« Phallus » : différence entre les versions

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De plus, un phallus désigne généralement une représentation d'un sexe en érection isolé, indépendant de tout corps. En l'absence de contexte permettant à la fois de donner une échelle de cette représentation (les enfants ont en proportion du reste de leur corps, un sexe plus petit que celui des adultes) et de disposer de caractères sexuels secondaires (pilosité, coloration), il est difficile de rattacher une représentation phallique à un enfant ou à un adulte.
De plus, un phallus désigne généralement une représentation d'un sexe en érection isolé, indépendant de tout corps. En l'absence de contexte permettant à la fois de donner une échelle de cette représentation (les enfants ont en proportion du reste de leur corps, un sexe plus petit que celui des adultes) et de disposer de caractères sexuels secondaires (pilosité, coloration), il est difficile de rattacher une représentation phallique à un enfant ou à un adulte.
Des poils stylisés sont visibles sur plus d'un exemple de [[fascinum]], dont celui de Braintree<ref>Catherine Johns; Philip J. Wise: 'A Roman gold phallic pendant from Braintree, Essex', Britannia, 2003, 275.</ref>. Ils pouvaient être colorés : selon Callisen, chez les Etrusques et les Romains, le fascinum était habituellement coloré en rouge<ref>S.A. Callisen : The Evil Eye in Italian Art, The Art Bulletin, vol.19, n°3, 1937 (dans la discussion sur l'usage du corail). Il cite, en note 26: Phallism, London, 1892, p.2.; et Sha Rocco, The Masculine Cross and Ancient Sex-Worship, New York, 1874, p.30. Il cite aussi cette phrase de Pline dit qu'une branche de corail suspendue au cou d'un enfant le protège : 'Surculi infantiae adalligati tutelam habere creduntur' Pline l'ancien, Histoire naturelle, livre 32, chap.11. mais le lien avec l'iconographie du fascinum n'est pas explicite.</ref>, mais il le dit dans un but précis<ref>Son but est d'inscrire les porte-bonheur en corail encore en usage à l'époque moderne dans la continuité du fascinum.</ref>, et l'archéologie le confirme-t-elle ?
==Voir aussi==
=== Articles connexes ===
*[[Fascinum‎]]


<references />
<references />

Dernière version du 5 mai 2012 à 15:06

Représentation de l'organe sexuel masculin en érection.

Au sens strict, ce mot ne désigne qu'une représentation et non l'organe lui-même, bien que par métonymie le pénis en érection lui-même soit parfois ainsi désigné.


Peut-on parler d'un phallus de jeune garçon ?

Dans son acception la plus courante, le mot phallus se réfère à une représentation symbolique de la puissance de fertilité. Dès lors, les garçons les plus jeunes n'étant pas (avant la puberté) ou peu (dans les premiers temps de la puberté) fertiles, un sexe de jeune garçon, fut-il en érection et nonobstant ses qualités esthétiques (particulièrement à l’œil d'un BL), n'est pas le symbole plus approprié de la puissance génératrice.

De plus, un phallus désigne généralement une représentation d'un sexe en érection isolé, indépendant de tout corps. En l'absence de contexte permettant à la fois de donner une échelle de cette représentation (les enfants ont en proportion du reste de leur corps, un sexe plus petit que celui des adultes) et de disposer de caractères sexuels secondaires (pilosité, coloration), il est difficile de rattacher une représentation phallique à un enfant ou à un adulte.

Des poils stylisés sont visibles sur plus d'un exemple de fascinum, dont celui de Braintree[1]. Ils pouvaient être colorés : selon Callisen, chez les Etrusques et les Romains, le fascinum était habituellement coloré en rouge[2], mais il le dit dans un but précis[3], et l'archéologie le confirme-t-elle ?


Voir aussi

Articles connexes


  1. Catherine Johns; Philip J. Wise: 'A Roman gold phallic pendant from Braintree, Essex', Britannia, 2003, 275.
  2. S.A. Callisen : The Evil Eye in Italian Art, The Art Bulletin, vol.19, n°3, 1937 (dans la discussion sur l'usage du corail). Il cite, en note 26: Phallism, London, 1892, p.2.; et Sha Rocco, The Masculine Cross and Ancient Sex-Worship, New York, 1874, p.30. Il cite aussi cette phrase de Pline dit qu'une branche de corail suspendue au cou d'un enfant le protège : 'Surculi infantiae adalligati tutelam habere creduntur' Pline l'ancien, Histoire naturelle, livre 32, chap.11. mais le lien avec l'iconographie du fascinum n'est pas explicite.
  3. Son but est d'inscrire les porte-bonheur en corail encore en usage à l'époque moderne dans la continuité du fascinum.