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Roman de Dré Steemans paru en 2006, sur le thème des amitiés particulières et du coming-of-age.
'''''Jongens onder elkaar''''' (''« Garçons entre eux »'') est un [[roman autobiographique]] en néerlandais de '''[[Dré Steemans]]''', paru en [[2006]], sur le thème des [[amitié particulière (psychologie)|amitiés particulières]] et de l’[[adolescence]].


==Introduction==
==Présentation==


[[Dré Steemans]] (Lubbeek 1954-2009 Diest) fut mieux connu en Belgique néerlandophone comme présentateur d'émissions de variété et culinaires. Le titre ''Jongens onder elkaar'' est un jeu de mots : l'expression signifie ''Les garçons entre eux'', une référence à la vie de pensionnaire, et peut s'entendre comme ''Les garçons l'un en dessous de l'autre.'' Cette autobiographie romancée<ref>Selon l'auteur, dans un entretien avec Jo De Ruyck paru dans Het Nieuswblad : http://www.nieuwsblad.be/article/detail.aspx?articleid=GF213G6M1</ref> de l'adolescence de l'auteur dans un internat catholique de Rotselaar (Belgique) dans les années 60 et 70 n'a pas le côté fleur bleue des [[Amitiés particulières]], de [[Roger Peyrefitte]]. L'internat tel qu'il est mené par les pères lui laisse assez de champs libre pour que naissent et s'étoffent les intérêts et savoir-faire du futur adulte pour le théâtre, l'animation, le spectacle, la radio, le cinéma etc. ; les amitiés particulières, des relations furtives dans les toilettes ou sous la scène du théâtre à l'amitié et à l'amour, les nombreuses premières fois sont décrites <i>d'une manière honnête mais sans platitude<ref>Selon une recension de Remco van Schellen sur le site rozegolf (2010) : http://www.rozegolf.dds.nl/wordpress/?p=383 </ref></i>.
Dré Steemans (Lubbeek, [[1954]] – Diest, [[2009]]) fut surtout connu en [[Belgique]] néerlandophone comme présentateur d'émissions de variétés et culinaires.


Le titre ''Jongens onder elkaar'' est un jeu de mots : l’expression signifie « Garçons entre eux », en référence à la vie de pensionnaire, mais elle peut s’entendre aussi comme « Garçons l’un sous l’autre ».


Cette autobiographie romancée<ref>Selon l’auteur, dans un [http://www.nieuwsblad.be/article/detail.aspx?articleid=GF213G6M1 entretien avec Jo De Ruyck] paru dans ''Het Nieuswblad''.</ref> de l’adolescence de l’auteur, dans un [[pensionnat|internat]] catholique de Rotselaar (Belgique) pendant les années 60-70, n’a pas le côté fleur bleue des ''[[Les amitiés particulières (Roger Peyrefitte)|Amitiés particulières]]'' de [[Roger Peyrefitte]]. L’internat tel qu’il est mené par les [[prêtre catholique|pères]] lui laisse assez de champ libre pour que naissent et s’étoffent les intérêts et savoir-faire du futur adulte pour le théâtre, l’animation, le spectacle, la radio, le cinéma, etc. Les amitiés particulières, depuis les relations furtives dans les toilettes ou sous la scène du théâtre jusqu’à l’[[amitié]] et l’[[amour]], ainsi que les nombreuses premières fois, sont décrites « d’une manière honnête mais sans platitude ».<ref>[http://www.rozegolf.dds.nl/wordpress/?p=383 Commentaire de Remco van Schellen] sur le site Rozegolf (2010).</ref>


==Entretien avec l’auteur==


==Entretien avec l'auteur==
Extrait d’un [http://www.nieuwsblad.be/article/detail.aspx?articleid=GF213G6M1 entretien avec Jo De Ruyck] paru dans ''Het Nieuswblad'' :
{{Citation bilingue|nl|liseré=1|%cit=49|
'''U praat behoorlijk openhartig over seks op het internaat. Neemt u niet het risico dat men u dat kwalijk zal nemen?'''


Extrait d'un entretien avec Jo De Ruyck paru dans Het Nieuswblad : http://www.nieuwsblad.be/article/detail.aspx?articleid=GF213G6M1
''Ik ben altijd heel eerlijk geweest. Ik was een van de eersten om mezelf te outen. Oké, er zitten nogal wat seksuele passages in, maar dat is het verhaal dat elke jongeling meemaakt. Toevallig zit er bij mij een homoseksuele kant aan, maar het had net zo goed een heteroverhaal kunnen zijn. Tussen je elfde en zeventiende ga je nu eenmaal op zoek naar wat het leven te bieden heeft en seks hoort daar bij.''
 
'''Een taboe dat er sinds Dutroux en Fourniret niet kleiner op geworden is?'''
 
''Precies. Eind de jaren zestig vocht iedereen voor seksuele vrijheid, maar door de misstappen van enkele psychopaten is tegenwoordig een vader die met zijn zoontje in bad gaat al verdacht. De klok is teruggedraaid.''
 
'''Wat opvalt, is dat de paters bijzonder positief uit uw boek komen.'''
 
''En daar is geen woord van gelogen. Ze hebben pedagogisch uitstekend werk geleverd en ze boden je ontzettend veel kans tot zelfontplooiing. En laat het ook maar eens gezegd zijn: ik ben nooit ofte nimmer seksueel benaderd door de paters.''
|
'''Vous parlez comme il se doit à cœur ouvert du sexe à l’internat. Ne prenez-vous pas le risque que des gens en prennent ombrage ?'''
 
''J’ai toujours été très honnête. J’ai été l’un des premiers à faire un coming-out. OK, il y a des passages sexuels dans le livre, mais ce récit pourrait être celui de tout adolescent. Il se trouve qu’il y a en moi ce côté homosexuel, mais cela aurait aussi bien pu être une histoire hétérosexuelle. Entre onze ans et dix-sept ans, on est en recherche de ce que la vie peut offrir, et le sexe en fait partie.''
 
'''Un tabou qui ne s’est pas amenuisé depuis les affaires Dutroux et Fourniret ?'''
 
''Précisément. À la fin des années 60, tout le monde se battait pour la liberté sexuelle, mais à cause des faux-pas de quelques psychopathes, même un père qui prend son bain avec son fils est déjà suspect. L’horloge s’est mise à tourner à l’envers.''
 
'''Il est frappant de voir que dans votre livre, les prêtres ont une image particulièrement positive.'''
 
''Ce n’est pas un mensonge. Ils réalisaient un excellent travail pédagogique et offraient beaucoup d’opportunités d’épanouissement personnel. Et que ceci soit dit : je n’ai jamais, au grand jamais, été approché sexuellement par les prêtres.''
 
''(Traduction BoyWiki)''}}
 
Ailleurs, Dré Steemans a insisté :<ref>Dré Steemans dans le quotidien ''De Morgen'', cité par Remco van Schellen sur Rozegolf, ''op. cit.''</ref>
 
{{Citation bilingue|nl|liseré=1|%cit=50|
''Ik heb het boek ook geschreven omdat er sinds de Marc Dutrouxaffaire heel veel taboes zijn over seksualiteit bij kinderen. Alsof dertien- en veertienjarige jongens niet zouden masturberen […] maar nu kan men daarover blijkbaar niet meer spraken. Als ik terugkijk op mijn eigen jaren als jong knaapje, was ik destijds nochtans bewust bezig met mijn beginnend seksleven. Voor sommigen was seks een spelletje, bij anderen, zoals ik, nam dat meer aandacht in beslag. Maar het was nooit negatief: het was fijn en plezant, zonder trauma’s of kwalijke herinneringen. […] Mijn internaatsjaren waren een geweldige tijd. Het waren mijn gouden jaren.''
|
''J’ai aussi écrit ce livre parce que depuis l’affaire Dutroux il y a beaucoup de tabous autour de la sexualité des enfants. Comme si des garçons de treize et quatorze ans ne se masturbaient pas […] mais aujourd’hui on ne peut apparemment même plus en parler. Si je me rappelle des années où j’étais un jeune garçon, j’étais cependant à l’époque consciemment occupé par ma vie sexuelle naissante. Pour certains, le sexe était un petit jeu, pour d’autres, comme moi, ça requérait plus d’attention. Mais ce n’était jamais négatif : c’était agréable et plaisant, sans traumatisme ni mauvais souvenirs. […] Mes années d’internat furent une époque formidable. Ce fut mon âge d’or.''
 
''(Traduction BoyWiki)''}}
 
==Extrait==
 
{{Citation bilingue|nl|liseré=1|%cit=51|
Dat eerste weerzien was zeer prettig geweest. I had me door Luc Renard laten overhalen om mee naar de klasreünie van zijn rhetorica te gaan. Paolo zou er ook zijn.  Waarom Luc er mij absoluut bij wilde, weet ik niet, want ik heb niet bij hen in het laatste jaar gezeten, maar ik was toch nieuwsgierig genoeg om te gaan. Ik wilde wel eens zien hoe het met hen zou zijn na al die jaren.


{{Citation bilingue|nl|liseré=1|%cit=52|<b>Vous parlez comme il se doit à coeur ouvert du sexe à l'internat. Ne prenez-vous pas le risque que des gens en prennent ombrage ?</b>
Het was een leuk dinertje. Het eten was niet geweldig, maar dat ging het niet om. Van al de gasten die ik toen terug heb gezien - Bas was er niet bij - klikte het weer het beste met Paolo. We zijn elkaar daarna nog regelmatig blijven zien, meestal ergens in een goed restaurant met een paar flessen wijn. We hebben het natuurlijk nog vaak over vroeger gehad, ook over die ene nacht in 1968, toen in Paolo in zijn chambrette ben gaan opzoeken.


''J'ai toujours été très honnête. J'ai été l'un des premiers à faire un coming-out. OK, il y a des passages sexuels dans le livre, mais ce récit pourrait être celui de tout adolescent. Il se fait qu'il y a en moi ce côté homosexuel, mais cela aurait aussi bien pu être une histoire hétérosexuelle. Entre onze ans et dix-sept ans, on est en recherche de ce que la vie peut offrir, et le sexe en fait partie.''
‘Wat was er zo bijzonder aan mij?’


<b>Un tabou qui ne s'est pas amenuisé depuis les affaires Dutroux et Fourniret ?</b>
‘Ik vond je toen ongelooflijk aantrekkelijk, Paolo.’


''Précisément. A la fin des années 60, tout le monde se battait pour la liberté sexuelle, mais à cause des faux-pas de quelques psychopathes, même un père qui prend son bain avec son fils est déja suspect. L'horloge s'est mise à tourner à l'envers.''
‘En vind je dat nu nog?’


‘Jawel, Paolo. Je ziet er nog altijd goed uit, maar toen was je in mijn ogen echt een van de schoonste jongens van de klas.’


<b>Il est frappant de voir que dans votre livre, les pères ont une image particulièrement positive.</b>
‘Adriaan, ik was dertien toen. Dat is meer dan 35 jaar geleden.’


''Ce n'est pas un mensonge. Il fournissaient un excellent travail pédagogique et offraient beaucoup d'opportunités d'épanouissement personnel. Et que ceci soit dit : je n'ai au grand jamais été approché sexuellement par les pères.''
‘En ik was veertien, maar we zaten toen wel samen in de klas.
<br><br>
''(Traduction BoyWiki)''
|<b>U praat behoorlijk openhartig over seks op het internaat. Neemt u niet het risico dat men u dat kwalijk zal nemen?</b>


''Ik ben altijd heel eerlijk geweest. Ik was een van de eersten om mezelf te outen. Oké, er zitten nogal wat seksuele passages in, maar dat is het verhaal dat elke jongeling meemaakt. Toevallig zit er bij mij een homoseksuele kant aan, maar het had net zo goed een heteroverhaal kunnen zijn. Tussen je elfde en zeventiende ga je nu eenmaal op zoek naar wat het leven te bieden heeft en seks hoort daar bij.''
‘En weet je nog waarom je die nacht in mijn chambrette bent geweest?’


‘Natuurlijk. We trokken in die tijd veel met elkaar op, Paolo. We wisten al zoveel van elkaar en ik wilde mijn kans eens wagen. Al dagen en weken. Het was alleszins geen bevlieging van het moment zelf.’


‘Herinner je je dat nog?’


<b>Een taboe dat er sinds Dutroux en Fourniret niet kleiner op geworden is?</b>
‘Zeer zeker. I was die avond nog bij je aan de deur geweest om je iets te vragen. Je stond in je onderhemdje je zakdoeken uit te wassen in je lavabo en je zag er heel goed uit. Ik herinner het me nog alsof het gisteren was. Ik ben diezelfde nacht nog heel voorzichtig je chambrette binnengeslopen, Paolo. Dat weet ik nog. Je lag rustig te slapen. Op je zij. Met je gezicht naar de muur en één arm onder je hoofdkussen. Ik heb me toen heel stilletjes op de rand van je bed gezet en ik moest heel voorzichtig te werk gaan. Eerst de kat even uit de boom kijken. Ik mocht je zeker niet doen schrikken. Hoe lang ik daar gezeten en gekeken heb, weet ik niet meer.’


''Precies. Eind de jaren zestig vocht iedereen voor seksuele vrijheid, maar door de misstappen van enkele psychopaten is tegenwoordig een vader die met zijn zoontje in bad gaat al verdacht. De klok is teruggedraaid.''
‘En sliep ik?’


‘Ik ben je zachtjes beginnen strelen. Ik heb je dekens heel voorzichtig weggetrokken en jij lag daar in de foetushouding in je witte onderbroek met je benen lichtjes opgetrokken. Ondertussen volgens mij al klaarwakker, maar je deed alsof je sliep. Dat kon ik aan je manier van ademen merken.’


‘Dat weet ik niet meer, Adriaan.’


<b>Wat opvalt, is dat de paters bijzonder positief uit uw boek komen.</b>
‘Je was om te stelen, Paolo. Een slapend engeltje. Mooi bruingebrand en zachtjes glimmend, alsof je helemaal ingeölied was. Een abrikozen velletje, zonder puistjes, supergaaf, een ebbenhouten beeldje. Te mooi bijna om te raken.’


''En daar is geen woord van gelogen. Ze hebben pedagogisch uitstekend werk geleverd en ze boden je ontzettend veel kans tot zelfontplooiing. En laat het ook maar eens gezegd zijn: ik ben nooit ofte nimmer seksueel benaderd door de paters.''
‘Een toen?’
}}


‘Toen heb ik heel voorzichtig je onderlijfje uitgedaan en weerstand heb je zeker niet geboden. Als je toen je ogen had geopend en me had gevraagd wat ik daar aan het doen was, had ik zeker niet verder durven gaan, maar je liet mij begaan. Vanaf dat moment wist ik ook zeker dat je deed alsof je sliep. En na het hemdje volgde het broekje. Even voorzichtig, ook zonder tegenstribbelen. Je was lekker warm. Je lag er helemaal ontspannen bij en toen ik je voorzichtig op je rug draaide, stak je piemel kaarsrecht de lucht in. Een flink piemel met een bosje gitzwart haar en je rook ook lekker. Naar zeep. Ik kon je verder aanraken als ik wilde, maar ik weet niet precies of ik dat wel gedaan heb. Herinner jij je dat nog?’


Ailleurs, Dré Steemans a insisté<ref>Dré Steemans dans le quotidien De Morgen, cité par Remco van Schellen sur Rozegolf, op.cit.</ref> :
‘Dat weet ik niets meer van. Toch geen details.


{{Citation bilingue|nl|liseré=1|%cit=52|''J'ai écrit ce livre aussi parce que depuis l'affaire Dutroux il y a beaucoup de tabou autour de la sexualité des enfants. Comme si des garçons de treize et quatorze ans ne se masturbaient pas (...) mais aujourd'hui on ne peut apparemment même plus en parler. Si je me rappelle des années où j'étais un jeune garçon, j'étais cependant à l'époque consciemment occupé par ma vie sexuelle naissante. Pour certains, le sexe était un petit jeu, pour d'autres, comme moi, ça requérait plus d'attention. Mais ce n'était jamais négatif : c'était agréable et plaisant, sans traumatisme ou mauvais souvenirs (...) Mes années d'internat furent une époque formidable. Ce fut mon âge d'or.<br><br>Traduction BoyWiki''
‘Maar je lag daar wel met een enorme stijve.


|''Ik heb het boek ook geschreven omdat er sinds de Marc Dutrouxaffaire heel veel taboes zijn over seksualiteit bij kinderen. Alsof dertien- en veertienjarige jongens niet zouden masturberen (…) maar nu kan men daarover blijkbaar niet meer spraken. Als ik terugkijk op mijn eigen jaren als jong knaapje, was ik destijds nochtans bewust bezig met mijn beginnend seksleven. Voor sommigen was seks een spelletje, bij anderen, zoals ik, nam dat meer aandacht in beslag. Maar het was nooit negatief: het was fijn en plezant, zonder trauma’s of kwalijke herinneringen. (…) Mijn internaatsjaren waren een geweldige tijd. Het waren mijn gouden jaren.''}}
‘En achteraf heb je gezegd dat je vond dat ik goed voorzien was!’


‘Ja, je was redelijk goed voorzien, vond ik. Ik weet ook niet meer of ik je klaar heb laten komen, maar je was wel opgewonden.’


‘Ja, als iemand mij aanrakt, ben ik verkocht. Ik zal nooit zelf het initiatief nemen, maar als iemand aan mijn piemel komt, ben ik verloren. Nu nog,’ bevestigde Paolo.


‘En was ik de enige, Paolo? Heeft iemand anders nooit een vinger naar je uitgestoken?’


‘Toch wel, Leopold Mertens. Die heeft in de zevende en de zesde bijna elke dag aan me gezeten. Ik heb nooit iets bij hem gedaan, bij niemand trouwens, maar hij wel bij mij, Adriaan.’


==Extrait==
‘Zo was het wel gemakkelijk, natuurlijk! Maar die ene keer ben in nooit vergeten, Paolo. Die was trouwens heel anders dan bij alle anderen. Al die anderen reageerde. Die werkten actief mee. Jij niet. Je liet je helemaal doen. Dat was helemaal nieuw voor me. Ik heb je waarschijnlijk daarom zelfs niet durven laten klaarkomen, denk ik. Ik heb je in ieder geval wel terug ingestopt. Ik heb voorzichtig de dekens en lakens over je getrokken en ik ben stilletjes buitengeglipt.’


Jongens onder elkaar / Dré Steemans. - Leuven : Van Halewyck, 2006, ISBN 978-90-5617-738-6.
‘En ik weet dat it de volgende nacht mijn bed voor de deur heb geschoven,’ vervolledigde Paolo.


{{Citation bilingue|nl|liseré=1|%cit=52|
‘Doordat je je zo liet doen, wist ik niet of dat dat uit schrik was of dat je het toch fijn had gevonden. Ik was bang voor hoe je de volgende dag zou reageren. Misschien was je wel kwaad. Misschien ging je, in het ergste geval, je beklag doen bij de prefect. Ik heb er die nacht niet van kunnen slapen, maar toen ik je ’s ochtends aan het ontbijt zag, was er niks aan je blik te zien. Je keek ook niet kwaad. Je deed gewoon alsof er niets gebeurd was. Gelukkig maar. Ik heb het wel geen tweede keer geriskeerd.’<ref>''Jongens onder elkaar'', Leuven, Van Halewyck, 2006, p. 145.</ref>
|
Ces premières retrouvailles furent amusantes. Je me suis laissé convaincre par Luc Renard de l’accompagner à la réunion des anciens de la classe de rhétorique. Paolo y serait probablement aussi. Je ne sais pas pourquoi Luc voulait absolument que j’y sois, parce que je n’y ai pas participé ces dernières années, mais j’étais assez curieux pour y aller. Je voulais voir ce qu’ils étaient devenus après toutes ces années.


blz.145:
Ce fut un petit souper sympathique. La cuisine n’était pas terrible, mais il ne s’agissait pas de cela. De tous les convives que j’ai revus alors — Bas n’en était pas — je me suis le mieux entendu avec Paolo. Par la suite, nous avons continué à nous voir régulièrement, surtout dans un bon restaurant avec une ou deux bouteilles de vin. Nous avons bien sûr souvent parlé de jadis, aussi de cette nuit de 1968, quand j’ai rendu visite à Paolo dans sa chambrette.
<br><br>
Dat eerste weerzien was zeer prettig geweest. I had me door Luc Renard laten overhalen om mee naar de klasreünie van zijn rhetorica te gaan. Paolo zou er ook zijn. Waarom Luc er mij absoluut bij wilde, weet ik niet, want ik heb niet bij hen in het laatste jaar gezeten, maar ik was toch nieuwsgierig genoeg om te gaan. Ik wilde wel eens zien hoe het met hen zou zijn na al die jaren.
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Het was een leuk dinertje. Het eten was niet geweldig, maar dat ging het niet om. Van al de gasten die ik toen terug heb gezien - Bas was er niet bij - klikte het weer het beste met Paolo. We zijn elkaar daarna nog regelmatig blijven zien, meestal ergens in een goed restaurant met een paar flessen wijn. We hebben het natuurlijk nog vaak over vroeger gehad, ook over die ene nacht in 1968, toen in Paolo in zijn chambrette ben gaan opzoeken.
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'Wat was er zo bijzonder aan mij?'<br>
'Ik vond je toen ongelooflijk aantrekkelijk, Paolo.'<br>
'En vind je dat nu nog?'<br>
'Jawel, Paolo. Je ziet er nog altijd goed uit, maar toen was je in mijn ogen echt een van de schoonste jongens van de klas.'<br>
'Adriaan, ik was dertien toen. Dat is meer dan 35 jaar geleden.'<br>
'En ik was veertien, maar we zaten toen wel samen in de klas.'<br>
'En weet je nog waarom je die nacht in mijn chambrette bent geweest? '<br>
'Natuurlijk. We trokken in die tijd veel met elkaar op, Paolo. We wisten al zoveel van elkaar en ik wilde mijn kans eens wagen. Al dagen en weken. Het was alleszins geen bevlieging van het moment zelf.'<br>
'Herinner je je dat nog?'<br>
'Zeer zeker. I was die avond nog bij je aan de deur geweest om je iets te vragen. Je stond in je onderhemdje je zakdoeken uit te wassen in je lavabo en je zag er heel goed uit. Ik herinner het me nog alsof het gisteren was. Ik ben diezelfde nacht nog heel voorzichtig je chambrette binnengeslopen, Paolo. Dat weet ik nog. Je lag rustig te slapen. Op je zij. Met je gezicht naar de muur en één arm onder je hoofdkussen. Ik heb me toen heel stilletjes op de rand van je bed gezet en ik moest heel voorzichtig te werk gaan. Eerst de kat even uit de boom kijken. Ik mocht je zeker niet doen schrikken. Hoe lang ik daar gezeten en gekeken heb, weet ik niet meer.'<br>
'En sliep ik?'<br>
'Ik ben je zachtjes beginnen strelen. Ik heb je dekens heel voorzichtig weggetrokken en jij lag daar in de foetushouding in je witte onderbroek met je benen lichtjes opgetrokken. Ondertussen volgens mij al klaarwakker, maar je deed alsof je sliep. Dat kon ik aan je manier van ademen merken.'<br>
'Dat weet ik niet meer, Adriaan.'<br>
'Je was om te stelen, Paolo. Een slapend engeltje. Mooi bruingebrand en zachtjes glimmend, alsof je helemaal ingeölied was. Een abrikozen velletje, zonder puistjes, supergaaf, een ebbenhouten beeldje. Te mooi bijna om te raken.'<br>
'Een toen?'<br>
'Toen heb ik heel voorzichtig je onderlijfje uitgedaan en weerstand heb je zeker niet geboden. Als je toen je ogen had geopend en me had gevraagd wat ik daar aan het doen was, had ik zeker niet verder durven gaan, maar je liet mij begaan. Vanaf dat moment wist ik ook zeker dat je deed alsof je sliep. En na het hemdje volgde het broekje. Even voorzichtig, ook zonder tegenstribbelen. Je was lekker warm. Je lag er helemaal ontspannen bij en toen ik je voorzichtig op je rug draaide, stak je piemel kaarsrecht de lucht in. Een flink piemel met een bosje gitzwart haar en je rook ook lekker. Naar zeep. Ik kon je verder aanraken als ik wilde, maar ik weet niet precies of ik dat wel gedaan heb. Herinner jij je dat nog?'<br>
'Dat weet ik niets meer van. Toch geen details.'<br>
'Maar je lag daar wel met een enorme stijve.'<br>
'En achteraf heb je gezegd dat je vond dat ik goed voorzien was!'<br>
'Ja, je was redelijk goed voorzien, vond ik. Ik weet ook niet meer of ik je klaar heb laten komen, maar je was wel opgewonden.'<br>
'Ja, als iemand mij aanrakt, ben ik verkocht. Ik zal nooit zelf het initiatief nemen, maar als iemand aan mijn piemel komt, ben ik verloren. Nu nog,' bevestigde Paolo.<br>
'En was ik de enige, Paolo? Heeft iemand anders nooit een vinger naar je uitgestoken?'<br>
'Toch wel, Leopold Mertens. Die heeft in de zevende en de zesde bijna elke dag aan me gezeten. Ik heb nooit iets bij hem gedaan, bij niemand trouwens, maar hij wel bij mij, Adriaan.'<br>
'Zo was het wel gemakkelijk, natuurlijk! Maar die ene keer ben in nooit vergeten, Paolo. Die was trouwens heel anders dan bij alle anderen. Al die anderen reageerde. Die werkten actief mee. Jij niet. Je liet je helemaal doen. Dat was helemaal nieuw voor me. Ik heb je waarschijnlijk daarom zelfs niet durven laten klaarkomen, denk ik. Ik heb je in ieder geval wel terug ingestopt. Ik heb voorzichtig de dekens en lakens over je getrokken en ik ben stilletjes buitengeglipt.'<br>
'En ik weet dat it de volgende nacht mijn bed voor de deur heb geschoven,' vervolledigde Paolo.<br>
'Doordat je je zo liet doen, wist ik niet of dat dat uit schrik was of dat je het toch fijn had gevonden. Ik was bang voor hoe je de volgende dag zou reageren. Misschien was je wel kwaad. Misschien ging je, in het ergste geval, je beklag doen bij de prefect. Ik heb er die nacht niet van kunnen slapen, maar toen ik je 's ochtends aan het ontbijt zag, was er niks aan je blik te zien. Je keek ook niet kwaad. Je deed gewoon alsof er niets gebeurd was. Gelukkig maar. Ik heb het wel geen tweede keer geriskeerd. '|p.145<br>
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Ces premières retrouvailles furent amusantes. Je me suis laissé convaincre par Luc Renard de l'accompagner à la réunion des anciens de la classe de réthorique. Paolo y serait probablement aussi. Je ne sais pas pourquoi Luc voulait absolument que j'y sois, parce que je n'y ai pas participé ces dernières années, mais j'étais assez curieux pour y aller. Je voulais voir ce qu'ils étaient devenus après toutes ces années.
 
<br><br>
Qu’avais-je de si spécial ?
Ce fut un petit souper sympathique. La cuisine n'était pas terrible, mais il ne s'agissait pas de cela.  De tous les convives que j'ai revus alors — Bas n'en était pas — je me suis le mieux entendu avec Paolo. Par la suite, nous avons continué à nous voir régulièrement, surtout dans un bon restaurant avec une ou deux bouteilles de vin. Nous avons bien sûr souvent parlé de jadis, aussi de cette nuit de 1968,  quand j'ai rendu visite à Paolo dans sa chambrette.
 
<br><br>
— Je te trouvais incroyablement attirant, Paolo.
Qu'avais-je de si spécial ?<br>
 
— Je te trouvais incroyablement attirant, Paolo.<br>
— Tu le penses toujours ?
— Tu le penses toujours ?<br>
 
— Bien sûr, Paolo. Tu es encore beau, mais alors tu étais à mes yeux le plus beau garçon de la classe.<br>
— Bien sûr, Paolo. Tu es encore beau, mais alors tu étais à mes yeux le plus beau garçon de la classe.
— Adriaan, j'avais treize ans. Il y a plus de trente-cinq ans de celà.<br>
 
— Et j'avais quatorze ans. Mais nous étions dans la même classe.<br>
— Adriaan, j’avais treize ans. Il y a plus de trente-cinq ans de cela.
— Te rappelles-tu pourquoi tu es venu dans ma chambrette cette nuit-là ?<br>
 
— Naturellement. Nous passions beaucoup de temps ensemble à cette époque, Paolo. Nous en savions beaucoup l'un sur l'autre et je voulais tenter ma chance. Déja depuis des jours et des semaines. Ce n'était en tout cas pas une lubie de ce moment précis.<br>
— Et j’avais quatorze ans. Mais nous étions dans la même classe.
— Tu t'en souviens encore ?<br>
 
— Très précisément. Ce soir là je m'étais encore trouvé à ta porte, à te demander quelque chose. Tu étais en petite chemise occupé à laver des mouchoirs dans le lavabo, et tu avais belle allure. Je m'en souviens comme si c'était hier. Je me suis discrètement glissé dans ta chambrette, Paolo. Je le vois encore. Tu dormais tranquillement. Allongé sur le flanc. Ton visage vers le mur et un bras sous l'oreiller. Je me suis doucement assis au bord du lit et j'ai dû commencer avec prudence. J'ai d'abord attendu. Je ne voulais pas t'effrayer. Je ne sais plus combien de temps je suis resté là à te regarder.<br>
— Te rappelles-tu pourquoi tu es venu dans ma chambrette cette nuit-là ?
— Est-ce que je dormais ?<br>
 
J'ai commencé à te caresser tout doucement. J'ai prudemment retiré tes draps, et tu étais couché en position de foetus, en caleçon blanc, les jambes légèrement relevées. Selon moi tu étais déja réveillé, mais tu faisais semblant de dormir. Je l'ai remarqué à ta façon de respirer.<br>
— Naturellement. Nous passions beaucoup de temps ensemble à cette époque, Paolo. Nous en savions beaucoup l’un sur l’autre et je voulais tenter ma chance. Déjà depuis des jours et des semaines. Ce n’était en tout cas pas une lubie de ce moment précis.
— Je ne le sais plus, Adriaan.<br>
 
— Tu étais à croquer, Paolo. Un ange endormi. Bronzé, un peu luisant comme huilé. Une peau d'abricot sans bouton, super cool, une petite statue d'ébène. Presque trop beau pour te toucher.<br>
— Tu t’en souviens encore ?
— Et ensuite ?<br>
 
— Ensuite j'ai très prudemment retiré ta chemisette, tu n'as pas offert de résistance. Si à ce moment tu avais ouvert les yeux et m'avais demandé ce que j'étais en train de faire, je n'aurais pas osé aller plus loin, mais tu ne m'as pas interrompu. Dès ce moment j'étais certain que tu faisais semblant de dormir. Le caleçon a suivi la chemise, là aussi sans protestation. Tu étais chaud et appétissant. Tu étais posé là, détendu et quand je t'ai retourné sur le dos, ton sexe était droit en l'air comme une bougie. Un solide zizi avec un buisson noir jais et tu sentais bon. Le savon. Je pouvais te caresser comme je voulais, mais je ne sais plus si je l'ai fait. T'en souviens-tu ?<br>
— Très précisément. Ce soir-là je m’étais encore trouvé à ta porte, à te demander quelque chose. Tu étais en petite chemise occupé à laver des mouchoirs dans le lavabo, et tu avais belle allure. Je m’en souviens comme si c’était hier. Je me suis discrètement glissé dans ta chambrette, Paolo. Je le vois encore. Tu dormais tranquillement. Allongé sur le flanc. Ton visage vers le mur et un bras sous l’oreiller. Je me suis doucement assis au bord du lit et j’ai dû commencer avec prudence. J’ai d’abord attendu. Je ne voulais pas t’effrayer. Je ne sais plus combien de temps je suis resté là à te regarder.
— Je n'en sais plus rien. Du moins pas les détails.<br>
 
— Mais tu étais bien couché là avec cette énorme érection.<br>
— Est-ce que je dormais ?
— Après, tu as dit que j'étais bien pourvu !<br>
 
— Oui, tu l'étais assez bien, à mon avis. Je ne sais plus si je t'ai fait jouir, mais tu étais bien excité.<br>
J’ai commencé à te caresser tout doucement. J’ai prudemment retiré tes draps, et tu étais couché en position de fœtus, en caleçon blanc, les jambes légèrement relevées. Selon moi tu étais déjà réveillé, mais tu faisais semblant de dormir. Je l’ai remarqué à ta façon de respirer.
— Oui, dès qu'on me touche, je suis partant. Je n'en prendrai jamais l'initiative, mais si quelqu'un me touche le sexe, je suis perdu. Encore aujourd'hui, affirma Paolo.<br>
 
— Suis-je le seul, Paolo ? Quelqu'un d'autre a-t-il jamais posé un doigt sur toi ?<br>
— Je ne sais plus, Adriaan.
— Quand même, oui, Léopold Mertens. En sixième et en septième nous étions presque chaque jour assis l'un à côté de l'autre. Je n'ai rien fait avec lui, avec personne en fait, mais lui l'a fait avec moi, Adriaan.<br>
 
C'était facile à cette époque, naturellement ! Mais je n'ai jamais oublié cette fois-là. Tous les autres ont réagi. Ils ont participé. Toi pas.  Tu t'es laissé faire complètement. C'était nouveau pour moi. Je pense que c'est pour ça que je n'ai pas osé te faire jouir. Ensuite, je t'ai bordé. J'ai prudemment tiré sur toi les draps et les couvertures, et je me suis glissé silencieusement dehors.<br>
— Tu étais à croquer, Paolo. Un ange endormi. Bronzé, un peu luisant, comme huilé. Une peau de pêche sans un seul bouton, super chouette, une petite statue d’ébène. Presque trop beau pour te toucher.
— Et je sais que la nuit suivante, j'ai poussé mon lit devant la porte, compléta Paolo.<br>
 
— Parce que tu t'es laissé faire, je ne sais pas si c'était par par peur ou si tu as quand même aimé ça. J'avais peur de ta réaction le lendemain. Peut-être serais-tu fâché. Dans le pire des cas, tu aurais pu aller te plaindre chez le préfet de discipline. Je n'en ai pas dormi cette nuit-là, mais quand je t'ai vu le matin au petit déjeûner, il n'y paraissait rien. Tu n'avais pas non plus l'air fâché. Tu as fait comme si rien ne s'était passé. Heureusement. Je n'ai pas risqué une deuxième visite.
— Et ensuite ?
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— Ensuite j’ai très prudemment retiré ta chemisette, tu n’as pas offert de résistance. Si à ce moment tu avais ouvert les yeux et m’avais demandé ce que j’étais en train de faire, je n’aurais pas osé aller plus loin, mais tu ne m’as pas interrompu. Dès ce moment j’étais certain que tu faisais semblant de dormir. Le caleçon a suivi la chemise, là aussi sans protestation. Tu étais chaud et appétissant. Tu étais posé là, détendu et quand je t’ai retourné sur le dos, ton sexe était droit en l’air comme une bougie. Un solide zizi avec un buisson noir jais et tu sentais bon. Le savon. Je pouvais te caresser comme je voulais, mais je ne sais plus si je l’ai fait. T’en souviens-tu ?
 
— Je n’en sais plus rien. Du moins pas les détails.
 
— Mais tu étais bien couché là avec cette énorme érection.
 
— Après, tu as dit que j’étais bien pourvu !
 
— Oui, tu l’étais assez bien, à mon avis. Je ne sais plus si je t’ai fait jouir, mais tu étais bien excité.
 
— Oui, dès qu’on me touche, je suis partant. Je n’en prendrai jamais l’initiative, mais si quelqu’un me touche le sexe, je suis perdu. Encore aujourd’hui, affirma Paolo.
 
— Suis-je le seul, Paolo ? Quelqu’un d’autre a-t-il jamais posé un doigt sur toi ?
 
— Quand même, oui, Léopold Mertens. En sixième et en septième nous étions presque chaque jour assis l’un à côté de l’autre. Je n’ai rien fait avec lui, avec personne en fait, mais lui l’a fait avec moi, Adriaan.
 
C’était facile à cette époque, naturellement ! Mais je n’ai jamais oublié cette fois-là. Tous les autres ont réagi. Ils ont participé. Toi pas.  Tu t’es laissé faire complètement. C’était nouveau pour moi. Je pense que c’est pour ça que je n’ai pas osé te faire jouir. Ensuite, je t’ai bordé. J’ai prudemment tiré sur toi les draps et les couvertures, et je me suis glissé silencieusement dehors.
 
— Et je sais que la nuit suivante, j’ai poussé mon lit devant la porte, compléta Paolo.
 
— Parce que tu t’es laissé faire, je ne sais pas si c’était par par peur ou si tu as quand même aimé ça. J’avais peur de ta réaction le lendemain. Peut-être serais-tu fâché. Dans le pire des cas, tu aurais pu aller te plaindre chez le préfet de discipline. Je n’en ai pas dormi cette nuit-là, mais quand je t’ai vu le matin au petit déjeuner, il n’y paraissait rien. Tu n’avais pas non plus l’air fâché. Tu as fait comme si rien ne s’était passé. Heureusement. Je n’ai pas risqué une deuxième visite.''
 
''(Traduction BoyWiki)''
''(Traduction BoyWiki)''
}}
}}
==Voir aussi==
===Bibliographie===
====Éditions====
*''Jongens onder elkaar'' / Dré Steemans. – Leuven : Van Halewyck, 2006. – ISBN 978-90-5617-738-6
===Articles connexes===
*[[Amitié particulière (psychologie)]]
*[[Pensionnat]]


==Notes==
==Notes==


<references />
<references />
{{DEFAULTSORT:Jongens onder elkaar (Steemans, Dré)}}
[[Catégorie:Roman en néerlandais]]

Version du 21 août 2013 à 23:12

Jongens onder elkaar (« Garçons entre eux ») est un roman autobiographique en néerlandais de Dré Steemans, paru en 2006, sur le thème des amitiés particulières et de l’adolescence.

Présentation

Dré Steemans (Lubbeek, 1954 – Diest, 2009) fut surtout connu en Belgique néerlandophone comme présentateur d'émissions de variétés et culinaires.

Le titre Jongens onder elkaar est un jeu de mots : l’expression signifie « Garçons entre eux », en référence à la vie de pensionnaire, mais elle peut s’entendre aussi comme « Garçons l’un sous l’autre ».

Cette autobiographie romancée[1] de l’adolescence de l’auteur, dans un internat catholique de Rotselaar (Belgique) pendant les années 60-70, n’a pas le côté fleur bleue des Amitiés particulières de Roger Peyrefitte. L’internat tel qu’il est mené par les pères lui laisse assez de champ libre pour que naissent et s’étoffent les intérêts et savoir-faire du futur adulte pour le théâtre, l’animation, le spectacle, la radio, le cinéma, etc. Les amitiés particulières, depuis les relations furtives dans les toilettes ou sous la scène du théâtre jusqu’à l’amitié et l’amour, ainsi que les nombreuses premières fois, sont décrites « d’une manière honnête mais sans platitude ».[2]

Entretien avec l’auteur

Extrait d’un entretien avec Jo De Ruyck paru dans Het Nieuswblad :

U praat behoorlijk openhartig over seks op het internaat. Neemt u niet het risico dat men u dat kwalijk zal nemen?

Ik ben altijd heel eerlijk geweest. Ik was een van de eersten om mezelf te outen. Oké, er zitten nogal wat seksuele passages in, maar dat is het verhaal dat elke jongeling meemaakt. Toevallig zit er bij mij een homoseksuele kant aan, maar het had net zo goed een heteroverhaal kunnen zijn. Tussen je elfde en zeventiende ga je nu eenmaal op zoek naar wat het leven te bieden heeft en seks hoort daar bij.

Een taboe dat er sinds Dutroux en Fourniret niet kleiner op geworden is?

Precies. Eind de jaren zestig vocht iedereen voor seksuele vrijheid, maar door de misstappen van enkele psychopaten is tegenwoordig een vader die met zijn zoontje in bad gaat al verdacht. De klok is teruggedraaid.

Wat opvalt, is dat de paters bijzonder positief uit uw boek komen.

En daar is geen woord van gelogen. Ze hebben pedagogisch uitstekend werk geleverd en ze boden je ontzettend veel kans tot zelfontplooiing. En laat het ook maar eens gezegd zijn: ik ben nooit ofte nimmer seksueel benaderd door de paters.

Vous parlez comme il se doit à cœur ouvert du sexe à l’internat. Ne prenez-vous pas le risque que des gens en prennent ombrage ?

J’ai toujours été très honnête. J’ai été l’un des premiers à faire un coming-out. OK, il y a des passages sexuels dans le livre, mais ce récit pourrait être celui de tout adolescent. Il se trouve qu’il y a en moi ce côté homosexuel, mais cela aurait aussi bien pu être une histoire hétérosexuelle. Entre onze ans et dix-sept ans, on est en recherche de ce que la vie peut offrir, et le sexe en fait partie.

Un tabou qui ne s’est pas amenuisé depuis les affaires Dutroux et Fourniret ?

Précisément. À la fin des années 60, tout le monde se battait pour la liberté sexuelle, mais à cause des faux-pas de quelques psychopathes, même un père qui prend son bain avec son fils est déjà suspect. L’horloge s’est mise à tourner à l’envers.

Il est frappant de voir que dans votre livre, les prêtres ont une image particulièrement positive.

Ce n’est pas un mensonge. Ils réalisaient un excellent travail pédagogique et offraient beaucoup d’opportunités d’épanouissement personnel. Et que ceci soit dit : je n’ai jamais, au grand jamais, été approché sexuellement par les prêtres.

(Traduction BoyWiki)


Ailleurs, Dré Steemans a insisté :[3]


Ik heb het boek ook geschreven omdat er sinds de Marc Dutrouxaffaire heel veel taboes zijn over seksualiteit bij kinderen. Alsof dertien- en veertienjarige jongens niet zouden masturberen […] maar nu kan men daarover blijkbaar niet meer spraken. Als ik terugkijk op mijn eigen jaren als jong knaapje, was ik destijds nochtans bewust bezig met mijn beginnend seksleven. Voor sommigen was seks een spelletje, bij anderen, zoals ik, nam dat meer aandacht in beslag. Maar het was nooit negatief: het was fijn en plezant, zonder trauma’s of kwalijke herinneringen. […] Mijn internaatsjaren waren een geweldige tijd. Het waren mijn gouden jaren.

J’ai aussi écrit ce livre parce que depuis l’affaire Dutroux il y a beaucoup de tabous autour de la sexualité des enfants. Comme si des garçons de treize et quatorze ans ne se masturbaient pas […] mais aujourd’hui on ne peut apparemment même plus en parler. Si je me rappelle des années où j’étais un jeune garçon, j’étais cependant à l’époque consciemment occupé par ma vie sexuelle naissante. Pour certains, le sexe était un petit jeu, pour d’autres, comme moi, ça requérait plus d’attention. Mais ce n’était jamais négatif : c’était agréable et plaisant, sans traumatisme ni mauvais souvenirs. […] Mes années d’internat furent une époque formidable. Ce fut mon âge d’or.

(Traduction BoyWiki)


Extrait

Dat eerste weerzien was zeer prettig geweest. I had me door Luc Renard laten overhalen om mee naar de klasreünie van zijn rhetorica te gaan. Paolo zou er ook zijn. Waarom Luc er mij absoluut bij wilde, weet ik niet, want ik heb niet bij hen in het laatste jaar gezeten, maar ik was toch nieuwsgierig genoeg om te gaan. Ik wilde wel eens zien hoe het met hen zou zijn na al die jaren.

Het was een leuk dinertje. Het eten was niet geweldig, maar dat ging het niet om. Van al de gasten die ik toen terug heb gezien - Bas was er niet bij - klikte het weer het beste met Paolo. We zijn elkaar daarna nog regelmatig blijven zien, meestal ergens in een goed restaurant met een paar flessen wijn. We hebben het natuurlijk nog vaak over vroeger gehad, ook over die ene nacht in 1968, toen in Paolo in zijn chambrette ben gaan opzoeken.

‘Wat was er zo bijzonder aan mij?’

‘Ik vond je toen ongelooflijk aantrekkelijk, Paolo.’

‘En vind je dat nu nog?’

‘Jawel, Paolo. Je ziet er nog altijd goed uit, maar toen was je in mijn ogen echt een van de schoonste jongens van de klas.’

‘Adriaan, ik was dertien toen. Dat is meer dan 35 jaar geleden.’

‘En ik was veertien, maar we zaten toen wel samen in de klas.’

‘En weet je nog waarom je die nacht in mijn chambrette bent geweest?’

‘Natuurlijk. We trokken in die tijd veel met elkaar op, Paolo. We wisten al zoveel van elkaar en ik wilde mijn kans eens wagen. Al dagen en weken. Het was alleszins geen bevlieging van het moment zelf.’

‘Herinner je je dat nog?’

‘Zeer zeker. I was die avond nog bij je aan de deur geweest om je iets te vragen. Je stond in je onderhemdje je zakdoeken uit te wassen in je lavabo en je zag er heel goed uit. Ik herinner het me nog alsof het gisteren was. Ik ben diezelfde nacht nog heel voorzichtig je chambrette binnengeslopen, Paolo. Dat weet ik nog. Je lag rustig te slapen. Op je zij. Met je gezicht naar de muur en één arm onder je hoofdkussen. Ik heb me toen heel stilletjes op de rand van je bed gezet en ik moest heel voorzichtig te werk gaan. Eerst de kat even uit de boom kijken. Ik mocht je zeker niet doen schrikken. Hoe lang ik daar gezeten en gekeken heb, weet ik niet meer.’

‘En sliep ik?’

‘Ik ben je zachtjes beginnen strelen. Ik heb je dekens heel voorzichtig weggetrokken en jij lag daar in de foetushouding in je witte onderbroek met je benen lichtjes opgetrokken. Ondertussen volgens mij al klaarwakker, maar je deed alsof je sliep. Dat kon ik aan je manier van ademen merken.’

‘Dat weet ik niet meer, Adriaan.’

‘Je was om te stelen, Paolo. Een slapend engeltje. Mooi bruingebrand en zachtjes glimmend, alsof je helemaal ingeölied was. Een abrikozen velletje, zonder puistjes, supergaaf, een ebbenhouten beeldje. Te mooi bijna om te raken.’

‘Een toen?’

‘Toen heb ik heel voorzichtig je onderlijfje uitgedaan en weerstand heb je zeker niet geboden. Als je toen je ogen had geopend en me had gevraagd wat ik daar aan het doen was, had ik zeker niet verder durven gaan, maar je liet mij begaan. Vanaf dat moment wist ik ook zeker dat je deed alsof je sliep. En na het hemdje volgde het broekje. Even voorzichtig, ook zonder tegenstribbelen. Je was lekker warm. Je lag er helemaal ontspannen bij en toen ik je voorzichtig op je rug draaide, stak je piemel kaarsrecht de lucht in. Een flink piemel met een bosje gitzwart haar en je rook ook lekker. Naar zeep. Ik kon je verder aanraken als ik wilde, maar ik weet niet precies of ik dat wel gedaan heb. Herinner jij je dat nog?’

‘Dat weet ik niets meer van. Toch geen details.’

‘Maar je lag daar wel met een enorme stijve.’

‘En achteraf heb je gezegd dat je vond dat ik goed voorzien was!’

‘Ja, je was redelijk goed voorzien, vond ik. Ik weet ook niet meer of ik je klaar heb laten komen, maar je was wel opgewonden.’

‘Ja, als iemand mij aanrakt, ben ik verkocht. Ik zal nooit zelf het initiatief nemen, maar als iemand aan mijn piemel komt, ben ik verloren. Nu nog,’ bevestigde Paolo.

‘En was ik de enige, Paolo? Heeft iemand anders nooit een vinger naar je uitgestoken?’

‘Toch wel, Leopold Mertens. Die heeft in de zevende en de zesde bijna elke dag aan me gezeten. Ik heb nooit iets bij hem gedaan, bij niemand trouwens, maar hij wel bij mij, Adriaan.’

‘Zo was het wel gemakkelijk, natuurlijk! Maar die ene keer ben in nooit vergeten, Paolo. Die was trouwens heel anders dan bij alle anderen. Al die anderen reageerde. Die werkten actief mee. Jij niet. Je liet je helemaal doen. Dat was helemaal nieuw voor me. Ik heb je waarschijnlijk daarom zelfs niet durven laten klaarkomen, denk ik. Ik heb je in ieder geval wel terug ingestopt. Ik heb voorzichtig de dekens en lakens over je getrokken en ik ben stilletjes buitengeglipt.’

‘En ik weet dat it de volgende nacht mijn bed voor de deur heb geschoven,’ vervolledigde Paolo.

‘Doordat je je zo liet doen, wist ik niet of dat dat uit schrik was of dat je het toch fijn had gevonden. Ik was bang voor hoe je de volgende dag zou reageren. Misschien was je wel kwaad. Misschien ging je, in het ergste geval, je beklag doen bij de prefect. Ik heb er die nacht niet van kunnen slapen, maar toen ik je ’s ochtends aan het ontbijt zag, was er niks aan je blik te zien. Je keek ook niet kwaad. Je deed gewoon alsof er niets gebeurd was. Gelukkig maar. Ik heb het wel geen tweede keer geriskeerd.’[4]

Ces premières retrouvailles furent amusantes. Je me suis laissé convaincre par Luc Renard de l’accompagner à la réunion des anciens de la classe de rhétorique. Paolo y serait probablement aussi. Je ne sais pas pourquoi Luc voulait absolument que j’y sois, parce que je n’y ai pas participé ces dernières années, mais j’étais assez curieux pour y aller. Je voulais voir ce qu’ils étaient devenus après toutes ces années.

Ce fut un petit souper sympathique. La cuisine n’était pas terrible, mais il ne s’agissait pas de cela. De tous les convives que j’ai revus alors — Bas n’en était pas — je me suis le mieux entendu avec Paolo. Par la suite, nous avons continué à nous voir régulièrement, surtout dans un bon restaurant avec une ou deux bouteilles de vin. Nous avons bien sûr souvent parlé de jadis, aussi de cette nuit de 1968, quand j’ai rendu visite à Paolo dans sa chambrette.

— Qu’avais-je de si spécial ?

— Je te trouvais incroyablement attirant, Paolo.

— Tu le penses toujours ?

— Bien sûr, Paolo. Tu es encore beau, mais alors tu étais à mes yeux le plus beau garçon de la classe.

— Adriaan, j’avais treize ans. Il y a plus de trente-cinq ans de cela.

— Et j’avais quatorze ans. Mais nous étions dans la même classe.

— Te rappelles-tu pourquoi tu es venu dans ma chambrette cette nuit-là ?

— Naturellement. Nous passions beaucoup de temps ensemble à cette époque, Paolo. Nous en savions beaucoup l’un sur l’autre et je voulais tenter ma chance. Déjà depuis des jours et des semaines. Ce n’était en tout cas pas une lubie de ce moment précis.

— Tu t’en souviens encore ?

— Très précisément. Ce soir-là je m’étais encore trouvé à ta porte, à te demander quelque chose. Tu étais en petite chemise occupé à laver des mouchoirs dans le lavabo, et tu avais belle allure. Je m’en souviens comme si c’était hier. Je me suis discrètement glissé dans ta chambrette, Paolo. Je le vois encore. Tu dormais tranquillement. Allongé sur le flanc. Ton visage vers le mur et un bras sous l’oreiller. Je me suis doucement assis au bord du lit et j’ai dû commencer avec prudence. J’ai d’abord attendu. Je ne voulais pas t’effrayer. Je ne sais plus combien de temps je suis resté là à te regarder.

— Est-ce que je dormais ?

— J’ai commencé à te caresser tout doucement. J’ai prudemment retiré tes draps, et tu étais couché en position de fœtus, en caleçon blanc, les jambes légèrement relevées. Selon moi tu étais déjà réveillé, mais tu faisais semblant de dormir. Je l’ai remarqué à ta façon de respirer.

— Je ne sais plus, Adriaan.

— Tu étais à croquer, Paolo. Un ange endormi. Bronzé, un peu luisant, comme huilé. Une peau de pêche sans un seul bouton, super chouette, une petite statue d’ébène. Presque trop beau pour te toucher.

— Et ensuite ?

— Ensuite j’ai très prudemment retiré ta chemisette, tu n’as pas offert de résistance. Si à ce moment tu avais ouvert les yeux et m’avais demandé ce que j’étais en train de faire, je n’aurais pas osé aller plus loin, mais tu ne m’as pas interrompu. Dès ce moment j’étais certain que tu faisais semblant de dormir. Le caleçon a suivi la chemise, là aussi sans protestation. Tu étais chaud et appétissant. Tu étais posé là, détendu et quand je t’ai retourné sur le dos, ton sexe était droit en l’air comme une bougie. Un solide zizi avec un buisson noir jais et tu sentais bon. Le savon. Je pouvais te caresser comme je voulais, mais je ne sais plus si je l’ai fait. T’en souviens-tu ?

— Je n’en sais plus rien. Du moins pas les détails.

— Mais tu étais bien couché là avec cette énorme érection.

— Après, tu as dit que j’étais bien pourvu !

— Oui, tu l’étais assez bien, à mon avis. Je ne sais plus si je t’ai fait jouir, mais tu étais bien excité.

— Oui, dès qu’on me touche, je suis partant. Je n’en prendrai jamais l’initiative, mais si quelqu’un me touche le sexe, je suis perdu. Encore aujourd’hui, affirma Paolo.

— Suis-je le seul, Paolo ? Quelqu’un d’autre a-t-il jamais posé un doigt sur toi ?

— Quand même, oui, Léopold Mertens. En sixième et en septième nous étions presque chaque jour assis l’un à côté de l’autre. Je n’ai rien fait avec lui, avec personne en fait, mais lui l’a fait avec moi, Adriaan.

— C’était facile à cette époque, naturellement ! Mais je n’ai jamais oublié cette fois-là. Tous les autres ont réagi. Ils ont participé. Toi pas. Tu t’es laissé faire complètement. C’était nouveau pour moi. Je pense que c’est pour ça que je n’ai pas osé te faire jouir. Ensuite, je t’ai bordé. J’ai prudemment tiré sur toi les draps et les couvertures, et je me suis glissé silencieusement dehors.

— Et je sais que la nuit suivante, j’ai poussé mon lit devant la porte, compléta Paolo.

— Parce que tu t’es laissé faire, je ne sais pas si c’était par par peur ou si tu as quand même aimé ça. J’avais peur de ta réaction le lendemain. Peut-être serais-tu fâché. Dans le pire des cas, tu aurais pu aller te plaindre chez le préfet de discipline. Je n’en ai pas dormi cette nuit-là, mais quand je t’ai vu le matin au petit déjeuner, il n’y paraissait rien. Tu n’avais pas non plus l’air fâché. Tu as fait comme si rien ne s’était passé. Heureusement. Je n’ai pas risqué une deuxième visite.

(Traduction BoyWiki)


Voir aussi

Bibliographie

Éditions

  • Jongens onder elkaar / Dré Steemans. – Leuven : Van Halewyck, 2006. – ISBN 978-90-5617-738-6

Articles connexes

Notes

  1. Selon l’auteur, dans un entretien avec Jo De Ruyck paru dans Het Nieuswblad.
  2. Commentaire de Remco van Schellen sur le site Rozegolf (2010).
  3. Dré Steemans dans le quotidien De Morgen, cité par Remco van Schellen sur Rozegolf, op. cit.
  4. Jongens onder elkaar, Leuven, Van Halewyck, 2006, p. 145.