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| 20130128={{Extrait|id=8360507|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Comment ai-je été assez fou pour croire que cette société exécrée laisserait vivre et aimer en paix un innocent caché parmi la foule ?
| 20130227={{Extrait|id=9261044|{{personnage|Jean Guibert}} :<br>Je vous aime et vous aimez l’amour, si ce n’est simplement le plaisir.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=132}}}}
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=124}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
| 20130129={{Extrait|id=8392636|{{personnage|L’Abbé de Pradts}} ''(s’adressant à Souplier)'' :<br>Dieu a créé des hommes plus sensibles que les pères, en vue d’enfants qui ne sont pas les leurs, et qui sont mal aimés, et il se trouve que vous êtes tombé sur un de ces hommes-là.
| 20130228={{Extrait|id=9275155|Ce goût des jeunes garçons, est-ce de l’homosexualité ? ''Stricto sensu'', oui : un garçon de treize ans est du même sexe que moi, donc en couchant avec lui j’accomplis un acte homosexuel. Pourtant, si ''homos'' signifie ''semblable'' en grec, il est clair que ce gosse et moi, nous ne sommes pas semblables.
{{Réf Livre|référence=La ville dont le prince est un enfant/Gallimard, 1968|acte=I|scène=II|page=28-29}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=22}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La ville dont le prince est un enfant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
| 20130130={{Extrait|id=8433816|Les très jeunes sont tentants. Ils sont aussi tentés. Je n’ai jamais arraché ni par la ruse ni par la force le moindre baiser, la moindre caresse.
| 20130301={{Extrait|id=9318179|Cette tentation de la respectabilité, ceux qui s’y précipitent la tête la première, ce sont les homosexuels. D’où leur peu de sympathie pour les pédérastes, avec qui ils sont souvent confondus et qui, disent-ils, les compromettent. Les homosexuels ne risquent quasiment rien en France, où les amours entre adultes consentants ne sont pas punis par la loi ; mais cela ne leur suffit pas : ils souhaitent que la société les reconnaisse, les admette, les reçoive ; ils veulent l’honorabilité et la sécurité, le sourire de leur concierge et les palmes académiques, le certificat de bonnes mœurs et le contrat de mariage.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=44}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=82}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20130131={{Extrait|id=8437566|Le pédéraste, l’amant des très jeunes, garçons et filles, est voué à une existence de rebelle, d’outsider, d’hérétique, une existence qui est un continuel pied de nez aux grandes personnes, à leurs soucis, à leurs ambitions, à leur mode de vie.
| 20130302={{Extrait|id=9321835|Demain, il n’y aura de vie un peu noble que souterraine.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=81-82}}}}
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’écriture »|page=107}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20130201={{Extrait|id=8458376|Dieu est au-delà de tous les noms de Dieu, au-delà de l’idée de Dieu. Pour pressentir ce que peut être l’existence de Dieu, nous n’avons que deux voies, qui d’ailleurs se confondent : l’amour et la beauté. L’amour de la créature et la beauté du monde créé sont les vitraux à travers quoi nous recevons, en transparence, la lumière du Christ, « soleil de justice ».
| 20130303={{Extrait|id=9329216|Dialogue entre {{personnage|Henry de Montherlant}} et {{personnage|Roger Peyrefitte}} :<br>—&nbsp;Les sentiments se mettent dans les livres. Dans la vie, je ne connais que les sensations : elles suffisent à mon bonheur.<br>—&nbsp;Entre l’ange et la bête, vous n’hésitez pas ! Mais cela vous est un peu particulier. Pour le reste des hommes, la civilisation a toujours consisté à faire passer l’ange avant la bête.<br>—&nbsp;Mais moi aussi, je veux des anges, des anges en chair et en os ! Les anges n’ont pas besoin de mères. Malheureusement, notre époque honore les mères et non les anges.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Le Christ »|page=26}}}}
{{Réf Livre|titre=La mort d’une mère|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1950|page=35}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20130304={{Extrait|id=9362547|La presse, hétérosexuelle et familiale, fait passer les pédérastes pour des agresseurs que les enfants ont à craindre. Mais, dans leur immense majorité, les viols d’enfants sont hétérosexuels et familiaux. En outre, ils demeurent presque tous impunis, cachés, couverts.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=95}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20130305={{Extrait|id=9364500|Entrer dans la vie : être inséré dans le processus d’exploitation.<br>Normal : adapté au même.<br>Adulte : intégré volontaire ou aveuglé.<br>Enfance : apprentissage de l’exploitation.<br>Enfants : classe privée d’autonomie.<br>Adolescents : se dit quand « enfants » devient trop ridicule à dire.<br>Éducation : réduction aux normes imposées par l’Entreprise.<br>Bonheur des enfants : réduction sans douleur.<br>Sexualité : mot. Sert à neutraliser l’énergie sexuelle.<br>Éducation sexuelle : détournement de cette énergie vers la reproduction.<br>Libération sexuelle : création d’un nouveau marché.<br>Culpabilité : peur d’être puni.<br>Complexe d’Œdipe : forfait d’Abraham menant son fils au sacrifice.<br>Famille : unité de production contrôlée par l’Entreprise.<br>Mariage : oui au pouvoir sur les enfants.<br>Amour : huile pour permettre le jeu de l’institution familiale.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=56}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20130306={{Extrait|id=9368523|Rien de plus fécond, de plus bénéfique ne peut arriver à un/une adolescent(e) que la rencontre d’un aîné qui l’aime, qui le/la prenne par la main, qui l’aide à découvrir la beauté du monde créé, l’intelligence des êtres et des œuvres, qui l’aide à se découvrir soi-même. Si j’étais un parent, je n’hésiterais pas un instant à confier ma fille de quinze ans, mon fils de treize ans, au vilain monsieur.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=109}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
| 20130307={{Extrait|id=9424520|— Tu es heureux en famille. À la télévision, des jeunes ''comme toi'' l’ont dit d’un air heureux. Des experts l’ont prouvé d’un air compétent. Des doctoresses l’ont confirmé d’un air maternel, la secrétaire d’État s’en est félicitée avec un air de gauche, et l’intègre journaliste en a ainsi conclu avec un sourire ''très jeune''. Alors arrête de faire la gueule : tu es {{petites capitales|le seul}} qui râle.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=51}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20130308={{Extrait|id=9443308|Quel homme est mieux qu’un enfant qui s’est trahi pour survivre ?
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=43}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20130309={{Extrait|id=9475124|Les adolescents ont certes besoin de s’aimer entre eux, mais ils ont aussi besoin d’être aimés par d’autres adultes que papa-maman et l’oncle Anatole ; ils ont besoin de rencontrer des adultes qui soient des vivants. Des vivants, c’est-à-dire des éveilleurs.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=140}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20130202={{Extrait|id=8460927|Le Français moyen est un homme que la pédérastie révolte et que le saphisme excite.
| 20130310={{Extrait|id=9517596|Vous ne saurez jamais ce qu’est la pédérastie, si vous n’avez pas connu l’Italie.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=4|page=137}}}}
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=4|page=60}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20130203={{Extrait|id=8499053|Après avoir cherché toute ma vie, je méritais finalement d’avoir trouvé.
| 20130311={{Extrait|id=9523990|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Les enfants sont comme les sages [...] : ils ne peuvent rien faire de mal, puisqu’ils sont au-dessus du mal. Fourbes, ils restent francs ; gourmands, ils restent sobres ; impurs, ils restent purs.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=12}}}}
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=251}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
| 20130204={{Extrait|id=8502694|[[Henry de Montherlant|{{personnage|Henry de Montherlant}}]] :<br>Je ne reconnais aucun devoir, hors celui du libre arbitre.
| 20130312={{Extrait|id=9600479|Ceux qui vivent différemment, l’hérétique, le bohémien, l’artiste, ont de tous temps été mal acceptés par la masse : cela n’est pas nouveau. Mais aujourd’hui, où la planète se rétrécit, et s’uniformise, la singularité est devenue un crime, et un exploit.
{{Réf Livre|titre=La mort d’une mère|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1950|page=26}}}}
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Conclusion »|page=156}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20130313={{Extrait|id=9645419|Les enfants sont une classe opprimée.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=52}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20130314={{Extrait|id=9680829|Je crois que, plutôt qu’une révolution, il est préférable de provoquer une évolution.
{{Réf Émission|auteur=Roger Peyrefitte|émission=En français dans le texte, « Vérité du scandale »|réalisateur=Jean Feller|diffuseur=RTF|date=27 décembre 1959}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20130205={{Extrait|id=8571020|La frontière est mince entre les amours.
| 20130315={{Extrait|id=9714930|Tendresse de l’enfance, dureté de l’enfance.<br>L’enfance est à l’image de l’époque, à la fois cruelle et rousseauiste.<br>Peu importe. Que les moins de seize ans soient possessifs ou volages, qu’ils s’incrustent ou qu’ils s’échappent, ce n’est pas mon problème. Pour moi, la règle d’or, c’est de les accepter tels qu’ils sont, et de vivre à fond les moments de bonheur qu’ils veulent bien partager avec moi, — sans songer au futur.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=12|page=262}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=62-63}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20130316={{Extrait|id=9727852|{{personnage|Annie Teacher}} :<br>L’amour se fait ou ne se fait pas, mais il ne se discute pas. Que resterait-il, si on le discutait ? On n’oserait aimer personne. On commence par vous faire aimer vos parents, comme s’il n’y avait qu’eux au monde ; ensuite on vous fait aimer Dieu, comme s’il n’y avait que lui ; enfin, on voudrait ne vous faire aimer qu’un homme, auquel on prétend vous lier pour la vie.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=124}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
| 20130317={{Extrait|id=9753891|{{personnage|Michel de Saint-Pierre}} :&nbsp;<ref>Extrait d’une lettre de Michel de Saint-Pierre à Roger Peyrefitte, à propos de l’épuration.</ref><br>Que voulez-vous ? je n’aime pas les juges.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=1|page=62}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20130206={{Extrait|id=8620509|L’imprudence, la confiance, la naïveté, l’enthousiasme de la plupart des pédérastes les exposent à plus de mésaventures que les autres, – on dirait même que beaucoup les recherchent comme un stimulant. C’est la difficulté de trouver le compagnon rêvé qui leur inspire cette boulimie, prise quelquefois pour une névrose.
| 20130318={{Extrait|id=9764433|{{personnage|Wilhelm von Gloeden}} :<br>Il faut être hardi avec la jeunesse et […] elle vous en sait toujours gré.
{{Réf Livre|titre=« Grandeur et servitudes de la pédérastie »|auteur=Roger Peyrefitte|section=in ''Le Crapouillot'', n.s. n° 12, ''Les pédérastes''|éditeur=Le Crapouillot|année=1970|page=16}}}}
{{Réf Livre|titre=Les amours singulières|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Éd. Famot|année=1974|page=194|section=« Le baron de Gloeden »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20130207={{Extrait|id=8640371|{{personnage|L’Abbé de Pradts}} ''(s’adressant au Supérieur)'' :<br>L’affection, j’en avais une pour cet enfant. Vous l’avez ruinée et en quelque sorte déshonorée, elle qui était si propre.
| 20130319={{Extrait|id=9774330|{{personnage|[[Alain-Philippe Malagnac]]}} :&nbsp;<ref>De même que dans le reste du récit, le jeune amant de Roger Peyrefitte n’est pas nommé.</ref><br>Les curés m’ont révélé que ce qui m’attirait, c’était un péché ; les livres de ma sœur, que c’était une perversion ; ''les Amitiés particulières'' enfin que c’était l’amour.
{{Réf Livre|référence=La ville dont le prince est un enfant/Gallimard, 1968|acte=III|scène=VII|page=164}}}}
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. III|page=40-41}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La ville dont le prince est un enfant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20130208={{Extrait|id=8700213|« Tu ne dois pas trop investir en moi, personne ne doit trop investir en personne. Quand tu me dis, « je vous appartiens entièrement, je suis votre esclave », cela ne me plaît pas. Sache que tu n’appartiens à personne, ni à tes parents ni à moi, tu n’appartiens qu’à toi. »<br>Le plus important service que je puisse rendre à un adolescent, après lui avoir transmis tout ce que je suis capable de lui transmettre, c’est de lui enseigner à se passer de moi.
| 20130320={{Extrait|id=9790517|Les enfants sont définis par les adultes.<br>Or, les adultes ne connaissent pas les enfants, et ils ne peuvent les connaître : car ils ne les voient que sous leur regard (forcément). C’est-à-dire sous leur surveillance.<br>Un adulte qui observe des enfants, c’est comme regarder des animaux dans un zoo.<br>L’observateur modifie l’observé. Cette loi est spécialement valable en sciences humaines, et dans le cas d’une relation de pouvoir l’indétermination peut aller chercher dans les 100 %. Cela veut dire : l’observation est ''impossible''.<br>On ne connaît que les enfants-des-adultes, comme on ne connut longtemps que les nègres-des-blancs. Oui missié. Tu n’es qu’une vieille bête de nègre, hein ? Oui missié. Le comportement du dominé est induit.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=66}}}}
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=47}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20130209={{Extrait|id=8739237|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>L’enfant de douze ans a atteint un point d’équilibre et d’épanouissement insurpassable qui fait de lui le chef-d’œuvre de la création. Il est heureux, sûr de lui, confiant dans l’univers qui l’entoure et qui lui paraît parfaitement ordonné. Il est si beau de visage et de corps que toute beauté humaine n’est que le reflet plus ou moins lointain de cet âge. Et puis, c’est la catastrophe. Toutes les hideurs de la virilité – cette crasse velue, cette teinte cadavérique des chairs adultes, ces joues râpeuses, ce sexe d’âne démesuré, informe et puant – fondent ensemble sur le petit prince jeté à bas de son trône. Le voilà devenu un chien maigre, voûté et boutonneux, l’œil fuyant, buvant avec avidité les ordures du cinéma et du music-hall, bref un adolescent.<br>Le sens de l’évolution est clair. Le temps de la fleur est passé. Il faut devenir fruit, il faut devenir graine. Le piège matrimonial referme bientôt ses mâchoires sur le niais. Et le voilà attelé avec les autres au lourd charroi de la propagation de l’espèce, contraint d’apporter sa contribution à la grande diarrhée démographique dont l’humanité est en train de crever. Tristesse, indignation. Mais à quoi bon ? N’est-ce pas sur ce fumier que naîtront bientôt d’autres fleurs ?
| 20130321={{Extrait|id=9803061|''Jede Veränderung der ursprünglichen Verhältnisse kann eine Verzerrung der Balance hervorrufen.<br>So ist es unbedingt notwendig, im Rahmen eine Aufführung mit Knabenchor und mit den Instrumenten der Bach-Zeit auch die Sopran- und Altsoli von Knaben singen zu lassen. In diesem Zusammenhang wird immer wieder die Frage gestellt, ob Kinder die musikalischen Voraussetzungen mitbringen können, so anspruchsvolle Werke entsprechend zu gestalten. Sicherlich kann ein dreizehnjähriger Bub nicht das musikalische Wissen einer erfahrenen Sängerin in die Waagschale werfen; er wird mit einer viel natürlicheren, naiveren Einstellung an seine Aufgabe herangehen. Bei entsprechender Begabung und Anleitung sind Knaben durchaus in der Lage, diese Musik zu „verstehen“ und mit letztem Einsatz darzustellen. Ein Zuviel an sogenanntem Ausdruck, wie es bei operngeschulten Frauen so leicht vorkommt und das ausgewogene Konzertieren mit den Soloinstrumenten zerstört, ist niemals zu befürchten. Das besondere Timbre der Knabenstimmen ist nicht zu ersetzen.''<br>—<br>Toute modification des rapports sonores originaux peut fausser l’équilibre.<br>Il est donc indispensable, dans le cadre d’une exécution avec chœur de jeunes garçons et avec les instruments de l’époque de Bach, de faire également interpréter les soli de soprano et d’alto par de jeunes garçons. On soulève toujours à ce propos la question de savoir si des enfants peuvent apporter les qualités musicales requises pour pouvoir interpréter adéquatement des œuvres d’une telle difficulté. Certes un garçon de treize ans ne saurait jeter dans la balance les connaissances musicales d’une cantatrice expérimentée, mais il abordera sa tâche avec une attitude bien plus naturelle et naïve. À condition d’avoir reçu les dons et les directives appropriés, de jeunes garçons sont parfaitement à même de « comprendre » cette musique et de la rendre avec le maximum d’engagement personnel. On n’a jamais à redouter un excès de ce qu’on nomme expression, comme cela se produit si facilement avec des cantatrices ayant une formation d’opéra, ce qui détruit l’équilibre concertant avec les instruments solo. Le timbre particulier des voix de jeunes garçons est irremplaçable.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=104-105}}}}
{{Réf Livre|titre=Johann Sebastian Bach, Johannes-Passion|auteur=Nikolaus Harnoncourt|éditeur=Teldec Schallplatten|année=1987|page=23-24, 55-56|section=''Die Johannes-Passion Johann Sebastian Bachs'', « Zur Aufführung dieser Compact Disc »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
| 20130210={{Extrait|id=8755966|Inciter l’homme à s’abandonner à ses pulsions chaotiques est l’asservir, et non le libérer. Aussi, la libération sexuelle signifie-t-elle parfois la libération de l’esclavage du sexe. La libération n’est pas un synonyme de la licence. Dans certains cas, c’est la continence qui exprime une libération sexuelle.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=123}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20130211={{Extrait|id=8789755|Pour être éternel, il suffit au vrai amour d’avoir existé.
{{Réf Livre|référence=Les ambassades/Flammarion, 1951|section=1{{Exp|e}} partie, chap. I|page=11}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les ambassades (citations)]]</p>
| 20130212={{Extrait|id=8824592|La voix chantée du garçon impubère a la même emprise, les mêmes séductions que la vue et le toucher de son corps nu.<br>Les maîtrises ont construit de ce charme, au fil des siècles, un art musical émouvant et très chatouilleur, que seule en Europe méconnaît cette France qui ne s’émeut jamais, ne se chatouille guère et ne chante pas.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=136}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur les voix de garçons]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur les voix de garçons]]</p>
| 20130213={{Extrait|id=8837496|Tous les amours se rejoignent. Plus l’objet aimé nous est interdit, plus il nous prépare au grand sacrifice. Il se confond bientôt avec Dieu lui-même.
| 20130322={{Extrait|id=9841649|Même un saint ne saurait résister à la vue du plaisir que prend un garçon.<br />Cette vue n’enflamme pas seulement les ermites et les pédérastes : elle est d’abord irrésistible pour les jeunes garçons eux-mêmes et pour les jeunes garçons entre eux.
{{Réf Livre|titre=Jeunes proies|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1956|page=247}}}}
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=9|page=303}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20130214={{Extrait|id=8839653|Ils sont beaux jusqu’à la douleur, ces jeunes garçons raides et lisses comme leurs verges : trognes d’enfants, silhouettes criminelles, éclairs nacrés des dents, des yeux, ricanements anatides, aines blondes et nerveuses au sperme torrentiel. Cela jette les hommes mûrs, laids, ventrus, velus, célèbres, dans des émois religieux.<br>Hélas, ces adolescents sortent leur beauté en ville sans rien mettre dessous. Ils n’ont qu’une puce dans le crâne, ils n’admirent pas votre esprit, ils ignorent même le nom du bougnat verdâtre qui orne leur billet de banque préféré. Cruauté du désir que la jeunesse inspire. Je vous maudis, charmes trompeurs !
| 20130323={{Extrait|id=9842490|Les désirs ils viennent n’importe quand. Voire, sur le riche terrain des frustrations, de préférence quand il ne « faut » pas. Ils ont bien des chances d’être « de trop » les malheureux, même lorsque la bonne volonté ne fait pas défaut.<br>Alors si en plus il y a la morale !<br>Il y a, et presque toujours, et même c’est plus pesant que le reste. Insidieuse ou criarde, inconsciente aussi bien. Machinale. Une énorme trouille du désir enfantin. Du désir. Trouille qui dit non par réflexe. Pour la morale, tous les désirs, hormis besoins légitimés, sont en trop.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=21}}}}
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=85}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20130215={{Extrait|id=8853186|J’éprouvais, comme je ne l’avais jamais éprouvée, la fatalité d’un amour lié au culte d’un âge, âge qui s’envole tandis que nous le cueillons ou que nous hésitons à le cueillir. Ces formes dont l’ambiguïté va disparaître, ces joues lisses qui vont être adolescentes, cette ardeur qui se cherche et n’a pas encore trouvé l’autre sexe, ne durent qu’une saison.<br>« Un été suffit pour faire du gentil chevreau un bouc velu », dit une épigramme de l’Anthologie grecque. Un conteur japonais a exprimé la même idée plus poétiquement : « La beauté des jeunes garçons s’évanouit, dès que la boucle de leur front est coupée et qu’ils revêtent des robes à manches courtes. Leur amour n’est donc qu’un songe passager. » Je me rappelais également les paroles de Pausanias dans le ''Banquet'' de Platon : « Une loi devrait interdire d’aimer les jeunes garçons, pour qu’on ne gaspillât pas tant de soins à une chose incertaine. »<br>Cette loi est venue depuis longtemps, sous l’empire d’autres motifs, mais elle complique à peine davantage la question qui occupa, en Grèce et ailleurs, quelques raffinés. L’homme qui est soumis à cet amour, n’a pas besoin d’être menacé par les lois sociales ou religieuses : il est frappé d’une malédiction plus terrible, qui est de vivre sans amour. Il sait qu’il ne sera jamais aimé et qu’il n’aimera jamais. À moins d’être naïf ou de vouloir être dupe, se fiera-t-il à l’amour d’une « chose incertaine » et acceptera-t-il de l’aimer ? Il aura eu à envier, non seulement les amours ordinaires, mais ceux de ses pareils qui, aimant l’homme ou le jeune homme, peuvent être payés de retour. Cependant, il ne renoncera pas à ses goûts, parce qu’on ne renonce pas à soi-même. Il les savourera d’autant mieux qu’il les satisfera moins. Il les cultivera dans un autre siècle, dans une autre civilisation. Ils seront pour lui un beau rêve ou de dangereuses et piètres réalités.<br>De l’amour, il n’aura eu que des à peu près ou des contrefaçons ; sa part de volupté et de bonheur, il l’aura obtenue en jouant chaque fois son honneur et sa liberté. Il aura nourri son existence de plaisirs furtifs, de polissonneries d’écoliers. Resté pour la vie à l’âge de l’école, il aura été contraint d’en garder les pratiques, sans avoir l’excuse de les colorer du nom d’amitié.
{{Réf Livre|titre=Jeunes proies|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1956|page=26-27}}}}
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| 20130216={{Extrait|id=8869365|Les enfants sont « irresponsables » mais peuvent néanmoins être jugés, pour délits de droit « commun », et en plus pour des délits propres à eux, qui n’en seraient pas si commis par des adultes (activités sexuelles « précoces », actes de rébellion, cela variant selon les pays). Aux fins de leur « protection » ils relèvent de tribunaux à part, de juges spéciaux, et, en fonction du degré de paternalisme et non de textes précis, ils peuvent se voir condamnés pour de longues années (jusqu’à la majorité) à détention dans des établissements conçus pour les sauver et rééduquer.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=103}}}}
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| 20130217={{Extrait|id=8899200|La vitalité sexuelle dépend de l’hygiène alimentaire. La cuisine française, du moins lorsqu’on en abuse, est le meilleur moyen de se désexualiser. Sexualité égale frugalité.
| 20130324={{Extrait|id=9877025|''Délicieux vainqueur,'' il régnait de nouveau chez moi. C’était tantôt l’Amour sans voiles, tantôt l’Amour vêtu d’un foulard ; l’Amour follement éveillé ou l’Amour qui somnole ; l’Amour debout, l’Amour couché ; l’Amour sur le côté droit, l’Amour sur le côté gauche ; l’Amour à plat ventre, l’Amour à genoux, mais non pour implorer grâce ; l’Amour avec la flèche et l’Amour avec le carquois. Nos gestes étaient complémentaires. Mes pensées, il les devinait, les yeux fermés, par la peau. Il offrait un champ inépuisable aux caprices de l’imagination. Sa beauté et sa grâce permettaient de tout oser sans manquer aux lois de l’esthétique.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=6|page=143}}}}
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. XIV|page=89}}}}
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| 20130218={{Extrait|id=8946360|Priape est le dieu des garçons. C’est lui qui, en leur révélant les plaisirs solitaires, préside à leur seconde naissance – leur véritable naissance à la vie. C’est lui qui, par la main d’un frère, d’un cousin, d’un camarade, fait leur apprentissage de l’amour réciproque, quand ce n’est pas par celle d’un oncle, d’un parrain, d’un ami de la maison, d’un confesseur, d’un professeur, d’un valet ou d’un inconnu dans un lieu public. Jadis, pour les rois enfants, ce soin charitable était réservé aux cardinaux premiers ministres (Mazarin avec Louis XIV, Fleury avec Louis XV). Peu de garçons ont été initiés par une fille ou une femme. Vénus, dont Priape est le fils aussi bien que Cupidon, se présente, lorsque, selon le proverbe grec, « le chevreau est devenu bouc ». Et c’est bien parce que Priape est le dieu des garçons que Tibulle lui demande le secret de les séduire, car « son habileté séduit tous les beaux ». Les séduire est moins difficile que de les aimer et d’en être aimé.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=13}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20130219={{Extrait|id=9005836|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>L’homme n’oublie pas toujours l’enfant qu’il a été et il tire de ce souvenir des effets inattendus.
| 20130325={{Extrait|id=9878546|Faite pour les grandes personnes et par les grandes personnes, la société française est une société où la grâce et la beauté sont mises sous séquestre.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=263}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=92}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20130220={{Extrait|id=9068082|{{personnage|Ferrante}} : Vous ne pouvez donc pas rester un instant sans faire de bêtises ?<br>{{personnage|Premier page}} : Non, que Votre Majesté nous pardonne, nous ne le pouvons.<br>{{personnage|Ferrante}} : Comment ! Vous ne le pouvez !<br>{{personnage|Premier page}} : Dieu nous a faits ainsi.<br>{{personnage|Ferrante}} : Eh bien ! alors, si Dieu… Sans doute faut-il le trouver bon.
| 20130326={{Extrait|id=9916929|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Qu’est-ce qu’une petite fille ? Tantôt petit garçon « manqué », comme on dit, plus souvent encore petite femme, la petite fille proprement dite n’est nulle part. C’est d’ailleurs ce qui donne aux écolières un air si gentiment comique : ce sont des femmes naines. Elles trottinent sur leurs courtes jambes en balançant les corolles de leurs jupettes que rien ne distingue – sinon la taille – des vêtements des femmes adultes. C’est vrai aussi de leur comportement. J’ai souvent vu des fillettes très jeunes – trois ou quatre ans – avoir à l’égard des hommes une attitude très typiquement et comiquement féminine, sans équivalent dans la conduite des petits garçons à l’égard des femmes. Alors pourquoi les petites filles puisqu’''il n’y a pas de petites filles ?''<br>Je crois que la petite fille n’existe pas en effet. C’est un mirage de symétrie. En vérité la nature ne sait pas résister aux sollicitations de la symétrie. Parce que les adultes sont hommes ou femmes, elle a cru nécessaire que les enfants fussent jeunes garçons ou fillettes. Mais la fillette n’est qu’une fausse fenêtre, du même ordre fallacieux que les tétons des hommes ou la seconde cheminée de certains grands paquebots.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=138|section=''La reine morte'' (1942)}}}}
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=138-139}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
| 20130221={{Extrait|id=9081570|En 87 Jean-Paul II a publié une « Lettre aux évêques de l’Église catholique sur la pastorale à l’égard des personnes homosexuelles ». L’Église ne veut pas nous laisser dormir en paix. Je me demande si cette obsession ne vient pas du fait que les papes se rendent compte que l’enseignement religieux est le séminaire de la pédérastie. Dans les chansons d’autrefois, « jésuite » rimait toujours avec « sodomite ». La lettre papale ressemble fort à un mea-culpa.
| 20130327={{Extrait|id=9922145|Pour moi, le dégoût et l’horreur ne résident que dans l’hypocrisie.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=4|page=207}}}}
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=16|page=337}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20130222={{Extrait|id=9101303|Au cœur des « démocraties » modernes, les enfants vivent sous le régime de la tyrannie — avec ses variantes connues, de l’autocrate abusif au despote éclairé et même démissionnaire, qui ne modifient pas le principe.<br>Les enfants n’ont ''aucun'' droit, que ceux octroyés, qui peuvent donc être repris à tout instant. Ils doivent obéissance aux parents alliés maîtres et au besoin n’importe qui (adulte) a le pas sur eux.<br>Avantages et punitions dépendent de l’arbitraire adulte, car il n’y a pas de code (en deçà de meurtre ou dommages physiques avérés), et aucune réparation n’est prévue pour les erreurs ou dommages. Et, comme il se doit en régime de tyrannie, le juge est partie.
| 20130328={{Extrait|id=9939460|Les enfants sont exclus du minimum de garanties démocratiques, qui n’est pas grand-chose, mais c’est pire sans.<br>Il n’est pas vrai que, ainsi qu’il est écrit dans la fameuse Déclaration des Droits de l’Homme à propos de laquelle en classe on tente d’éveiller notre enthousiasme, « Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Entre autres violations (les femmes), le mot « naissent » n’est pas appliqué. Le statut de mineur est anticonstitutionnel.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=51}}}}
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=107}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20130223={{Extrait|id=9114085|{{personnage|L’Infante}} : Les gens affligés du dérangement amoureux ont la manie de se croire objet d’admiration et d’envie pour l’univers entier.
| 20130329={{Extrait|id=9956714|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>« Impudique », « obscène », que ces mots paraissent misérables ! Je ne sais si j’ai une âme d’enfant ou une âme de païen, mais je ne puis absolument rien voir ni concevoir d’obscène ni d’impudique.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=108|section=''La reine morte'' (1942)}}}}
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=252}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20130224={{Extrait|id=9163097|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Le code pénal. Quelle lecture ! La société déculottée exhibe ses parties les plus honteuses, ses obsessions les plus inavouables.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=137}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
| 20130225={{Extrait|id=9223202|Le dieu de l’amour impossible est un dieu charmant, mais un fichu dieu.
{{Réf Livre|titre=Jeunes proies|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1956|page=179}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20130226={{Extrait|id=9243201|{{personnage|[[Henry de Montherlant]]}} :<br>Vous, vous aimez les beaux. Moi, j’aime les pauvres.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=4|page=58}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20130227={{Extrait|id=9261044|{{personnage|Jean Guibert}} :<br>Je vous aime et vous aimez l’amour, si ce n’est simplement le plaisir.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=124}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
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Version du 1 mars 2013 à 15:37