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| 20091120=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=6672156|La sévérité que j’avais eue depuis des années envers mes penchants, la foi que j’avais gardée en mon idéal malgré les déceptions, la haine que j’avais cultivée de tout ce qui est laid, sot et vulgaire, avaient obtenu leur récompense. J’aimais aussi violemment que lorsque l’amour est aveugle et j’aimais dans la lucidité.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. X|page=69}}}}
| 20091121=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=6893810|Je crois, comme les anciens Grecs, que la vérité doit triompher par sa propre force.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=10|page=233}}}}
| 20091122=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=6915965|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Ni tabac ni alcool désormais. Les enfants ne fument, ni ne boivent.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=130}}}}
| 20091123=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=7053957|Dans les époques troublées la transgression est un cordial plus revigorant que le vin d’Espagne.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’écriture »|page=108-109}}}}
| 20091124=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=7165708|Il n’est pas de bonheur qui n’ait sa source et sa fin dans les sens, mais le charme de l’enfance est de promettre avant de pouvoir tenir. Encore tient-elle volontiers, à un âge que ne soupçonnent pas les bonnes gens. L’auteur de ''Lolita'' a étonné en dévoilant l’existence des « nymphettes ». Les satyrisques étaient les petits compagnons des satyres, les panisques de Pan et, si l’occasion leur en était offerte, les Lolitos supplanteraient les Lolitas.<br>&nbsp;&nbsp;&nbsp;''… Que deviendraient les familles,<br>&nbsp;&nbsp;&nbsp;Si les cœurs des jeunes garçons<br>&nbsp;&nbsp;&nbsp;Étaient faits comme ceux des filles ?''<br>Le chevalier de Boufflers, (...)
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. III|page=22-23}}}}
| 20091125=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=7375996|Le désir des corps n’est pas nécessairement de l’amour, et il est des occasions où le refus de l’acte sexuel est une preuve d’amour plus grande que ne le serait un baiser. Il y a érotisme là où il y a tension : l’élan créateur de l’artiste, le combat ascétique du moine, la chasteté nuptiale d’un couple ramassent plus d’énergie sexuelle positive, plus d’érotisme cosmique que l’abandon de ceux/celles qui s’envoient en l’air avec n’importe qui. Aimer un être, c’est le découvrir comme une personne, c’est-à-dire comme quelqu’un d’unique, et respecter cette unicité. L’amour est aux antipodes de l’égoïsme vampirisateur du donjuanisme (et, souvent, de la passion) ; l’amour est oblation de soi.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=137}}}}
| 20091126=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=7573358|Quel plus beau souvenir pour un homme, que de savoir qu’il a été désiré par un autre homme quand il était jeune garçon ?
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=324}}}}
| 20091127=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=7598375|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Ma satisfaction à moi, c’est de peser l’âme des enfants.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=248}}}}
| 20091128=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=7680942|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :&nbsp;<ref>Le prince albanais d’Elbassan, accompagné du jeune Toinet, treize ans, est manifestement pédéraste, et ne s’en cache pas.</ref><br>Rien ne m’est plus délassant que la compagnie des enfants. Ils me rendent le goût de vivre. Je ne crois à la vie qu’en les regardant, comme ce Romain qui ne croyait au printemps que lorsque les roses étaient venues. J’ai renoncé à emmener des amis et des amies, avec qui et entre qui les choses ne tardent jamais à se gâter. Enfin, on ne peut changer chaque année d’amis et d’amies, au lieu que l’on peut changer d’enfants, quand ce sont les enfants des autres. En tout cas, il ne peut plus y avoir d’autre société que (...)
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=224}}}}
| 20091129=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=7819354|Je suis absolu, dans mes goûts, dans mes amours, dans mes antipathies, comme un enfant. Être absolu, c’est nécessairement être injuste.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|section=« Avant-propos »|page=9}}}}
| 20091130=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=7857273|Être rebelle à seize ans, c’est la banalité : chaque adolescent(e) un peu sensible l’est. Ce qui en revanche est difficile, et rare, c’est de l’être encore dans l’âge adulte. La société n’a pas besoin d’originaux, elle a besoin de citoyens dociles, et son filet est si sûrement lancé que rarissimes sont ceux/celles qui passent au travers des mailles.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Conclusion »|page=156-157}}}}
| 20091201=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=7949514|La question cardinale est pour moi celle-ci : la femme et l’homme peuvent-ils avoir un langage commun ou bien, murés dans leurs différences, sont-ils condamnés à être l’un pour l’autre soit des étrangers, soit des adversaires ? Ma réponse est que la complémentarité des deux sexes est une illusion platonicienne, qui exprime (comme d’ailleurs la pédophilie, mais tout différemment) cette nostalgie paradisiaque de l’androgyne qui est un des plus anciens, et plus beaux rêves de l’humanité ; noble illusion donc, mais illusion. La femme et l’homme ne sont pas faits pour s’accorder (au {{s-|XVII|e}}, ''accordé'' signifiait « qui s’est engagé par un contrat de mariage, fiancé »), mais pour se combattre et se détruire. (...)
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« La femme »|page=48-49}}}}
| 20091202=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8034935|Certes, chaque être humain est un condamné à mort en sursis, mais l’amoureux de l’extrême jeunesse vit cette fatalité de façon plus aiguë et désespérée que quiconque.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=148}}}}
| 20091203=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8072423|L’univers où se meuvent les enfants (je veux dire : que leur imposent les adultes) est pour l’ordinaire d’une telle bassesse, d’une telle vulgarité, d’une telle déliquescence intellectuelle et morale, que c’est faire œuvre sainte que de leur apprendre à le mépriser et de les aider à s’en échapper : auprès de moi, c’est à une autre hauteur qu’ils respirent, ce sont d’autres horizons qu’ils découvrent. Je n’ai pas de goût pour la pédagogie, mais je crois à la fonction socratique de l’adulte.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=131-132}}}}
| 20091204=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8256630|On ne peut être (ou rester) fat en courant les garçons dans la rue ; sinon, ils vous rient au nez.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=5|page=91}}}}
| 20091205=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8360507|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Comment ai-je été assez fou pour croire que cette société exécrée laisserait vivre et aimer en paix un innocent caché parmi la foule ?
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=132}}}}
| 20091206=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[La ville dont le prince est un enfant (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8392636|{{personnage|L’Abbé de Pradts}} ''(s’adressant à Souplier)'' :<br>Dieu a créé des hommes plus sensibles que les pères, en vue d’enfants qui ne sont pas les leurs, et qui sont mal aimés, et il se trouve que vous êtes tombé sur un de ces hommes-là.
{{Réf Livre|référence=La ville dont le prince est un enfant/Gallimard, 1968|acte=I|scène=II|page=28-29}}}}
| 20091207=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8458376|Dieu est au-delà de tous les noms de Dieu, au-delà de l’idée de Dieu. Pour pressentir ce que peut être l’existence de Dieu, nous n’avons que deux voies, qui d’ailleurs se confondent : l’amour et la beauté. L’amour de la créature et la beauté du monde créé sont les vitraux à travers quoi nous recevons, en transparence, la lumière du Christ, « soleil de justice ».
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Le Christ »|page=26}}}}
| 20091208=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8460927|Le Français moyen est un homme que la pédérastie révolte et que le saphisme excite.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=4|page=137}}}}
| 20091209=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8499053|Après avoir cherché toute ma vie, je méritais finalement d’avoir trouvé.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=12}}}}
| 20091210=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8571020|La frontière est mince entre les amours.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=12|page=262}}}}
| 20091211=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[La ville dont le prince est un enfant (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8640371|{{personnage|L’Abbé de Pradts}} ''(s’adressant au Supérieur)'' :<br>L’affection, j’en avais une pour cet enfant. Vous l’avez ruinée et en quelque sorte déshonorée, elle qui était si propre.
{{Réf Livre|référence=La ville dont le prince est un enfant/Gallimard, 1968|acte=III|scène=VII|page=164}}}}
| 20091212=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8739237|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>L’enfant de douze ans a atteint un point d’équilibre et d’épanouissement insurpassable qui fait de lui le chef-d’œuvre de la création. Il est heureux, sûr de lui, confiant dans l’univers qui l’entoure et qui lui paraît parfaitement ordonné. Il est si beau de visage et de corps que toute beauté humaine n’est que le reflet plus ou moins lointain de cet âge. Et puis, c’est la catastrophe. Toutes les hideurs de la virilité – cette crasse velue, cette teinte cadavérique des chairs adultes, ces joues râpeuses, ce sexe d’âne démesuré, informe et puant – fondent ensemble sur le petit prince jeté à bas de son trône. Le voilà devenu un chien maigre, voûté et boutonneux, l’œil (...)
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=104-105}}}}
| 20091213=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8755966|Inciter l’homme à s’abandonner à ses pulsions chaotiques est l’asservir, et non le libérer. Aussi, la libération sexuelle signifie-t-elle parfois la libération de l’esclavage du sexe. La libération n’est pas un synonyme de la licence. Dans certains cas, c’est la continence qui exprime une libération sexuelle.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=123}}}}
| 20091214=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les ambassades (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8789755|Pour être éternel, il suffit au vrai amour d’avoir existé.
{{Réf Livre|référence=Les ambassades/Flammarion, 1951|section=1{{Exp|e}} partie, chap. I|page=11}}}}
| 20091215=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8899200|La vitalité sexuelle dépend de l’hygiène alimentaire. La cuisine française, du moins lorsqu’on en abuse, est le meilleur moyen de se désexualiser. Sexualité égale frugalité.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=6|page=143}}}}
| 20091216=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8946360|Priape est le dieu des garçons. C’est lui qui, en leur révélant les plaisirs solitaires, préside à leur seconde naissance – leur véritable naissance à la vie. C’est lui qui, par la main d’un frère, d’un cousin, d’un camarade, fait leur apprentissage de l’amour réciproque, quand ce n’est pas par celle d’un oncle, d’un parrain, d’un ami de la maison, d’un confesseur, d’un professeur, d’un valet ou d’un inconnu dans un lieu public. Jadis, pour les rois enfants, ce soin charitable était réservé aux cardinaux premiers ministres (Mazarin avec Louis XIV, Fleury avec Louis XV). Peu de garçons ont été initiés par une fille ou une femme. Vénus, dont Priape est le fils aussi bien que Cupidon, se présente, lorsque, selon (...)
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=13}}}}
| 20091217=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9081570|En 87 Jean-Paul II a publié une « Lettre aux évêques de l’Église catholique sur la pastorale à l’égard des personnes homosexuelles ». L’Église ne veut pas nous laisser dormir en paix. Je me demande si cette obsession ne vient pas du fait que les papes se rendent compte que l’enseignement religieux est le séminaire de la pédérastie. Dans les chansons d’autrefois, « jésuite » rimait toujours avec « sodomite ». La lettre papale ressemble fort à un mea-culpa.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=4|page=207}}}}
| 20091218=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
| 20091218=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9163097|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Le code pénal. Quelle lecture ! La société déculottée exhibe ses parties les plus honteuses, ses obsessions les plus inavouables.
{{Extrait|id=9163097|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Le code pénal. Quelle lecture ! La société déculottée exhibe ses parties les plus honteuses, ses obsessions les plus inavouables.
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{{Extrait|id=9243201|{{personnage|[[Henry de Montherlant]]}} :<br>Vous, vous aimez les beaux. Moi, j’aime les pauvres.
{{Extrait|id=9243201|{{personnage|[[Henry de Montherlant]]}} :<br>Vous, vous aimez les beaux. Moi, j’aime les pauvres.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=4|page=58}}}}
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=4|page=58}}}}
| 20091220=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9261044|{{personnage|Jean Guibert}} :<br>Je vous aime et vous aimez l’amour, si ce n’est simplement le plaisir.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=124}}}}
| 20091221=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9321835|Demain, il n’y aura de vie un peu noble que souterraine.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’écriture »|page=107}}}}
| 20091222=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9475124|Les adolescents ont certes besoin de s’aimer entre eux, mais ils ont aussi besoin d’être aimés par d’autres adultes que papa-maman et l’oncle Anatole ; ils ont besoin de rencontrer des adultes qui soient des vivants. Des vivants, c’est-à-dire des éveilleurs.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=140}}}}
| 20091223=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9517596|Vous ne saurez jamais ce qu’est la pédérastie, si vous n’avez pas connu l’Italie.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=4|page=60}}}}
| 20091224=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9523990|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Les enfants sont comme les sages [...] : ils ne peuvent rien faire de mal, puisqu’ils sont au-dessus du mal. Fourbes, ils restent francs ; gourmands, ils restent sobres ; impurs, ils restent purs.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=251}}}}
| 20091225=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9600479|Ceux qui vivent différemment, l’hérétique, le bohémien, l’artiste, ont de tous temps été mal acceptés par la masse : cela n’est pas nouveau. Mais aujourd’hui, où la planète se rétrécit, et s’uniformise, la singularité est devenue un crime, et un exploit.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Conclusion »|page=156}}}}
| 20091226=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9727852|{{personnage|Annie Teacher}} :<br>L’amour se fait ou ne se fait pas, mais il ne se discute pas. Que resterait-il, si on le discutait ? On n’oserait aimer personne. On commence par vous faire aimer vos parents, comme s’il n’y avait qu’eux au monde ; ensuite on vous fait aimer Dieu, comme s’il n’y avait que lui ; enfin, on voudrait ne vous faire aimer qu’un homme, auquel on prétend vous lier pour la vie.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=124}}}}
| 20091227=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9753891|{{personnage|Michel de Saint-Pierre}} :&nbsp;<ref>Extrait d’une lettre de Michel de Saint-Pierre à Roger Peyrefitte, à propos de l’épuration.</ref><br>Que voulez-vous ? je n’aime pas les juges.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=1|page=62}}}}
| 20091228=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9774330|{{personnage|[[Alain-Philippe Malagnac]]}} :&nbsp;<ref>De même que dans le reste du récit, le jeune amant de Roger Peyrefitte n’est pas nommé.</ref><br>Les curés m’ont révélé que ce qui m’attirait, c’était un péché ; les livres de ma sœur, que c’était une perversion ; ''les Amitiés particulières'' enfin que c’était l’amour.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. III|page=40-41}}}}
| 20091229=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9841649|Même un saint ne saurait résister à la vue du plaisir que prend un garçon.<br />Cette vue n’enflamme pas seulement les ermites et les pédérastes : elle est d’abord irrésistible pour les jeunes garçons eux-mêmes et pour les jeunes garçons entre eux.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=9|page=303}}}}
| 20091230=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9877025|''Délicieux vainqueur,'' il régnait de nouveau chez moi. C’était tantôt l’Amour sans voiles, tantôt l’Amour vêtu d’un foulard ; l’Amour follement éveillé ou l’Amour qui somnole ; l’Amour debout, l’Amour couché ; l’Amour sur le côté droit, l’Amour sur le côté gauche ; l’Amour à plat ventre, l’Amour à genoux, mais non pour implorer grâce ; l’Amour avec la flèche et l’Amour avec le carquois. Nos gestes étaient complémentaires. Mes pensées, il les devinait, les yeux fermés, par la peau. Il offrait un champ inépuisable aux caprices de l’imagination. Sa beauté et sa grâce permettaient de tout oser sans manquer aux lois de l’esthétique.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. XIV|page=89}}}}
| 20091231=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9916929|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Qu’est-ce qu’une petite fille ? Tantôt petit garçon « manqué », comme on dit, plus souvent encore petite femme, la petite fille proprement dite n’est nulle part. C’est d’ailleurs ce qui donne aux écolières un air si gentiment comique : ce sont des femmes naines. Elles trottinent sur leurs courtes jambes en balançant les corolles de leurs jupettes que rien ne distingue – sinon la taille – des vêtements des femmes adultes. C’est vrai aussi de leur comportement. J’ai souvent vu des fillettes très jeunes – trois ou quatre ans – avoir à l’égard des hommes une attitude très typiquement et comiquement féminine, sans équivalent dans la conduite des petits garçons à l’égard des (...)
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=138-139}}}}
| 20100101=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9922145|Pour moi, le dégoût et l’horreur ne résident que dans l’hypocrisie.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=16|page=337}}}}
| 20100102=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9956714|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>« Impudique », « obscène », que ces mots paraissent misérables ! Je ne sais si j’ai une âme d’enfant ou une âme de païen, mais je ne puis absolument rien voir ni concevoir d’obscène ni d’impudique.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=252}}}}
| 20100103=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1122763|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Il faut aller à son bonheur tranquillement et le saisir hardiment.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=306}}}}
| 20100104=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1441687|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Pour scandaleuse qu’elle puisse paraître au premier abord, l’affinité profonde qui unit la guerre et l’enfant ne peut être niée. [...] Je me demande si la guerre n’éclate pas dans le seul but de permettre à l’adulte de ''faire l’enfant'', de régresser avec soulagement jusqu’à l’âge des panoplies et des soldats de plomb.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=308-309}}}}
| 20100105=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1527343|Il est en vérité singulier que l’amour de la grande jeunesse, qui de toutes les inclinations du cœur humain est assurément la plus naturelle, puisse être classé aujourd’hui parmi les extravagances coupables. N’en déplaise aux psychiatres qui se penchent avec plus ou moins de bienveillance sur cette « minorité sexuelle » qu’est, paraît-il, devenue la pédophilie, ce ne sont pas ceux ou celles qui sont sensibles à la fraîcheur, à la grâce et à la vénusté des moins de seize ans qu’il convient de soigner ; c’est la société qui condamne un tel amour, et le tient pour une étrangeté, voire pour une perversion, légalement pour un crime.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=145-146}}}}
| 20100106=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1717001|L’amour est ma justice.<ref>Peyrefitte dit avoir choisi cette formule pour devise.</ref>
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=1 et 2|page=45 et 126}}}}
| 20100107=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1729993|L’amour, sans supprimer la volupté, en supprime la fringale et en supprime surtout la prostitution.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=319}}}}
| 20100108=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1771675|Tous mes livres exaltent la liberté, surtout celle des mœurs, qui ne saurait exister sans celle de l’esprit.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=1|page=20}}}}
| 20100109=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1914256|S’il y a les regards éloquents, non suivis de rencontres, il y a les rencontres enivrantes sans lendemain. C’est la destinée de l’amour que j’ai qualifié d’impossible. Il ne l’est pas, en ce qu’il trouve mille façons de se pratiquer, et il l’est, en ce qu’il ne peut ni se chanter ni se vivre.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=12}}}}
| 20100110=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1919603|L’honneur du parti communiste est d’être une minorité, qui n’est malheureusement pas infime. L’honneur des homosexuels est d’être une minorité, plus importante que vous ne le pensez. L’honneur des juifs est d’être une minorité. L’honneur des gens intelligents et cultivés est d’être une minorité. L’honneur des belles filles et des beaux garçons est d’être une minorité. Quelle ruse sordide que de prétendre s’attaquer aux « minorités » !
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=1|page=23}}}}
| 20100111=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1923476|L’accord parfait est difficile entre les deux sexes, même hors des chemins battus.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=4{{Exp|e}} partie, chap. VII|page=168}}}}
| 20100112=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2016737|[...] j’ai en moi une cohue de passions fantasques et de contradictoires obsessions. Je souffre d’une absence de structure : les règles, les normes, les devoirs ne signifient rien pour moi. Le déséquilibre est ma nature propre, et la transgression. Je suis organiquement schismatique.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’écriture »|page=119}}}}
| 20100113=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2062906|Quand on s’intéresse à l’adolescence, on n’ignore pas qu’elle n’offre guère que des approximations spirituelles. C’est un des motifs qui rendent volage avec elle ou qui atténuent le chagrin de ne pouvoir la fixer : on a vite fait le tour des corps, fussent-ils charmants.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. II|page=37}}}}
| 20100114=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2072578|''Tout le monde est pédéraste.''
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=144}}}}
| 20100115=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2208336|Certains hommes ont l’art de s’adapter parfaitement à la pédérastie, au point qu’elle fait corps avec eux et ne soulève plus d’objection.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=330}}}}
| 20100116=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2233317|J’aime les agneaux, pas les moutons.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=8|page=188}}}}
| 20100117=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2299723|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>L’amour – prôné ''in abstracto'' – est persécuté avec acharnement dès qu’il revêt une forme concrète, prend corps et s’appelle sexualité, érotisme. Cette fontaine de joie et de création, ce bien suprême, cette raison d’être de tout ce qui respire est poursuivi avec une hargne diabolique par toute la racaille bien-pensante, laïque et ecclésiastique.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=85}}}}
| 20100118=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2343215|Savoir aimer, c’est être capable d’aimer quelqu’un qui change, mais qui vous aime encore à sa façon.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=5{{Exp|e}} partie, chap. VI|page=252}}}}
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Version du 20 décembre 2009 à 20:20