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'''Gabriel Matzneff''', ( né le 12 août [[1936]] à Neuilly-sur-Seine ) est un écrivain français d'origine russe.
'''Gabriel Matzneff''' (né le [[12 août]] [[1936]] à Neuilly-sur-Seine) est un écrivain [[France|français]] d’origine [[Russie|russe]].


==Biographie==
==Biographie==


== Citations == 
Gabriel Matzneff est issu d’une famille russe émigrée en France après la Révolution de [[1917]]. Ses parents divorceront dans sa prime enfance, et ses premières années seront assez chaotiques, entre tensions familiales et [[Seconde Guerre mondiale]].
{{Citation bloc| Pour prétendre réformer le monde, il faut déjà s'être réformé soi ; pour oser proposer un ordre nouveau à la société, il faut avoir mis de l'ordre dans son propre cœur ; avant que d'ambitionner d'éclairer les autres, il faut être devenu un homme lumineux. Sinon la chimère de ces prétentions ne peut que nous exposer aux plus graves tire-laisses. Or nos réformateurs ne sont rien moins que des âmes sans lumière et ce n'est que pour échapper à leurs propres ténèbres qu'ils se jettent dans un activisme "révolutionnaire" dont la phraséologie masque mal le néant. Tous ces gens ne vont chercher leurs raisons à la Chine que parce qu'ils ne les trouvent pas en eux-mêmes et ne font tant de bruit que parce qu'ils sont vides, tels des tambours qui battraient la chamade annonciatrice de la mort de l'homme. |''Comme le feu mêlé d'aromates'', [[La Table ronde]], 1969, p.119-120. }}


{{Citation bloc|Quoique le baptême s'opère, lui aussi, par immersion, en devenant chrétien, le monde a cessé de se laver. Un des premiers actes du christianisme d'État fut l'interdiction des bains publics. Aujourd'hui, la société occidentale a perdu la foi, mais elle n'a pas retrouvé l'usage du savon. Pour s'en pénétrer, il n'est que de prendre le métro de Paris où flotte, tel un encens subtil, un impérieux fumet de bouquin. À la station "Louvre", Malraux a placé une copie de la ''Vénus'' de Milo. Il aurait été mieux inspiré d'y installer une douche. | ''Le Carnet Arabe'', [[La Table ronde]], 1971. Réédité dans La petite vermillon, en 1996, p.210.}}
Cependant, il évolue dès son plus jeune âge dans le milieu raffiné et cultivé des Russes blancs de Paris, où [[religion]] et littérature nourrissent également les esprits. Il demeurera pétri de cet esprit particulier, et y fera référence à de nombreuses reprises dans son œuvre, particulièrement dans ses trois premiers romans.


{{Citation bloc|Mais qu'est ce que l'enfer, et qu'est-ce que le paradis ? Nous sommes des aveugles qui marchons sur un fil d'acier. À gauche, l'abîme, et à droite, l'abîme. Seul le Christ peut nous retenir par la main, mais ce Christ, où est-il ? « Voici venir le Fiancé au milieu de la nuit... » Qui est ce Fiancé, imprévisible et nocturne ? quel est son visage ? et par la voix de qui nous parle-t-il ? Celle d'un saint, ou celle d'un pécheur ? Celle d'un professeur de théologie à l'institut Saint-Serge, ou celle d'une petite call-girl du Harrison Plaza ? | ''Ivre du vin perdu'', [[1981]].}}
En [[1954]] il est à la Sorbonne, en Lettres classiques. Il suivra également des cours de russe aux Langues orientales.


{{Citation bloc| Coucher avec un/une enfant, c'est une expérience hiérophanique, une épreuve baptismale, une aventure sacrée.| ''Les moins de seize ans '' , [[1974]], collection "idée fixe" dirigée par [[Jacques Chancel]] chez [[Julliard]]. Réédité en 2005 chez[[Léo Scheer]] avec ''Les passions schismatiques''.}}
En [[1957]], il rencontre [[Henry de Montherlant]], dont il demeurera un fidèle et un intime, malgré des brouilles intermittentes, jusqu’au [[suicide]] de ce dernier en [[1972]].
 
=== Commentaires ===
 
On peut retrouver un certain nombre de thèmes récurrents dans son œuvre :
*Le [[libertinage]] et l’amour des ''jeunes personnes'', ce qui lui a valu des accusations d’apologie de la [[pédophilie]]<ref>[[Michel Onfray]], dans l’article  « L’archevêque aime les pédophiles » parle de « …&#8239;notre Renan postmoderne, du pédophile revendiqué Gabriel Matzneff ».</ref> (notamment dans le contexte de la fin des années 1990), bien qu’il ne revendique que des amours partagées avec des jeunes filles et des jeunes [[garçon]]s [[pubère]]s — le « troisième sexe » définit pour lui « les filles ou les garçons à partir de dix ans » (et de moins de seize ans, comme le suggère le titre de son ouvrage ''[[Les moins de seize ans (Gabriel Matzneff)|Les moins de seize ans]]'').
*Le [[mysticisme]] et la référence au culte [[Orthodoxie|orthodoxe]], au jansénisme.
*Les références à l’[[Antiquité]], au suicide et à son amitié avec [[Henry de Montherlant]] (des cendres duquel il parsema le Forum de [[Rome]] le [[21 mars]] [[1973]]).
* Un certain dandysme, un goût pour le dilettantisme et les voyages.
 
Gabriel Matzneff a exposé dans plusieurs livres ses goûts pour les « jeunes personnes », garçons et filles mineurs mais généralement pubères, qui ont à diverses occasions pu partager son lit. Déjà provocantes à l’époque de leur parution, à la fin des années 1970, ces confessions sont devenues scandaleuses dans les années qui ont suivi, durant lesquelles la question de la [[pédophilie]] a été de plus en plus médiatisée.
 
En [[1982]], il a été impliqué à tort dans l’[[affaire du Coral]], ce qui provoqua son renvoi du journal ''[[Le Monde]]''.<ref>Source : entretien de Gabriel Matzneff avec Antoine Perrucho, paru en 1982 dans l’hebdomadaire ''[[Gai Pied (revue)|Gai Pied]]'', reproduit sur le site www.matzneff.com.</ref> Puis il fut attaqué dans des émissions littéraires, notamment par la journaliste québécoise [[Denise Bombardier]] au cours d’une émission de Bernard Pivot. Devenu une personnalité « sulfureuse », il n’apparaît presque plus sur la scène médiatique mais continue à publier.
 
Il fut parmi les sept cents invités de l’archevêché de Paris, pour représenter le monde de la culture à la conférence papale de [[Benoît XVI]] en [[2008]], au collège des Bernardins.<ref>''Le Monde'', 12 septembre 2008.</ref>
 
==Œuvres==
 
=== Articles ===
 
*Tout au long de sa carrière, Gabriel Matzneff a collaboré à de nombreux organes de presse, de couleurs politiques fort diverses, preuve de sa grande liberté d'esprit : ''Combat'', ''Aux Écoutes'', ''Notre République'', ''La Nation Française'', ''Éléments'', ''Pariscope'', ''Les Nouvelles Littéraires'', ''Matulu'', ''Le Nouvel Adam'', ''Le Quotidien de Paris'', ''Le Figaro'', ''Le Monde'', ''Impact Médecin'', ''La Revue des Deux Mondes'', ''Newmen'', ''L’Idiot International'', ''Le Choc du Mois''. On peut aujourd’hui le lire dans ''La Revue Littéraire'', ''L’Indépendance'', ''Le Point'' et ''La Presse Littéraire''.
 
=== Journaux intimes ===
 
*''Cette camisole de flammes (Journal 1953-1962)'', Paris, La Table Ronde, 1976
*''L’archange aux pieds fourchus (Journal 1963-64)'', Paris, La Table Ronde
*''Vénus et Junon (Journal 1965-1969)'', Paris, La Table Ronde, 1979
*''Élie et Phaéton (Journal 1970-1973)'', Paris, La Table Ronde, 1991 {{ISBN|2-7103-0470-8}}
*''La passion Francesca (Journal 1974-1976)'', [Paris], Gallimard
*''Un galop d’enfer (Journal 1977-1978)'', Paris, La Table Ronde, 1985 {{ISBN|2-7103-0250-0}}
*''Les soleils révolus (Journal 1979-1982)''
*''Mes amours décomposés (Journal 1983-1984)'', [Paris], Gallimard, 1990 {{ISBN|2-07-071802-6}}
*''Calamity Gab (Journal 1985-1986)''
*''La prunelle de mes yeux (Journal 1986-1987)'', [Paris], Gallimard
*''Les demoiselles du Taranne (Journal 1988)''
 
=== Romans ===
 
* ''L’archimandrite : roman'', Paris, La Table Ronde, 1966 {{ISBN|2-7103-0042-7}}
* ''Nous n’irons plus au Luxembourg : roman'', Paris, La Table Ronde, 1972
* ''Isaïe réjouis-toi'', 1974
* ''Ivre du vin perdu : roman'', Paris, La Table Ronde, 1981 {{ISBN|2-7103-0065-6}}
* ''[[Harrison Plaza (Gabriel Matzneff)|Harrison Plaza : roman]]'', Paris, La Table Ronde, 1988 {{ISBN|2-7103-0352-3}}
* ''Les lèvres menteuses : roman'', Paris, La Table Ronde, 1992 {{ISBN|2-7103-0527-5}}
* ''[[Mamma, li Turchi ! (Gabriel Matzneff)|Mamma, li Turchi&#8239;! : roman]]'', Paris, La Table Ronde, 2000 {{ISBN|2-7103-0984-X}}
* ''Voici venir le Fiancé'', 2006
 
=== Essais ===
 
*''Le défi'', Paris, La Table Ronde, 1965 ; nouv. éd. rev. et augm. en 1977
*''La caracole : pamphlet'', 1969
*''[[Les moins de seize ans (Gabriel Matzneff)|Les moins de seize ans]]'', Paris, Julliard, 1974
*''[[Les passions schismatiques (Gabriel Matzneff)|Les passions schismatiques]]'', Paris, Stock, 1977 {{ISBN|2-234-00771-2}}
*''La diététique de Lord Byron'', Paris, La Table Ronde, 1984 {{ISBN|2-7103-0185-7}}
*''Le sabre de Didi'' (éd. rev. et augm. de ''La caracole''), Paris, La Table Ronde, 1986
*''Le taureau de Phalaris : dictionnaire philosophique'', Paris, La Table Ronde, 1987 {{ISBN|2-7103-0313-2}} ; rééd. La petite vermillon
*''Maîtres et complices'', Jean-Claude Lattès, 1994 {{ISBN|2-7096-1485-5}} ; rééd. La petite vermillon
*''Le dîner des mousquetaires'', Paris, La Table Ronde, 1995 {{ISBN|2-7103-0686-7}}
*''De la rupture'', Payot, 1997
*''C’est la gloire, Pierre-François&#8239;!'', 2002
*''Yogourt et yoga'', 2004
*''Vous avez dit métèque&#8239;?'', 2008
*''[[Séraphin, c’est la fin ! (Gabriel Matzneff)|Séraphin, c’est la fin&#8239;!]]'', Paris, La Table Ronde, 2013 ([[prix Renaudot]] de l’essai)
 
=== Récits ===
 
*''Comme le feu mêlé d’aromates : récit'', Paris, La Table Ronde, 1969
*''Le carnet arabe'', Paris, La Table Ronde, 1971 ; rééd. La petite vermillon
*''Boulevard Saint-Germain'', Monaco, Éd. du Rocher, 1998
 
=== Poèmes ===
 
*''Douze poèmes pour Francesca'', 1978
*''Super Flumina Babylonis'', 2000
 
== Notes et références ==
<references />
 
==Source==
 
*La première version de cet article a été récupérée de Wikipédia [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Gabriel_Matzneff&oldid=37884041 Gabriel Matzneff], (crédits : [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Gabriel_Matzneff&action=history voir historique]).


==Voir aussi==
==Voir aussi==
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===Bibliographie===
===Bibliographie===


====Œuvres====
===Articles connexes===


===Articles connexes===
*[[Gabriel Matzneff (citations)]]
*[[Henry de Montherlant]]
*[[Henry de Montherlant]]
*[[Les Moins de seize ans]]
*[[Mamma, li Turchi ! (Gabriel Matzneff)]]
*[[Les Moins de seize ans (extraits)]]
*[[Mamma, li Turchi ! (citations)]]
*[[Les Passions schismatiques]]
*[[Les moins de seize ans (Gabriel Matzneff)]]
*[[Les Passions schismatiques (extraits)]]
*[[Les moins de seize ans (citations)]]
*[[Les passions schismatiques (Gabriel Matzneff)]]
*[[Les passions schismatiques (citations)]]


===Liens externes===
===Liens externes===
*[http://www.matzneff.com Le site officiel de l'auteur]
== Notes et références ==
<references />


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*[http://www.matzneff.com Le site officiel de l’auteur]


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Dernière version du 20 mai 2014 à 10:55

Gabriel Matzneff (né le 12 août 1936 à Neuilly-sur-Seine) est un écrivain français d’origine russe.

Biographie

Gabriel Matzneff est issu d’une famille russe émigrée en France après la Révolution de 1917. Ses parents divorceront dans sa prime enfance, et ses premières années seront assez chaotiques, entre tensions familiales et Seconde Guerre mondiale.

Cependant, il évolue dès son plus jeune âge dans le milieu raffiné et cultivé des Russes blancs de Paris, où religion et littérature nourrissent également les esprits. Il demeurera pétri de cet esprit particulier, et y fera référence à de nombreuses reprises dans son œuvre, particulièrement dans ses trois premiers romans.

En 1954 il est à la Sorbonne, en Lettres classiques. Il suivra également des cours de russe aux Langues orientales.

En 1957, il rencontre Henry de Montherlant, dont il demeurera un fidèle et un intime, malgré des brouilles intermittentes, jusqu’au suicide de ce dernier en 1972.

Commentaires

On peut retrouver un certain nombre de thèmes récurrents dans son œuvre :

  • Le libertinage et l’amour des jeunes personnes, ce qui lui a valu des accusations d’apologie de la pédophilie[1] (notamment dans le contexte de la fin des années 1990), bien qu’il ne revendique que des amours partagées avec des jeunes filles et des jeunes garçons pubères — le « troisième sexe » définit pour lui « les filles ou les garçons à partir de dix ans » (et de moins de seize ans, comme le suggère le titre de son ouvrage Les moins de seize ans).
  • Le mysticisme et la référence au culte orthodoxe, au jansénisme.
  • Les références à l’Antiquité, au suicide et à son amitié avec Henry de Montherlant (des cendres duquel il parsema le Forum de Rome le 21 mars 1973).
  • Un certain dandysme, un goût pour le dilettantisme et les voyages.

Gabriel Matzneff a exposé dans plusieurs livres ses goûts pour les « jeunes personnes », garçons et filles mineurs mais généralement pubères, qui ont à diverses occasions pu partager son lit. Déjà provocantes à l’époque de leur parution, à la fin des années 1970, ces confessions sont devenues scandaleuses dans les années qui ont suivi, durant lesquelles la question de la pédophilie a été de plus en plus médiatisée.

En 1982, il a été impliqué à tort dans l’affaire du Coral, ce qui provoqua son renvoi du journal Le Monde.[2] Puis il fut attaqué dans des émissions littéraires, notamment par la journaliste québécoise Denise Bombardier au cours d’une émission de Bernard Pivot. Devenu une personnalité « sulfureuse », il n’apparaît presque plus sur la scène médiatique mais continue à publier.

Il fut parmi les sept cents invités de l’archevêché de Paris, pour représenter le monde de la culture à la conférence papale de Benoît XVI en 2008, au collège des Bernardins.[3]

Œuvres

Articles

  • Tout au long de sa carrière, Gabriel Matzneff a collaboré à de nombreux organes de presse, de couleurs politiques fort diverses, preuve de sa grande liberté d'esprit : Combat, Aux Écoutes, Notre République, La Nation Française, Éléments, Pariscope, Les Nouvelles Littéraires, Matulu, Le Nouvel Adam, Le Quotidien de Paris, Le Figaro, Le Monde, Impact Médecin, La Revue des Deux Mondes, Newmen, L’Idiot International, Le Choc du Mois. On peut aujourd’hui le lire dans La Revue Littéraire, L’Indépendance, Le Point et La Presse Littéraire.

Journaux intimes

  • Cette camisole de flammes (Journal 1953-1962), Paris, La Table Ronde, 1976
  • L’archange aux pieds fourchus (Journal 1963-64), Paris, La Table Ronde
  • Vénus et Junon (Journal 1965-1969), Paris, La Table Ronde, 1979
  • Élie et Phaéton (Journal 1970-1973), Paris, La Table Ronde, 1991 (ISBN 2-7103-0470-8)
  • La passion Francesca (Journal 1974-1976), [Paris], Gallimard
  • Un galop d’enfer (Journal 1977-1978), Paris, La Table Ronde, 1985 (ISBN 2-7103-0250-0)
  • Les soleils révolus (Journal 1979-1982)
  • Mes amours décomposés (Journal 1983-1984), [Paris], Gallimard, 1990 (ISBN 2-07-071802-6)
  • Calamity Gab (Journal 1985-1986)
  • La prunelle de mes yeux (Journal 1986-1987), [Paris], Gallimard
  • Les demoiselles du Taranne (Journal 1988)

Romans

  • L’archimandrite : roman, Paris, La Table Ronde, 1966 (ISBN 2-7103-0042-7)
  • Nous n’irons plus au Luxembourg : roman, Paris, La Table Ronde, 1972
  • Isaïe réjouis-toi, 1974
  • Ivre du vin perdu : roman, Paris, La Table Ronde, 1981 (ISBN 2-7103-0065-6)
  • Harrison Plaza : roman, Paris, La Table Ronde, 1988 (ISBN 2-7103-0352-3)
  • Les lèvres menteuses : roman, Paris, La Table Ronde, 1992 (ISBN 2-7103-0527-5)
  • Mamma, li Turchi ! : roman, Paris, La Table Ronde, 2000 (ISBN 2-7103-0984-X)
  • Voici venir le Fiancé, 2006

Essais

  • Le défi, Paris, La Table Ronde, 1965 ; nouv. éd. rev. et augm. en 1977
  • La caracole : pamphlet, 1969
  • Les moins de seize ans, Paris, Julliard, 1974
  • Les passions schismatiques, Paris, Stock, 1977 (ISBN 2-234-00771-2)
  • La diététique de Lord Byron, Paris, La Table Ronde, 1984 (ISBN 2-7103-0185-7)
  • Le sabre de Didi (éd. rev. et augm. de La caracole), Paris, La Table Ronde, 1986
  • Le taureau de Phalaris : dictionnaire philosophique, Paris, La Table Ronde, 1987 (ISBN 2-7103-0313-2) ; rééd. La petite vermillon
  • Maîtres et complices, Jean-Claude Lattès, 1994 (ISBN 2-7096-1485-5) ; rééd. La petite vermillon
  • Le dîner des mousquetaires, Paris, La Table Ronde, 1995 (ISBN 2-7103-0686-7)
  • De la rupture, Payot, 1997
  • C’est la gloire, Pierre-François !, 2002
  • Yogourt et yoga, 2004
  • Vous avez dit métèque ?, 2008
  • Séraphin, c’est la fin !, Paris, La Table Ronde, 2013 (prix Renaudot de l’essai)

Récits

  • Comme le feu mêlé d’aromates : récit, Paris, La Table Ronde, 1969
  • Le carnet arabe, Paris, La Table Ronde, 1971 ; rééd. La petite vermillon
  • Boulevard Saint-Germain, Monaco, Éd. du Rocher, 1998

Poèmes

  • Douze poèmes pour Francesca, 1978
  • Super Flumina Babylonis, 2000

Notes et références

  1. Michel Onfray, dans l’article « L’archevêque aime les pédophiles » parle de « … notre Renan postmoderne, du pédophile revendiqué Gabriel Matzneff ».
  2. Source : entretien de Gabriel Matzneff avec Antoine Perrucho, paru en 1982 dans l’hebdomadaire Gai Pied, reproduit sur le site www.matzneff.com.
  3. Le Monde, 12 septembre 2008.

Source

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes