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Cela s’explique sans doute par le fait que la littérature consiste souvent à exposer ce qu’on est, ou ce par quoi l’on est passionné — ouvertement ou sous quelque masque. En revanche, un pédéraste diplomate, chimiste, médecin ou physicien, même célèbre, peut cacher toute une vie durant son intérêt pour les garçons : cet aspect de sa personnalité ne sera révélé qu’en cas de scandale, ou lorsqu’il devient trop voyant — comme ce fut le cas pour Gajdusek. | |||
==Voir aussi== | |||
===Articles connexes=== | |||
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*[[Littérature française]] |
Dernière version du 6 novembre 2013 à 15:21
Les cinq prix Nobel annuels sont des récompenses de portée internationale. Suivant les derniers vœux d’Alfred Nobel, l’inventeur de la dynamite, et depuis 1901, ils sont décernés à des personnes « ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité » par une invention, une découverte ou une amélioration dans différents domaines de la connaissance, par une œuvre littéraire qui « a fait la preuve d’un puissant idéal », ou par un travail en faveur de la paix.
Quelques lauréats
Plusieurs prix Nobel ont été attribués à des personnes ayant une sensibilité garçonnière, ou dont l’œuvre évoque l’amour des garçons. On peut citer en particulier, par ordre chronologique :
- Rudyard Kipling, auteur de Kim, prix Nobel de littérature 1907 (à 47 ans, c’est le plus jeune lauréat en littérature)
- Rabîndranâth Tagore, prix Nobel de littérature 1913
- Romain Rolland, auteur de Jean-Christophe, prix Nobel de littérature 1915
- Roger Martin du Gard, auteur du Cahier gris, du Pénitencier, et des Souvenirs du lieutenant-colonel de Maumort, prix Nobel de littérature 1937
- Hermann Hesse, auteur de Demian, Siddhartha, Der Steppenwolf (Le loup des steppes), Narziß und Goldmund (Narcisse et Goldmund), prix Nobel de littérature 1946
- André Gide, auteur des Nourritures terrestres, de Corydon, des Caves du Vatican, des Faux-monnayeurs, prix Nobel de littérature 1947
- Thomas Mann, auteur de Der Tod in Venedig (La mort à Venise), prix Nobel de littérature 1929
- François Mauriac, prix Nobel de littérature 1952
- Georges Séféris, prix Nobel de littérature 1963
- Jean-Paul Sartre, auteur de La nausée, prix Nobel de littérature 1964 (refuse le prix)
- Daniel Carleton Gajdusek, prix Nobel de médecine 1976
- William Golding, auteur de Lord of the Flies (Sa Majesté des mouches), prix Nobel de littérature 1983
Cinq prix
Les prix Nobel sont décernés chaque année pour la paix, en littérature, en chimie, en médecine et en physique. On peut donc être surpris de l'écrasante majorité des lauréats en littérature dans la liste ci-dessus.
Cela s’explique sans doute par le fait que la littérature consiste souvent à exposer ce qu’on est, ou ce par quoi l’on est passionné — ouvertement ou sous quelque masque. En revanche, un pédéraste diplomate, chimiste, médecin ou physicien, même célèbre, peut cacher toute une vie durant son intérêt pour les garçons : cet aspect de sa personnalité ne sera révélé qu’en cas de scandale, ou lorsqu’il devient trop voyant — comme ce fut le cas pour Gajdusek.