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==Publications== | |||
Il crée trois maisons d’édition, [[Lumière & Justice]], les Éditions Walter Rauschenbush et les Éditions du Libre Arbitre. Sous sa direction sont publiés, chez Lumière & Justice, les ouvrages collectifs ''La question transsexuelle'' ([[1986]]), ''Couples homosexuels et lesbiens'' ([[1987]]), ''[[La pédophilie en question (Joseph Doucé)|La pédophilie en question]]'' ([[1988]]) et ''Le sadomasochisme en question'' ([[1989]]), ainsi que la traduction française du roman de [[Frits Bernard]] ''[[Costa Brava (Frits Bernard)|Costa Brava]]''. | |||
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Le pasteur Doucé a été assassiné dans des circonstances non élucidées. Enlevé au C.C.L. le 19 juillet 1990, il est retrouvé mort dans la forêt de Rambouillet le [[24 octobre]] de la même année. | |||
L | Cet assassinat mystérieux a donné lieu à de nombreuses suppositions.<ref>Entretien avec Bernard Violet dans ''L’Humanité'' : [http://www.humanite.fr/1994-05-18_Articles_-L-enquete-sulfureuse-de-Bernard-Violet-sur-l-assassinat-du « L’enquête sulfureuse de Bernard Violet sur l’assassinat du pasteur Doucé »] [archive].</ref> Selon le livre de Bernard Violet ''[[Mort d’un pasteur (Bernard Violet)|Mort d’un pasteur]]'', Joseph Doucé fréquentait des patrons de revues pédophiles.<ref>Sur nouvelobs.com : [http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/notre-epoque/020779/affaire-douce-nouvelle-piste.html « Affaire Doucé, nouvelle piste »] [archive].</ref> Il était, selon son compagnon Guy Bondar, surveillé par les Renseignements généraux. | ||
L’inspecteur chargé de sa surveillance ([[Jean-Marc Dufourg]], patron de la cellule des Renseignements généraux « Groupe des enquêtes réservées ») fut soupçonné du meurtre et interrogé par la [[police]]. Il prit pour avocat Jacques Vergès. Au terme de l’enquête, il ne fut pas impliqué officiellement, mais fut révoqué pour une autre affaire.<ref>[http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/19147947-fr.php « La disparition du pasteur Doucé »] [archive], documentaire diffusé le [[27 février]] [[2005]] dans l’émission ''Faites entrer l’accusé'' sur France 2.</ref> Un [[non-lieu]] a été prononcé en octobre [[2007]] dans cette affaire.<ref>[http://www.bakchich.info/article1866.html « Le pasteur Doucé, assassinat ou bavure ? »] [archive].</ref> | |||
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*Le point de départ de cet article est un contenu soumis à la [http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr licence CC-BY-SA 3.0] : article [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Doucé « Joseph Doucé »] de Wikipédia en français. | |||
*''Histoire des transsexuels en France'' / Maxime Foerster, essai, H&O, 2006. | |||
*''[[Mort d’un pasteur (Bernard Violet)|Mort d’un pasteur : l’affaire Doucé]]'' / [[Bernard Violet]], Fayard, 1994. | |||
*''[[Le scandale d’une disparition (Françoise d’Eaubonne)|Le scandale d’une disparition : vie et œuvre du pasteur Doucé]]'' / [[Françoise d’Eaubonne]], éditions du Libre Arbitre, 1990. | |||
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Joseph Doucé (né le 13 février 1945 à Saint-Trond en Belgique, mort très probablement le 19 juillet 1990 dans la forêt de Rambouillet) est un pasteur baptiste (excommunié) belge, diplômé en psychologie-sexologie à l’université protestante d’Amsterdam, naturalisé français en 1982.
Centre du Christ Libérateur
Il fonde à Paris, en 1976, le Centre du Christ Libérateur (C.C.L.), un espace chrétien d’accueil et de parole pour les personnes appartenant aux minorités sexuelles : homosexuels, transsexuels,[1] sado-masochistes, pédophiles.
Publications
Il crée trois maisons d’édition, Lumière & Justice, les Éditions Walter Rauschenbush et les Éditions du Libre Arbitre. Sous sa direction sont publiés, chez Lumière & Justice, les ouvrages collectifs La question transsexuelle (1986), Couples homosexuels et lesbiens (1987), La pédophilie en question (1988) et Le sadomasochisme en question (1989), ainsi que la traduction française du roman de Frits Bernard Costa Brava.
L’affaire Doucé
Le pasteur Doucé a été assassiné dans des circonstances non élucidées. Enlevé au C.C.L. le 19 juillet 1990, il est retrouvé mort dans la forêt de Rambouillet le 24 octobre de la même année.
Cet assassinat mystérieux a donné lieu à de nombreuses suppositions.[2] Selon le livre de Bernard Violet Mort d’un pasteur, Joseph Doucé fréquentait des patrons de revues pédophiles.[3] Il était, selon son compagnon Guy Bondar, surveillé par les Renseignements généraux.
L’inspecteur chargé de sa surveillance (Jean-Marc Dufourg, patron de la cellule des Renseignements généraux « Groupe des enquêtes réservées ») fut soupçonné du meurtre et interrogé par la police. Il prit pour avocat Jacques Vergès. Au terme de l’enquête, il ne fut pas impliqué officiellement, mais fut révoqué pour une autre affaire.[4] Un non-lieu a été prononcé en octobre 2007 dans cette affaire.[5]
Sources
- Le point de départ de cet article est un contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0 : article « Joseph Doucé » de Wikipédia en français.
- Histoire des transsexuels en France / Maxime Foerster, essai, H&O, 2006.
- Mort d’un pasteur : l’affaire Doucé / Bernard Violet, Fayard, 1994.
- Le scandale d’une disparition : vie et œuvre du pasteur Doucé / Françoise d’Eaubonne, éditions du Libre Arbitre, 1990.
Notes et références
- ↑ Hommage à Joseph Doucé sur un site transsexuel : Joseph Doucé [archive].
- ↑ Entretien avec Bernard Violet dans L’Humanité : « L’enquête sulfureuse de Bernard Violet sur l’assassinat du pasteur Doucé » [archive].
- ↑ Sur nouvelobs.com : « Affaire Doucé, nouvelle piste » [archive].
- ↑ « La disparition du pasteur Doucé » [archive], documentaire diffusé le 27 février 2005 dans l’émission Faites entrer l’accusé sur France 2.
- ↑ « Le pasteur Doucé, assassinat ou bavure ? » [archive].
