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| | | 20120706={{Extrait|id=2072578|''Tout le monde est pédéraste.'' | ||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page= | {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=144}}}} | ||
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| 20120707={{Extrait|id=2113879|Les religions abrahamiques sont les seules du monde qui persécutent à la fois les deux anneaux masculins : prépuce, anus. Ces sauvages croient déféminiser ainsi le corps mâle.<br>En renonçant à la circoncision, le christianisme paraît moins barbare : mais il est pire que le judaïsme ou l’islam, car il étend sa persécution à la sexualité tout entière. L’idéal du chrétien est l’eunuque. Saint Paul déjà ne coupe plus les prépuces : il exige davantage — la queue et les oreilles.<br>Je vois que de voluptueux jeunes garçons d’Italie se masturbent dans leur prépuce et ne s’exercent pas à l’abaisser : il adhère au gland, il semble atteint de phimosis. En réalité, il est comme un vagin secret, toujours à la disposition du membre égoïste qui s’y caressera. | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=36}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
| 20120708={{Extrait|id=2189619|Ce ne sont pas les enfants qui sont différents, ce sont les adultes. | |||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=50}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | ||
| | | 20120709={{Extrait|id=2208336|Certains hommes ont l’art de s’adapter parfaitement à la pédérastie, au point qu’elle fait corps avec eux et ne soulève plus d’objection. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=330}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20120710={{Extrait|id=2233317|J’aime les agneaux, pas les moutons. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=8|page=188}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | |||
| 20120711={{Extrait|id=2285218|Quel dommage que l’amant des enfants soit le plus souvent réduit à des contacts clandestins, furtifs, qui ne lui laissent pas le temps de faire aux gosses autant de bien qu’il voudrait ! Rien de plus fécond, de plus bénéfique ne peut arriver à un/une adolescent(e) que la rencontre d’un aîné qui l’aime, qui le/la prenne par la main, qui l’aide à découvrir la beauté du monde créé, l’intelligence des êtres et des œuvres, qui l’aide à se découvrir soi-même. Si j’étais un parent, je n’hésiterais pas un instant à confier ma fille de quinze ans, mon fils de treize ans, au vilain monsieur. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=109}}}} | |||
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{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | |||
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| | | 20120712={{Extrait|id=2299723|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>L’amour – prôné ''in abstracto'' – est persécuté avec acharnement dès qu’il revêt une forme concrète, prend corps et s’appelle sexualité, érotisme. Cette fontaine de joie et de création, ce bien suprême, cette raison d’être de tout ce qui respire est poursuivi avec une hargne diabolique par toute la racaille bien-pensante, laïque et ecclésiastique. | ||
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=85}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | |||
| 20120713={{Extrait|id=2343215|Savoir aimer, c’est être capable d’aimer quelqu’un qui change, mais qui vous aime encore à sa façon. | |||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=5{{Exp|e}} partie, chap. VI|page=252}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | ||
| | | 20120714={{Extrait|id=2364542|Les ragots, les racontars sont les grains de raisin que l’on met dans le baba ! | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Émission|auteur=Roger Peyrefitte|émission=En français dans le texte, « Vérité du scandale »|réalisateur=Jean Feller|diffuseur=RTF|date=27 décembre 1959}}}} | ||
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{{Réf | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | ||
| | | 20120715={{Extrait|id=2371509|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>À l’opposé des fesses des adultes, paquets de viande morte, réserves adipeuses, tristes comme les bosses du chameau, les fesses des enfants vivantes, frémissantes, toujours en éveil, parfois haves et creusées, l’instant d’après souriantes et naïvement optimistes, expressives comme des visages. | ||
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page= | {{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=354}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | ||
| | | 20120716={{Extrait|id=2392447|[...] ''l’Homophile'', mot épouvantable, qui pue la pharmacie. Je n’aime pas plus celui de pédophile, bien qu’il soit authentiquement grec, et je lui préfère le mot plus franc de pédéraste, qui ne l’est pas moins. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=11|page=247}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/ | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20120717={{Extrait|id=2416893|En faisant une loi de la cohabitation des enfants et des parents et de la hiérarchie dans la famille, les pouvoirs jouent sur le velours : si les plus petits renâclent contre leur condition, voire contre les institutions elles-mêmes, ce sont les parents qui ont la vie impossible, pas les institutions. Les parents exercent alors leur autorité pour avoir la paix « chez eux », car ils se croient chez eux.<br>Ils se leurrent — ou plutôt sont leurrés. L’idée que les relations interfamiliales sont affaire privée est une illusion. Ne serait-ce d’abord que du fait que la cohabitation est obligée par la loi, aucun ne pouvant s’y soustraire : les enfants ne peuvent pas s’en aller mais les parents ne peuvent pas non plus les mettre dehors ; et ensuite, du fait que la hiérarchie est instituée également par la loi. Les structures sont données de l’extérieur, et non modifiables à volonté. Il n’y a pas là de choix personnel. Et le fonctionnement est contrôlé. La famille (...) | ||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page= | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=31-32}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | ||
| | | 20120718={{Extrait|id=2529567|Tout homme dit normal peut avoir eu, au moins une fois dans sa vie, une expérience dite anormale. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=359}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20120719={{Extrait|id=2588505|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Il reprochait aux bons pères – pasteurs de jeunes garçons par profession pourtant – d’ignorer qu’un enfant n’est beau que dans la mesure où il est ''possédé'', et qu’il n’est possédé que dans la mesure où il est ''servi''. L’Enfant Jésus sur les épaules de Christophe est à la fois porté et emporté. C’est là tout son rayonnement. Il est enlevé de vive force, et très humblement et péniblement soutenu au-dessus des flots grondants. Et toute la gloire de Christophe est d’être à la fois bête de somme et ostensoir. Dans la traversée du fleuve, il y a du rapt et de la corvée. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre= | {{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=59}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | |||
| 20120720={{Extrait|id=2608763|Une « amitié particulière » peut être l’aventure de n’importe quel homme dans sa jeunesse, tandis que, pour nous, elle n’est que le point de départ. L’amour que j’ai dit impossible, est le point d’arrivée. Mais impossible n’est ni français ni grec. Nous appartenons au passé le plus lointain, car cet amour, rendu glorieux par la Grèce, a fleuri dans toute l’antiquité. Et nous appartenons aux siècles à venir, car un jour il sera aussi libre qu’il le fut jadis. Entre temps, on ne peut le vivre que dans les catacombes, mais nous l’y vivons à la lumière de l’Acropole. | |||
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. VII|page=58-59}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | |||
| 20120721={{Extrait|id=2612131|Étant humains et non robots, pleins de contradictions, de frustrations, croulant sous les tracas, à côté de leurs pompes comme tout le monde, et parfois même doués de conscience, ou d’intuition, les parents ne sont pas des instruments parfaits. Ils font des erreurs. Et c’est notre veine : nombre d’anciens enfants qui s’en sont à peu près tirés disent qu’ils doivent leur salut à la pagaille et à l’échec de leur éducation. | |||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=29}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | |||
| 20120722={{Extrait|id=2659358|L’expérience des enfants est visitée comme leurs tiroirs, leur façon de ressentir est mise en question, et si non conforme à l’attente, invalidée, au besoin reconstruite, et à eux resservie comme ''leur'' seule vraie vérité propre : Tu n’aimes pas vraiment cette musique tu veux seulement faire comme tes copains, Tu affiches ces idées pour, Tu es sous l’influence de, etc. Et l’ensemble des enfants est officiellement réinterprété par les experts en enfants. La vraie jeunesse ce n’est pas, c’est. | |||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=43-44}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | |||
| 20120723={{Extrait|id=2691243|Dans le bassin méditerranéen, ce contact avec les gosses est quotidien, permanent, il ne pose aucun problème. Les rues, les boutiques, les plages grouillent de mômes, — et de mômes déjà indépendants, livrés à eux-mêmes, débarrassés de la surveillance de leurs parents. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=90-91}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | |||
| 20120724={{Extrait|id=2780420|La scolarité obligatoire, c’est dix ans de prison préventive. Alphabétiser n’est qu’un prétexte, et cette mission n’est pas remplie. On n’enseigne pas, on surveille. On n’éduque pas, on soumet. On n’éveille pas, on éteint. | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=73}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
| 20120725={{Extrait|id=2782603|J’éprouvais une sorte de plaisir salace et méchant à dénoncer les actes impurs que je voyais.<ref>Dans ce passage, Peyrefitte avoue que s’étant abstenu de toute activité sexuelle pendant ses six années de collège, il a dénoncé plusieurs camarades qui s’y adonnaient.</ref> | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=16|page=301}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20120726={{Extrait|id=2892360|En Amérique, on adore les enfants : Reagan a suscité, parmi les enseignants et les polices, une sorte de ''Gestapo'' bigote, innombrable et aux pouvoirs effarants, afin de protéger les mineurs contre le Grand Satan — le sexe. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=137-138}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
| 20120727={{Extrait|id=2896963|Les hommes ordinaires s’outrecuident, lorsqu’ils prétendent à un style de vie d’hommes supérieurs. La marginalité ne peut être le lot que d’une poignée d’élus. Des élus qui sont également des damnés. | |||
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Conclusion »|page=157-158}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | |||
| 20120728={{Extrait|id=2961668|Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être — bien plus que ce qu’on entend d’ordinaire par cette formule — le véritable ''troisième sexe''. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=21}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20120729={{Extrait|id=2981510|Un garçon de quatorze ou quinze ans, même s’il est très épris de vous, sait obscurément qu’il ne passera pas toute sa vie dans vos bras. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=59}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20120730={{Extrait|id=2996332|Chacun donne ce qu’il a : l’oiseau son chant, la fleur son parfum, le créateur son œuvre, la cuisinière ses bons petits plats, le sage vieillard sa sagesse, le riche son argent, le bel enfant sa beauté. En outre, si violence il y a, la violence du billet de banque qu’on glisse dans la poche d’un jean ou d’une culotte (courte) est malgré tout une douce violence. Il ne faut pas charrier. On a vu pire.<br>Le pire, précisément, ce sont les parents abusifs, possessifs, castrateurs ; ce sont aussi, je l’admets volontiers, les assassins, les types qui violent et qui tuent. Les sadiques. Les ogres. Les sadiques sont rares, beaucoup plus rares que ne le laisse entendre la presse qui, complice de l’ordre familial et bourgeois, ne manque pas, chaque fois qu’il s’en présente un, de le monter en épingle, de lui consacrer d’énormes et horrifiques manchettes. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=45}}}} | ||
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| | | 20120731={{Extrait|id=3012356|Je garde un désir inguérissable pour quelques êtres que, jadis, je n’ai pas su approcher ou convaincre. Ou ceux qui disparurent avant que j’aie assez joui d’eux. En revanche, ceux qui m’ont rassasié — leurs semblables, pourtant — je n’y pense qu’à peine. Leur souvenir est bien rangé, avec les pacotilles qui s’y rattachent. Peut-être pour mes vieux jours, s’ils sont environnés d’intouchables. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre= | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=13}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
| 20120801={{Extrait|id=3138094|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Admirable ambiguïté de la phorie qui veut qu’on possède et maîtrise dans la mesure où l’on sert et s’abnie ! | |||
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=348}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | |||
| 20120802={{Extrait|id=3191698|La distinction est un charme plus grand que la beauté, comme la grâce, car il est plus rare. | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=6|page=138}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20120803={{Extrait|id=3191780|Les raisons que les grandes personnes avancent pour interdire aux moins de seize ans d’avoir une vie amoureuse sont semblables aux preuves de l’existence de Dieu chères à la théologie scolastique : elles ne tiennent pas debout. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=139}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | ||
| | | 20120804={{Extrait|id=3193542|L’un des charmes d’une liaison avec un gamin ou une gamine, c’est précisément que la famille et l’école occupant une grande partie de son temps, on ne le/la voit qu’assez peu, que ces brefs instants sont consacrés entièrement à l’amour, et que l’on échappe ainsi à la pesanteur du tête-à-tête permanent, ce tombeau de la passion. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=58}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20120805={{Extrait|id=3201538|{{personnage|Abel Tiffauges}} (30 octobre 1938) :<br>L’école devrait prendre garde qu’à force de craindre que les enfants ne souffrent d’une quelconque inadaptation, elle n’en fasse tout à coup des suradaptés.<br>Le suradapté est heureux dans son milieu, « comme un poisson dans l’eau ». Et aussi bien le poisson est typiquement suradapté à l’eau. Ce qui veut dire que son bonheur est d’autant plus fragile qu’il est plus complet. Car si l’eau devient trop chaude, ou trop salée, ou si son niveau baisse... Alors, il vaut mieux être simplement et même médiocrement ''adapté'' à l’eau, comme le sont les animaux amphibies, lesquels ne sont tout à fait heureux ni dans l’humide, ni dans le sec, mais s’accommodent moyennement de l’un et de l’autre. | ||
{{ | {{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=93-94}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | |||
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Version du 8 juillet 2012 à 07:47