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'''''The Cider House Rules''''' (L'Œuvre de Dieu, la part du Diable) est un film Américain, réalisé en [[1999]] par Lasse Hallström ; histoire tirée du roman de John Irving écrit en [[1985]] portant le même titre.
'''''The cider house rules''''' (''L’œuvre de Dieu, la part du diable'') est un film [[États-Unis|états-unien]], réalisé en [[1999]] par Lasse Hallström. L’histoire est tirée du roman de John Irving publié en [[1985]] sous le même titre.


==Synopsis==
==Synopsis==


Ce film, est l'histoire d'un orphelinat au alentour de [[1920]], nommé Saint-Cloud et ayant pour but d'héberger des enfants non désiré ainsi que, pour la part du diable, d'effectuer des avortements d'enfants non-désirés. L'histoire tourne principalement autour de l'acteur principal Homer Wells (Tobey Maguire), jeune orphelin adopté 4 fois mais toujours rendu, il vas découvrir pour un court instant le monde avant de revenir à l'orphelinat.
Le film retrace l’histoire d’un [[orphelinat]] aux alentours de [[1920]]. Cet établissement nommé Saint-Cloud a pour mission d’héberger des enfants non désirés, mais aussi (pour la « part du diable »), d’effectuer des avortements de grossesses non souhaitées. L’histoire tourne principalement autour du personnage d’Homer Wells (interprété par Tobey Maguire), jeune orphelin adopté quatre fois mais toujours rendu : à chaque tentative, il découvre brièvement le monde avant de revenir à l’orphelinat.


== Fiche technique ==
== Fiche technique ==


* Titre : ''L'Œuvre de Dieu, la part du Diable''
* Titre original : ''The cider house rules''
* Titre original : ''The Cider House Rules''
* Titre français : ''L’œuvre de Dieu, la part du diable''
* Réalisation : Lasse Hallström
* Réalisation : Lasse Hallström
* Scénario : John Irving d'après son L'Œuvre de Dieu, la part du Diable (roman)|roman éponyme
* Scénario : John Irving, d’après son roman ''The cider house rules''
* Production : Alan C. Blomquist, Bobby Cohen, Richard N. Gladstein, Leslie Holleran, Meryl Poster, Bob Weinstein et Harvey Weinstein
* Production : Alan C. Blomquist, Bobby Cohen, Richard N. Gladstein, Leslie Holleran, Meryl Poster, Bob Weinstein et Harvey Weinstein
* Société de production : Miramax Films, FilmColony et Nina Saxon Film Design
* Société de production : Miramax Films, FilmColony et Nina Saxon Film Design
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* Décors : David Gropman et Karen Schulz Gropman
* Décors : David Gropman et Karen Schulz Gropman
* Costumes : Renee Ehrlich Kalfus
* Costumes : Renee Ehrlich Kalfus
* Budget : 24 000 000 $
* Budget : {{Fn|24000000}} $
* Pays d'origine : États-Unis
* Pays d’origine : États-Unis
* Langue : anglais
* Langue : anglais
* Format : Couleurs - Formats de projection|2,35:1 - Dolby Digital - Format 35 mm|35 mm
* Format : Couleurs – Format de projection 2,35:1 Dolby Digital Format 35 mm
* Genre : Film dramatique
* Genre : Film dramatique
* Durée : 126 minutes  
* Durée : 126 minutes  
* Date de sortie : 10 décembre 1999 au cinéma
* Date de sortie : [[10 décembre]] [[1999]]




==L'acteur principal Homer Wells (Tobey Maguire)==
==Le personnage d’Homer Wells==


Orphelin n'ayant jamais adopté, ou plutôt adopté 4 fois mais rendu après quelques jours: il ne parlait jamais. Au fur et à mesure du temps le directeur de l'orphelinat (le docteur Wilbur Larch) le pris comme sont fils adoptif. Lui enseignant la médecine pendant sont adolescence, Homer Wells prennant petit à petit part au travail de l'orphelinat en mettant au monde les enfants non désirés ; il refusa cependant toujours d'éffectuer les avortements. Etant coupé totalement du monde éxterieur (l'orphelinat étant très reculé), Homer Wells se mis à rêver et à vouloir voir le monde sans jamais y songer réellement.
Orphelin n’ayant jamais été définitivement adopté, Homer Wells est cependant l’objet de quatre tentatives ; mais chaque fois il est rendu à l’orphelinat après quelques jours, parce qu’il ne parle jamais. Au fur et à mesure que le temps passe, le docteur Wilbur Larch, directeur de l’orphelinat, le traite comme son fils adoptif – lui enseignant la médecine pendant son adolescence, et lui faisant prendre part petit à petit au travail de l’orphelinat, en particulier à la mise au monde les enfants non désirés ; mais Homer refuse toujours d’effectuer des avortements. Totalement coupé du monde extérieur – l'orphelinat étant loin de tout –, Homer se prend à rêver et à vouloir connaître le monde, mais sans jamais y songer réellement.
Viens alors un jeune couple, souhaitant avorter, Homer demanda alors au jeune homme (Wally) si celui-ci pouvait l'enmener, fessant alors rapidement ces valises, malgrés l'avis contraire de son père adoptif, le Dr. Wilbur Larch. Wally donna du travail à Homer, celui-ci vas alors vivre sa première expérience amoureuse avec la femme de Wally, pendant son absence prolongé à la guerre. Suite à au retour de Wally, Homer décida de rentrer à l'orphelinat, son père adoptif (le docteur Wilbur Larch) étant mort à la suite d'un accident, il reprend alors naturellement sa place.
Cette vie, ou plutot cette « vie du monde », vite vécu porte en elle une symbolique très importante et est comprise dans l'ensemble du film.


==Aspect moraliste du film: l'avortement (la part du Diable)==
Arrive un jour un jeune couple qui souhaite un avortement. Homer demande au jeune homme, Wally, de l'emmener, et il fait alors rapidement ses valises, malgré l’opposition de son père adoptif, le docteur Larch. Wally procure du travail à Homer. Celui-ci vit sa première expérience amoureuse avec la femme de Wally, absent pendant la guerre. Suite au retour de Wally, Homer décide de retourner à l’orphelinat. Le docteur Wilbur Larch étant mort à la suite d’un accident, il reprend alors tout naturellement sa place.


Cette argument prend un caractère acceptable par l'idée, énnoncé dans le film par le Dr. Wilbur Larch, que l'avortement aurait eu lieu dans des conditions barbares et que donc l'effectuer dans des conditions acceptables évite des complications dramatiques causées par un avortement éffectué dans de sordides conditions. L'acomplissement de l'avortement (et donc l'acception de l'idée de celui-ci) devient secondaire car ce n'est non plus l'avortement qui est accepté mais l'acception que, comme celui-ci doit et aurait eu lieu, comme part du diable, il faut alors éviter que celui-ci s'effectue dans de mauvaises conditions.
Cette vie, ou plutôt cette « vie du monde », vite vécue, porte en elle une symbolique très importante et est comprise dans l’ensemble du film.
 
==Aspect moraliste==
 
La réalisation d’avortements – la part du diable – est perçue comme acceptable par le docteur Wilbur Larch, qui argumente que s’il refusait de les pratiquer, ils auraient lieu ailleurs et dans des conditions sanitairement déplorables. L’accomplissement de l’avortement devient alors moralement moins grave, car il est accepté non en lui-même, mais au nom du moindre mal.


==Aspect garçonnier==
==Aspect garçonnier==


Le décor est tout autant agréable pour les amateurs: un orphelinat, remplis de petit garçon de tout âge (et aussi, il faut le dire, de fillettes), cherchant ou plutôt vivant dans l'attente et dans l'espoir d'être adopté par une famille, malheureusement le choix dépend uniquement de celle-ci et engendre donc un grand nombre de non-adoptés.
Le milieu décrit est agréable pour les amateurs de garçons : un orphelinat, rempli de gamins de tous âges (et aussi de fillettes), qui vivent dans l’espoir d’être adoptés par une famille. Mais cette décision dépend uniquement de celle-ci, et il reste au final un grand nombre d’enfants non adoptés.
Le réalisateur, probablement innocent au coté appréciable de son film par des amateurs garçonniers, nous donne un grand nombre de belles scènes.  Notament, la scène du dortoir des garçons avec la classique lecture de l'histoire avant le passage de morphé, une séléction étonnament agréable de garçons, notament Erik Per Sullivan dans le rôle "Fuzzy", le petit "Dewey" de la série Malcolm (joué à l'âge de 8 ans dans le film) ou encore avec Kieran Culkin, dit "Buster" dans le film, joué pourtant à l'âge d'environ 17 ans il en paraît environ trois de moins, orphelin jamais adopté.
 
Le réalisateur, dont on ne sait s’il est conscient de l’agrément du film pour des amateurs de garçons, présente bon nombre de scènes attrayantes – en particulier celle du dortoir, avec la lecture d’une histoire avant l’endormissement. On remarque aussi une agréable sélection de jeunes acteurs, notamment Erik Per Sullivan, huit ans, dans le rôle de Fuzzy (c’est le petit Dewey de la série ''Malcolm''), ou encore Kieran Culkin qui joue le personnage de Buster, un orphelin jamais adopté (bien qu’il ait environ dix-sept ans au moment du tournage, il en paraît trois de moins).
 
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[[Catégorie:Film états-unien]]

Dernière version du 28 décembre 2013 à 18:17

The cider house rules (L’œuvre de Dieu, la part du diable) est un film états-unien, réalisé en 1999 par Lasse Hallström. L’histoire est tirée du roman de John Irving publié en 1985 sous le même titre.

Synopsis

Le film retrace l’histoire d’un orphelinat aux alentours de 1920. Cet établissement nommé Saint-Cloud a pour mission d’héberger des enfants non désirés, mais aussi (pour la « part du diable »), d’effectuer des avortements de grossesses non souhaitées. L’histoire tourne principalement autour du personnage d’Homer Wells (interprété par Tobey Maguire), jeune orphelin adopté quatre fois mais toujours rendu : à chaque tentative, il découvre brièvement le monde avant de revenir à l’orphelinat.

Fiche technique

  • Titre original : The cider house rules
  • Titre français : L’œuvre de Dieu, la part du diable
  • Réalisation : Lasse Hallström
  • Scénario : John Irving, d’après son roman The cider house rules
  • Production : Alan C. Blomquist, Bobby Cohen, Richard N. Gladstein, Leslie Holleran, Meryl Poster, Bob Weinstein et Harvey Weinstein
  • Société de production : Miramax Films, FilmColony et Nina Saxon Film Design
  • Société de distribution : Miramax Films (USA), Bac Films (France)
  • Musique : Rachel Portman
  • Photographie : Oliver Stapleton
  • Montage : Lisa Zeno Churgin
  • Décors : David Gropman et Karen Schulz Gropman
  • Costumes : Renee Ehrlich Kalfus
  • Budget : 24 000 000 $
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Couleurs – Format de projection 2,35:1 – Dolby Digital – Format 35 mm
  • Genre : Film dramatique
  • Durée : 126 minutes
  • Date de sortie : 10 décembre 1999


Le personnage d’Homer Wells

Orphelin n’ayant jamais été définitivement adopté, Homer Wells est cependant l’objet de quatre tentatives ; mais chaque fois il est rendu à l’orphelinat après quelques jours, parce qu’il ne parle jamais. Au fur et à mesure que le temps passe, le docteur Wilbur Larch, directeur de l’orphelinat, le traite comme son fils adoptif – lui enseignant la médecine pendant son adolescence, et lui faisant prendre part petit à petit au travail de l’orphelinat, en particulier à la mise au monde les enfants non désirés ; mais Homer refuse toujours d’effectuer des avortements. Totalement coupé du monde extérieur – l'orphelinat étant loin de tout –, Homer se prend à rêver et à vouloir connaître le monde, mais sans jamais y songer réellement.

Arrive un jour un jeune couple qui souhaite un avortement. Homer demande au jeune homme, Wally, de l'emmener, et il fait alors rapidement ses valises, malgré l’opposition de son père adoptif, le docteur Larch. Wally procure du travail à Homer. Celui-ci vit sa première expérience amoureuse avec la femme de Wally, absent pendant la guerre. Suite au retour de Wally, Homer décide de retourner à l’orphelinat. Le docteur Wilbur Larch étant mort à la suite d’un accident, il reprend alors tout naturellement sa place.

Cette vie, ou plutôt cette « vie du monde », vite vécue, porte en elle une symbolique très importante et est comprise dans l’ensemble du film.

Aspect moraliste

La réalisation d’avortements – la part du diable – est perçue comme acceptable par le docteur Wilbur Larch, qui argumente que s’il refusait de les pratiquer, ils auraient lieu ailleurs et dans des conditions sanitairement déplorables. L’accomplissement de l’avortement devient alors moralement moins grave, car il est accepté non en lui-même, mais au nom du moindre mal.

Aspect garçonnier

Le milieu décrit est agréable pour les amateurs de garçons : un orphelinat, rempli de gamins de tous âges (et aussi de fillettes), qui vivent dans l’espoir d’être adoptés par une famille. Mais cette décision dépend uniquement de celle-ci, et il reste au final un grand nombre d’enfants non adoptés.

Le réalisateur, dont on ne sait s’il est conscient de l’agrément du film pour des amateurs de garçons, présente bon nombre de scènes attrayantes – en particulier celle du dortoir, avec la lecture d’une histoire avant l’endormissement. On remarque aussi une agréable sélection de jeunes acteurs, notamment Erik Per Sullivan, huit ans, dans le rôle de Fuzzy (c’est le petit Dewey de la série Malcolm), ou encore Kieran Culkin qui joue le personnage de Buster, un orphelin jamais adopté (bien qu’il ait environ dix-sept ans au moment du tournage, il en paraît trois de moins).