« À Lysianas (Callimaque ; Saix) » : différence entre les versions
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Version du 17 novembre 2010 à 10:58
Le poème grec de Callimaque de Cyrène À Lysianas, adapté en français par Guillot de Saix, a paru en 1954 dans la revue homophile Arcadie.
Texte intégral
J’exècre les refrains traînant jusqu’à l’égout,
J’ai horreur des chemins où passe tout le monde,
Il me répugne l’être aimé qui vagabonde,
Ce qui sert au premier venu m’est un dégoût.
Je refuse de boire aux fontaines publiques.
Je repousse les fruits qu’on cueille n’importe où…
Tu es, Lysianas, beau, beau, plus beau que tout,
Oui, mais avant que j’aie avancé mes suppliques,
Une voix me chuchote à l’oreille, ce soir :
« Qui l’aura ne sera pas le seul à l’avoir. »
Voir aussi
Source
« À Lysianas » / Callimaque de Cyrène, transcription de Guillot de Saix, in Arcadie : revue littéraire et scientifique, 1ère année, n° 5, mai 1954, p. 28. – Paris : Arcadie, 1954 (Illiers : Launay). – 54 p. ; 23 × 14 cm.