« Buste du prince impérial (Jean-Baptiste Carpeaux) » : différence entre les versions

De BoyWiki
Aetos (discussion | contributions)
m
Caprineus (discussion | contributions)
(Aucune différence)

Version du 26 août 2012 à 16:44

Le buste du prince impérial est une œuvre sculptée, création de Jean-Baptiste Carpeaux (1827–1875) sur une commande de l'empereur Napoléon III. Ses dimensions sont les suivantes :

  • Hauteur : 62 cm
  • Largeur : 31,3 cm
  • Profondeur : 24,1 cm

Il s'agit en fait d'une série d’œuvres, ébauches, variations et copies dont Le prince impérial et son chien Néro peut être regardée comme un aboutissement.

Jean-Baptiste Carpeaux donnait des cours de dessin au jeune Louis Napoléon Bonaparte, fils unique de l'empereur Napoléon III et de l’impératrice Eugénie. Le sculpteur reçu de l'empereur, en 1864, commande d'un portrait sculpté du prince héritier. Il fit alors poser le jeune garçon, alors âgé de 8 à 9 ans, pour les traits mais se servi d'un autre modèle pour les vêtements utilisés dans les portraits en pied. La réception de la commande eut lieu en 1865. En 1869, les modèles, moules et droits de reproduction furent rachetés par le gouvernement impérial.

Parmi les les nombreuses versions existantes de ce buste (le musée d'Orsay en détient notamment une version terre cuite et une en plâtre, les ateliers Carpeaux en ont produit des versions en terre cuite ou en bronze, taille réelle ou réduite de moitié, buste nu, buste en uniforme ou buste en costume de ville...), la plus belle est celle en marbre conservée au Château de Compiègne (49° 25′ 09″ N 2° 49′ 52″ E).

L'enfant est représenté avec la tête très légèrement relevée et tournée vers la droite. L'expression du visage est presque neutre mais un léger sourire l'éclaire et lui donne de la vie. L'important naturel de la représentation est particulièrement notable s'agissant du prince héritier. Cette dimension est surtout due à 2 phénomènes :

  • l'importance croissante accordée à l'enfance au cours du XIXème Siècle ;
  • la propagande et la popularité réelle de la famille impériale (comme en témoigne la comptine « L'Empereur, sa femme et le petit prince »).