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| 20160926={{Extrait|id=9939460|Les enfants sont exclus du minimum de garanties démocratiques, qui n’est pas grand-chose, mais c’est pire sans.<br>Il n’est pas vrai que, ainsi qu’il est écrit dans la fameuse Déclaration des Droits de l’Homme à propos de laquelle en classe on tente d’éveiller notre enthousiasme, « Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Entre autres violations (les femmes), le mot « naissent » n’est pas appliqué. Le statut de mineur est anticonstitutionnel.
| 20161026={{Extrait|id=1614916|Plus que par les chromosomes, on se reproduit en influençant, en modelant, en favorisant ou en combattant autrui. Un talent qu’on a parfois dès l’enfance. Des gamins peuvent séduire, agir sur vous, délabrer vos savoirs, vous imposer leur monde, être copiés : ils se multiplient déjà.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=107}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=53}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20161027={{Extrait|id=1641909|{{personnage|Le Chœur}} : Malheureuse, oui, malheureuse ! Non pas d’être encagée, mais de croire l’être. Malheureuse, oui, malheureuse, de buter contre des barreaux qui n’existent pas.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=86|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20161028={{Extrait|id=1693016|{{personnage|Inès}} : Mon petit garçon aux cils invraisemblables, à la fois beau et grossier, comme sont les garçons. Qui demande qu’on se batte avec lui, qu’on danse avec lui. Qui ne supporte pas qu’on le touche. Qu’un excès de plaisir fait soupirer.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=169|section=''La reine morte'' (1942)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p>
| 20161029={{Extrait|id=1703816|{{personnage|Georges}} : J’avais mesuré mon affection, et ses entraves, et je les avais acceptées. Lui, j’avais mesuré ses travers et ses lacunes, et je les avais acceptés eux aussi.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=225|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20161030={{Extrait|id=1718367|Le besoin de protection attribué aux faibles et aux ignorants a toujours légitimé les mesures de coercition de l’État. L’{{petites capitales|u.r.s.s.}} des moujiks, la France des veaux, le peuple de partout.<br>La protection imposée par un protecteur est un contrôle.<br>Il n’y aurait de protection qui mérite ce terme que celle qui serait demandée par une personne (de tout âge, sexe, etc.) en difficulté, et qui n’irait pas au-delà de cette demande.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=109}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20160927={{Extrait|id=9956714|{{personnage|Le prince d’Elbassan}} :<br>« Impudique », « obscène », que ces mots paraissent misérables ! Je ne sais si j’ai une âme d’enfant ou une âme de païen, mais je ne puis absolument rien voir ni concevoir d’obscène ni d’impudique.
| 20161031={{Extrait|id=1724446|L’âge de treize ans chez les garçons me semble aussi à part, aussi nettement distinct des douze et des quatorze ans. Brève année éclatante ! Sénèque a un mot voluptueux, pour dire que la splendeur de l’enfance paraît surtout à sa fin, comme les pommes ne sont jamais meilleures que lorsqu’elles commencent à passer. À treize ans, l’enfance jette son feu avant de s’éteindre. Elle traverse de ses dernières intuitions les premières réflexions de l’adolescence. L’intelligence est sortie de la puérilité, sans que l’obscurcissent encore les vapeurs de la vie pathétique qui va se déchaîner dans quelques mois. Avant de s’en aller pour sept ans dans de redoutables oscillations, l’être se repose une minute en un merveilleux et émouvant équilibre. Jamais cet esprit n’aura plus de souplesse, plus de mémoire, plus de rapidité à concevoir et à saisir, jamais ses dons ne se montreront plus dépouillés. Il n’est rien qu’on ne puisse demander à un garçon de treize ans.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=252}}}}
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=24|section=''La relève du matin'' (1920)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
| 20160928={{Extrait|id=9963918|Qu’il soit hétéro ou homo, l’amour est toujours illégitime. L’amour est toujours un scandale. Un homme libre, qu’il aime les filles ou les garçons, est toujours en butte à la vindicte des passants honnêtes. Les lois qui l’autorisent à aimer, ou qui le lui interdisent, un esprit libre n’en a rien à foutre.
{{Réf Article|auteur1=Gabriel Matzneff|titre=Matzneff : Jacques Toubon et ses sycophantes|périodique=Le Point|date=19 juin 2014|page=[http://www.lepoint.fr/invites-du-point/gabriel-matzneff/matzneff-jacques-toubon-et-ses-sycophantes-19-06-2014-1837826_1885.php matzneff-jacques-toubon-et-ses-sycophantes-19-06-2014-1837826_1885]}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Gabriel Matzneff (citations)]]</p>
| 20160929={{Extrait|id=9989632|Quoi qu’on en dise, les Français sont, au fond, extrêmement libéraux en matière de mœurs et sont prêts à tout admettre lorsqu’on leur explique les choses avec le tact voulu.
{{Réf Article|auteur1=Marc Daniel|titre=Les romans policiers et l’Arcadie (à propos de quelques lectures)|périodique=[[Arcadie (revue)|Arcadie]]|num=49|date=janvier 1958|page=57}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[France]]</p>
| 20160930={{Extrait|id=9998379|Ô dur et douloureux enfantement ! La voix naissait : une extraordinaire chose qu’une voix de treize ans (qui occupe si peu de place) soit seule dans toute une grande église ! Elle naissait, elle montait, pure comme un rayon de lumière, mais fragile, et manifestement sans défense, et si nue qu’on en avait de la gêne, la crainte d’être indiscret.
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=116|section=''La relève du matin'' (1920), « Trois variations sur le thème : Maîtrises »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
| 20161001={{Extrait|id=1010231|[[Dictons et proverbes|Proverbe]] des [[Djebala]] :<br>{{lang|ar|rtl|مكتوبة في الصباط&nbsp;&nbsp;*&nbsp;&nbsp;من كان زامل يرجع لواط}}<br>''Mektouba fi ç-çebbat’ — Men kan zamel ierdjâ leouat’.''<br>C’est écrit sur le soulier : tout sodomisé devient sodomite.
| 20161101={{Extrait|id=1753408|À une époque de partouzerie généralisée telle que la nôtre, il était spécialement hypocrite de choisir les « pédophiles » ou prétendus tels pour ''capro espiatorio'', bouc émissaire de tous nos maux.
{{Réf Livre|titre=[[Le Maroc inconnu (Auguste Mouliéras)|Le Maroc inconnu : étude géographique et sociologique. 2{{e}} partie, Exploration des Djebala (Maroc Septentrional)]]|auteur=Auguste Mouliéras|éditeur=Augustin Challamel|année=1899|page=472|section=« Tribu des Beni-Messara »}}}}
{{Réf Livre|référence=Mamma, li Turchi !/La Table Ronde, 2000|partie=deuxième partie|chapitre=10|page=263}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Maroc]]</p>
| 20161002={{Extrait|id=1028750|Si les enfants ne ressemblent pas à l’image accréditée, c’est eux qui se trompent. Ne se connaissent pas, sont déviants, ne sont pas des « vrais » enfants.<br>Le portrait de l’enfant-des-adultes est répandu partout, en images publi-propagande, en mots dans toute une littérature « pour » enfants faite par les adultes, dans une littérature initiatique pour adultes, et dans la tête d’à peu près tout le monde.<br>Les enfants, tels que vus dans la lumière aveuglante de l’autorité, ''sont'' des humains inachevés physiquement et mentalement. Maladroits (longtemps après que leur coordination est assurée), inattentifs, étourdis, fragiles, dispersés, changeants, pas sérieux, ne pensant qu’à jouer, incapables de se débrouiller tout seuls — donc ''ils'' ont besoin de protection et de maîtres. Ils restent comme ça inachevés et incapables jusqu’à 18 ans (sauf sur quelques points tels travailler sans salaire ou répondre de ses méfaits devant la loi), puis brusquement, ils (...)
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=48-49}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20161003={{Extrait|id=1040293|[…] ce qu’avait été le siècle qui s’achevait : l’horreur des régimes totalitaires et, après la chute de l’Union soviétique, les États-Unis devenus les maîtres du monde, la planète assujettie aux bombes, au marché et aux glapissements puritains d’outre-Atlantique, les pédophiles désormais substitués aux juifs dans l’imaginaire universel de la diablerie.
{{Réf Livre|référence=Mamma, li Turchi !/La Table Ronde, 2000|partie=deuxième partie|chapitre=3|page=157}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Mamma, li Turchi ! (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Mamma, li Turchi ! (citations)]]</p>
| 20161004={{Extrait|id=1066276|La cloison étanche entre la moralité générale d’un homme et sa moralité sexuelle. Vérité pas assez connue, je veux dire pas assez présente dans nos jugements sur les hommes, et dans notre conduite avec eux.
| 20161102={{Extrait|id=1775903|{{personnage|Laurent Tailhade}} :<br>Quand le riche exhibe un nom aristocratique, c’est beaucoup d’honneur qu’il fait aux jeunes roturiers en les favorisant des suprêmes outrages.<ref>Extrait de l’article de Laurent Tailhade « Lettre familière à M. Jacques d’Adelsward de Fersen, embasicète », paru le 16 juillet [[1903]] dans l’hebdomadaire [[anarchisme|libertaire]] et anticlérical ''La Raison''.</ref>
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=282|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Notes de 1948 sur ''Fils de personne'' »}}}}
{{Réf Livre|référence=L’exilé de Capri/Le Livre de Poche, 1974|page=103|partie=Première partie|chapitre=XX}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20161005={{Extrait|id=1103234|{{personnage|Ferrante}} : Il est devenu un homme, c’est-à-dire la caricature de ce qu’il était.
| 20161103={{Extrait|id=1828856|Il n’y a aucune ''méprise'' dans l’amour des jeunes garçons. Un pédéraste, un amant des enfants, n’a pas à se chercher des excuses, non plus qu’à se justifier (« pardonnez-moi, mon petit, je vous avais pris pour votre sœur ! ») : un jeune garçon est un jeune garçon, sa spécificité ne fait aucun doute, à preuve les pédérastes tels que Gide qui n’ont ''que'' le goût des garçons.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=169|section=''La reine morte'' (1942)}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=24}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p>
| 20161006={{Extrait|id=1106195|{{personnage|Marie}} : Intéressez-vous à lui matériellement, si vous l’aimez encore assez pour le faire, mais cessez de vouloir modeler cette petite âme selon vos excentricités. Ah ! pourquoi êtes-vous rentré dans sa vie, pour en troubler le cours calme et simple ? Mon fils n’a pas besoin d’être exceptionnel.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=250|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20161007={{Extrait|id=1122763|{{personnage|Le prince d’Elbassan}} :<br>Il faut aller à son bonheur tranquillement et le saisir hardiment.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=306}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
| 20161008={{Extrait|id=1156064|Il y a des gosses qui sont très sages, c’est exact, mais il y a aussi des gosses qui sont très putes. Putes n’est d’ailleurs pas le mot juste. Simplement, ils rêvent de baisers « comme au cinéma », de caresses, d’étreintes et du reste. Certains n’aiment pas les adultes et réservent leurs faveurs aux enfants de leur âge ou plus jeunes qu’eux (gamin, j’étais ainsi), mais il en est d’autres à qui l’idée de coucher avec un grand/une grande ne déplaît nullement.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=42}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20161009={{Extrait|id=1157802|''Thirteen is embarrassed by the beginnings of a new colthood; the child becomes a youth.''<br>—<br>Treize ans est embarrassé par les débuts d’un nouvel apprentissage ; l’enfant devient un jeune.
| 20161104={{Extrait|id=1892029|{{personnage|M{{Exp|e}} Béchu}} :<br>S’il y a une chose dont la bourgeoisie a horreur, et qu’elle ne pardonne pas, c’est le scandale.
{{Réf Livre|titre=Penrod|auteur=Booth Tarkington|lieu d'édition=New York|éditeur=Grosset & Dunlap|année=1914|page=309|chapitre=XXVIII « Twelve »|traducteur=BoyWiki}}}}
{{Réf Livre|référence=Mamma, li Turchi !/La Table Ronde, 2000|partie=première partie|chapitre=8|page=119}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Mamma, li Turchi ! (citations)]]</p>
| 20161010={{Extrait|id=1175746|Une trop longue séparation peut dans des amours débutantes causer un mal irrémédiable.
| 20161105={{Extrait|id=1903620|{{personnage|Pasiphaé}} : Parfois, à des heures de faiblesse, la mauvaise tentation m’assaille, de me trahir pour devenir pareille aux autres, et de charger des bonheurs qui ne sont pas les miens. Et pour me défendre contre cette tentation, je ne trouve que moi-même, toujours moi-même. Mais n’est-ce pas bien ainsi ?
{{Réf Livre|référence=Harrison Plaza/La Table Ronde, 1988|chapitre=VIII|page=94-95}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=91|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Gabriel Matzneff (citations)]]</p>
| 20161011={{Extrait|id=1179197|Le génie mâle qui apparaît vers la douzième année, avec son trop et son défaut, le monde créé ne suffit pas pour sa faim. Il se dérive en fureur de connaître, il se dérive en goût du sacrifice, il se dérive en tendresses, en rêves de gloire, en fous dons de soi ; épuisé le réel, il veut encore et saute chez les ombres : il va à Dieu de toute l’espèce.
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=31|section=''La relève du matin'', « Le jeudi de Bagatelle »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20161012={{Extrait|id=1191186|Ce n’est qu’avec la prise du pouvoir par la bourgeoisie d’argent, au dix-neuvième siècle, qu’on va commencer, du moins en Occident, à élever un mur de protection moralisatrice, puritaine, autour des adolescents de l’un et l’autre sexe, pour aboutir de nos jours au nouvel ordre mondial des psychiatres de gauche et des quakeresses de droite, au « sexuellement correct », qui, importé d’Outre-Atlantique, s’est dorénavant impatronisé sur la planète.
| 20161106={{Extrait|id=1905124|Décidément les croque-Dieu sont incorrigibles, voyez les moines du ''Décaméron'' et le séminariste Casanova, ce n’est pas sérieux, comme si le Christ ne s’était fait chair, ''flesh'', que pour nous permettre de tringler les premières communiantes et de tailler des pipes aux petits chanteurs à la queue de bois.
{{Réf Livre|référence=Séraphin, c’est la fin !/La Table Ronde, 2013|section=« Casanova ou la victoire sur la mort » (10 juillet 2010)|page=167}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=12-13}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Séraphin, c’est la fin ! (citations)]]</p>
| 20161013={{Extrait|id=1209581|L’enfance, l’adolescence, et tout ce que ces deux mots expriment d’incertain, de fragile, d’éphémère, rien ne convient davantage à mon tempérament, rien n’est en plus étroite harmonie avec ma ''physis''. Ce qui ne veut pas dire que le grand amour n’existe pas. Les aventures de traverse sont le pain quotidien, mais le grand amour se rencontre, lui aussi, et je plains ceux qui n’en ont pas vécu au moins un dans leur vie.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=63}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20161014={{Extrait|id=1249665|''“Perversion” is a hostile name for any sexual practice the conservative elements in society disapprove of.''<br>—<br>« Perversion » est une dénomination hostile pour toute pratique sexuelle que les éléments conservateurs de la société désapprouvent.
| 20161107={{Extrait|id=1912017|{{personnage|Robert de Tournel}} :<br>Ah ! glorieuse antiquité et splendide Renaissance, où l’amour du maître et de l’élève était le corollaire d’une bonne éducation !
{{Réf Livre|référence=Greek love/Oliver Layton Press, 1964|traducteur de la contribution=BoyWiki|page=30}}}}
{{Réf Livre|référence=L’exilé de Capri/Le Livre de Poche, 1974|page=21|partie=Première partie|chapitre=II}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Greek love (citations)]]</p>
| 20161015={{Extrait|id=1255877|{{personnage|Malatesta}} : Entre tous tes visages, y compris même celui de la volupté, il n’en est aucun que j’adore comme le visage-de-ton-mensonge-à-tes-parents.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=393|section=''Malatesta'' (1946)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20161016={{Extrait|id=1267296|{{personnage|Philippe}} : Il n’y a rien d’immoral comme de résister. Un désir non satisfait remonte dans l’esprit et le hante, empoisonne l’organisme et toute la vie, tandis que s’il est exécuté, c’en est fini, on n’y pense plus.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=43|section=''L’exil'' (1929)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20161017={{Extrait|id=1271994|Notre police, notre justice sourient aux anges si vous vous résignez à ne frapper, tourmenter ou tuer que les pédés, les drogués, les immigrés — et surtout, parmi seize millions de mineurs, celui ou ceux qui sont à vous. Vous pouvez tuer, mutiler des enfants inconnus, mais les seules armes autorisées sont les véhicules routiers et les salles d’opération : sinon, vous encourez de lourdes peines.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=42}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20161018={{Extrait|id=1284917|Les délits et crimes commis contre les enfants sont définis par les adultes, non par les enfants qui les ont subis. Ainsi, avec meurtre et sévices, on trouve : « attentat ou offense à la pudeur » — non ''sa'' pudeur, mais l’idée que les adultes ont de la pudeur, et « détournement de mineur », ''le mineur fût-il consentant''. En cas de relation d’amour ou de plaisir réciproques entre un adulte et un mineur, l’adulte, considéré instigateur (les enfants sont « irresponsables ») risque de lourdes peines, l’enfant peut être envoyé dans une institution, subir des châtiments familiaux (bien qu’il soit irresponsable, il, et elle, est tout de même coupable). Sommet : deux mineurs se « détournant » l’un l’autre sont en faute.<br>L’avis des enfants sur le principe même du « tort » qu’ils souffriraient n’est ni requis ni reçu. Quant aux dommages dont eux pourraient se plaindre, ils ne figurent pas dans les textes. Tels : abus de pouvoir, abus de confiance, chantage, (...)
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=104-105}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20161019={{Extrait|id=1353366|On dit qu’il faut rétablir la peine de mort contre les assassins d’enfants{{Exp|1}}.<br>Mais ces assassins n’existeraient pas si, jadis, charmants petits garçons, ils avaient été violés et assassinés avant de grandir.<br>Vous voulez couper les têtes après que les assassinats ont eu lieu. Quel laxisme !<br>Non. Guillotinez dès aujourd’hui tous les garçonnets. Ainsi vous empêcherez peut-être qu’apparaissent ces hommes qui tueraient les enfants de demain.<br>_______<br><small>1. Est-ce pour couper le cou à sept cents pères ou mères de France chaque année ?</small>
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=57}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20161020={{Extrait|id=1430449|{{personnage|Le roi Gustave III de Suède}} :<br>Il n’y a que l’enfant de sérieux, car il est absolu : l’homme est un abîme de contradictions.
{{Réf Livre|titre=Le Prince des Neiges|auteur=Roger Peyrefitte|lieu d'édition=Paris|éditeur=Flammarion|année=1961|page=124}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20161021={{Extrait|id=1441687|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Pour scandaleuse qu’elle puisse paraître au premier abord, l’affinité profonde qui unit la guerre et l’enfant ne peut être niée. [...] Je me demande si la guerre n’éclate pas dans le seul but de permettre à l’adulte de ''faire l’enfant'', de régresser avec soulagement jusqu’à l’âge des panoplies et des soldats de plomb.
| 20161108={{Extrait|id=1914256|S’il y a les regards éloquents, non suivis de rencontres, il y a les rencontres enivrantes sans lendemain. C’est la destinée de l’amour que j’ai qualifié d’impossible. Il ne l’est pas, en ce qu’il trouve mille façons de se pratiquer, et il l’est, en ce qu’il ne peut ni se chanter ni se vivre.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=308-309}}}}
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{e}} partie, chap. II|page=12}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20161022={{Extrait|id=1464948|Jeune fille de famille prudhommesque, sous Napoléon III :<br>— Père, hélez un sergent de ville, le monsieur en noir m’a regardée ! Hiiiiiiii !<br>Jeune garçon de famille beauf’, cent vingt ans après :<br>— M’man ! Appelle un flic ! Y a un type qui m’ mate ! Hiiiiiiii !
| 20161109={{Extrait|id=1923476|L’accord parfait est difficile entre les deux sexes, même hors des chemins battus.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=52}}}}
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=4{{e}} partie, chap. VII|page=168}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20161110={{Extrait|id=1928077|On répète que les filles sont meilleures en classe que les garçons.<br>Un compliment empoisonné. L’école est fondée sur la routine, la platitude, l’obéissance, la comédie, la jaserie, le chacun pour soi, la servilité envers les maîtresses, l’art de trahir les camarades.<br>Voilà ce qui rend les garçons mauvais élèves : voilà ce qui avantage les filles.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=111-112}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20161023={{Extrait|id=1474191|Les artistes (écrivains, cinéastes, peintres et tout le fourbi) corrupteurs de notre belle jeunesse sont, chez les réactionnaires durs et purs, un thème récurrent.
| 20161111={{Extrait|id=1990428|''Il ne faut jamais suivre un inconnu extrêmement gentil'' ; en revanche, il faut suivre sagement, docilement les vieilles connaissances, parents, profs, même s’ils ne sont pas extrêmement gentils, même s’ils ne sont pas gentils du tout, même s’ils vous foutent des torgnoles, même s’ils sont assis sur votre tête et vous empêchent de respirer, de vivre, d’être heureux. Les adultes qui n’aiment pas les enfants ne supportent pas que les enfants soient aimés par ceux qui les aiment. Un enfant ne peut disposer ni de son cœur ni de son corps ni de son amour ni de ses baisers. Un enfant appartient à ses parents et à ses maîtres. Ce sont eux qui en ont l’usage exclusif. Pourtant, c’est nous que ces nauséabonds personnages accusent de détournement de mineur.
{{Réf Article|auteur1=Gabriel Matzneff|titre=Matzneff : théorie du genre, on se calme !|périodique=Le Point|date=3 février 2014|page=[http://www.lepoint.fr/invites-du-point/gabriel-matzneff/matzneff-theorie-du-genre-on-se-calme-03-02-2014-1787231_1885.php matzneff-theorie-du-genre-on-se-calme-03-02-2014-1787231_1885]}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=40-41}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Gabriel Matzneff (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20161024={{Extrait|id=1504857|Voilà déjà longtemps que ''La Charte des enfants'' publiée en 1977 par notre ami Bertrand Boulin a été détournée de son sens et « récupérée » (comme on dit) par les pires ennemis du droit des enfants et des adolescents. Sous prétexte de les protéger, la société adulte trace autour d’eux un véritable cordon sanitaire, un nouveau mur de Berlin. « Non seulement les enfants ont des droits, écrit Schérer, mais ils étouffent sous eux. » Aujourd’hui, nos adolescents sont mis en cage par une législation à prétentions pédagogiques dont le plus clair effet est de les empêcher de disposer d’eux-mêmes, de leur cœur, de leur corps, de leurs caresses et de leurs baisers, leur interdit de circuler librement, de se lier d’amitié ou d’amour avec des adultes autres que ceux désignés par l’institution.<br>Jadis, on expliquait à l’enfant, à l’Émile de Rousseau, que la masturbation rendait fou ; à présent, on lui apprend à se méfier des vilains messieurs, et à les dénoncer à la police.
| 20161112={{Extrait|id=2039144|{{personnage|Pasiphaé}} : Ô ma destinée, je te tends les bras ! Que longuement, à longs traits, je puisse enfin boire à ce que j’aime ! Ô beau jour !
{{Réf Livre|référence=Séraphin, c’est la fin !/La Table Ronde, 2013|section=« René Schérer, éveilleur » (2011)|page=198}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=84|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20161113={{Extrait|id=2053253|''Auch die schönsten Frauenstimmen mischen sich niemals so ideal mit den alten Instrumenten wie Knabenstimmen.''<br>—<br>Même les plus belles voix de femmes ne se mélangent pas d’une façon aussi parfaite avec les instruments anciens que les voix de garçons.
{{Réf Livre|titre=Johann Sebastian Bach, Matthäus-Passion|auteur=Nikolaus Harnoncourt|éditeur=Teldec Schallplatten|année=1987|page=30|section=''Entstehungsgedichte der Matthäus-Passion''}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur les voix de garçons]]</p>
| 20161114={{Extrait|id=2062906|Quand on s’intéresse à l’adolescence, on n’ignore pas qu’elle n’offre guère que des approximations spirituelles. C’est un des motifs qui rendent volage avec elle ou qui atténuent le chagrin de ne pouvoir la fixer : on a vite fait le tour des corps, fussent-ils charmants.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{e}} partie, chap. II|page=37}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20161115={{Extrait|id=2070389|{{personnage|Le prince d’Elbassan}} :<br>La première loi des gymnastes était, par définition, d’être entièrement nus, et les nôtres ne le sont qu’à moitié. Au nom de quoi souffrons-nous un tel attentat à la pudeur ?
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=267}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
| 20161116={{Extrait|id=2084229|On entend, on lit de telles sottises sur la philopédie (je préfère, mes lecteurs le savent, « philopédie » à « pédophilie », qui a un je-ne-sais-quoi de pharmaceutique qui me rebute), et le récent scandale des prêtres catholiques tripoteurs d’enfants de chœur a été le prétexte à tant de vertueuses indignations, que, par crainte de se faire insulter, les gens d’esprit hésitent désormais à s’exprimer sur ce thème.
{{Réf Livre|référence=Séraphin, c’est la fin !/La Table Ronde, 2013|section=« Casanova ou la victoire sur la mort » (10 juillet 2010)|page=168}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Séraphin, c’est la fin ! (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Séraphin, c’est la fin ! (citations)]]</p>
| 20161025={{Extrait|id=1514230|''It’s been well known to psychiatrists for many years—and to boarding school headmasters for generations before that—that very often it’s the younger boy who makes the first affectionate gesture, or even the first overtly sexual gesture, to the older boy or man.''<br>—<br>Depuis de nombreuses années les psychiatres savent — et avant eux des générations de directeurs d’internats — que c’est très souvent le plus jeune qui fait le premier geste tendre, ou même le premier geste ouvertement sexuel, à l’égard d’un garçon plus âgé ou d’un homme.
| 20161117={{Extrait|id=2109682|{{personnage|Georges}} : Qu’est-ce que c’est que ça, la nature ? Il y a tout dans la nature.
{{Réf Livre|référence=Greek love/Oliver Layton Press, 1964|traducteur de la contribution=BoyWiki|page=18}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=250|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20161118={{Extrait|id=2111381|''I think it is better in every way to judge each case on its own merits. In the situation of Greek love, instead of running to the police and jailing the man and putting the boy into a “reform” school where he is going to learn to hate the law and all that it stands for, I would judge it by the quality of the relationship and the effect on the boy. If he seems to be benefitting by it, in school, in relationships with parents, teachers and contemporaries, and if he is developing healthy attitudes, I see no benefit whatever accruing from tearing the relationship asunder and bringing in police and reform-school personnel and ruining the boy’s chances at college and decent employment. In fact I can see where such drastic procedures could well induce guilt feelings and confusions on the boy’s part that were never earlier manifest and might never have arisen. And on the other hand, if the boy seems to be deteriorating during the relationship, the proper person to call (...)
{{Réf Livre|référence=Greek love/Oliver Layton Press, 1964|traducteur de la contribution=BoyWiki|page=29}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Greek love (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Greek love (citations)]]</p>
| 20161119={{Extrait|id=2113879|Les religions abrahamiques sont les seules du monde qui persécutent à la fois les deux anneaux masculins : prépuce, anus. Ces sauvages croient déféminiser ainsi le corps mâle.<br>En renonçant à la circoncision, le christianisme paraît moins barbare : mais il est pire que le judaïsme ou l’islam, car il étend sa persécution à la sexualité tout entière. L’idéal du chrétien est l’eunuque. Saint Paul déjà ne coupe plus les prépuces : il exige davantage — la queue et les oreilles.<br>Je vois que de voluptueux jeunes garçons d’Italie se masturbent dans leur prépuce et ne s’exercent pas à l’abaisser : il adhère au gland, il semble atteint de phimosis. En réalité, il est comme un vagin secret, toujours à la disposition du membre égoïste qui s’y caressera.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=36}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20161120={{Extrait|id=2173236|''Sicherlich kann ein dreizehnjähriger Bub nicht das musikalische Wissen einer erfahrenen Sängerin in die Waagschale werfen; er wird mit einer viel natürlicheren, naiveren Einstellung an seine Aufgabe herangehen.''<br>—<br>Certes un garçon de treize ans ne saurait jeter dans la balance les connaissances musicales d’une cantatrice expérimentée, mais il abordera sa tâche avec une attitude bien plus naturelle et naïve.
{{Réf Livre|titre=Johann Sebastian Bach, Johannes-Passion|auteur=Nikolaus Harnoncourt|éditeur=Teldec Schallplatten|année=1987|page=23-24, 55|section=''Die Johannes-Passion Johann Sebastian Bachs'', « Zur Aufführung dieser Compact Disc »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
| 20161121={{Extrait|id=2189619|Ce ne sont pas les enfants qui sont différents, ce sont les adultes.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=50}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20161122={{Extrait|id=2225024|L’âge de treize ans chez les garçons me semble aussi à part, aussi nettement distinct des douze et des quatorze ans. Brève année éclatante ! Sénèque a un mot voluptueux, pour dire que la splendeur de l’enfance paraît surtout à sa fin, comme les pommes ne sont jamais meilleures que lorsqu’elles commencent à passer. À treize ans, l’enfance jette son feu avant de s’éteindre. Elle traverse de ses dernières intuitions les premières réflexions de l’adolescence. L’intelligence est sortie de la puérilité, sans que l’obscurcissent encore les vapeurs de la vie pathétique qui va se déchaîner dans quelques mois. Avant de s’en aller pour sept ans dans de redoutables oscillations, l’être se repose une minute en un merveilleux et émouvant équilibre. Jamais cet esprit n’aura plus de souplesse, plus de mémoire, plus de rapidité à concevoir et à saisir, jamais ses dons ne se montreront plus dépouillés. Il n’est rien qu’on ne puisse demander à un garçon de treize ans.
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=24|section=''La relève du matin'' (1920)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20161123={{Extrait|id=2275549|{{personnage|Ferrante}} : Que m’importe le lien du sang ! Il n’y a qu’un lien, celui qu’on a avec les êtres qu’on estime ou qu’on aime.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=142|section=''La reine morte'' (1942)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p>
| 20161124={{Extrait|id=2285218|Quel dommage que l’amant des enfants soit le plus souvent réduit à des contacts clandestins, furtifs, qui ne lui laissent pas le temps de faire aux gosses autant de bien qu’il voudrait ! Rien de plus fécond, de plus bénéfique ne peut arriver à un/une adolescent(e) que la rencontre d’un aîné qui l’aime, qui le/la prenne par la main, qui l’aide à découvrir la beauté du monde créé, l’intelligence des êtres et des œuvres, qui l’aide à se découvrir soi-même. Si j’étais un parent, je n’hésiterais pas un instant à confier ma fille de quinze ans, mon fils de treize ans, au vilain monsieur.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=109}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
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Dernière version du 29 octobre 2016 à 07:34