« Pédérastie active – 1, Chapitre II » : différence entre les versions
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Dernière version du 13 août 2011 à 17:03
Première partie — Chapitre II
« Monsieur !… Albert m’a dit de vous demander quand est-ce qu’il pourrait venir vous voir ? »
Celui qui m’abordait et m’interpellait ainsi ce jeudi qui suivit l’aventure que je vous ai précédemment narrée, c’était un gosse d’une douzaine d’années, c’était Philippe, jeune frère d’Albert. Sans le connaître par ailleurs, rien de plus facile que de le rattacher à son arbre généalogique, pour qui sait diagnostiquer les charmes d’un adolescent : semblable tournure, similaire frimousse, même odeur sui generis.
— Très bien, mon mignon (et déjà je dardais sur lui certains regards de concupiscence rigoureusement prohibés par la loi divine et toutes les législations humaines), très bien… qu’il vienne dimanche soir à trois heures.
Le dimanche j’étais complètement libre et absolument seul, donnant ce jour-là congé à la vieille caricature qui, moyennant finance, prend soin (elle se le figure du moins) de mon ménage. Albert aussi, le dimanche, était libre, et de plus décrassé, car il lui fallait, si jeune, le pauvre chéri, pendant la semaine, gagner sa croûte quotidienne à la sueur de son front.
— Entendu, n’est-ce pas Philippe, dimanche à trois heures ?
— Oui, Monsieur.
Et avec l’insouciance de ses douze ans, Philippe que volontiers j’aurais retenu et peut-être entraîné chez moi (je suis si faible quand s’offre ma tentation favorite !) Philippe déjà était loin, donnant à ses sabots le coup de grâce en esquissant maintes glissades sur la neige durcie.
* *
Dimanche soir, trois heures… À peine mon coucou, de sa voix embrumée (nous sommes en décembre) a-t-il fini de jeter dans ma solitude son cri trois fois répété, que ma sonnette tintant avec une certaine timidité, accélère les palpitations de mon cœur… C’était… Lui… Albert !… Absolument inutile, n’est-ce pas, de lui faire préciser l’objet de sa visite ? Lui et moi ne le savions que trop, pour notre félicité en cette vie, et peut-être, notre malheur dans l’autre. Aussi, la porte à peine verrouillée, avons-nous vite fait de nous entrelacer amoureusement, tandis que nos langues se cherchent et se retrouvent avec le plus vif plaisir.
Ces premières dévotions faites à Cupidon, nous pénétrons dans son véritable sanctuaire, ma chambre à coucher, où le thermomètre marque, grâce au système breveté S.G.D.G. de ma cheminée, tout près de 23 degrés. C’était, je crois l’avoir lu, à la Bibliothèque Nationale, dans certain vieux bouquin, exactement la température du Paradis Terrestre, alors que nos premiers parents n’avaient point encore, à cause de la froidure, éprouvé le besoin de protéger, en les voilant, leurs charmes réciproques.
Échange de quelques insignifiances… et alors mes deux yeux dans ses deux yeux, tandis que de nos bras, nos tailles sont enserrées, à brûle-pourpoint je lui demande :
— Depuis dimanche, Bébère, combien de fois t’es-tu branlé ?
— Sept à huit fois…
— Tout seul ?
— Non… trois fois avec Philippe,a deux fois avec le commis à Bouchard,b et puis peut-être encore trois ou quatre fois seul.
J’avais décidé ce soir-là de dévêtir complètement Albert pour me repaître de sa nudité, en même temps que j’exhiberais à ses yeux mes joyaux les plus intimes, vulgairement, comme on dit au bordel, nous devions nous mettre à poil tous les deux.
Aucune résistance de sa part… Sans la moindre hésitation ni le plus minime remords de conscience, je l’avoue à ma honte, hélas !… Je m’acharne successivement après chacun des boutons de son veston, dont j’ai vite raison ainsi que de la veste elle-même, qui tout de suite sur la chaise où s’entasseront ses hardes et les miennes, voit tomber à ses côtés son gilet et sa cravate. Les bretelles, des épaules sont descendues au long des hanches, cependant que Bébère, docile à mon impulsion, est déjà renversé sur une chaise longue tandis que je m’escrime après ses souliers boueux. Les souliers arrachés, au tour des chaussettes et je ne résiste pas davantage à la volupté d’embrasser, de lécher les pieds de ce petit cochon de quinze ans… Mais, poursuivons l’angélique besogne et recueillons-nous, car les derniers voiles qui dérobent aux yeux des profanes le Saint des Saints, va tomber. Ce dernier voile, c’est sa culotte, dont je viens de détacher le dernier bouton… elle est à bas. J’ai vite fait de l’en dépêtrer, tout en considérant avec intérêt, juste à l’endroit où le bon Dieu a placé pour sa créature raisonnable, créée à son image et à sa ressemblance, le centre des plaisirs vénériens, certaine protubérance qui, en vertu de la communication des idiomes, produit en moi son immédiate répercussion. Cette protubérance, ai-je besoin de le dire, c’était la bite d’Albert qui protestait à sa façon contre la violation de son domicile. J’en ai vu d’autres révoltes de pudeur instinctives, ma pauvre chérie, va… tu ne m’intimides guère, comme preuve tiens voilà le cas que je fais de la chemise d’Albert, ta suprême sauvegarde… La chemise chastement, tel un voile de communiante, dérobait en la recouvrant les autres vêtements déjà épars sur la chaise. Et alors… Dieu !… quelle extase !… Les jolis tétons ! fraises vermeilles qui ne demandent qu’à se laisser croquer !… Le délicieux petit nombril !… Mais surtout, surtout cette quéquette qui émerge de sa naissante et frissonnante touffette de poils blonds !… Elle mesurait tout au plus, cette adorable divinité, en longueur de dix à douze centimètres, alors que son périmètre n’était guère que de cinq à six. Et pourtant quelle suave fleur au parfum enivrant !… quel velouté dans sa tige !… quel rubis que sa corolle ! Ce centre des plus incomparables délices était d’ailleurs supporté par les plus gracieuses cuisses, les plus élégantes jambes, les plus dodus mollets que vous ayez jamais rêvés, sans compter ces tétons auxquels ma langue ne peut s’empêcher d’adresser un itératif hommage. Mais déjà j’ai imprimé à Albert une impulsion rotative, si bien que c’est maintenant son postface qui s’offre à mon admiration ! Dieu !… qu’elle est gentiment dessinée sa chute de reins et comme voluptueusement mon doigt suit les sinuosités de la rainure qui de son épine dorsale aboutit au trou de son cul ! Va, mon Albert, la prochaine fois ce ne sera plus seulement mon doigt mais ma langue et mon braquemart qui forceront l’entrée de ce Port du Salut.
Depuis le jour inoubliable où, en l’absence de son mari appelé sous les drapeaux en qualité de réserviste, certaine femelle abusa de moi, – j’allais alors sur mes seize ans – je crois bien avoir expérimenté tous les raffinements de l’amour féminin. Ce que j’en ai vu ! ce que j’en ai baisé ! Avec combien de toutes jeunes et de plus vieilles ne me suis-je point vautré ! Ce que j’ai joui, bon Dieu, en pratiquant cet amoureux commerce ! Et pourtant jamais la femme n’a eu pour moi l’attraction de l’un ou de l’autre des mâles auxquels je me suis prostitué au cours déjà long de ma sodomique existence.
Cédant à ma fougue lubrique, j’eusse vite fait d’étendre Albert sur mon lit et de m’allonger sur lui en lâchant mes spermatiques écluses, mais je comptais bien faire durer le plaisir plus longtemps et ne donner satisfaction à la nature que quand il me serait impossible de retenir. D’autant qu’Albert, je le voyais bien, grillait d’envie de me contempler dans le même costume primitif. Plusieurs de mes boutons avaient cédé à l’impétuosité de ses doigts, mes habits successivement allaient rejoindre le tas où gisaient les siens, comme lui me voilà nu, tout nu et je bande… Cependant que cet affreux gosse, non content du résultat déjà produit sur ma virilité, s’amuse cyniquement à froisser mes testicules, à friser mon poil, à décalotter ma bite, en même temps qu’il mordille, et sérieusement je vous affirme, mes tétons.
Avant de poursuivre nos cochonneries réciproques, et de parcourir la gamme des indicibles sensations qui préludent à l’extase divine, nous avions besoin l’un et l’autre de nous réconforter ; et alors, tandis que Bébère installe cavalièrement ses fesses sur mes genoux, collant son cul le long de mon ventre au risque d’écraser mes parties génitales, nous commençons à faire honneur à la collation que j’avais pris soin de préparer. Les Pernol et le Moat sont délicieux quand on les croque et déguste ainsi avec assaisonnement pimenté de saloperies. N’ai-je pas poussé l’aberration jusqu’à baigner dans ma coupe de champagne la bite et les couilles de mon Bébère !…
Il n’est point d’exercice complet de Pédérastie qui ne comprenne nécessairement la manœuvre de l’Enculage. Rien de plus lubrique en effet, comme aussi de plus voluptueux et de plus assouvissant, que de perforer l’anus d’un joli petit garçon, de fouiller ses boyaux, de les inonder de foutre brûlant, que d’expirer enfin de volupté, alors que les deux corps compénétrés et soudés l’un à l’autre, n’en forment plus qu’un ! C’est cet idéal que je voulais réaliser avec Albert, mais pour en arriver là heureusement, ayant l’expérience consommée de la chose, je ne me dissimulais point les difficultés organiques qu’il y aurait à surmonter. Dame ! ma bite était assez grosse et le cul d’Albert bien petit !… La cheville se trouvait donc des plus disproportionnées avec le trou où elle devait se loger. D’autant que j’avais de suite constaté par la vue et le toucher qu’Albert était encore vierge de ce côté de son individualité. Avait-il seulement la moindre idée de cela ?… Oui ; il se mit à me raconter qu’à sa dernière permission de vingt-quatre heures, Thomas, son grand frère, maintenant dragon de deuxième classe au 16e, dans leur lit commun, le soir, avant de s’endormir, lui avait dit qu’à la caserne on s’amusait comme cela et qu’on en éprouvait énormément de plaisir… Thomas avait même essayé de lui mettre, mais n’ayant rien sous la main pour graisser, il n’avait pu réussir, et s’était contenté, après plusieurs tentatives infructueuses, de se faire tout simplement branler comme autrefois, mais de lui décharger entre les fesses au lieu de le faire sur son nombril. Et puis, il avait promis de se rattraper et de mieux réussir quand bientôt il reviendrait au Jour de l’An. Oui, Thomas, tu entreras sans la moindre difficulté, car j’espère bien d’ici là te frayer moi-même le chemin.
Albert me dit encore que Philippe, lui, savait ce qu’il en était. Certain soir, il était rentré avec une pièce de vingt sous et le cul tout endolori, ce qui ne l’avait d’ailleurs point empêché de retourner plusieurs fois depuis au moulin, où un vigoureux meunier d’une trentaine d’années, marié s’il vous plaît et père de famille, se fendait de vingt sous pour le plaisir de lui meurtrir le cul.
L’aiguille de ma pendule cependant tournait avec une désastreuse vélocité, pour ce soir, il était grand temps d’aboutir, remettant au prochain dimanche, l’essai infructueusement tenté par Thomas. Sans compter qu’influencée par notre chaste conversation, la quéquette d’Albert frétillait de plus en plus sous l’influence des poussées spermatiques qui, de ses couilles, faisait refluer son foutre jusque dans le canal de l’urètre. Il n’y avait donc plus, l’aimable partenaire, qu’à l’étendre sur mon lit et, sans prendre le temps de lui expliquer la théorie du 69, à m’allonger sur lui dans la position du 6, c’est-à-dire la tête en bas sur sa pine et le derrière en l’air sur sa figure. Il n’y avait plus qu’à emboucher sa clarinette tandis qu’il embouchait la mienne, et à commencer le duo d’amour… À peine en avions-nous joué quelques mesures que le premier motif s’achevait par des soupirs. – Une pause, pendant laquelle néanmoins nous ne désembouchons pas, et le deuxième motif commence plus long que le premier, mais d’une mélodie plus suave encore. Enfin, c’est la finale qui nous anéantit tous deux dans l’extase… Bien vite revenus à la réalité de l’existence, Albert, tandis que nous étions à la recherche de nos vêtements, m’avoua qu’en ces deux coups je lui avais fait avaler un bon demi-verre de foutre. Je le crus sans peine, car j’avais personnellement conscience d’avoir épuisé toute ma réserve. Lui aussi, de son côté, m’avait fait bonne mesure.
Un quart d’heure après, de retour au foyer familial, Albert demandait à Philippe si, dans cet après-midi, il avait, lui, gagné sa pièce de vingt sous.
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