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Caprineus est un surnom latin<ref>On prononce bien entendu "Ca-pri-né-ouss".</ref> qui fait référence à [[Capri]]. Selon Suétone, on l’avait attribué à [[Tibère]] : cet empereur jouisseur, mais néanmoins très compétent et qu’on a injustement calomnié, avait choisi de passer ses dernières années sur l’île qu’on appelait alors ''Capreæ''. Lassé des hommes et de leur ingratitude, il s’y était retiré, partageant son temps entre les tâches du gouvernement et les bains qu’il aimait prendre au milieu de jeunes garçons – ses ''pisciculi'' (petits poissons) – dans sa piscine ou dans une grotte marine des environs.
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Capri fut aussi le refuge et la dernière demeure du poète [[Jacques d’Adelswärd-Fersen]], héros du livre de [[Roger Peyrefitte]] ''[[L’exilé de Capri (Roger Peyrefitte)|L’exilé de Capri]]''. C’était également l’un des séjours préférés de Peyrefitte lui-même (et de son jeune ami [[Alain-Philippe Malagnac|Alain-Philippe]]), lorsqu’il n’était pas en train de faire une cure de bains de boue à Pouzzoles, de l’autre côté du golfe, ou de lutiner des gamins complaisants dans certains cinémas de Naples – ville populaire et sensuelle qui fait face à Capri et qui a toujours été, depuis le ''[[Satyricon (Pétrone)|Satyricon]]'' et même bien avant, une « capitale de la pédérastie ».
*[[L’Instituteur philosophe]]
 
*[[Louis de Vermandois]]
Ce nom évoque donc tout un réseau de correspondances autour des garçons, de la culture pédérastique, de l’empire romain, du golfe de Naples, de Roger Peyrefitte, et de personnalités calomniées, rejetées ou exilées.
*[[The Age Taboo]]
 
 
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Surnom latin

Caprineus est un surnom latin[1] qui fait référence à Capri. Selon Suétone, on l’avait attribué à Tibère : cet empereur jouisseur, mais néanmoins très compétent et qu’on a injustement calomnié, avait choisi de passer ses dernières années sur l’île qu’on appelait alors Capreæ. Lassé des hommes et de leur ingratitude, il s’y était retiré, partageant son temps entre les tâches du gouvernement et les bains qu’il aimait prendre au milieu de jeunes garçons – ses pisciculi (petits poissons) – dans sa piscine ou dans une grotte marine des environs.

Capri fut aussi le refuge et la dernière demeure du poète Jacques d’Adelswärd-Fersen, héros du livre de Roger Peyrefitte L’exilé de Capri. C’était également l’un des séjours préférés de Peyrefitte lui-même (et de son jeune ami Alain-Philippe), lorsqu’il n’était pas en train de faire une cure de bains de boue à Pouzzoles, de l’autre côté du golfe, ou de lutiner des gamins complaisants dans certains cinémas de Naples – ville populaire et sensuelle qui fait face à Capri et qui a toujours été, depuis le Satyricon et même bien avant, une « capitale de la pédérastie ».

Ce nom évoque donc tout un réseau de correspondances autour des garçons, de la culture pédérastique, de l’empire romain, du golfe de Naples, de Roger Peyrefitte, et de personnalités calomniées, rejetées ou exilées.



  1. On prononce bien entendu "Ca-pri-né-ouss".