Xavier de Trennes
Le père Xavier de Trennes est un personnage imaginaire, présent dans plusieurs romans de Roger Peyrefitte. Jésuite, éducateur et archéologue, il est à l’évidence pédéraste.
Apparitions littéraires
Dans Les amitiés particulières (1944), le père de Trennes, arrivé en cours d’année scolaire, est le surveillant de la division où se trouvent Georges de Sarre et Lucien Rouvère. Il est renvoyé par le supérieur pour avoir reçu un élève, la nuit, dans sa chambre.
Dans Les ambassades (1951), il retrouve Georges de Sarre à Athènes, où il loge au collège des maristes.[1]
Dans La fin des ambassades (1953), le père de Trennes, après une brève incarcération, est nommé aumônier des Compagnons de France.[2]
Dans Les clés de saint Pierre (1955), il est à Rome, où il fait canoniser le jeune saint Amable Hyacinthe ; puis il tente vainement de faire restaurer le culte du saint prépuce.[3]
Dans Les Fils de la Lumière (1961), le père de Trennes révèle qu’il est devenu franc-maçon à Vichy pendant la Deuxième Guerre mondiale. On apprend aussi qu’ayant été aumônier de l’armée Rhin-Danube, il est décoré de la Légion d’honneur et de la Croix de guerre.[4]
Dans Les juifs (1965), il écrit à Georges Sarre depuis Israël. C’est le seul ouvrage où figure son prénom.[5]
Cinéma
Interprété par Michel Bouquet, le père de Trennes apparaît en 1964 dans l’adaptation des Amitiés particulières filmée par Jean Delannoy.
Caractère
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- ↑ Les ambassades, Paris, Flammarion, 1951, p. 193-196, 201-204, 265-268, 318-319.
- ↑ La fin des ambassades, Paris, Flammarion, 1953, p. 202-206, etc.
- ↑ Les clés de saint Pierre, Paris, Flammarion, 1955, p. 309, 348-372, 394-401.
- ↑ Les Fils de la Lumière, Paris, Flammarion, 1961, p. 5-9, etc.
- ↑ Les juifs, Paris, Flammarion, 1965, p. 355-365, 494-508.