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| | | 20121004={{Extrait|id=4866128|Le gosse, ce lingot d’or qu’on enferme dans un coffre-fort. La famille, ce bunker merdique. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=108}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | |||
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| | | 20121005={{Extrait|id=4873064|Beaucoup de pédagogues (instits, moniteurs, chefs scouts) sont des pédérastes, — parfois actifs, le plus souvent refoulés. C’est un prof qui l’avoue : « Tout désir d’éduquer est désir pédérastique perverti » (1). Cependant, motus et bouche cousue, ce ne sont pas des trucs qui se disent dans une société, la nôtre, dont l’une des colonnes d’Hercule est l’illusion que les chères têtes blondes (et brunes) ne peuvent être ni tentantes ni tentées.<br>(1) René Schérer, ''Émile perverti'', Paris, 1974. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=31}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | |||
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| | | 20121006={{Extrait|id=4918117|Protéger les enfants contre le sexe — à commencer par le leur, qu’on détruit — est l’alibi que la droite invoque déjà dans plusieurs pays d’Europe pour infester la société, reprendre le contrôle des vies privées, des imprimés, des images, des propos publics, des initiatives impliquant des mineurs, régner par le soupçon, la dénonciation, l’enquête générale, perquisitionner à tout prétexte, déporter les enfants à l’écart du monde, ''harceler les libertés qu’elle ne peut pas abolir''.<br>La droite met ainsi à profit une faiblesse capitale des progressistes, qui n’ont eu ni le courage de réformer le minorat, ni l’imagination de créer pour les enfants, chacun selon son sexe, un statut social qui leur ménage le droit à une pensée personnelle et à une vie privée.<br>Mais y a-t-il un politique, un intellectuel « de gauche » qui voie dans l’enfant mieux qu’une bestiole d’âge et de sexe indéterminés, un peu attendrissante, un peu encombrante, qu’on a bien raison (...) | ||
{{Réf Livre|référence=Les | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=138-140}}}} | ||
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| | | 20121007={{Extrait|id=4925322|Tous les enfants sont des hommes. Peu d’adultes le restent. | ||
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page= | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=140}}}} | ||
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| 20121008={{Extrait|id=4974291|Tout est souhaitable, à qui le souhaite. La sexualité embrasse la nature entière. Mais la pédérastie n’est pas nécessairement la sexualité. Elle est avant tout goût de la beauté, goût de la jeunesse et pas nécessairement goût de l’attentat à la pudeur ni prédisposition au viol. | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=11|page=249}}}} | |||
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| 20121009={{Extrait|id=4998855|La voix chantée du garçon impubère a la même emprise, les mêmes séductions que la vue et le toucher de son corps nu.<br>Les maîtrises ont construit de ce charme, au fil des siècles, un art musical émouvant et très chatouilleur, que seule en Europe méconnaît cette France qui ne s’émeut jamais, ne se chatouille guère et ne chante pas. | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=136}}}} | |||
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| 20121010={{Extrait|id=5017270|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Les enfants nous montrent l’Amour et ne peuvent nous le faire atteindre. Ils n’en sont que l’image, mais c’est ce qui m’attache à eux, pour ce que chacun d’eux en reflète, quelques instants. Cette image de l’Amour, c’est celle de notre propre enfance, morte à jamais en nous, à jamais immortelle en eux. | |||
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=233}}}} | |||
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| | | 20121011={{Extrait|id=5065938|Il est possible que des vieillards caducs soient affriolés par des êtres sans défense, petits garçons et petites filles, mais ce serait vouloir ridiculiser la pédérastie que d’en faire leur apanage. Elle naît spontanément entre jeunes mâles, parce qu’elle est une manifestation naturelle de la puberté et de la virilité. | ||
{{Réf Livre| | {{Réf Livre|titre=« Grandeur et servitudes de la pédérastie »|auteur=Roger Peyrefitte|section=in ''Le Crapouillot'', n.s. n° 12, ''Les pédérastes''|éditeur=Le Crapouillot|année=1970|page=17}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | ||
| | | 20121012={{Extrait|id=5067259|Vivre avec un enfant sans aimer l’étreindre et qu’il vous y provoque, c’est n’avoir que les corvées que sa faiblesse impose. La nature a fait les petits mammifères ravissants à voir et très épris d’être caressés, d’être léchés : cela attire les adultes nourrisseurs (sans compter quelques ogres), les fidélise et inhibe en eux le désir de meurtre qui s’éveille quand on subit la pression permanente d’un congénère importun. Le phénomène n’est pas sentimental mais neurochimique : ''normalement'' le contact du jeune éteint les violences que sa présence exaspérante peut inspirer à ceux qui ne le touchent pas. | ||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page= | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=135-136}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20121013={{Extrait|id=5077159|Jamais je n’ai pensé (au contraire !) que l’ascendance juive était une tare. Elle est quelque chose de plus, comme l’homosexualité, – elle n’est quelque chose de moins que par rapport au prépuce –, et je crois qu’on ne saurait me soupçonner de vouloir rabaisser quelqu’un en révélant qu’il est homosexuel. Une particularité qui était mienne, m’a aidé à en comprendre une autre qui ne l’était pas. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=1|page=17}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20121014={{Extrait|id=5139268|Je me sens obligé de faire une réflexion, qui me donne faussement l’air de faire la morale, alors que je parle seulement raison. C’est pour déclarer que, si je comprends toutes les formes de la sexualité, à commencer, naturellement, par celle qui concerne les mineurs, je n’approuve pas ceux qui s’attaquent à des innocents. Cela ressort à la manie. Les vrais pédérastes sont assez malins et assez conscients, d’ordinaire, pour ne pas s’attaquer à des garçons de huit à douze ans, et ne s’intéressent qu’aux pubertés en émoi. Ainsi font-ils figure, non pas de pervertisseurs, ni même d’initiateurs, mais de... collaborateurs. Le risque n’en est pas moins pour eux de tomber sur un résistant. Du moins s’agira-t-il d’un garçon déjà initié. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=9|page=290-291}}}} | ||
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| | | 20121015={{Extrait|id=5140287|« Quand le Suédois Dag Hammarskjöld fut élu, en avril 1953, secrétaire général des Nations Unies, il était, avec le pape Pie XII, l’ex-roi Umberto II, Paul I{{Exp|er}} de Grèce, Baudouin I{{Exp|er}} de Belgique, le Prince Bernard de Lippe et le duc d’Édimbourg, le plus grand personnage de la comédie mondiale que l’on pût taxer d’avoir le goût des garçons. » (Je n’avais pas ajouté les rois et les princes arabes, parce que cela fait partie de leur métier.) <ref>La citation entre guillemets est la première phrase d’un autre ouvrage de Peyrefitte, ''[[Tableaux de chasse (Roger Peyrefitte)|Tableaux de chasse ou La vie extraordinaire de Fernand Legros]]'', Paris, Albin Michel, 1975.</ref> | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=2|page= | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=2|page=112}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20121016={{Extrait|id=5219758|Chez l’enfant, les orgasmes fréquents accroissent l’intelligence, l’indépendance de la pensée : ils rendent les impubères spirituels, sociables, réceptifs, créatifs et profonds. On ne compte pas les masturbations, les accouplements naïfs, les grands camarades utiles, dans l’enfance des génies ou des talents modernes, telle qu’ils la content ou qu’elle est devinée.<br>À l’inverse, l’éducation châtreuse ne forme que des âmes stériles, rabougries, malfaisantes : une piétaille de petits employés. Impossible de couper la queue d’un homme sans lui abattre aussi la tête. | ||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page= | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=92}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20121017={{Extrait|id=5241686|L’amour des enfants lucides est difficile à garder.<br>Ou alors il faut être suffisamment estimable. | ||
{{Réf | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=173}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | ||
| | | 20121018={{Extrait|id=5261806|On critique volontiers le caractère fugace des amours de l’homme avec le jeune garçon. Soit, mais l’amour hétérosexuel durable est, lui aussi, une utopie. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« La femme »|page=50}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | |||
| 20121019={{Extrait|id=5305865|C’est un processus courant : les êtres jeunes et vierges peuvent avoir un certain dégoût, mêlé de curiosité, à l’égard de l’érotisme et de la sexualité. Et puis ça se transforme peu à peu en une véritable passion. | |||
{{Réf Émission|auteur=Michel Tournier|émission=Comment l’entendez-vous ?|réalisateur=Claude Maupomé|diffuseur=France Musique|date=25 décembre 1980}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Michel Tournier (citations)]]</p> | |||
| 20121020={{Extrait|id=5327127|Je ne suis pas un pédagogue. Pourtant, je ''sais'' que les jeunes êtres avec qui j’ai eu une liaison un peu suivie en sont sortis plus heureux, plus libres, plus ''réalisés'' au sens que l’Inde donne à ce mot.<br>Aimer un gosse n’a de sens que si cet amour l’aide à s’épanouir, à s’accomplir, à devenir pleinement soi-même, à faire voler en éclats les barreaux de la cage familiale, à repousser d’une main légère les faux devoirs auxquels la société prétend l’assujettir. Notre amour ne doit pas être un amour vampirique, égoïste, qui subjugue, soumet, accapare, jalouse, surveille, étouffe, l’amour du loup pour l’agneau ; il doit au contraire, cet amour, être un amour qui féconde, libère, « donne la vie », tel l’Esprit-Saint dans la prière byzantine.<br>L’aîné ne doit pas chercher à se faire aimer du gosse ; il ne doit pas chercher à se rendre indispensable. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=65}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20121021={{Extrait|id=5369967|Qu’est-ce que la beauté, sinon la forme visible de l’amour ? Amour pur, et amour impur. Une vie est heureuse, qui fait la part égale aux trois composants de notre être : le cœur, l’esprit et les sens. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|page=315}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20121022={{Extrait|id=5376051|On est toujours ému de voir réussir un garçon qu’on a connu très jeune. On se dit que peut-être on n’y a pas été étranger. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/ | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=12|page=258}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | |||
| 20121023={{Extrait|id=5382525|Les femmes intelligentes adorent les pédérastes. | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=6|page=125}}}} | |||
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| | | 20121024={{Extrait|id=5388707|À l’encontre de ce que répètent les imbéciles, ce n’est pas la foi chrétienne qui est répressive, mais le moralisme agnostique. Une société chrétienne est une société de pécheurs, c’est-à-dire une société qui pratique le pardon. Une société athée est une société de justes, c’est-à-dire une société qui ne tolère que l’impeccabilité. Les héros du christianisme sont le larron, le publicain, la prostituée, l’enfant prodigue, et c’est à eux que dans les prières qui précèdent la communion se compare chaque chrétien orthodoxe. Les héros de l’athéisme sont des puritains haineux et glacés. | ||
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=129}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | ||
| | | 20121025={{Extrait|id=5413992|Un pédéraste n’est jamais gâteux, car sa vie est une lutte incessante, dans laquelle il faut vaincre ou mourir. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=16}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | ||
| | | 20121026={{Extrait|id=5414696|— Comment croire en ce gros dieu à barbe blanche, si je n’aime pas les poils ?<br>— Et le petit Jésus ?<br>— Ils ne l’ont pas crucifié enfant. Ça me gâche tout. | ||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page= | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=27}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20121027={{Extrait|id=5415606|C’est justement avec ceux qu’on aime qu’il faut être le plus exigeant, par rapport à soi et par rapport à eux. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=4|page=97}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20121028={{Extrait|id=5435813|Grâce aux dieux, il n’y a pas que les femmes : il y a les petits garçons. Uniquement hétérosexuel, je me serais senti coincé par les traîtresses sirènes, entièrement à leur merci ; polysexuel, j’ai une échappatoire. Les stoïciens nomment le suicide une porte de sortie ; les jeunes garçons, eux aussi, sont une porte de sortie. Peut-être est-ce pour cela qu’à un quidam qui me disait : « Au fond, quand on vous lit, on se rend compte qu’il n’y a que deux choses qui vous captivent : le suicide et les petits garçons » (ce qui est inexact), j’ai spontanément répondu : « C’est la même chose. » Les gamins, comme la pensée du suicide, sont dans ma vie un élément d’équilibre, une soupape de sûreté. | ||
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« | {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« La femme »|page=47}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | ||
| | | 20121029={{Extrait|id=5450524|Même si j’appartenais à une autre religion, je savourais tout ce que le catholicisme donne de raffinement à l’amour grec. Pour quelques drames, qui auraient été provoqués ailleurs par d’autres motifs, quelle pépinière d’Alexis et de Corydons est un collège religieux ! Ce n’est pas seulement à cause d’éventuels pères de Trennes, car l’enseignement laïc a les siens ; mais c’est parce que les religieux sont à peu près les seuls hommes à s’occuper vraiment des garçons et que le fait de s’occuper vraiment des garçons, crée des rapports amoureux entre hommes et garçons et, ce qui est plus singulier, entre garçons. Il va sans dire que, dans la majorité des cas, ces rapports restent d’ordre spirituel, mais l’amour grec est-il autre chose qu’une spiritualité virile, qui parfois surmonte l’attrait des corps et parfois y succombe ? | ||
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page= | {{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. IV|page=25}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | |||
| 20121030={{Extrait|id=5477414|Chaque adolescent a besoin de rencontrer un aîné qui soit un éducateur, un guide. Aux mères qui agitent hystériquement contre moi l’épouvantail de la police et de la prison, je rétorque toujours, sans me démonter, que pour avoir initié leur progéniture à une sphère infiniment supérieure au marécage familial, et cela dans tous les ordres, on devrait non me punir, mais me décorer. | |||
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=132}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | ||
| | | 20121031={{Extrait|id=5492659|Si dans notre société les très jeunes garçons et filles sont d’un commerce enchanteur, c’est parce que les adultes ne leur portent pas d’intérêt, que ce sont des gosses mal aimés, et qui n’ont même pas conscience d’être des objets de désir et d’amour. Aussi n’ai-je aucune nostalgie d’un statut officiel de la pédérastie. Que la chasse aux gosses demeure un sport périlleux, et défendu ! Moins il y aura de vilains messieurs qui séduiront les petites filles et les petits garçons, mieux ça vaudra. Le véritable amant, comme le vrai collectionneur, est le contraire d’un prosélyte. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=84-85}}}} | ||
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| 20121101={{Extrait|id=5503221|« Notre intimité » qui avait une base physique, était purifiée par ce qui allait plus loin que les sens. | |||
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. IX|page=67}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | |||
| 20121102={{Extrait|id=5508351|Je chanterai ici ce que j’aime, je chanterai la tendre troupe des petites filles et des jeunes garçons. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=17}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| 20121103={{Extrait|id=5564874|Je ramène tout à l’amour et pour moi, il est grec. La pédérastie est la forme la plus inépuisable de l’amour, parce que c’est l’amour de la jeunesse. Même Don Juan ne saurait être amoureux de toutes les femmes, tandis qu’un pédéraste est théoriquement amoureux de tous les garçons.<br> ''Chéris sans nombre qui n’êtes jamais assez !''<br>a dit Verlaine. Don Juan peut finir par renoncer aux femmes et devenir moine ; un vrai pédéraste est sur la brèche jusqu’à son dernier jour. | |||
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=15-16}}}} | |||
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Version du 6 octobre 2012 à 10:33