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Jean Verjus jésuite
 
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L’abbé Bretin raconte ensuite comment Vério [[viol]]a un père [[capucin]].
L’abbé Bretin raconte ensuite comment Vério [[viol]]a un père [[capucin]] nommé Pancras Montluc. Celui-ci invective son agresseur en le traitant de « Terrible enfant de Loyola ! » — ce qui confirme sa qualité de [[Compagnie de Jésus|jésuite]].


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Or l’abbé Bretin (né vers [[1728]], mort le 15 juin [[1807]]), avait été l’aumônier de Monsieur, frère du roi Louis XVI et futur Louis XVIII. Cette libre fréquentation de la cour de Versailles a pu lui donner accès à des informations aujourd'hui perdues.
Or l’abbé Bretin (né vers [[1728]], mort le 15 juin [[1807]]), avait été l’aumônier de Monsieur, frère du roi Louis XVI et futur Louis XVIII. Cette libre fréquentation de la cour de Versailles a pu lui donner accès à des informations aujourd'hui perdues.


On peut donc penser que la [[pansexualité]] de l’abbé Jean Verjus, y compris à l’égard des garçons, est très probable.
On peut donc penser que la [[pansexualité]] du père Jean Verjus, y compris à l’égard des garçons, est très probable.


==Voir aussi==
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===Articles connexes===
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*[[Compagnie de Jésus]]
*[[Prêtre chrétien]]
*[[Prêtre chrétien]]


== Notes et références ==
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<references />
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Dernière version du 18 novembre 2019 à 00:00

Jean Verjus, dit aussi Verius ou Vério (1630-1663) est un abbé, prédicateur, docteur en Sorbonne, conseiller et aumônier du roi Louis XIV. Très actif à la cour de France, il meurt à trente-trois ans.

Le capucin de l’abbé Bertin

Un conte en vers de l’abbé Claude Bretin, publié en 1797 et intitulé « Le capucin », présente ce Jean Vério comme un grand amateur de femmes et de garçons, décrivant comme banales ses multiples aventures amoureuses — y compris avec des pages :


Grand ministre en crédit, courtisan fait au tour,
Il avoit tout pour plaire aux belles.
On sait fort bien, s’il trouva des cruelles,
Que ce ne fut point en amour,
Que souvent il passait, et presqu’en même jour,
De la marquise à la comtesse,
Et qu’il traitait un page ainsi qu’une duchesse.
Sa convoitise embrassoit tout
Par caprice ; il est vrai, peut-être aussi par goût.
[1]


L’abbé Bretin raconte ensuite comment Vério viola un père capucin nommé Pancras Montluc. Celui-ci invective son agresseur en le traitant de « Terrible enfant de Loyola ! » — ce qui confirme sa qualité de jésuite.

Vraisemblance

Un conte libertin ne constitue certes pas une preuve. Cependant, on ne voit pas pourquoi l’auteur aurait attribué ces aventures scabreuses à une personne réelle, morte depuis plus d’un siècle et assez peu connue, s’il n’avait eu à ce sujet des informations crédibles.

Or l’abbé Bretin (né vers 1728, mort le 15 juin 1807), avait été l’aumônier de Monsieur, frère du roi Louis XVI et futur Louis XVIII. Cette libre fréquentation de la cour de Versailles a pu lui donner accès à des informations aujourd'hui perdues.

On peut donc penser que la pansexualité du père Jean Verjus, y compris à l’égard des garçons, est très probable.

Voir aussi

Bibliographie

  • Bretin, abbé Claude. Contes en vers et quelques pièces fugitives. – Paris : Gueffier jeune ; Knapen fils, 1797 (an V). – [2]-231 p., 4 f. de pl. par Louis Legrand ; in-8.

Articles connexes

Notes et références

  1. Contes en vers et quelques pièces fugitives, Paris, Gueffier jeune, Knapen fils, 1797, p. 233.