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| | | 20130528={{Extrait|id=2612131|Étant humains et non robots, pleins de contradictions, de frustrations, croulant sous les tracas, à côté de leurs pompes comme tout le monde, et parfois même doués de conscience, ou d’intuition, les parents ne sont pas des instruments parfaits. Ils font des erreurs. Et c’est notre veine : nombre d’anciens enfants qui s’en sont à peu près tirés disent qu’ils doivent leur salut à la pagaille et à l’échec de leur éducation. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre= | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=29}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | |||
| 20130529={{Extrait|id=2659358|L’expérience des enfants est visitée comme leurs tiroirs, leur façon de ressentir est mise en question, et si non conforme à l’attente, invalidée, au besoin reconstruite, et à eux resservie comme ''leur'' seule vraie vérité propre : Tu n’aimes pas vraiment cette musique tu veux seulement faire comme tes copains, Tu affiches ces idées pour, Tu es sous l’influence de, etc. Et l’ensemble des enfants est officiellement réinterprété par les experts en enfants. La vraie jeunesse ce n’est pas, c’est. | |||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=43-44}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | |||
| 20130530={{Extrait|id=2691243|Dans le bassin méditerranéen, ce contact avec les gosses est quotidien, permanent, il ne pose aucun problème. Les rues, les boutiques, les plages grouillent de mômes, — et de mômes déjà indépendants, livrés à eux-mêmes, débarrassés de la surveillance de leurs parents. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=90-91}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | |||
| 20130531={{Extrait|id=2731289|Il ignorait qu’un simple mortel n’a le droit d’épouser qu’un seul jour le Garçon-à-la-tête-dure (car telle est la loi de ce monde singulier). Et Clair-de-Lune, à tout le moins, aurait bien goûté ce plaisir pendant les trois jours qui sont le bon usage des mariages réussis.<br>— Ô œil dans mon œil, cœur dans mon cœur, nombril dans mon nombril, œufs dans mes œufs, ô Garçon-à-la-tête-dure, permets-moi, à tout le moins, de rester auprès de toi pendant les trois jours qui sont le bon usage des mariages réussis.<br>— Ben non. On s’est mariés. Ça va. Au revoir ! | |||
{{Réf Article | auteur1=[[Tony Duvert]] | titre=[[Le garçon à la tête dure (Tony Duvert)|Le garçon à la tête dure : inspiré des ''Mille et une Nuits'']] | périodique=Minuit |num=30 | date=septembre 1978 |page=15 |issn=0398-9801}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Mariage]]</p> | |||
| 20130601={{Extrait|id=2780420|La scolarité obligatoire, c’est dix ans de prison préventive. Alphabétiser n’est qu’un prétexte, et cette mission n’est pas remplie. On n’enseigne pas, on surveille. On n’éduque pas, on soumet. On n’éveille pas, on éteint. | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=73}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
| 20130602={{Extrait|id=2782603|J’éprouvais une sorte de plaisir salace et méchant à dénoncer les actes impurs que je voyais.<ref>Dans ce passage, Peyrefitte avoue que s’étant abstenu de toute activité sexuelle pendant ses six années de collège, il a dénoncé plusieurs camarades qui s’y adonnaient.</ref> | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=16|page=301}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20130603={{Extrait|id=2892360|En Amérique, on adore les enfants : Reagan a suscité, parmi les enseignants et les polices, une sorte de ''Gestapo'' bigote, innombrable et aux pouvoirs effarants, afin de protéger les mineurs contre le Grand Satan — le sexe. | ||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=137-138}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20130604={{Extrait|id=2896963|Les hommes ordinaires s’outrecuident, lorsqu’ils prétendent à un style de vie d’hommes supérieurs. La marginalité ne peut être le lot que d’une poignée d’élus. Des élus qui sont également des damnés. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Conclusion »|page=157-158}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | |||
| 20130605={{Extrait|id=2961668|Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être — bien plus que ce qu’on entend d’ordinaire par cette formule — le véritable ''troisième sexe''. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=21}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20130606={{Extrait|id=2981510|Un garçon de quatorze ou quinze ans, même s’il est très épris de vous, sait obscurément qu’il ne passera pas toute sa vie dans vos bras. | ||
{{Réf Livre|référence=Les | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=59}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20130607={{Extrait|id=2996332|Chacun donne ce qu’il a : l’oiseau son chant, la fleur son parfum, le créateur son œuvre, la cuisinière ses bons petits plats, le sage vieillard sa sagesse, le riche son argent, le bel enfant sa beauté. En outre, si violence il y a, la violence du billet de banque qu’on glisse dans la poche d’un jean ou d’une culotte (courte) est malgré tout une douce violence. Il ne faut pas charrier. On a vu pire.<br>Le pire, précisément, ce sont les parents abusifs, possessifs, castrateurs ; ce sont aussi, je l’admets volontiers, les assassins, les types qui violent et qui tuent. Les sadiques. Les ogres. Les sadiques sont rares, beaucoup plus rares que ne le laisse entendre la presse qui, complice de l’ordre familial et bourgeois, ne manque pas, chaque fois qu’il s’en présente un, de le monter en épingle, de lui consacrer d’énormes et horrifiques manchettes. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=45}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | |||
| 20130608={{Extrait|id=3012356|Je garde un désir inguérissable pour quelques êtres que, jadis, je n’ai pas su approcher ou convaincre. Ou ceux qui disparurent avant que j’aie assez joui d’eux. En revanche, ceux qui m’ont rassasié — leurs semblables, pourtant — je n’y pense qu’à peine. Leur souvenir est bien rangé, avec les pacotilles qui s’y rattachent. Peut-être pour mes vieux jours, s’ils sont environnés d’intouchables. | |||
{{Réf Livre| | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=13}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20130609={{Extrait|id=3130062|{{personnage|Pedro}} : C’est curieux, les hommes de valeur finissent toujours par se faire arrêter. Même dans l’histoire, on n’imagine guère un grand homme qui ne se trouve à un moment devant un juge et devant un geôlier ; cela fait partie du personnage. Et ceux d’entre eux qui n’ont pas passé par la prison font figure en quelque sorte de déserteurs. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=127|section=''La reine morte'' (1942)}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p> | ||
| | | 20130610={{Extrait|id=3138094|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Admirable ambiguïté de la phorie qui veut qu’on possède et maîtrise dans la mesure où l’on sert et s’abnie ! | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=348}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | ||
| | | 20130611={{Extrait|id=3138240|Tous les parents trop brusques avec l’enfant. Et tous les enfants trop brusques avec le chat. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=296|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Les “préparations” de ''Fils de personne'' » (1943)}}}} | ||
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{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | ||
| | | 20130612={{Extrait|id=3191698|La distinction est un charme plus grand que la beauté, comme la grâce, car il est plus rare. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=6|page=138}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/ | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20130613={{Extrait|id=3191780|Les raisons que les grandes personnes avancent pour interdire aux moins de seize ans d’avoir une vie amoureuse sont semblables aux preuves de l’existence de Dieu chères à la théologie scolastique : elles ne tiennent pas debout. | ||
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=139}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | |||
| 20130614={{Extrait|id=3193542|L’un des charmes d’une liaison avec un gamin ou une gamine, c’est précisément que la famille et l’école occupant une grande partie de son temps, on ne le/la voit qu’assez peu, que ces brefs instants sont consacrés entièrement à l’amour, et que l’on échappe ainsi à la pesanteur du tête-à-tête permanent, ce tombeau de la passion. | |||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=58}}}} | ||
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{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20130615={{Extrait|id=3201538|{{personnage|Abel Tiffauges}} (30 octobre 1938) :<br>L’école devrait prendre garde qu’à force de craindre que les enfants ne souffrent d’une quelconque inadaptation, elle n’en fasse tout à coup des suradaptés.<br>Le suradapté est heureux dans son milieu, « comme un poisson dans l’eau ». Et aussi bien le poisson est typiquement suradapté à l’eau. Ce qui veut dire que son bonheur est d’autant plus fragile qu’il est plus complet. Car si l’eau devient trop chaude, ou trop salée, ou si son niveau baisse... Alors, il vaut mieux être simplement et même médiocrement ''adapté'' à l’eau, comme le sont les animaux amphibies, lesquels ne sont tout à fait heureux ni dans l’humide, ni dans le sec, mais s’accommodent moyennement de l’un et de l’autre. | ||
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page= | {{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=93-94}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | ||
| | | 20130616={{Extrait|id=3202489|{{personnage|Philippe}} : Je suis un enfant et je le sais.<br>{{personnage|Geneviève}} : Si tu l’étais tant que cela, tu ne le saurais pas, et tu t’en défendrais.<br>{{personnage|Philippe}} : Il y a en moi un enfant, qui vit, et un homme, qui le regarde vivre.<br>{{personnage|Geneviève}} : L’homme devrait bien parfois lui tirer les oreilles.<br>{{personnage|Philippe}} : L’homme dit : « Laissons-le jouer. » | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=49|section=''L’exil'' (1929)}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | ||
| | | 20130617={{Extrait|id=3236672|Pour moi, le scandale c’est la sottise, la laideur, l’hypocrisie, l’obscénité : je crois qu’il serait difficile de trouver ces défauts dans mes livres, et je n’aime que la vérité. | ||
{{Réf Émission|auteur=Roger Peyrefitte|émission=En français dans le texte, « Vérité du scandale »|réalisateur=Jean Feller|diffuseur=RTF|date=27 décembre 1959}}}} | {{Réf Émission|auteur=Roger Peyrefitte|émission=En français dans le texte, « Vérité du scandale »|réalisateur=Jean Feller|diffuseur=RTF|date=27 décembre 1959}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | ||
| | | 20130618={{Extrait|id=3248719|Que préférer en lui : son désir ou son plaisir ? Il faisait de l’un et de l’autre quelque chose de spirituel, où Priape avait pour père, non Bacchus, mais Apollon. Avec lui, j’aurais voulu surmonter même le désir, tellement il me comblait au delà du plaisir. Ses baisers étaient, à eux seuls, une volupté. Je ne m’en lassais pas et il ne se lassait pas de m’en donner. On aurait cru que le baiser avait été inventé par lui et pour lui. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. VII|page=57}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | ||
| | | 20130619={{Extrait|id=3270064|{{personnage|Pasiphaé}} : Pour toi, et pour la plupart des hommes, c’est un jour comme les autres. Pour moi c’est un jour qui me verra faire un acte dont j’ai envie. Est-ce que tu les comprends, ces mots : faire un acte dont on a envie ? Mais non, tu ne les comprends pas. Vraiment aimer, vraiment souffrir, vraiment désirer, tous bavardent de cela comme s’ils savaient ce que c’est, et la plupart le soupçonnent à peine. | ||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page= | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=84|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | ||
| | | 20130620={{Extrait|id=3297794|L’ami d’un enfant est comme un chien d’aveugle. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=137}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20130621={{Extrait|id=3326235|Nombreux sont les procès qui révèlent moins les fautes de l’accusé que l’abjection des magistrats. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=10}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20130622={{Extrait|id=3356466|Voyez, voyez, voilà les jeunes éphèbes et les danses sacrées. Leur beau corps blanc reluit au soleil, frotté d’huile et la joie rougit leurs joues — oh ! bel art de la Grèce ! Qu’ils étaient beaux au soleil tous vos jeunes adolescents ; la fierté était dans leurs yeux et la force dans leurs épaules ; voyez comme ils se groupent et tournent avec grâce autour de l’autel de Bacchos. Oh ! bel art de la Grèce ! Vous compreniez la beauté. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Journal (Gide)/volume I, Gallimard-La Pléiade, 1996|page=8|année d'origine=''18 février 1888''}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Journal d’André Gide (citations)]]</p> | ||
| | | 20130623={{Extrait|id=3371254|{{personnage|Mathias}} :<br>L’amour, c’est autre chose que de faire l’amour. | ||
{{Réf Livre| | {{Réf Livre|titre=Les amours singulières|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Éd. Famot|année=1974|page=84|section=« La maîtresse de piano »}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | ||
| | | 20130624={{Extrait|id=3379200|Il est inouï que, pendant vingt siècles, la religion, la morale et la loi se soient coalisées pour mutiler le genre humain d’un droit et d’un plaisir qui lui appartiennent, qu’elles en aient fait un vice, une tare et même un crime. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=4{{Exp|e}} partie, chap. XIII|page=194}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | ||
| | | 20130625={{Extrait|id=3383240|Il nous faut placer des figures héroïques au fronton de notre existence, non seulement pour montrer à un vain peuple « les grands ancêtres », mais parce qu’un amour contre lequel s’est liguée la société, nous oblige à cultiver un certain héroïsme. Le seul fait d’accepter cet amour dans notre prime jeunesse est déjà une victoire sur des préjugés imbéciles. Cette affirmation de principe, ne serait-ce qu’envers soi-même, est appelée plus tard à se renouveler constamment. | ||
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. | {{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. V|page=50}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | ||
| | | 20130626={{Extrait|id=3395079|L’image adulte de « l’Enfant » est si profondément imprimée que personne ne sait plus regarder ce qui est sous le nez. Pour nettoyer les yeux adultes, il faudrait prendre à peu près le contre-pied de l’idée reçue : les enfants sont plus complets, ils sont solides, héroïques (voir à quoi ils résistent !), adroits, capables, graves, profonds, leur intelligence est vaste et déliée, ils sont subtils et malins, ils savent se débrouiller, surtout seuls, etc. Cette description est-elle tellement plus fausse que l’autre ? | ||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page= | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=49}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | ||
| 20130627={{Extrait|id=3399254|Nos amours avec les très jeunes de l’un et l’autre sexe sont souvent furtifs, sans lendemain, un baiser échangé sous une porte cochère, une rapide étreinte dans un bosquet, pas vus, pas pris, adieu petite, bonne chance petit, on ne se reverra plus, et la brièveté de telles aventures ne permet assurément pas à des liens affectifs sérieux de se créer. Mais est-ce le propre des liaisons avec les gosses ? De semblables brèves rencontres ne se nouent et ne se dénouent-elles pas quotidiennement, à chaque instant, entre hommes et femmes adultes ? Et puis, est-il donc si important d’être aimé en retour ? L’essentiel n’est-il pas que la jeune personne se laisse aimer ? | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=55-56}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | |||
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Version du 30 mai 2013 à 14:35