« Orphelin » : différence entre les versions
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*Romulus et Rémus, fondateurs de [[Rome]] | |||
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*Saint [[Nicolas de Myre]] ou Nicolas de Bari ([[270]] – [[345]]), patron des enfants, des [[écolier]]s et des hommes [[célibat]]aires (la Saint-Nicolas, fêtée le [[6 décembre]], est à l’origine de la légende de Santa Claus, devenu le [[Père Noël]]). | |||
==Les orphelins en littérature== | |||
L’orphelin est une figure littéraire garçonnière majeure, notamment à partir de la seconde moitié du {{s|XIX|e}}. On recense en particulier : | |||
* [[Oliver Twist]] dans le [[Oliver Twist (Charles Dickens)|roman homonyme]] de [[Charles Dickens]] | |||
*[[David Copperfield]] du même auteur | |||
* [[Rémi (Sans famille)|Rémi]] dans ''[[Sans famille (Hector Malot)|Sans famille]]'' d’[[Hector Malot]] | |||
*[[Jacquou le Croquant]] dans le roman d’[[Eugène Le Roy]] | |||
*[[Tom Sawyer]] dans ''[[The adventures of Tom_Sawyer (Mark Twain)|Les aventures de Tom Sawyer]]'' et dans ''[[Adventures of Huckleberry Finn (Mark Twain)|Les aventures de Huckleberry Finn]]'', de Mark Twain | |||
*[[Mowgli]] dans ''[[The jungle book (Rudyard Kipling)|Le livre de la jungle]]'' de [[Rudyard Kipling]] | |||
*[[Dick Grayson]], le premier “[[Robin]]” assistant de [[Batman]] | |||
*[[Enak]], le jeune ami d’[[Alix]] dans la série de bandes dessinées de [[Jacques Martin]] | |||
À la fin du {{s|XX|e}}, [[J. K. Rowling]] reprend également une figure d’orphelin pour la saga ''[[Harry Potter (J. K. Rowling)|Harry Potter]]''. | |||
L’absence de parents permet souvent à un auteur de prêter à son jeune héros une vie plus intéressante et plus aventureuse, en le libérant des obligations et des contrôles familiaux. Ce personnage romanesque sera en général réservé et introspectif, parfois replié sur lui-même, et en quête d'affection. | |||
Les orphelins, à travers la recherche de leurs racines, peuvent aussi métaphoriser la quête identitaire. | |||
==Citations== | |||
{{Extrait|id=3811046|{{personnage|Poil de Carotte}}<br>''Au fond d’un placard. Dans sa bouche, deux doigts ; dans son nez, un seul.''<br>Tout le monde ne peut pas être orphelin. | |||
{{Réf Livre||titre=Poil de Carotte|auteur=[[Jules Renard]]|éditeur=Ernest Flammarion|année=1902|page=228|chapitre=Coup de théâtre|scène=V|année d'origine=1894}}}} |
Version du 28 août 2012 à 23:32
Un garçon est orphelin lorsqu’un de ses parents au moins est décédé.
Dans la vie réelle, cette situation génère des problèmes psychologiques particuliers, qui peuvent éventuellement être dominés et même positivés.
Dans les mythes et les œuvres littéraires, on rencontre de jeunes orphelins menant une vie à la fois plus difficile et plus libre que les autres enfants, ce qui en fait souvent des sortes de héros initiatiques.
La psychologie de l’orphelin
Institutions
L'une des œuvres garçonnières les plus connues de France est la fondation des Orphelins-Apprentis d’Auteuil.
L’orphelin originel ou mythique
- Moïse, prophète du judaïsme
- Romulus et Rémus, fondateurs de Rome
- Mohammed, prophète de l’islam
- Saint Nicolas de Myre ou Nicolas de Bari (270 – 345), patron des enfants, des écoliers et des hommes célibataires (la Saint-Nicolas, fêtée le 6 décembre, est à l’origine de la légende de Santa Claus, devenu le Père Noël).
Les orphelins en littérature
L’orphelin est une figure littéraire garçonnière majeure, notamment à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. On recense en particulier :
- Oliver Twist dans le roman homonyme de Charles Dickens
- David Copperfield du même auteur
- Rémi dans Sans famille d’Hector Malot
- Jacquou le Croquant dans le roman d’Eugène Le Roy
- Tom Sawyer dans Les aventures de Tom Sawyer et dans Les aventures de Huckleberry Finn, de Mark Twain
- Mowgli dans Le livre de la jungle de Rudyard Kipling
- Dick Grayson, le premier “Robin” assistant de Batman
- Enak, le jeune ami d’Alix dans la série de bandes dessinées de Jacques Martin
À la fin du XXe siècle, J. K. Rowling reprend également une figure d’orphelin pour la saga Harry Potter.
L’absence de parents permet souvent à un auteur de prêter à son jeune héros une vie plus intéressante et plus aventureuse, en le libérant des obligations et des contrôles familiaux. Ce personnage romanesque sera en général réservé et introspectif, parfois replié sur lui-même, et en quête d'affection.
Les orphelins, à travers la recherche de leurs racines, peuvent aussi métaphoriser la quête identitaire.
Citations
Au fond d’un placard. Dans sa bouche, deux doigts ; dans son nez, un seul.
Tout le monde ne peut pas être orphelin.
- Jules Renard, Poil de Carotte, Ernest Flammarion, 1902, chap. Coup de théâtre, scène V, p. 228 (1894)