« Georges Hérelle » : différence entre les versions
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Fait notable, les archives d'Hérelle renferment le questionnaire diffusé par le docteur Laupts, (pseudonyme de Georges Saint-Paul (1870-1937), auteur en 1896 de Tares et poisons, perversion & perversité sexuelles : une enquête médicale sur l'inversion : notes et documents..., ouvrage dont il extraira Le Roman d'un inverti-né, publié anonymement mais préfacé par Emile Zola, Laupts qui comme ses confrères prône des mesures prophylactiques pour lutter contre | Fait notable, les archives d'Hérelle renferment le questionnaire diffusé par le docteur Laupts, (pseudonyme de Georges Saint-Paul (1870-1937), auteur en 1896 de Tares et poisons, perversion & perversité sexuelles : une enquête médicale sur l'inversion : notes et documents..., ouvrage dont il extraira Le Roman d'un inverti-né, publié anonymement mais préfacé par Emile Zola, Laupts qui comme ses confrères prône des mesures prophylactiques pour lutter contre 'l'inversion'). | ||
Cependant, comme le souligne Philippe Lejeune, « Hérelle ne semble pas avoir écrit la « réponse » au questionnaire [de Laupts] (...). Il est resté au seuil de cet acte autobiographique. Nous ne pouvons qu'imaginer pourquoi. Sans doute le désir d'expression était-il contrebalancé par la crainte de voir son propre texte encadré et désamorcé par les commentaires du Dr Laupts. Envoyer la confession, c'aurait été se soumettre. Hérelle avait son propre questionnaire. Tout son dossier sur la pédérastie témoigne d'une grande indépendance d'esprit : c'est l'ébauche d'un livre original, plus nuancé que ne le sera Corydon [d'André Gide]. Mais un livre impossible à publier dans les années 1890. Il a préféré garder le silence et rester libre ». (Lejeune, 1987). | Cependant, comme le souligne Philippe Lejeune, « Hérelle ne semble pas avoir écrit la « réponse » au questionnaire [de Laupts] (...). Il est resté au seuil de cet acte autobiographique. Nous ne pouvons qu'imaginer pourquoi. Sans doute le désir d'expression était-il contrebalancé par la crainte de voir son propre texte encadré et désamorcé par les commentaires du Dr Laupts. Envoyer la confession, c'aurait été se soumettre. Hérelle avait son propre questionnaire. Tout son dossier sur la pédérastie témoigne d'une grande indépendance d'esprit : c'est l'ébauche d'un livre original, plus nuancé que ne le sera Corydon [d'André Gide]. Mais un livre impossible à publier dans les années 1890. Il a préféré garder le silence et rester libre ». (Lejeune, 1987). | ||
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« C'était au mois de mars 1899. J'habitais Bayonne depuis trois ans et je n'avais jamais entendu parler d'un théâtre basque. Le Pays basque n'était pas encore à la mode, et personne ne s'intéressait à ce qui s'y passait. | « <i>C'était au mois de mars 1899. J'habitais Bayonne depuis trois ans et je n'avais jamais entendu parler d'un théâtre basque. Le Pays basque n'était pas encore à la mode, et personne ne s'intéressait à ce qui s'y passait. | ||
Un jour, en sortant du Lycée, comme je causais avec mon collègue et ami M. Leclerc, professeur d'espagnol, il fit allusion aux représentations de pastorales souletines. | Un jour, en sortant du Lycée, comme je causais avec mon collègue et ami M. Leclerc, professeur d'espagnol, il fit allusion aux représentations de pastorales souletines. | ||
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Ce que vous me dites de ce singulier spectacle ne m'ôte point l'envie de le voir. Donnera-t-on bientôt une représentation ? | Ce que vous me dites de ce singulier spectacle ne m'ôte point l'envie de le voir. Donnera-t-on bientôt une représentation ? | ||
Je n'en sais rien. Mais j'ai dans la vallée de la Soule, à Licq, un beau-frère, M. Goux, qui, le cas échéant, voudra bien prendre la peine de m'avertir » (p. 321). | Je n'en sais rien. Mais j'ai dans la vallée de la Soule, à Licq, un beau-frère, M. Goux, qui, le cas échéant, voudra bien prendre la peine de m'avertir</i> » (p. 321). | ||
Georges Hérelle assistera à sa première pastorale le dimanche 16 avril 1899, à Haux, en Soule, pour la représentation d'Abraham. Il en revint littéralement subjugué et n'aura de cesse d'en percer le mystère : « J'étais revenu séduit et comme enivré par la singularité de ce spectacle et surtout par son caractère archaïque. Sans rien connaître encore de l'origine des pastorales, j'avais senti confusément qu'il y avait là quelque chose de très ancien, qui méritait d'être étudié. Ce sentiment prévalu contre toutes les objections que l'on me fit, lorsque je parlai à mes amis d'écrire quelque chose sur ce théâtre » (p. 323). | Georges Hérelle assistera à sa première pastorale le dimanche 16 avril 1899, à Haux, en Soule, pour la représentation d'Abraham. Il en revint littéralement subjugué et n'aura de cesse d'en percer le mystère : « <i>J'étais revenu séduit et comme enivré par la singularité de ce spectacle et surtout par son caractère archaïque. Sans rien connaître encore de l'origine des pastorales, j'avais senti confusément qu'il y avait là quelque chose de très ancien, qui méritait d'être étudié. Ce sentiment prévalu contre toutes les objections que l'on me fit, lorsque je parlai à mes amis d'écrire quelque chose sur ce théâtre</i> » (p. 323). | ||
Version du 26 mai 2011 à 23:10
Pseudonymes : Agricola Lieberfreund et L.-R. de Pogey-Castries.
Georges Hérelle, né le 27 août 1848 à Pougy-sur-Aube et mort le 15 décembre 1935 à Bayonne, était un traducteur, ethnographe et professeur de philosophie français.
Il fit ses études à Troyes, puis à Paris. Après avoir obtenu la licence de philosophie en 1871 à Dijon, il fut professeur dans divers lycées de Normandie, puis à Bayonne de 1896 à sa retraite en 1903. Parallèlement, il travailla avec une grande érudition sur l'histoire de la Champagne, puis, une fois nommé à Bayonne, au folklore basque et notamment aux « pastorales », sur lesquelles il écrivit d'importants travaux de compilation et d'analyses. Il fut également un important traducteur d'écrivains italiens, notamment de D'Annunzio, avec lequel il entretint des rapports d'amitié, et Grazia Deledda ; il traduisit également l'espagnol Blasco Ibáñez. Il fut un ami de Paul Bourget.
Oeuvres
Une longue liste des traductions, livres et articles fait partie de l'article de Florence Galli-Dupis[1].
Articles et essais
- La Réforme et la Ligue en Champagne (1887-92)
- Documents inédits sur le protestantisme à Vitry-le-François (1903)
- La musique et la danse au théâtre basque (1912)
- Les pastorales basques (1921)
- Catalogue sommaire de toutes les « pastorales » connus à ce jour (1922)
- Études sur le théâtre basque (1923)
- Nouvelles études sur l'amour grec (posth.)
Traductions
Florence Galli-Dupis[2] donne une longue liste des traductions depuis le basque l'espagnol, l'italien, l'allemand et l'espagnol, dont celles-ci:
- 1900. Aristote. Problèmes sur l'amour physique. Traduits du grec en français et enrichis d'une préface et d'un commentaire par Agricola Lieberfreund (pseudonyme de Georges Hérelle). En Pyrgopolis, CXVII-239p.
- 1930. Meier, Moritz Hermann Eduard. Histoire de l'amour grec dans l'antiquité, augmentée d'un choix de documents originaux et de plusieurs dissertations complémentaires par L.-R. de Pogey-Castries (pseudonyme de Georges Hérelle). Paris, Stendhal et Compagnie, VIII-317p. (La couverture porte : M.-H.-E. Meier, L.-R. de Pogey-Castries. 'Histoire de l'amour grec'). Réédité en 1952 et en 1980, Paris, G. Le Prat.
Manuscrit sur la pédérastie
Cette section est un extrait d'un article en ligne de Florence Galli-Dupis [3]
Retraité de l'enseignement en 1903, Georges Hérelle continuera de se vouer à l'étude, et consacrera la fin de sa vie à l'écriture d'un énorme traité sur « l'amour grec », resté à l'état de manuscrit, mais intitulé par son auteur « Nouvelles études sur l'amour grec » (ms. 3188, 3 volumes). Il faut préciser que Georges Hérelle avait traduit et annoté l'ouvrage du philologue allemand Meier (Moritz Hermann Eduard Meier, 1796-1855), l'Histoire de l'amour grec dans l'antiquité, paru en 1837, traduction qu'il avait publiée sous un pseudonyme (L. R. de Pogey-Castries) en 1930, « augmentée d'un choix de documents originaux et de plusieurs dissertations complémentaires ». Or, ce manuscrit « Nouvelles études sur l'amour grec », resté inédit, n'est pas la simple expression d'une nouvelle curiosité intellectuelle induite par cette traduction, c'est au contraire parce qu'il s'intéressait à ce sujet qu'il a traduit l'ouvrage de Meier. D'ailleurs l'un des trois dossiers de travail rassemblés sous la cote 3257 et intitulé de sa main « Manuscrit sur la pédérastie » a été élaboré à partir des années 1884, donc bien avant la publication de la traduction de l' Histoire de l'amour grec.
La vocation de ce « Manuscrit sur la pédérastie » reste inconnue, s'agissait-il d'un dossier préparatoire pour l'édition d'un ouvrage à venir, ou devait-il resté inédit et ne témoigner que d'un nouveau centre d'intérêt ? Rien ne permet de le savoir, mais il n'en reste pas moins la concrétisation des recherches de Georges Hérelle sur cette question de 'l'inversion', comme on l'appelait à l'époque, et qu'il travaille à théoriser par-devers soi. On trouve en effet dans ses papiers des coupures de presse de chroniques judiciaires sur des 'affaires de mœurs' et des articles de médecins spécialistes de cette question (Westphal, Krafft-Ebing, Moll, pour les Allemands, et Charcot, Magnan et Laupts, pour les Français). Georges Hérelle maîtrise donc parfaitement l'ensemble des théories sur l'homosexualité qui circulent dans les milieux médicaux de cette fin du XIXe siècle, période particulièrement préoccupée par 'l'inversion', dans le cadre notamment des « Archives d'anthropologie criminelle ». Mais il ne se contente pas de connaître l'ensemble de la littérature médicale s'y rapportant, puisque, dans un souci tout scientifique, il élabore, à l'égal de la médecine autorisée, ses propres questionnaires qu'il discute avec ses amis de confiance.
Fait notable, les archives d'Hérelle renferment le questionnaire diffusé par le docteur Laupts, (pseudonyme de Georges Saint-Paul (1870-1937), auteur en 1896 de Tares et poisons, perversion & perversité sexuelles : une enquête médicale sur l'inversion : notes et documents..., ouvrage dont il extraira Le Roman d'un inverti-né, publié anonymement mais préfacé par Emile Zola, Laupts qui comme ses confrères prône des mesures prophylactiques pour lutter contre 'l'inversion').
Cependant, comme le souligne Philippe Lejeune, « Hérelle ne semble pas avoir écrit la « réponse » au questionnaire [de Laupts] (...). Il est resté au seuil de cet acte autobiographique. Nous ne pouvons qu'imaginer pourquoi. Sans doute le désir d'expression était-il contrebalancé par la crainte de voir son propre texte encadré et désamorcé par les commentaires du Dr Laupts. Envoyer la confession, c'aurait été se soumettre. Hérelle avait son propre questionnaire. Tout son dossier sur la pédérastie témoigne d'une grande indépendance d'esprit : c'est l'ébauche d'un livre original, plus nuancé que ne le sera Corydon [d'André Gide]. Mais un livre impossible à publier dans les années 1890. Il a préféré garder le silence et rester libre ». (Lejeune, 1987).
Or, si Hérelle n'a pas pu ou pas voulu accomplir « cet acte autobiographique », il s'est par contre autorisé un acte auto-archivistique.
Origine de son intérêt pour les pastorales basques
Selon Florence Galli-Dupis [4] :
Alors pourquoi et comment s'est-il intéressé au théâtre populaire basque ? La parole lui revient, puisqu'il s'en explique dans un article publié dans le Bulletin du Musée Basque (1932, n° 4), intitulé 'Comment l'idée m'est venue d'étudier le théâtre' :
« C'était au mois de mars 1899. J'habitais Bayonne depuis trois ans et je n'avais jamais entendu parler d'un théâtre basque. Le Pays basque n'était pas encore à la mode, et personne ne s'intéressait à ce qui s'y passait.
Un jour, en sortant du Lycée, comme je causais avec mon collègue et ami M. Leclerc, professeur d'espagnol, il fit allusion aux représentations de pastorales souletines.
Les pastorales souletines ? Qu'est-ce que c'est ? - lui demandai-je, étonné de ce nom inconnu.
Ce sont des pièces de théâtre que jouent de temps à autre, sur la place publique, les jeunes gens de la vallée de la Soule.
Cela doit être intéressant.
Non. Les sujets des pièces sont de vieilles légendes bibliques ou hagiographiques, bonnes pour amuser des enfants, et les acteurs sont des garçons illettrés qui, affublés de costumes ridicules, débitent leurs rôles sur un ton de cantilène, avec des gestes maladroits.
Ce que vous me dites de ce singulier spectacle ne m'ôte point l'envie de le voir. Donnera-t-on bientôt une représentation ?
Je n'en sais rien. Mais j'ai dans la vallée de la Soule, à Licq, un beau-frère, M. Goux, qui, le cas échéant, voudra bien prendre la peine de m'avertir » (p. 321).
Georges Hérelle assistera à sa première pastorale le dimanche 16 avril 1899, à Haux, en Soule, pour la représentation d'Abraham. Il en revint littéralement subjugué et n'aura de cesse d'en percer le mystère : « J'étais revenu séduit et comme enivré par la singularité de ce spectacle et surtout par son caractère archaïque. Sans rien connaître encore de l'origine des pastorales, j'avais senti confusément qu'il y avait là quelque chose de très ancien, qui méritait d'être étudié. Ce sentiment prévalu contre toutes les objections que l'on me fit, lorsque je parlai à mes amis d'écrire quelque chose sur ce théâtre » (p. 323).
Ainsi, à compter de cette année 1899 et jusqu'aux débuts de la Première Guerre mondiale, Hérelle assistera à toutes les représentations de pastorales souletines.
Les fonds d'archives
« Tant que nos livres subsistent nous ne sommes pas tout à fait morts ; nous pouvons être momentanément rappelés à la lumière par quelque érudit, qui, en les feuilletant, ressuscitera pour un jour notre nom et nos idées ». Georges Hérelle.
Georges Hérelle fit don de ses archives à plusieurs institutions. Il y a des fonds Georges Hérelle à la Bibliothèque de la ville de Bayonne, à la Bibliothèque de l'agglomération Troyenne et à la Bibliothèque nationale. L'article de Florence Galli-Dupis [5] en donne un dépouillement. Bayonne conserve les archives liées aux pastorales basques. Troyes a notamment reçu les papiers liés aux traductions, les correspondances littéraires et personnelles, et d'autres fardes de manuscrits, dont:
- 3174. M.H.E. Meier. Histoire de l'amour grec dans l'antiquité, trad., par G. Hérelle, sous le pseudonyme de L.R. de Pogey-Castries, de l'article Päderastie (dans : J.S. Ersch et J.G. Gruber, Allgemeine Encyclopädie der Wissenschaften und Künste. Voir ms 3255). Suivi de : F.G. Welcker, Kleine Schriften, extraits traduits par G. Hérelle. Manuscrit autographe de G. Hérelle, comme les suivants. XXe 197+18ff.
- 3175. G. Hérelle. « Amour grec : géographie, vocabulaire systématique et bibliographique » (Annexe du n° précédent). XXe 2 cartons 198+169ff.
- 3176. G. Hérelle. « Vocabulorum graecorum ad rem paiderasticam pertinentium ». 1924. 253ff.
- 3177. G. Hérelle. « Index alphabeticus deorum, heroum, hominum... qui graeco amori dediti fuerunt et quorum nomina in Antiquorum scriptorum libris reperiuntur ». 1924. 364ff.
- 3188. G. Hérelle. « Nouvelles études sur l'amour grec ». Manuscrit autographe 1935, 3 vol. (Don de Georges Hérelle).
- 3255. M.H.E. Meier. Histoire de l'amour grec... trad. en partie autographe par G. Hérelle 2e éd. (voir ms 3174). 138ff.
- 3256. G. Hérelle. « Anthologie de l'amour grec ». Manuscrit autographe. (Voir mss 3174-3177 ; 3188 et sqq.). XXe 58ff.
- 3257. G. Hérelle. Manuscrit et questionnaires sur la pédérastie. XXe. 3 dossiers.
- 3258. G. Hérelle. « Répertoire de quelques livres spéciaux de ma bibliothèque ». (Voir ms 3178). XXe 96+12ff.
- 3389-3405. G. Hérelle. Dossiers de notes manuscrites, de coupures de presse et de brochures sur l'homosexualité (voir aussi les mss. 3174-3177, 3188, 3255-*3258). XIXe-XXe. 18 vol.
- 3389 « Extraits d'auteurs grecs. F. 1-15 Quelques notes sur Socrate. F. 16-136. Traductions partielles d'auteurs grecs. F. 137-154. Notes sur Catulle et Calpurnius Siculus ».
- 3390 « France : histoire, documents, législation. Extraits d'ouvrages médicaux ou théologiques ». 165ff.
- 3391 « Etranger : Allemagne, Angleterre et Amérique, Espagne et Portugal ». 146ff.
- 3392 « Italie, Belgique et Hollande, Russie, Asie, Afrique et Amérique centrale » (avec des souvenirs personnels d'Italie). 215ff.
- 3393 « Notes et extraits d'auteurs grecs et de Rome ». 242ff.
- 3394 « Histoire : Moyen Age, Renaissance, XVIIe, XVIIIe ». 230ff.
- 3395 « Période contemporaine. 1) Littérature, art. 2) Anecdotes contemporaines ex diariis, 1858-1887 ». 150ff.
- 3396 « Anecdotes, 1888-1926 ». 163ff.
- 3397-3398 Brochures imprimées concernant des affaires judiciaires, avec quelques notes manuscrites : 3397 L'Affaire Benoît, roman feuilleton publié par La Lanterne à partir du 3 oct. 1887. L'Affaire Jeanson, par les docteurs H. Bonnet et B.A. Morel (3 brochures imprimées, 1869-1870). 4 pièces, 83ff. + 35+120+111p. 3398. F. 1-90. Notes de lecture. F. 91-184. Catalogues de libraires, 1883-1900. 2 dossiers. 184ff.
- 3399-3405 bis Brochures imprimées :
- 3399 « France » : articles de médecins.
N° 1. E. Laurent dans La Cocarde, 1891-1892. 33ff. N° 2. Jean-Martin Charat et Valentin Magnan, 38+27p. N°s 4-5. Legrain, 32+64p. N° 6. J.-P. - Henry Coutagne, 21p. N° 7. Loÿs Brueyre, 57+16p. N° 8. Les Matinées du roi de Prusse, 56p. (8 brochures)
- 3400 « Italie ». N° 1. F. Pujia et M. Bianchi, 24p. N° 2. R.P. Capano, 32p. N° 3. P. Nuccio, 20p. N° 4. A. Raffalovich, 113p. N° 5. Rivista sperimentale di medecina legale, 1878, 128p.
- 3401 « Divers » (8 brochures). N. Grabowsky 61p. M. Grohe, 22p. J. Guttzeit, 76p. O. Hartmann, 27p. M. Hirschfeld, 71p. Richter, 36p. O. Sero, 89p. W. Thal, 91p.
- 3402-3403 Carl-Heinrich Ulrichs. œuvres juridiques sur l'homosexualité (12 brochures. 1137p.) : Vindex. Inclusa. Vindicta. Formatrix. Ara spei. Gladius Furens. Memnon. Incubus. Argonauticus. Promotheus. Araxes. Kritiche Pfeile.
- 3404 « Affaire Gélinier-Touzard », art. de journaux, 1873. 44ff.
- 3405 « Affaire Oscar Wilde, 1895 », articles de journaux anglais et français (233ff.)
- 3405 bis G. Hérelle. « Bibliographia paedica ». Répertoire alphabétique, 1899-1903. Manuscrit autographe. 6 dossiers. XIX-XXes. 18 vol.
Bibliographie sélective
Une vaste bibliographie est incluse dans l'article de Florence Galli-Dupis[6], dont ces deux articles :
- Féray, Jean-Claude. "L.-R. de Pogey-Castries, l'autre visage du savant Georges Hérelle (1848-1935)". Revue Inverses. Littératures, Arts & Homosexualités, n° 7, 2007, p. 111-117.
- Lejeune, Philippe. 'Autobiographie et homosexualité en France au XIXe siècle'. Romantisme, revue du dix-neuvième siècle, n° 56, 1987, p. 79-100. (Dossier « Images de soi : autobiographie et autoportrait au XIXe siècle »).
Liens externes
- Notice (GoogleLivres, aperçu limité)
Notes et références
Ce texte est un dérivé de l'article Georges Hérelle de Wikipédia en français (version du 9 janvier 2011), Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
- ↑ http://www.garae.fr/spip.php?article220) Florence Galli-Dupis IIAC/Lahic Archivethno Mars 2007
- ↑ http://www.garae.fr/spip.php?article220) Florence Galli-Dupis IIAC/Lahic Archivethno Mars 2007
- ↑ http://www.garae.fr/spip.php?article220) Florence Galli-Dupis IIAC/Lahic Archivethno Mars 2007
- ↑ http://www.garae.fr/spip.php?article220) Florence Galli-Dupis IIAC/Lahic Archivethno Mars 2007
- ↑ http://www.garae.fr/spip.php?article220) Florence Galli-Dupis IIAC/Lahic Archivethno Mars 2007
- ↑ http://www.garae.fr/spip.php?article220) Florence Galli-Dupis IIAC/Lahic Archivethno Mars 2007