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'''Jeunes et Naturels''' est une revue [[naturisme|naturiste]] en langue française, diffusée uniquement sur abonnement.
'''''Jeunes et Naturels''''' est une '''revue''' [[naturisme|naturiste]] en langue française, diffusée uniquement sur abonnement.


==Contenu et diffusion==
==Contenu et diffusion==
''Jeunes et Naturels'' est apparu en (?). Jusqu'en 1995, la revue paraissait chaque mois, vendue en kiosque et par abonnement. Elle était publiée par la société britannique ''Peenhill LTD Publishers'' et imprimée en Grande-Bretagne. Elle présentait des textes et des photos mettant en scène des personnes pratiquant le naturisme, plus particulièrement des adolescents ou des enfants des deux sexes, accompagnés souvent de leurs parents, et ne présentant aucune allusion ou connotation sexuelle.
''Jeunes et Naturels'' est apparu en (?). Jusqu’en [[1995]], la revue paraissait chaque mois, vendue en kiosque et par abonnement. Elle était publiée par la société britannique Peenhill LTD Publishers et imprimée en [[Royaume-Uni|Grande-Bretagne]]. Elle présentait des textes et des photos mettant en scène des personnes pratiquant le naturisme, plus particulièrement des [[adolescent]]s ou des [[enfant]]s des deux sexes, accompagnés souvent de leurs parents, et ne présentant aucune allusion ou connotation sexuelle.


==Démélés avec la censure==
==Démélés avec la censure==
En avril 1986, le ministre de l'intérieur français Charles Pasqua, décidant de lancer offensive médiatique pour ''lutter contre la pornographie'' sous-entendu la pornographie homosexuelle et enfantine, inaugurait un ''[[Le Musée des horreurs|Musée des Horreurs]]''. Ses cibles furent des publications comme ''Jeunes et Naturels'', ''Gai-Pied hebdo'', ''L'Écho de Savannes'', et même ''Photo'', les livres de photographies de [[Bernard Alapetite]] et des librairies, comme ''Le Scarabée d'Or'' spécialisées dans ce secteur.  
En avril [[1986]], le ministre de l’intérieur français Charles Pasqua, décidant de lancer offensive médiatique pour « lutter contre la pornographie » – sous-entendu la [[pornographie]] homosexuelle et enfantine , inaugurait un [[Le Musée des horreurs|Musée des horreurs]]. Ses cibles furent des publications comme ''Jeunes et Naturels'', ''[[Gai Pied (revue)|Gai Pied hebdo]]'', ''L’Écho des Savannes'' et même ''Photo'', les livres de photographies de [[Bernard Alapetite]], et des librairies spécialisées dans ce domaine, comme Le Scarabée d’Or.  


À la suite de cette ''mise à l'index'', la suspicion était jetée contre les revues diffusant des photos naturistes ou de nus artistique de mineurs, l'intensification de la stigmatisation des pédophiles faisant le reste, celi abouti en 1995 à l'interdiction de vente en kiosque de ''Jeunes et Naturels'' accusée d'être une ''revue pédophile'', ce mode de diffusion étant vital pour la revue, celle-ci disparu. Cependant, en 1997, une décision de la Commission paritaire des publications et agences de presse revenait sur cette décision<ref>[http://www.cppap.fr/article.php3?id_article=120 La décision du CPPAP]</ref>, mais les temps ayant changé, la revue ne reparaissait plus dans les kiosques.
À la suite de cette mise à l'index, la suspicion était jetée contre les revues diffusant des photos naturistes ou de [[nu]]s artistiques de [[mineur]]s, l’intensification de la stigmatisation des [[pédophile]]s faisant le reste : ce qui aboutit en 1995 à l’interdiction de vente en kiosque de ''Jeunes et Naturels'', accusé d'être une « revue pédophile ». Ce mode de diffusion étant vital pour la revue, celle-ci disparut. Cependant, en [[1997]], une décision de la Commission paritaire des publications et agences de presse revenait sur cette décision,<ref>[http://www.cppap.fr/article.php3?id_article=120 La décision du CPPAP]</ref> mais les temps ayant changé, la revue ne reparaissait plus dans les kiosques.


Aux États-Unis, trois juges de l''' U.S. Third Circuit Court'' ont conclu, le 23 octobre 2000, que ce magazine n'était pas obscène.
Aux [[États-Unis]], trois juges de l’U.S. Third Circuit Court ont conclu, le [[23 octobre]] [[2000]], que ce magazine n’était pas [[obscénité|obscène]].


==Notes et références==
==Notes et références==
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==Liens externes==
==Liens externes==
*[http://www.natours.hu/galeria/1995/1995jul_jeunes/index.htm some pictures] from ''Jeunes et Naturels'' n° de Juillet 1995 (vignettes sans possibilité d'agrandissement).
*[http://www.natours.hu/galeria/1995/1995jul_jeunes/index.htm Quelques images] de ''Jeunes et Naturels'', n° de juillet 1995 (vignettes sans possibilité d’agrandissement).
*[http://www.natours.hu/galeria/1993/1993aug_jeunes/index.htm some pictures] from ''Jeunes et Naturels'' n° d'Aoüt 1993 (vignettes sans possibilité d'agrandissement).
*[http://www.natours.hu/galeria/1993/1993aug_jeunes/index.htm Quelques images] de ''Jeunes et Naturels'', d’août 1993 (vignettes sans possibilité d’agrandissement).


[[Catégorie:Revue naturiste]]
[[Catégorie:Revue en français]]
[[Catégorie:Publication censurée]]
[[Catégorie:Censure de la presse]]
[[Catégorie:Nu photographique]]


[[en:Jeunes et Naturels]]
[[en:Jeunes et Naturels]]

Dernière version du 2 octobre 2012 à 11:24

Jeunes et Naturels est une revue naturiste en langue française, diffusée uniquement sur abonnement.

Contenu et diffusion

Jeunes et Naturels est apparu en (?). Jusqu’en 1995, la revue paraissait chaque mois, vendue en kiosque et par abonnement. Elle était publiée par la société britannique Peenhill LTD Publishers et imprimée en Grande-Bretagne. Elle présentait des textes et des photos mettant en scène des personnes pratiquant le naturisme, plus particulièrement des adolescents ou des enfants des deux sexes, accompagnés souvent de leurs parents, et ne présentant aucune allusion ou connotation sexuelle.

Démélés avec la censure

En avril 1986, le ministre de l’intérieur français Charles Pasqua, décidant de lancer offensive médiatique pour « lutter contre la pornographie » – sous-entendu la pornographie homosexuelle et enfantine –, inaugurait un Musée des horreurs. Ses cibles furent des publications comme Jeunes et Naturels, Gai Pied hebdo, L’Écho des Savannes et même Photo, les livres de photographies de Bernard Alapetite, et des librairies spécialisées dans ce domaine, comme Le Scarabée d’Or.

À la suite de cette mise à l'index, la suspicion était jetée contre les revues diffusant des photos naturistes ou de nus artistiques de mineurs, l’intensification de la stigmatisation des pédophiles faisant le reste : ce qui aboutit en 1995 à l’interdiction de vente en kiosque de Jeunes et Naturels, accusé d'être une « revue pédophile ». Ce mode de diffusion étant vital pour la revue, celle-ci disparut. Cependant, en 1997, une décision de la Commission paritaire des publications et agences de presse revenait sur cette décision,[1] mais les temps ayant changé, la revue ne reparaissait plus dans les kiosques.

Aux États-Unis, trois juges de l’U.S. Third Circuit Court ont conclu, le 23 octobre 2000, que ce magazine n’était pas obscène.

Notes et références

Liens externes

  • Quelques images de Jeunes et Naturels, n° de juillet 1995 (vignettes sans possibilité d’agrandissement).
  • Quelques images de Jeunes et Naturels, n° d’août 1993 (vignettes sans possibilité d’agrandissement).