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Dernière version du 13 août 2011 à 17:06

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Deuxième partie — Chapitre IV


La confession de Thomas
(suite)


Sa première femme


Ça ne faisait de doute pour qui que ce fût ; ses yeux bistrés et cernés, sa frimousse cochonnement esquintée, un vilain mot risqué de ci, de là, quelque geste impur ébauché à toute occasion, n’indiquaient que hélas ! trop les lubriques habitudes de Thomas au début de sa carrière d’amours illicites. Ce gosse de treize printemps aurait pu en remontrer à plus d’un vieux marcheur. Depuis que Just lui avait donné sa première leçon d’onanisme, il était en passe de devenir maître en la matière, usant jusqu’à l’abus de la masturbation. Parfois, c’était le jeu du solitaire, soir ou matin, dans son lit ; plus souvent il s’acoquinait avec des compagnons de débauche dont l’âge s’étayait de huit à vingt ans. Ce que Just, le berger et le charretier, d’autres encore lui avaient enseigné, Thomas croyait utile de l’apprendre à de plus innocents que lui. Déjà il avait entrouvert et soulevé la braguette, caressé la guiguitte d’au moins une dizaine de gamins, sans négliger de se faire branlificotter par leur ingénue et délicate petite menotte.

L’impudique enfant, toutefois, était vierge de fillette ou de femme. Si son expérience l’autorisait à formuler un avis sur les mérites respectifs des bites et des nombrils masculins, voire même du trou postérieur d’entre les deux fesses, ce n’était que d’après les dires d’autrui qu’il se mettait martel en tête pour s’imaginer approximativement ce que pouvait bien être en poils et en chair un con féminin. Oh ! son rêve, son désir le plus impérieux ! une femme ! oh ! oui ! une femme ! vieille ou jeune, laide ou jolie, pourvu que ce fût une femme !

La femme il la rêvait et la désirait d’autant plus que Just venait de lui raconter avec force détails, entremêlés d’airs de mystérieuse suffisance, que lui enfin avait eu l’avant-veille la bonne fortune de goûter au fruit défendu ; enfin, avec une femme, il était parvenu à se dévirginiser.

Dimanche après-midi, il restait seul, de garde à la ferme ; les patrons partis à quelque hebdomadaire réunion familiale ; chacun des domestiques mâles et femelles, à ses plaisirs d’amour, quand il vit s’approcher une pauvresse connue des alentours (je ne sais pourquoi) sous le sobriquet de « la Malle des Indes ». À cent lieues de réaliser le type d’une vierge à la Raphaël, c’était une puante et dégoûtante pierreuse de l’ultime banlieue parisienne, qui se baladait à quelque quatre-vingts kilomètres des fortifs. Faute de grives…

Just n’hésita pas une minute ; il lui proposa crânement l’affaire en lui offrant une pièce de quarante sous. Enchantée de l’aubaine fortuite, la « Malle des Indes » grimpa sans se faire supplier davantage, sur un lit d’écurie ; elle releva ses minables jupons, exhiba ses flasques tétines et attendit que le gamin eût descendu sa culotte. Après un examen approfondi de la cavité vaginale, Just prit la position réglementaire, il enfoura sans difficulté (un fétu dans la bonde d’une barrique) enserré par la garce qui remuait vivement son troufignon. Au bout de cinq minutes à peine, il avait pour la première fois goûté le bonheur de l’extase fornicatrice. La « Malle des Indes » rabaissa ses jupes, empocha les quarante sous, et continuant sa route aventureuse, s’en alla pisser plus loin sur la route les gouttelettes de foutre du jouvenceau.

Oh ! comme Thomas guignait une aussi mémorable veine ! En attendant, il économisait ferme les quelques sous qu’il parvenait à récolter, les gagnant ou les chipant de côté et d’autre, afin de pouvoir lui aussi s’offrir et se payer les délices d’une problématique « Malle des Indes ».

Au mois d’octobre, Thomas reprit sa place sur les bancs de l’école communale. Il se trouva avoir comme voisin un type plus âgé que lui de quelques mois, nouvellement arrivé dans le village. Les deux galopins ne tardèrent pas à lier une amitié coupable.

Un jour que le sous-maître, tournant le cul, s’échinait à trouver au tableau noir la solution d’une règle de trois composée, Jules (c’était le nom du nouveau) au lieu de suivre la démonstration, faisait passer sous les yeux de Thomas l’esquisse grossière d’une pine touffue de poils, en phénoménale érection, qu’il venait de crayonner sur une feuille arrachée à son cahier, en même temps qu’il lui soufflait à l’oreille :

— Mets ta main dans la poche de ma culotte.

Bien que surpris, Thomas incontinent obéit et fut encore plus étonné en constatant que la dite poche de la culotte de son ami se réduisait tout simplement à une fente pratiquée dans la couture gauche du pantalon. Sa main n’eut donc point de difficulté à dénicher le gentillet oiseau d’amour. Jules n’avait pas encore eu le loisir d’ajouter en sourdine : « Branle-moi », que Thomas s’employait à frictionner son gland et à pressurer ses couilles. Pour ne point rester en retour, Jules, sous le tablier noir de Thomas, furetait de son côté, et le duo masturbateur se poursuivait…

Le sous-maître cependant était tout de même parvenu à mener à bien son opération d’élémentaires mathématiques. Heureux du succès, alors qu’il se retournait vers sa bande de polissons, et il ne vit plus la main droite des deux moutards sur leurs pupitres respectifs, mais il s’aperçut du rubicond de leur visage, du flageolement de leurs jambes et de l’ébranlement de la table.

— Thomas et Jules, vous serez en retenue après la classe, et vous ne partirez qu’après m’avoir conjugué le verbe s’agiter.

Saligaud, va ! pourquoi punir ces deux chérubins ? Est-ce qu’à l’École normale d’où tu sors à peine émoulu, tu n’en faisais pas autant avec les autres apprentis éducateurs de la jeunesse ? Sale Escobar, appelle donc les choses par leur nom, ils se branlaient, quoi, ces enfants ; et ne vas-tu pas en faire autant toi-même, sur ta couchette, ce soir, à peine poussé le verrou de ton réduit nocturne ? Triple imbécile, il fallait donc par ces deux amours te la faire manipuler et sucer !

Quand ils eurent terminé la conjugaison pénitentielle du verbe s’agiter, sortis de l’école, les gosses, à l’abri du premier pan de muraille, se hâtèrent de terminer aussi celle du plus précis synonyme : se branler. Il se branlèrent et jouirent de façon délirante.

Et que de fois ensuite ils récidivèrent ici ou là, au hasard des rencontres fortuites ou recherchées ! Mainte occasion favorisa ces deux charmants petits larrons.


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Notes

  1. La fin du chapitre relate la découverte que la sœur de Jules, âgée de seize ans, est enceinte, et la réaction brutale des parents. Les deux derniers chapitres sont exclusivement homosexuels.