« L’exilé de Capri (Roger Peyrefitte) » : différence entre les versions
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[[Image:GOOR Gaston 1974 L'Amour couronné de roses 1978x2943.jpg|300px|thumb|right|[[Gaston Goor]], ''L’Amour couronné de roses'', 1974 <br>Dessin pour la couverture de l’édition définitive (Le Livre de Poche) <br>Pastel, 17 × 11 cm]] | |||
Le livre débute avec la rencontre au sommet du Vésuve du jeune Jacques d’Adelsward-Fersen, encore lycéen, et du poète Robert de Tournel. Leur goût des [[garçon]]s les fait se reconnaître et sympathiser : Tournel restera tout au long de l’ouvrage un aîné bienveillant mais critique, qui tente de mettre un frein aux excès et aux illusions de Fersen. | Le livre débute avec la rencontre au sommet du Vésuve du jeune Jacques d’Adelsward-Fersen, encore lycéen, et du poète Robert de Tournel. Leur goût des [[garçon]]s les fait se reconnaître et sympathiser : Tournel restera tout au long de l’ouvrage un aîné bienveillant mais critique, qui tente de mettre un frein aux excès et aux illusions de Fersen. | ||
Version du 1 juin 2014 à 10:21
L’exilé de Capri est une biographie romancée du poète français Jacques d’Adelswärd-Fersen (1880 – 1923), publiée par Roger Peyrefitte en 1959. Ce fil conducteur permet également de présenter les milieux homosexuel et pédérastique en Europe pendant le premier quart du XXe siècle.
Récit
Le livre débute avec la rencontre au sommet du Vésuve du jeune Jacques d’Adelsward-Fersen, encore lycéen, et du poète Robert de Tournel. Leur goût des garçons les fait se reconnaître et sympathiser : Tournel restera tout au long de l’ouvrage un aîné bienveillant mais critique, qui tente de mettre un frein aux excès et aux illusions de Fersen.
[À développer : Visites à Capri : Oscar Wilde, puis l’affaire Krupp. Fiançailles avec Blanche de Maupeou. Liaison avec Loulou. Hamelin et Bruno de Warren avec l’abbé Labeyrie. Scandale des messes noires ou « messes roses ». Tentative de suicide. Départ pour Capri. Rencontre avec Nino. La villa Lysis. Le milieu homosexuel de la Belle Époque. La revue Akademos. Visite à Vincenzo Gemito. Liaison avec Manfred. Suicide.]
Avant-propos
Dans ses premières éditions, l’ouvrage était précédé d’un avant-propos de Jean Cocteau, intitulé « Éros aptère ». Peyrefitte le supprima à partir de 1974, trouvant cette introduction injustement sévère pour son personnage.
Bibliographie détaillée
Éditions de L’exilé de Capri
En complément des indications ci-dessous, on trouvera les rubriques bibliographiques complètes dans la bibliographie garçonnière, page P, sous PEYREFITTE (par ordre chronologique), ainsi qu’à la page de référence L’exilé de Capri (par langue).
Éditions en français
- Roger Peyrefitte, L’exilé de Capri, Paris, Flammarion, 1959.
- Roger Peyrefitte, L’exilé de Capri, Paris, Club des Éditeurs, 1959.
- Roger Peyrefitte, L’exilé de Capri, Paris, Le Livre de Poche (Le livre de poche), 1974.Édition définitive, comportant de nombreuses corrections du texte, ainsi qu’un chapitre supplémentaire.[1] La couverture est illustrée par un pastel de Gaston Goor, représentant l’Amour couronné de roses devant un paysage de mer et de rochers.
Éditions en allemand
- Roger Peyrefitte, Exil in Capri, Karlsruhe, Stahlberg Verl., 1960.
- Roger Peyrefitte, Exil in Capri, Berlin, Bruno Gmünder, 2004.
Éditions en anglais
- Roger Peyrefitte, The exile of Capri, London, Secker & Warburg, 1961.
- Roger Peyrefitte, The exile of Capri, New York, Fleet Publishing Corporation, 1965.
Éditions en espagnol
- Roger Peyrefitte, El exilado de Capri, Buenos Aires, Ed. Sudamericana (Col. Horizonte), 1960.
- Roger Peyrefitte, El exiliado de Capri, [Barcelona], Ed. Egales (Otras voces), 2006.
Éditions en italien
- Roger Peyrefitte, L’esule di Capri, Milano, Longanesi (La gaja scienza), 1959.
- Roger Peyrefitte, L’esule di Capri, Milano, Longanesi (Il cammeo), 1988.
- Roger Peyrefitte, L’esule di Capri, Capri, Ed. La Conchiglia (Atyidae), 2003.
Études sur L’exilé de Capri
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- ↑ Dans l’édition originale de 1959, Peyrefitte avait supprimé ce chapitre, ainsi qu’un autre, à la demande de d’Uckermann, directeur littéraire chez Flammarion (Propos secrets, 1977, p. 230-231).