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| {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=78}}}} | | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=78}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> |
| | 20121230={{Extrait|id=7357248|Le fait d’être pédéraste ne comporte aucune grandeur, mais il n’en interdit non plus aucune. Peut-être la vraie grandeur de la pédérastie est-elle dans ses servitudes, car, jusque chez les Grecs, qui l’avaient pourtant divinisée, elle obligeait ses adeptes à lutter contre les préjugés du vulgaire. À toutes les époques, la vie du pédéraste a été un combat. Combat, lorsqu’il est jeune, contre ses maîtres et contre sa famille, combat ensuite contre la société, menace perpétuelle pour son honneur et sa position, haine farouche des refoulés, des hypocrites et des imbéciles. Qu’on ne s’abuse pas sur les victoires de certains pédérastes dans des domaines particuliers. Elles sont toujours chèrement acquises et âprement contestées. Enfin, comme la pédérastie est le genre d’amour où le couple idéal est le plus difficile à constituer, à maintenir et à parfaire, c’est celui qui offre le moins de réussites et où le plaisir tient lieu le plus souvent de bonheur.
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| {{Réf (...)}}
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| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
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| | 20121231={{Extrait|id=7375996|Le désir des corps n’est pas nécessairement de l’amour, et il est des occasions où le refus de l’acte sexuel est une preuve d’amour plus grande que ne le serait un baiser. Il y a érotisme là où il y a tension : l’élan créateur de l’artiste, le combat ascétique du moine, la chasteté nuptiale d’un couple ramassent plus d’énergie sexuelle positive, plus d’érotisme cosmique que l’abandon de ceux/celles qui s’envoient en l’air avec n’importe qui. Aimer un être, c’est le découvrir comme une personne, c’est-à-dire comme quelqu’un d’unique, et respecter cette unicité. L’amour est aux antipodes de l’égoïsme vampirisateur du donjuanisme (et, souvent, de la passion) ; l’amour est oblation de soi.
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| {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=137}}}}
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| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
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| | 20130101={{Extrait|id=7404672|Pour celui qui, comme moi, s’est mis dès l’adolescence à l’école des sages de l’Orient et de l’Antiquité gréco-romaine, l’amour des gosses n’est en soi ni un bien ni un mal, mais une chose indifférente, ''adiaphoron''.
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| {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=79}}}}
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| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
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| | 20130102={{Extrait|id=7451726|Un seul oncle farfelu de passage réussit sans y penser à foutre par terre tout un édifice d’abêtissement édifié à grands efforts — disons que l’oncle a dû mettre en résonance des gènes qui ne demandaient qu’à sauter dans l’action, car du potentiel c’est toujours prêt à sauter. L’oncle peut être une rencontre de vacances, d’autres enfants, le ciné, une chanson, la rue, les événements socio-politiques. Les enfants sont sensibles aux événements socio-politiques, et très tôt ils les perçoivent à leur façon, qui n’est pas forcément stupide, comparée à celle des adultes. Réduire leur univers, comme le font en particulier les freudiens, à papa-maman, c’est les voir — et tâcher de les faire voir — comme des sortes d’appendices sans yeux ni oreilles ni intelligence ; c’est une vision oppressive. « L’oncle » donc peut être partout et n’importe quoi, tout fait ventre. On n’a pas encore trouvé le moyen de l’éviter à coup sûr et c’est notre veine.<br>La famille est la (...)
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| {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=97}}}}
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| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
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