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{{Timeline|190708|200011|littérature|'''Roger Peyrefitte''' (Castres, [[17 août]] [[1907]] - [[Paris]], [[5 novembre]] [[2000]]), écrivain et historien français.
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Après une courte carrière de diplomate, Roger Peyrefitte fut pendant la seconde moitié du {{XXe siècle}} l'un des écrivains français les plus controversés.}}
Après une courte carrière de diplomate, Roger Peyrefitte fut pendant la seconde moitié du {{XXe siècle}} l'un des écrivains français les plus controversés.}}

Version du 19 avril 2009 à 13:26

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2024
Année
Siècle


Twelve and a half Douze ans et demi
Boy, twelve and a half. Comes up to my shoulder. Comes up to my. Comes. Dazzling gossamer waves caress his ears, his sweet korallion ears, boy arms circle my waist, wrist watch cold against me. He comes to my shoulder. Gracile waist ; hipless hips. Precious candied lips. His mouth breathes open. For long seconds no breath comes out. Comes then in tiny gasps. Comes. His cyan eyes half shut, a flaxen lash so glossy licks my chest. Boy, twelve and a half sings in the College chapel. Mozart makes him stiff. Makes him quiver in the stalls. The choirmen gaze on him with the look : they know. This is true, he tells me so. I kiss. I kiss the bloomy curve of his honey gold neck. Garçon de douze ans et demi. Remonte vers mon épaule. Remonte vers mon… Remonte. D’éblouissantes vagues arachnéennes caressent ses oreilles, ses douces oreilles corallines, bras garçonniers encerclant ma taille, bracelet-montre froid contre moi. Il remonte vers mon épaule. Taille gracile, hanches déhanchées. Lèvres précieuses et luisantes. Sa bouche respire, ouverte. Longues secondes où ne s’en échappe aucun souffle. Puis s’échappe en tout petits halètements. S’échappe. Ses yeux de cyan à demi clos, cils de lin brillant qui effleurent ma poitrine. Garçon de douze ans et demi qui chante dans la chapelle du collège. Mozart le fait bander — lui donne des frissons dans les stalles. Les choristes, à cette vue, fixent sur lui leur regard : ils savent. C’est vrai, il me l’a dit. J’embrasse. J’embrasse la courbe épanouie de son cou de miel doré.



مُعَقرَبُ الصُّدْغ ، ملْبُوسٌ عَوَارِضُه L’accroche-cœur

مُعَقرَبُ الصُّدْغ ، ملْبُوسٌ عَوَارِضُه
جلبابَ خزٍّ ؛ عليه النـَّـورُ مقـْطـُوفُ
تحيا النفوسُ به في سطـْحِ جوْهرَةٍ ،
فـما علـيْـكَ إذا اسْـتـدْعَاكَ تكلـيـفُ
تضَمّنَ الرّوحَ جِسْمُ النُّورِ ؛ فامتزَجا
في عارض ٍ فـيهِ أرواحٌ وتألـيـفُ
فليس يخْطِرُ في الأوْهَام ِ أنّ لهُ
عِدْلاً ، وليس له في الحسنِ موْصُوفُ

Ses deux accroche-cœurs se cambraient sur ses tempes :
on eût dit des scorpions.
Et sa robe de soie était ouverte et ample.
Il est comme un diamant,
qui réveille les cœurs, excite le désir.
Si un jour il t’invite,
n’hésite pas, car tout est facile avec lui
et son esprit habite
le beau corps lumineux qui se fond avec lui,
comme un nuage au vent.
Imaginerait-on que, quelque part, existe
un autre être vivant
dont la beauté puisse être comme sa réplique[1] ?





يَطـُوفُ عَلـَيْهـِمْ وِلْدَانٌ مّـُخـَلـَّدُونَ
بـِأَكْوَابٍ وَأَبَارِيقَ وَكَأْسٍ مِّن مّـَعِينٍ
لاَ يُصَدَّعُونَ عَنـْهَا وَلاَ يُنزِفـُونَ
وَفـَاكِهَةٍ مِّمّـَا يَتـَخـَـيّـَـرُونَ
وَلـَحْمِ طـَيْرٍ مِّمَّا يَشـْـتـَهُونَ

yaṭuwfu åalayhim wildaānũ mmuxalladuwna (17)
bi-ákwaābĩ wa-ábaāriyqa wa-kaásĩ mmin mmaåiynĩ (18)
laā yuṣaddaåuwna åanhaā wa-laā yunzifuwna (19)
wa-faākihaħĩ mmimmaā yataxayyaruwna (20)
wa-laḥmi ṭayrĩ mmimmaā yaštahuwna (21)





Chapitre VI

Dans les hauts quartiers neufs de Rome, entre le Pincio et le Quirinal, des maisons achevées d’hier, neuves et presque délabrées, dont les boutiques demeurent closes, forment des rues désertes où le luxe impuissant lutte contre la misère. Et l’uniforme teinte ocre jaune de ces taudis tout neufs, même lavée de soleil, ne parvient pas à en dissiper l’aspect dépenaillé(1).

Pierre et Jean longent des trottoirs où des femmes aux cheveux noirs, aux regards durs, aux traits rudes allaitent leurs marmots. Leurs marmots qui ont déjà ces larges yeux bruns par quoi les mioches de par ici deviennent, dès treize ans, de si plaisants gaminsb.

C’est la misère, la misère et la misère qui depuis trois, quatre, dix générations courbe ces pauvres êtres sous tous les jougs et les rend capables, l’atavisme aidant, de compromissions, lesquelles d’ailleurs n’atteignent pas leur pudeur abolie ni leur dignité qui en a vu bien d’autres. Quand il faut manger ils vendent des allumettes, des fleurs, des journaux, à moins que…
… Et la belle image de Luigi frissonna dans la pensée douloureuse de Pierre ; à moins que…

  • — C’est là, dit Jean.

Dans l’escalier très vaste brutalement éclairé d’en haut par un jour cru qui frappe les degrés de marbre blanc et rejaillit contre les parois des murs peints à la chaux vive, Jean voit descendre un des modèles de Peterson, Virginia Brina. La désignant à son ami :

  • — Comment la trouves-tu, mon petit Pierre ?
  • — Jolie à croquer.
  • — Elle vient de poser. Dommage ! un peu plus tôt tu voyais le plus beau corps du monde.
  • — Permets : excepte s’il te plaît Luigi.
  • — Que tu n’as pas vu.
  • — Que je devine.
  • — Et tu t’y connais… zazaedz edfdzefzef eferf erferf eferfef erferf efefef erfef efef erfeferff erfef erferf efef zefrefef refzf zefzef zfzef
  • — Mauvais !

  1. fefef ff ff ff dgdgfdgfdgf dgfffdf fdsfsfsf sdfsfdsfdf sdfsfsdfdfsdf sdfsfdfsfdsfsdf sdfsdfsdfdsfsfsdff sdfsdfsfsdfsdfsdfsfd
  2. fff tyhythyh yhthhyh
  3. fefef ff ff ff dgdgfdgfdgf dgfffdf fdsfsfsf sdfsfdsfdf sdfsfsdfdfsdf sdfsfdfsfdsfsdf sdfsdfsdfdsfsfsdff sdfsdfsfsdfsdfsdfsfd
  4. fefef ff ff ff dgdgfdgfdgf dgfffdf fdsfsfsf sdfsfdsfdf sdfsfsdfdfsdf sdfsfdfsfdsfsdf sdfsdfsdfdsfsfsdff sdfsdfsfsdfsdfsdfsfd
  5. fefef ff ff ff dgdgfdgfdgf dgfffdf fdsfsfsf sdfsfdsfdf sdfsfsdfdfsdf sdfsfdfsfdsfsdf sdfsdfsdfdsfsfsdff sdfsdfsfsdfsdfsdfsfd
  6. fefef ff ff ff dgdgfdgfdgf dgfffdf fdsfsfsf sdfsfdsfdf sdfsfsdfdfsdf sdfsfdfsfdsfsdf sdfsdfsdfdsfsfsdff sdfsdfsfsdfsdfsdfsfd


Notes et références

  1. ezfzfzefzefzef
  2. ezfzfzefzefzef


Zzzz=ZefzEfzeff

LA - LE - LH - LI - LL - LO - LU - LY


Roger Peyrefitte (Castres, 17 août 1907 - Paris, 5 novembre 2000), écrivain et historien français.

Après une courte carrière de diplomate, Roger Peyrefitte fut pendant la seconde moitié du Modèle:XXe siècle l'un des écrivains français les plus controversés.

À la suite d'études brillantes dans différents collèges religieux (Jésuites et Lazaristes) du Sud-Ouest, puis à la Faculté des lettres de Toulouse, il entra à l'École libre des sciences politiques, dont il sortit major en 1930. Nommé secrétaire d'ambassade à Athènes en 1933, il quitta ce poste en 1938 suite à un incident avec le jeune protégé d'un amiral grec (épisode romancé ensuite dans Les Ambassades). Revenu à Paris, il donne sa démission en octobre 1940 pour raisons personnelles (selon ses écrits, à la suite d'une suspicion de détournement d'un adolescent). Réintégré en mai 1943, il est nommé à Paris. En février 1945, il sera contraint de se retirer de la carrière diplomatique ; la même année marque le début de son activité d'écrivain et d'historien.

Sa vaste culture classique, son érudition, sa connaissance des sujets qu'il aborde de façon très documentée, son style concis et percutant, au vocabulaire très riche, son ironie mordante, son abondante production, font de lui un écrivain français de premier plan, dans la lignée de Voltaire, d'Anatole France et de Marcel Aymé.