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| 20121004={{Extrait|id=4866128|Le gosse, ce lingot d’or qu’on enferme dans un coffre-fort. La famille, ce bunker merdique.
| 20121102={{Extrait|id=5508351|Je chanterai ici ce que j’aime, je chanterai la tendre troupe des petites filles et des jeunes garçons.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=108}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=17}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
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| 20121005={{Extrait|id=4873064|Beaucoup de pédagogues (instits, moniteurs, chefs scouts) sont des pédérastes, — parfois actifs, le plus souvent refoulés. C’est un prof qui l’avoue : « Tout désir d’éduquer est désir pédérastique perverti » (1). Cependant, motus et bouche cousue, ce ne sont pas des trucs qui se disent dans une société, la nôtre, dont l’une des colonnes d’Hercule est l’illusion que les chères têtes blondes (et brunes) ne peuvent être ni tentantes ni tentées.<br>(1) René Schérer, ''Émile perverti'', Paris, 1974.
| 20121103={{Extrait|id=5564874|Je ramène tout à l’amour et pour moi, il est grec. La pédérastie est la forme la plus inépuisable de l’amour, parce que c’est l’amour de la jeunesse. Même Don Juan ne saurait être amoureux de toutes les femmes, tandis qu’un pédéraste est théoriquement amoureux de tous les garçons.<br>&nbsp;&nbsp;&nbsp;''Chéris sans nombre qui n’êtes jamais assez !''<br>a dit Verlaine. Don Juan peut finir par renoncer aux femmes et devenir moine ; un vrai pédéraste est sur la brèche jusqu’à son dernier jour.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=31}}}}
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=15-16}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20121006={{Extrait|id=4918117|Protéger les enfants contre le sexe — à commencer par le leur, qu’on détruit — est l’alibi que la droite invoque déjà dans plusieurs pays d’Europe pour infester la société, reprendre le contrôle des vies privées, des imprimés, des images, des propos publics, des initiatives impliquant des mineurs, régner par le soupçon, la dénonciation, l’enquête générale, perquisitionner à tout prétexte, déporter les enfants à l’écart du monde, ''harceler les libertés qu’elle ne peut pas abolir''.<br>La droite met ainsi à profit une faiblesse capitale des progressistes, qui n’ont eu ni le courage de réformer le minorat, ni l’imagination de créer pour les enfants, chacun selon son sexe, un statut social qui leur ménage le droit à une pensée personnelle et à une vie privée.<br>Mais y a-t-il un politique, un intellectuel « de gauche » qui voie dans l’enfant mieux qu’une bestiole d’âge et de sexe indéterminés, un peu attendrissante, un peu encombrante, qu’on a bien raison (...)
| 20121104={{Extrait|id=5568799|Aimer quelqu’un : dévorer des yeux sa vie me console de la mienne. M’observer me dégoûtait : le contempler n’est que douloureux, et me nettoie de moi.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=138-140}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=13}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20121007={{Extrait|id=4925322|Tous les enfants sont des hommes. Peu d’adultes le restent.
| 20121105={{Extrait|id=5590958|L’oppression des enfants est première, et fondamentale. Elle est le moule de toutes les autres.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=140}}}}
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=41}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20121106={{Extrait|id=5736323|{{personnage|Salvador Dali}} :&nbsp;<ref>Propos tenu lors d’un déjeuner de Florence Gould.</ref><br>L’amour, c’est quelque chose qui se passe dans la tête et qui finit par trois petites gouttes dans le tuyau du pipi.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=6|page=257}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20121107={{Extrait|id=5773953|Ma patrie profonde est l’exil.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’écriture »|page=109}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20121108={{Extrait|id=5778985|On ne parlerait pas de l’inceste parents-enfants, car il n’est qu’un cas particulier de la relation adulte-enfant qui est l’une des plus riches lorsqu’elle est vraiment réciproque, on n’en parlerait pas, n’était ce sacré rapport de forces. Il gâte tout. Comment démêler désir de soumission ou crainte ? ou intimidation, ou forme tacite de chantage ? ou autorité naturelle… ?<br>Si, version mère-fils, pouvoir parental et pouvoir mâle vont en sens contraire, version père-fille ils s’additionnent. Il faut voir là la raison d’une plus grande fréquence du dernier cas, et, donc, l’importance du facteur pouvoir dans l’affaire.<br>Manifeste ou non, le rapport de pouvoir est là, dès lors l’inceste est du viol. Dommage.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=88}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20121109={{Extrait|id=5807618|L’amour oblige l’un à devenir l’autre.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. III|page=41}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20121110={{Extrait|id=5828411|Étant donné les conditions, spéciales, faites aux jeunes sur le marché du travail — sans parler du marché du chômage où on ne peut entrer du reste que si on a déjà assez travaillé pour ça — les seuls débouchés sont : les casses (où les jeunes se font exploiter par les receleurs, aux environs de 10 % de la valeur des vols) ; et la prostitution, en expansion parmi les enfants de familles pauvres, aussi bien pour les garçons que pour les filles (clientèle mâle pour les deux) ; s’ils se débrouillent pour ne pas se faire « protéger » (exploiter) par des professionnels, ils se trouvent là du moins à égalité d’exploitation avec les adultes, voire un peu plus cotés, vu leur fraîcheur. C’est le clair résultat obtenu par une réglementation « protectrice » dans une société fondée sur l’exploitation.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=152}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20121111={{Extrait|id=5873535|Quand j’ordonne à un enfant : « Fais ceci ! », il n’apprend qu’à ordonner : « Fais ceci ! »<br>Quand je punis un enfant, il n’apprend qu’à punir un enfant.<br>Quand je subis un despote, je l’imagine à douze ans, hideux, honteux, glacé, sans camarades, la tête bleue de gifles. Impatient d’avoir grandi : dans ses rêves heureux, l’humanité entière y passera, et les femmes d’abord.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=88}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20121008={{Extrait|id=4974291|Tout est souhaitable, à qui le souhaite. La sexualité embrasse la nature entière. Mais la pédérastie n’est pas nécessairement la sexualité. Elle est avant tout goût de la beauté, goût de la jeunesse et pas nécessairement goût de l’attentat à la pudeur ni prédisposition au viol.
| 20121112={{Extrait|id=6038347|Le progrès social a son importance, et c’est ainsi que les pédérastes français ont raison de réclamer une réforme du code pénal qui rendrait moins chaotique et moins dangereuse leur vie privée ; qui leur permettrait d’avoir des amours plus suivies et plus harmonieuses. Cela dit, les amoureux de l’extrême jeunesse nourrissent parfois des chimères touchant les bienfaits que leur apporterait un statut légal. Qu’il soit licite ou interdit, l’amour demeure une aventure périlleuse, le saut dans l’inconnu. Ayant une double expérience de l’amour, d’une part avec de très jeunes garçons et filles, et d’autre part avec des jeunes femmes, je puis témoigner que ce ne sont pas réglément les liaisons autorisées par la société qui sont les plus heureuses, et que c’est même souvent le contraire qui est vrai. Il est vain d’attendre son bonheur, comme une alouette toute rôtie, de l’extérieur, que cet extérieur soit l’État, ou la collectivité, ou un groupe d’amis, ou je ne sais quoi (...)
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=11|page=249}}}}
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=124-125}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20121113={{Extrait|id=6065597|Une affaire de cœur n’est jamais une affaire de mœurs.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=15|page=296}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20121114={{Extrait|id=6097338|Ce qui vient de l’enfance est ce qu’il y a de plus profond et de plus séduisant.<ref>Peyrefitte fait cette réflexion à propos de la lettre que lui a adressé « un garçon de quinze ans », jeune lecteur belge des ''[[Les amitiés particulières (Roger Peyrefitte)|Amitiés particulières]]'' qu’il évoquera dans la première partie de ''[[Jeunes proies (Roger Peyrefitte)|Jeunes proies]]''.</ref>
{{Réf Livre|titre=La mort d’une mère|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1950|page=176}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20121115={{Extrait|id=6113320|Il existe partout des hommes que des garçons rendent heureux en secret et qui rendent heureux ces garçons. Il existe partout également des jeunes gens et des garçons qui s’aiment.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=4{{Exp|e}} partie, chap. VIII|page=170}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20121116={{Extrait|id=6115258|Le Capitalisme sépare les tranches d’âge, de revenus, de cultures, etc. Il quadrille le peuple.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=27}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20121117={{Extrait|id=6145863|Majesté du jeune garçon. À douze ans, on a douze ans, âge absolu. À quatorze ans, puberté faite et enfance abolie, on n’a plus qu’un an ou deux. Un ou deux ans d’adolescence. Et beaucoup d’hommes en restent là pour la vie, et se jugent supérieurs aux impubères.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=53}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p>
| 20121118={{Extrait|id=6149037|J’ai toujours préféré les plaisirs qu’on se procure à ceux que l’on vous présente.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=330}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20121009={{Extrait|id=4998855|La voix chantée du garçon impubère a la même emprise, les mêmes séductions que la vue et le toucher de son corps nu.<br>Les maîtrises ont construit de ce charme, au fil des siècles, un art musical émouvant et très chatouilleur, que seule en Europe méconnaît cette France qui ne s’émeut jamais, ne se chatouille guère et ne chante pas.
| 20121119={{Extrait|id=6218822|Qui change les termes déclare la guerre.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=136}}}}
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=54}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20121120={{Extrait|id=6265606|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :&nbsp;<ref>Le prince albanais d’Elbassan, accompagné du jeune Toinet, treize ans, est manifestement pédéraste, et ne s’en cache pas.</ref><br>Ce garçon n’est pas mon fils, ou plutôt il est mon fils de cette année, le fils de ce voyage.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=224}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
| 20121121={{Extrait|id=6274263|D’inconcevables garçons ont tout juste de quoi pisser debout sans mouiller leurs baskets. Ils ne semblent pas nus.<br>Je soupçonne que, jadis, quelques jolis vertueux, pudiquement vêtus, ne refusèrent mes bonnes manières que pour garder cet embarrassant secret. Ils avaient tort. On a des compassions, des attendrissements : et l’amour fait voir grand contre l’évidence même.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=85}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20121010={{Extrait|id=5017270|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Les enfants nous montrent l’Amour et ne peuvent nous le faire atteindre. Ils n’en sont que l’image, mais c’est ce qui m’attache à eux, pour ce que chacun d’eux en reflète, quelques instants. Cette image de l’Amour, c’est celle de notre propre enfance, morte à jamais en nous, à jamais immortelle en eux.
| 20121122={{Extrait|id=6302166|On répète, à l’éloge des filles, qu’elles sont mûres bien avant les garçons.<br>Certes. Quand on a élevé côte à côte un bébé chimpanzé et un bébé humain, le singe a grandi et progressé beaucoup plus vite. À un an il dansait, il chantait, il savait déjà lire. — Mais quelles danses, quelles chansons, mais quels livres ! Aucun garçon n’en voudrait.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=233}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=53}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
| 20121011={{Extrait|id=5065938|Il est possible que des vieillards caducs soient affriolés par des êtres sans défense, petits garçons et petites filles, mais ce serait vouloir ridiculiser la pédérastie que d’en faire leur apanage. Elle naît spontanément entre jeunes mâles, parce qu’elle est une manifestation naturelle de la puberté et de la virilité.
{{Réf Livre|titre=« Grandeur et servitudes de la pédérastie »|auteur=Roger Peyrefitte|section=in ''Le Crapouillot'', n.s. n° 12, ''Les pédérastes''|éditeur=Le Crapouillot|année=1970|page=17}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20121012={{Extrait|id=5067259|Vivre avec un enfant sans aimer l’étreindre et qu’il vous y provoque, c’est n’avoir que les corvées que sa faiblesse impose. La nature a fait les petits mammifères ravissants à voir et très épris d’être caressés, d’être léchés : cela attire les adultes nourrisseurs (sans compter quelques ogres), les fidélise et inhibe en eux le désir de meurtre qui s’éveille quand on subit la pression permanente d’un congénère importun. Le phénomène n’est pas sentimental mais neurochimique : ''normalement'' le contact du jeune éteint les violences que sa présence exaspérante peut inspirer à ceux qui ne le touchent pas.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=135-136}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20121013={{Extrait|id=5077159|Jamais je n’ai pensé (au contraire !) que l’ascendance juive était une tare. Elle est quelque chose de plus, comme l’homosexualité, – elle n’est quelque chose de moins que par rapport au prépuce –, et je crois qu’on ne saurait me soupçonner de vouloir rabaisser quelqu’un en révélant qu’il est homosexuel. Une particularité qui était mienne, m’a aidé à en comprendre une autre qui ne l’était pas.
| 20121123={{Extrait|id=6330950|[...] la morale islamique, qui est le contraire de la morale chrétienne, en ce qu’un péché n’est pardonné que si on ne l’avoue pas. En effet, si on avoue un péché, la honte en retombe sur la famille et sur la tribu tout entières. Mais il y a une façon de réparer un tort, quand il a été prouvé autrement : on indemnise la partie lésée.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=1|page=17}}}}
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=8|page=268}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20121014={{Extrait|id=5139268|Je me sens obligé de faire une réflexion, qui me donne faussement l’air de faire la morale, alors que je parle seulement raison. C’est pour déclarer que, si je comprends toutes les formes de la sexualité, à commencer, naturellement, par celle qui concerne les mineurs, je n’approuve pas ceux qui s’attaquent à des innocents. Cela ressort à la manie. Les vrais pédérastes sont assez malins et assez conscients, d’ordinaire, pour ne pas s’attaquer à des garçons de huit à douze ans, et ne s’intéressent qu’aux pubertés en émoi. Ainsi font-ils figure, non pas de pervertisseurs, ni même d’initiateurs, mais de... collaborateurs. Le risque n’en est pas moins pour eux de tomber sur un résistant. Du moins s’agira-t-il d’un garçon déjà initié.
| 20121124={{Extrait|id=6335339|Après les notions de délinquant, prédélinquant, caractériel, débile, inadapté, personnalité psychopathique, voici la dénomination de « déviant », qui a le mérite d’être claire : il y a donc une Ligne ; et l’avantage qu’on peut mettre dedans ce qu’on veut : le vol de mob la fugue la désobéissance l’homosexualité (c’est-à-dire tout le monde qui a le malheur de se faire prendre) la sexualité solitaire l’hétéroprécocité le mauvais esprit la tête de lard l’insoumission précoce la manif la brebis noire le fille manqué la garçon manquée la haine des maths le génie hors programme l’insolence la liberté l’irrespect le bombage de murs les mauvaises lectures la grève les cheveux le pied le marcheur sur pelouse le rouleur d’herbe le promeneur trop loin la lumière trop tard le pas aimant le mal aimé le suicidaire le ras le bol la liberté la vie, tout ce qui dit pas papamaman quand on appuie sur le ventre. Tout est médicalisable et tout se traite.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=9|page=290-291}}}}
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=137-138}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20121015={{Extrait|id=5140287|« Quand le Suédois Dag Hammarskjöld fut élu, en avril 1953, secrétaire général des Nations Unies, il était, avec le pape Pie XII, l’ex-roi Umberto II, Paul I{{Exp|er}} de Grèce, Baudouin I{{Exp|er}} de Belgique, le Prince Bernard de Lippe et le duc d’Édimbourg, le plus grand personnage de la comédie mondiale que l’on pût taxer d’avoir le goût des garçons. » (Je n’avais pas ajouté les rois et les princes arabes, parce que cela fait partie de leur métier.)&nbsp;<ref>La citation entre guillemets est la première phrase d’un autre ouvrage de Peyrefitte, ''[[Tableaux de chasse (Roger Peyrefitte)|Tableaux de chasse ou La vie extraordinaire de Fernand Legros]]'', Paris, Albin Michel, 1975.</ref>
| 20121125={{Extrait|id=6357124|Je crois que ceux qui soutiennent que l’amoureux des enfants est voué à la solitude du cœur, se trompent. En tout cas, mon expérience personnelle se situe aux antipodes de la leur. Ce qui m’impressionne chez les très jeunes, c’est au contraire leur capacité de don total de soi, leur abandon sans réserve à l’être aimé. Un adolescent amoureux ne compose pas avec l’amour, il a foi en l’absolu de la passion, il s’y livre entièrement. Cela est si vrai que ''le seul argument sérieux'' contre l’amour des moins de seize ans me paraît être que lorsque nous allumons un feu dans le cœur de l’un d’eux, nous ne savons pas si, passée la frénésie sensuelle des premiers jours ou des premières semaines, nous aurons encore envie d’alimenter ce feu, nous ne savons pas davantage si nous serons alors capables de l’éteindre. Détacher un/une gosse de soi est parfois plus difficile que de se l’attacher. Une femme, à la rigueur, on la prend, puis on la jette ; mais c’est un jeu qu’à moins (...)
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=2|page=112}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=56-57}}}}
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| 20121016={{Extrait|id=5219758|Chez l’enfant, les orgasmes fréquents accroissent l’intelligence, l’indépendance de la pensée : ils rendent les impubères spirituels, sociables, réceptifs, créatifs et profonds. On ne compte pas les masturbations, les accouplements naïfs, les grands camarades utiles, dans l’enfance des génies ou des talents modernes, telle qu’ils la content ou qu’elle est devinée.<br>À l’inverse, l’éducation châtreuse ne forme que des âmes stériles, rabougries, malfaisantes : une piétaille de petits employés. Impossible de couper la queue d’un homme sans lui abattre aussi la tête.
| 20121126={{Extrait|id=6388767|Partout en sociétés industrialisées on observe ce glissement dangereux du jugement au diagnostic, de la peine au traitement.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=92}}}}
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=62}}}}
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| 20121017={{Extrait|id=5241686|L’amour des enfants lucides est difficile à garder.<br>Ou alors il faut être suffisamment estimable.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=173}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20121018={{Extrait|id=5261806|On critique volontiers le caractère fugace des amours de l’homme avec le jeune garçon. Soit, mais l’amour hétérosexuel durable est, lui aussi, une utopie.
| 20121127={{Extrait|id=6400925|{{personnage|Nestor}} (cité le 16 mars 1938) :<br>Il n’y a sans doute rien de plus émouvant dans la vie d’un homme que la découverte fortuite de la perversion à laquelle il est voué.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« La femme »|page=50}}}}
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=57}}}}
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| 20121128={{Extrait|id=6402208|Les femmes sont ainsi faites, et nous devons soit les accepter telles qu’elles sont, soit nous résoudre à ne plus aimer que les garçons.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« La femme »|page=58}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20121019={{Extrait|id=5305865|C’est un processus courant : les êtres jeunes et vierges peuvent avoir un certain dégoût, mêlé de curiosité, à l’égard de l’érotisme et de la sexualité. Et puis ça se transforme peu à peu en une véritable passion.
| 20121129={{Extrait|id=6410232|Ce goût des jeunes garçons, est-ce de l’homosexualité ? ''Stricto sensu'', oui : un garçon de treize ans est du même sexe que moi, donc en couchant avec lui j’accomplis un acte homosexuel. Pourtant, si ''homos'' signifie ''semblable'' en grec, il est clair que ce gosse et moi, nous ne sommes pas semblables.
{{Réf Émission|auteur=Michel Tournier|émission=Comment l’entendez-vous ?|réalisateur=Claude Maupomé|diffuseur=France Musique|date=25 décembre 1980}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=22}}}}
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| 20121020={{Extrait|id=5327127|Je ne suis pas un pédagogue. Pourtant, je ''sais'' que les jeunes êtres avec qui j’ai eu une liaison un peu suivie en sont sortis plus heureux, plus libres, plus ''réalisés'' au sens que l’Inde donne à ce mot.<br>Aimer un gosse n’a de sens que si cet amour l’aide à s’épanouir, à s’accomplir, à devenir pleinement soi-même, à faire voler en éclats les barreaux de la cage familiale, à repousser d’une main légère les faux devoirs auxquels la société prétend l’assujettir. Notre amour ne doit pas être un amour vampirique, égoïste, qui subjugue, soumet, accapare, jalouse, surveille, étouffe, l’amour du loup pour l’agneau ; il doit au contraire, cet amour, être un amour qui féconde, libère, « donne la vie », tel l’Esprit-Saint dans la prière byzantine.<br>L’aîné ne doit pas chercher à se faire aimer du gosse ; il ne doit pas chercher à se rendre indispensable.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=65}}}}
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| 20121021={{Extrait|id=5369967|Qu’est-ce que la beauté, sinon la forme visible de l’amour ? Amour pur, et amour impur. Une vie est heureuse, qui fait la part égale aux trois composants de notre être : le cœur, l’esprit et les sens.
| 20121130={{Extrait|id=6459961|{{personnage|Annie Teacher}} :<br>Je bénis mon déséquilibre. N’essayez pas de me le faire perdre. J’y tiens autant que vous tenez à votre équilibre.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|page=315}}}}
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=230}}}}
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| 20121201={{Extrait|id=6466194|S’il y a un dieu pour les pédérastes, il leur rappelle souvent qu’il ne faut pas trop le tenter.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=326}}}}
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| 20121022={{Extrait|id=5376051|On est toujours ému de voir réussir un garçon qu’on a connu très jeune. On se dit que peut-être on n’y a pas été étranger.
| 20121202={{Extrait|id=6470416|Je croirai que la France est redevenue la patrie des droits de l’homme et des droits de l’esprit, lorsqu’un homme politique pourra, comme mon ami hollandais E. Brongersma, être à la fois sénateur et président de l’association des Amis de la Pédérastie.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=12|page=258}}}}
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=2|page=32}}}}
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| 20121023={{Extrait|id=5382525|Les femmes intelligentes adorent les pédérastes.
| 20121203={{Extrait|id=6474157|Si les gosses sont plaqués, ils plaquent eux aussi, et méchamment. Les serments d’amour éternel, les projets d’avenir, que survienne une dispute un peu grave, et tout est remis en cause. Ils passent en un instant de la ferveur absolue à la radicale absence.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=6|page=125}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=60}}}}
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| 20121024={{Extrait|id=5388707|À l’encontre de ce que répètent les imbéciles, ce n’est pas la foi chrétienne qui est répressive, mais le moralisme agnostique. Une société chrétienne est une société de pécheurs, c’est-à-dire une société qui pratique le pardon. Une société athée est une société de justes, c’est-à-dire une société qui ne tolère que l’impeccabilité. Les héros du christianisme sont le larron, le publicain, la prostituée, l’enfant prodigue, et c’est à eux que dans les prières qui précèdent la communion se compare chaque chrétien orthodoxe. Les héros de l’athéisme sont des puritains haineux et glacés.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=129}}}}
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| 20121025={{Extrait|id=5413992|Un pédéraste n’est jamais gâteux, car sa vie est une lutte incessante, dans laquelle il faut vaincre ou mourir.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=16}}}}
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| 20121026={{Extrait|id=5414696|— Comment croire en ce gros dieu à barbe blanche, si je n’aime pas les poils ?<br>— Et le petit Jésus ?<br>— Ils ne l’ont pas crucifié enfant. Ça me gâche tout.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=27}}}}
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| 20121027={{Extrait|id=5415606|C’est justement avec ceux qu’on aime qu’il faut être le plus exigeant, par rapport à soi et par rapport à eux.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=4|page=97}}}}
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| 20121028={{Extrait|id=5435813|Grâce aux dieux, il n’y a pas que les femmes : il y a les petits garçons. Uniquement hétérosexuel, je me serais senti coincé par les traîtresses sirènes, entièrement à leur merci ; polysexuel, j’ai une échappatoire. Les stoïciens nomment le suicide une porte de sortie ; les jeunes garçons, eux aussi, sont une porte de sortie. Peut-être est-ce pour cela qu’à un quidam qui me disait : « Au fond, quand on vous lit, on se rend compte qu’il n’y a que deux choses qui vous captivent : le suicide et les petits garçons » (ce qui est inexact), j’ai spontanément répondu : « C’est la même chose. » Les gamins, comme la pensée du suicide, sont dans ma vie un élément d’équilibre, une soupape de sûreté.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« La femme »|page=47}}}}
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| 20121029={{Extrait|id=5450524|Même si j’appartenais à une autre religion, je savourais tout ce que le catholicisme donne de raffinement à l’amour grec. Pour quelques drames, qui auraient été provoqués ailleurs par d’autres motifs, quelle pépinière d’Alexis et de Corydons est un collège religieux ! Ce n’est pas seulement à cause d’éventuels pères de Trennes, car l’enseignement laïc a les siens ; mais c’est parce que les religieux sont à peu près les seuls hommes à s’occuper vraiment des garçons et que le fait de s’occuper vraiment des garçons, crée des rapports amoureux entre hommes et garçons et, ce qui est plus singulier, entre garçons. Il va sans dire que, dans la majorité des cas, ces rapports restent d’ordre spirituel, mais l’amour grec est-il autre chose qu’une spiritualité virile, qui parfois surmonte l’attrait des corps et parfois y succombe ?
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. IV|page=25}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20121030={{Extrait|id=5477414|Chaque adolescent a besoin de rencontrer un aîné qui soit un éducateur, un guide. Aux mères qui agitent hystériquement contre moi l’épouvantail de la police et de la prison, je rétorque toujours, sans me démonter, que pour avoir initié leur progéniture à une sphère infiniment supérieure au marécage familial, et cela dans tous les ordres, on devrait non me punir, mais me décorer.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=132}}}}
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| 20121031={{Extrait|id=5492659|Si dans notre société les très jeunes garçons et filles sont d’un commerce enchanteur, c’est parce que les adultes ne leur portent pas d’intérêt, que ce sont des gosses mal aimés, et qui n’ont même pas conscience d’être des objets de désir et d’amour. Aussi n’ai-je aucune nostalgie d’un statut officiel de la pédérastie. Que la chasse aux gosses demeure un sport périlleux, et défendu ! Moins il y aura de vilains messieurs qui séduiront les petites filles et les petits garçons, mieux ça vaudra. Le véritable amant, comme le vrai collectionneur, est le contraire d’un prosélyte.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=84-85}}}}
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| 20121101={{Extrait|id=5503221|« Notre intimité » qui avait une base physique, était purifiée par ce qui allait plus loin que les sens.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. IX|page=67}}}}
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| 20121102={{Extrait|id=5508351|Je chanterai ici ce que j’aime, je chanterai la tendre troupe des petites filles et des jeunes garçons.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=17}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20121103={{Extrait|id=5564874|Je ramène tout à l’amour et pour moi, il est grec. La pédérastie est la forme la plus inépuisable de l’amour, parce que c’est l’amour de la jeunesse. Même Don Juan ne saurait être amoureux de toutes les femmes, tandis qu’un pédéraste est théoriquement amoureux de tous les garçons.<br>&nbsp;&nbsp;&nbsp;''Chéris sans nombre qui n’êtes jamais assez !''<br>a dit Verlaine. Don Juan peut finir par renoncer aux femmes et devenir moine ; un vrai pédéraste est sur la brèche jusqu’à son dernier jour.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=15-16}}}}
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Version du 4 novembre 2012 à 17:42