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Version du 2 mars 2013 à 21:07

Henry de Montherlant est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages principaux et de nombreux textes secondaires, œuvres dont sont extraites les citations ci-dessous.

Dans chaque catégorie, les œuvres sont classées par ordre chronologique de publication.

Romans

Le songe (1922)

Les bestiaires (1926)

Les célibataires (1934)

Les jeunes filles (1936-1939)

Le chaos et la nuit (1963)

La Rose de sable (1967)

Les garçons (1969-1973)

→ Voir à la page Les garçons (citations)

Un assassin est mon maître (1971)

Thrasylle (1983)

→ Voir à la page Thrasylle (citations)

Essais, œuvres autobiographiques, carnets et correspondance

La relève du matin (1920)

L’âge de treize ans chez les garçons me semble aussi à part, aussi nettement distinct des douze et des quatorze ans. Brève année éclatante ! Sénèque a un mot voluptueux, pour dire que la splendeur de l’enfance paraît surtout à sa fin, comme les pommes ne sont jamais meilleures que lorsqu’elles commencent à passer. À treize ans, l’enfance jette son feu avant de s’éteindre. Elle traverse de ses dernières intuitions les premières réflexions de l’adolescence. L’intelligence est sortie de la puérilité, sans que l’obscurcissent encore les vapeurs de la vie pathétique qui va se déchaîner dans quelques mois. Avant de s’en aller pour sept ans dans de redoutables oscillations, l’être se repose une minute en un merveilleux et émouvant équilibre. Jamais cet esprit n’aura plus de souplesse, plus de mémoire, plus de rapidité à concevoir et à saisir, jamais ses dons ne se montreront plus dépouillés. Il n’est rien qu’on ne puisse demander à un garçon de treize ans.
  • Henry de Montherlant, Essais, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1963, La relève du matin (1920), p. 24 (voir la fiche de référence)

Le génie mâle qui apparaît vers la douzième année, avec son trop et son défaut, le monde créé ne suffit pas pour sa faim. Il se dérive en fureur de connaître, il se dérive en goût du sacrifice, il se dérive en tendresses, en rêves de gloire, en fous dons de soi ; épuisé le réel, il veut encore et saute chez les ombres : il va à Dieu de toute l’espèce.
  • Henry de Montherlant, Essais, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1963, La relève du matin, « Le jeudi de Bagatelle », p. 31 (voir la fiche de référence)

Chant funèbre pour les morts de Verdun (1924)

Les olympiques (1924)

Aux fontaines du désir (1927)

La petite infante de Castille (1929)

Mors et vita (1932)

Service inutile (1935)

L’équinoxe de septembre (1938)

Le solstice de juin (1941)

Un voyageur solitaire est un diable (1961)

Textes sous une occupation (1963)

Carnets

Correspondance Henry de Montherlant – Roger Peyrefitte (1983)

Théâtre

L’exil (1929)

Philippe : Collège, collège, tout est collège ! Ce que nous savons le mieux, c’est notre commencement.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, L’exil (1929), p. 27 (voir la fiche de référence)

Philippe : Il n’y a rien d’immoral comme de résister. Un désir non satisfait remonte dans l’esprit et le hante, empoisonne l’organisme et toute la vie, tandis que s’il est exécuté, c’en est fini, on n’y pense plus.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, L’exil (1929), p. 43 (voir la fiche de référence)

Philippe : Je suis un enfant et je le sais.
Geneviève : Si tu l’étais tant que cela, tu ne le saurais pas, et tu t’en défendrais.
Philippe : Il y a en moi un enfant, qui vit, et un homme, qui le regarde vivre.
Geneviève : L’homme devrait bien parfois lui tirer les oreilles.
Philippe : L’homme dit : « Laissons-le jouer. »
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, L’exil (1929), p. 49 (voir la fiche de référence)

Ancrons en nous l’idée, d’ailleurs si juste, de la folie de l’adolescence, qui nous permet de leur pardonner.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, L’exil, « Préface de l’édition originale » (1929), p. 8 (voir la fiche de référence)

Dans les amitiés d’un ton chaud que j’avais eues au collège, j’étais toujours l’aîné de plusieurs années. Sans doute, dans ces amitiés, c’était moi qui avais la sensibilité la plus vive, et qui, de cœur, donnais davantage ; mais je restais le « grand », le protecteur, le « directeur ».
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, L’exil, « Préface de l’édition originale » (notes de 1954), p. 9-10 (voir la fiche de référence)

Pasiphaé (1936)

Pasiphaé : Ô ma destinée, je te tends les bras ! Que longuement, à longs traits, je puisse enfin boire à ce que j’aime ! Ô beau jour !
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, Pasiphaé (1936), p. 84 (voir la fiche de référence)

Pasiphaé : Pour toi, et pour la plupart des hommes, c’est un jour comme les autres. Pour moi c’est un jour qui me verra faire un acte dont j’ai envie. Est-ce que tu les comprends, ces mots : faire un acte dont on a envie ? Mais non, tu ne les comprends pas. Vraiment aimer, vraiment souffrir, vraiment désirer, tous bavardent de cela comme s’ils savaient ce que c’est, et la plupart le soupçonnent à peine.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, Pasiphaé (1936), p. 84 (voir la fiche de référence)

Le Chœur : Malheureuse, oui, malheureuse ! Non pas d’être encagée, mais de croire l’être. Malheureuse, oui, malheureuse, de buter contre des barreaux qui n’existent pas.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, Pasiphaé (1936), p. 86 (voir la fiche de référence)

Le Chœur : Il n’y a ni ténèbres, ni gouffres, ni rien de la sorte. Il n’y a pas de partie obscure de l’âme. Supposé qu’elle commette une confusion, toute la nature est confusion. Ce n’est pas sa passion qui est malsaine ; ce qui est malsain, c’est sa croyance que sa passion est malsaine. Ô fumées honteuses du cerveau de l’homme ! Zeus a bien dit : « Misérable race des hommes, qui toujours va chercher la souffrance hors de celles qui lui sont destinées. » Certes, les agitations des hommes sont une honte. Ils ne valent pas d’être si tourmentés.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, Pasiphaé (1936), p. 86 (voir la fiche de référence)

Le Chœur : Ainsi les hommes, le bonheur est sous eux, mais ils ne veulent pas y boire, à cause de raisons bêtes. J’ai pour leur bêtise un dégoût profond.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, Pasiphaé (1936), p. 87 (voir la fiche de référence)

Pasiphaé : Tous voient ce que je vois, et nul ne le désire. Pourquoi être différente des autres, sans l’avoir voulu, sans rien y pouvoir ? Le printemps des Crétois est en fleurs. La chienne appelle le chien, et reçoit une réponse. La louve appelle le loup, et reçoit une réponse. Mais moi il n’y a que l’anathème pour le cri de ma chair et de mon cœur.
Le Chœur : Si elle souffre du jugement qu’elle porte sur son acte, je la blâme. Mais si elle souffre seulement de l’anathème qui accueillerait cet acte, qui ne l’excuserait ?
Pasiphaé : Au fond de moi, je ne sens pas que ce que je vais faire est mal ; et je ne m’explique pas pourquoi ce le serait. Et le ciel me regarde, et la mer, et ils ne me condamnent pas.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, Pasiphaé (1936), p. 87-88 (voir la fiche de référence)

Pasiphaé : Les jugements des hommes nous couvrent comme des vers.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, Pasiphaé (1936), p. 90 (voir la fiche de référence)

Pasiphaé : Parfois, à des heures de faiblesse, la mauvaise tentation m’assaille, de me trahir pour devenir pareille aux autres, et de charger des bonheurs qui ne sont pas les miens. Et pour me défendre contre cette tentation, je ne trouve que moi-même, toujours moi-même. Mais n’est-ce pas bien ainsi ?
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, Pasiphaé (1936), p. 91 (voir la fiche de référence)

Pasiphaé : Que m’importe le mépris ? La poussière couvre bien les rois qui chevauchent. Heureuse ou malheureuse, innocente ou coupable, je suis ce que je suis, et ne veux être rien d’autre. Que ferais-je, si je ne fais ce que les autres craignent de faire ? Au delà de notre patrie, il y a une autre patrie, celle de tous les êtres qui sont hors du commun. Non pas la face voilée, mais la face au grand jour (elle se dévoile), avec tout ce qu’il y a de lisible, pour tous, sur cette face, j’irai à ce que j’ai voulu, sans fierté comme sans remords.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, Pasiphaé (1936), p. 91 (voir la fiche de référence)

Si Pasiphaé se croyant coupable est plus intéressante pour le poète, Pasiphaé se croyant innocente est plus intéressante pour le philosophe, pour celui aux yeux de qui la charité n’est pas cette charité dont on nous assomme de nos jours, mais une autre charité : celle qui tente d’inculquer aux hommes une attitude raisonnable devant la vie. Si Pasiphaé se croyant coupable est un personnage pathétique, Pasiphaé se croyant innocente est un personnage exemplaire. L’humanité n’a pas attendu le christianisme pour décréter fautes des actes qui ne sont des fautes ni selon la nature ni selon la raison ; le christianisme n’a fait que reprendre, en les mettant à la mode, les défaillances de l’esprit qu’il avait trouvées.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, Présentation de Pasiphaé (1938), p. 78-79 (voir la fiche de référence)

La reine morte (1942)

L’Infante : Les gens affligés du dérangement amoureux ont la manie de se croire objet d’admiration et d’envie pour l’univers entier.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, La reine morte (1942), p. 108 (voir la fiche de référence)

Ferrante : Treize ans a été l’année de votre grande gloire ; vous avez eu à treize ans une grâce, une gentillesse, une finesse, une intelligence que vous n’avez jamais retrouvées depuis ; c’était le dernier et merveilleux rayon du soleil qui se couche ; seulement on sait que, dans douze heures, le soleil réapparaîtra, tandis que le génie de l’enfance, quand il s’éteint, c'est à tout jamais. On dit toujours que c’est d’un ver que sort le papillon ; chez l’homme, c’est le papillon qui devient un ver. À quatorze ans, vous vous étiez éteint ; vous étiez devenu médiocre et grossier.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, La reine morte (1942), p. 111 (voir la fiche de référence)

Ferrante : On peut avoir de l’indulgence pour la médiocrité qu’on pressent chez un enfant. Non pour celle qui s’étale dans un homme.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, La reine morte (1942), p. 112 (voir la fiche de référence)

Pedro : C’est curieux, les hommes de valeur finissent toujours par se faire arrêter. Même dans l’histoire, on n’imagine guère un grand homme qui ne se trouve à un moment devant un juge et devant un geôlier ; cela fait partie du personnage. Et ceux d’entre eux qui n’ont pas passé par la prison font figure en quelque sorte de déserteurs.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, La reine morte (1942), p. 127 (voir la fiche de référence)

Ferrante : Vous ne pouvez donc pas rester un instant sans faire de bêtises ?
Premier page : Non, que Votre Majesté nous pardonne, nous ne le pouvons.
Ferrante : Comment ! Vous ne le pouvez !
Premier page : Dieu nous a faits ainsi.
Ferrante : Eh bien ! alors, si Dieu… Sans doute faut-il le trouver bon.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, La reine morte (1942), p. 138 (voir la fiche de référence)

Ferrante : Que m’importe le lien du sang ! Il n’y a qu’un lien, celui qu’on a avec les êtres qu’on estime ou qu’on aime.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, La reine morte (1942), p. 142 (voir la fiche de référence)

L’Infante : Un jeune démon est toujours beau.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, La reine morte (1942), p. 147 (voir la fiche de référence)

L’Infante : Échouer à convaincre l’être auquel on veut tant de bien ! Comment le bien que l’on veut à un être ne resplendit-il pas sur votre visage et ne passe-t-il pas dans le son de votre voix, tellement qu’il soit impossible de s’y méprendre ?
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, La reine morte (1942), p. 152 (voir la fiche de référence)

Inès : Mon petit garçon aux cils invraisemblables, à la fois beau et grossier, comme sont les garçons. Qui demande qu’on se batte avec lui, qu’on danse avec lui. Qui ne supporte pas qu’on le touche. Qu’un excès de plaisir fait soupirer.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, La reine morte (1942), p. 169 (voir la fiche de référence)

Ferrante : Il est devenu un homme, c’est-à-dire la caricature de ce qu’il était.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, La reine morte (1942), p. 169 (voir la fiche de référence)

Les deux pièces de moi que les femmes préfèrent sont La Reine morte et La Ville dont le prince est un enfant. […] La seconde — qui se passe dans un collège — parce qu’elles y voient ce que sont en réalité leurs jeunes fils, et les éducateurs de ceux-ci, dont elles n’avaient aucune notion.
  • Henry de Montherlant, Théâtre, [Paris], Éd. Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1972, Souvenirs sur la création de La Reine morte (1966), p. 202 (voir la fiche de référence)

Fils de personne ou Plus que le sang (1943)

Un incompris (1943)

Malatesta (1946)

Le maître de Santiago (1947)

Demain il fera jour (1949)

Celles qu’on prend dans ses bras ou Les chevaux de bois (1950)

La ville dont le prince est un enfant (1951)

Port-Royal (1954)

Brocéliande (1956)

La mort qui fait le trottoir (1959)

Le cardinal d’Espagne (1960)

L’embroc (1963)

La guerre civile (1965)

Poésie

Encore un instant de bonheur (1934)

Œuvres mineures — Divers

Citations dans les œuvres de Roger Peyrefitte

La mort d’une mère (1950)

Henry de Montherlant :
Je ne reconnais aucun devoir, hors celui du libre arbitre.
  • Roger Peyrefitte, La mort d’une mère, Flammarion, 1950, p. 26

Dialogue entre Henry de Montherlant et Roger Peyrefitte :
— Les sentiments se mettent dans les livres. Dans la vie, je ne connais que les sensations : elles suffisent à mon bonheur.
— Entre l’ange et la bête, vous n’hésitez pas ! Mais cela vous est un peu particulier. Pour le reste des hommes, la civilisation a toujours consisté à faire passer l’ange avant la bête.
— Mais moi aussi, je veux des anges, des anges en chair et en os ! Les anges n’ont pas besoin de mères. Malheureusement, notre époque honore les mères et non les anges.
  • Roger Peyrefitte, La mort d’une mère, Flammarion, 1950, p. 35

Propos secrets (1977)

Henry de Montherlant :
Vous, vous aimez les beaux. Moi, j’aime les pauvres.

Émissions

Voir aussi

Bibliographie

Éditions utilisées

  • Montherlant, Henry de. Essais / préf. par Pierre Sipriot. – [Paris] : Éd. Gallimard, 1963 (Mayenne : Impr. Floch, 16 octobre 1963). – XLII-1606 p. : jaquette ill. ; 18 × 11 cm. – (Bibliothèque de la Pléiade ; 167). (fr)
    Contient : La relève du matin ; Chant funèbre pour les morts de Verdun ; Aux fontaines du désir ; Un voyageur solitaire est un diable ; Mors et vita ; Service inutile ; L’équinoxe de septembre ; Le solstice de juin ; Carnets (années 1930 à 1944) ; Textes sous une occupation. Index des Carnets p. 1363-1369.
  • Montherlant, Henry de. Théâtre / préf. de Jacques de Laprade, préf. complémentaire de Philippe de Saint Robert. – [Paris] : Éd. Gallimard, 1972 (Dijon : Impr. Darantiere, 20 décembre 1972). – LX-1412 p. : jaquette ill. ; 18 × 11 cm. – (Bibliothèque de la Pléiade ; 106). (fr)
    Contient : L’exil ; Pasiphaé ; La reine morte ; Fils de personne ou Plus que le sang ; Un incompris ; Malatesta ; Le maître de Santiago ; Demain il fera jour ; Celles qu’on prend dans ses bras ou Les chevaux de bois ; La ville dont le prince est un enfant ; Port-Royal ; Brocéliande ; La mort qui fait le trottoir (Don Juan) ; Le cardinal d’Espagne ; L’embroc ; La guerre civile ; Notes de théâtre. Index bibliographique p. LIII-LIX.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références