« BoyWiki:Accueil/Citation du jour » : différence entre les versions
De BoyWiki
Routine prepare citation du jour |
Routine prepare citation du jour |
||
Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
<!-- En cas d'intervention manuelle prendre soin de ne pas modifier la syntaxe. --> | <!-- En cas d'intervention manuelle prendre soin de ne pas modifier la syntaxe. --> | ||
{{#switch:{{#time:Ymd}} | {{#switch:{{#time:Ymd}} | ||
| | | 20130329={{Extrait|id=9956714|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>« Impudique », « obscène », que ces mots paraissent misérables ! Je ne sais si j’ai une âme d’enfant ou une âme de païen, mais je ne puis absolument rien voir ni concevoir d’obscène ni d’impudique. | ||
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page= | {{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=252}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | |||
| 20130330={{Extrait|id=1028750|Si les enfants ne ressemblent pas à l’image accréditée, c’est eux qui se trompent. Ne se connaissent pas, sont déviants, ne sont pas des « vrais » enfants.<br>Le portrait de l’enfant-des-adultes est répandu partout, en images publi-propagande, en mots dans toute une littérature « pour » enfants faite par les adultes, dans une littérature initiatique pour adultes, et dans la tête d’à peu près tout le monde.<br>Les enfants, tels que vus dans la lumière aveuglante de l’autorité, ''sont'' des humains inachevés physiquement et mentalement. Maladroits (longtemps après que leur coordination est assurée), inattentifs, étourdis, fragiles, dispersés, changeants, pas sérieux, ne pensant qu’à jouer, incapables de se débrouiller tout seuls — donc ''ils'' ont besoin de protection et de maîtres. Ils restent comme ça inachevés et incapables jusqu’à 18 ans (sauf sur quelques points tels travailler sans salaire ou répondre de ses méfaits devant la loi), puis brusquement, ils s’achèvent. Ils sont attendrissants, adorables, charmants — jusqu’au moment où ils deviennent impossibles. | |||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=48-49}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | |||
| 20130331={{Extrait|id=1066276|La cloison étanche entre la moralité générale d’un homme et sa moralité sexuelle. Vérité pas assez connue, je veux dire pas assez présente dans nos jugements sur les hommes, et dans notre conduite avec eux. | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=282|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Notes de 1948 sur ''Fils de personne'' »}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | |||
| 20130401={{Extrait|id=1103234|{{personnage|Ferrante}} : Il est devenu un homme, c’est-à-dire la caricature de ce qu’il était. | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=169|section=''La reine morte'' (1942)}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p> | |||
| 20130402={{Extrait|id=1106195|{{personnage|Marie}} : Intéressez-vous à lui matériellement, si vous l’aimez encore assez pour le faire, mais cessez de vouloir modeler cette petite âme selon vos excentricités. Ah ! pourquoi êtes-vous rentré dans sa vie, pour en troubler le cours calme et simple ? Mon fils n’a pas besoin d’être exceptionnel. | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=250|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | |||
| 20130403={{Extrait|id=1122763|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Il faut aller à son bonheur tranquillement et le saisir hardiment. | |||
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=306}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | ||
| | | 20130404={{Extrait|id=1156064|Il y a des gosses qui sont très sages, c’est exact, mais il y a aussi des gosses qui sont très putes. Putes n’est d’ailleurs pas le mot juste. Simplement, ils rêvent de baisers « comme au cinéma », de caresses, d’étreintes et du reste. Certains n’aiment pas les adultes et réservent leurs faveurs aux enfants de leur âge ou plus jeunes qu’eux (gamin, j’étais ainsi), mais il en est d’autres à qui l’idée de coucher avec un grand/une grande ne déplaît nullement. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=42}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20130405={{Extrait|id=1179197|Le génie mâle qui apparaît vers la douzième année, avec son trop et son défaut, le monde créé ne suffit pas pour sa faim. Il se dérive en fureur de connaître, il se dérive en goût du sacrifice, il se dérive en tendresses, en rêves de gloire, en fous dons de soi ; épuisé le réel, il veut encore et saute chez les ombres : il va à Dieu de toute l’espèce. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | {{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=31|section=''La relève du matin'', « Le jeudi de Bagatelle »}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | |||
| 20130406={{Extrait|id=1209581|L’enfance, l’adolescence, et tout ce que ces deux mots expriment d’incertain, de fragile, d’éphémère, rien ne convient davantage à mon tempérament, rien n’est en plus étroite harmonie avec ma ''physis''. Ce qui ne veut pas dire que le grand amour n’existe pas. Les aventures de traverse sont le pain quotidien, mais le grand amour se rencontre, lui aussi, et je plains ceux qui n’en ont pas vécu au moins un dans leur vie. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=63}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20130407={{Extrait|id=1267296|{{personnage|Philippe}} : Il n’y a rien d’immoral comme de résister. Un désir non satisfait remonte dans l’esprit et le hante, empoisonne l’organisme et toute la vie, tandis que s’il est exécuté, c’en est fini, on n’y pense plus. | ||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=43|section=''L’exil'' (1929)}}}} | |||
{{Réf Livre| | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | ||
| | | 20130408={{Extrait|id=1271994|Notre police, notre justice sourient aux anges si vous vous résignez à ne frapper, tourmenter ou tuer que les pédés, les drogués, les immigrés — et surtout, parmi seize millions de mineurs, celui ou ceux qui sont à vous. Vous pouvez tuer, mutiler des enfants inconnus, mais les seules armes autorisées sont les véhicules routiers et les salles d’opération : sinon, vous encourez de lourdes peines. | ||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page= | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=42}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20130409={{Extrait|id=1284917|Les délits et crimes commis contre les enfants sont définis par les adultes, non par les enfants qui les ont subis. Ainsi, avec meurtre et sévices, on trouve : « attentat ou offense à la pudeur » — non ''sa'' pudeur, mais l’idée que les adultes ont de la pudeur, et « détournement de mineur », ''le mineur fût-il consentant''. En cas de relation d’amour ou de plaisir réciproques entre un adulte et un mineur, l’adulte, considéré instigateur (les enfants sont « irresponsables ») risque de lourdes peines, l’enfant peut être envoyé dans une institution, subir des châtiments familiaux (bien qu’il soit irresponsable, il, et elle, est tout de même coupable). Sommet : deux mineurs se « détournant » l’un l’autre sont en faute.<br>L’avis des enfants sur le principe même du « tort » qu’ils souffriraient n’est ni requis ni reçu. Quant aux dommages dont eux pourraient se plaindre, ils ne figurent pas dans les textes. Tels : abus de pouvoir, abus de confiance, chantage, cruauté mentale ; privation de liberté, mutilations invisibles, corporelles et mentales, refus d’assistance, exploitation. Et détournement de mineur, justement, lorsqu’eux-mêmes s’estimeraient détournés, par l’endoctrinement scolaire ou des media, l’orientation professionnelle contraire aux désirs. Et incitation à la débauche, donc ! puisque toute la société bourgeoise : compétition, écrasement du faible, violence, profit comme religion, incontinence consommatrice, agressivité, moi d’abord, hypocrisie payante, exploitation, séduction intéressée, combine, on en oublie, toute la société bourgeoise n’est qu’une vaste incitation à la débauche. Mais pas gaie. | ||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page= | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=104-105}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | ||
| | | 20130410={{Extrait|id=1353366|On dit qu’il faut rétablir la peine de mort contre les assassins d’enfants{{Exp|1}}.<br>Mais ces assassins n’existeraient pas si, jadis, charmants petits garçons, ils avaient été violés et assassinés avant de grandir.<br>Vous voulez couper les têtes après que les assassinats ont eu lieu. Quel laxisme !<br>Non. Guillotinez dès aujourd’hui tous les garçonnets. Ainsi vous empêcherez peut-être qu’apparaissent ces hommes qui tueraient les enfants de demain.<br>_______<br><small>1. Est-ce pour couper le cou à sept cents pères ou mères de France chaque année ?</small> | ||
{{ | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=57}}}} | ||
< | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20130411={{Extrait|id=1430449|{{personnage|Le roi Gustave III de Suède}} :<br>Il n’y a que l’enfant de sérieux, car il est absolu : l’homme est un abîme de contradictions. | ||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page= | {{Réf Livre|titre=Le Prince des Neiges|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1961|page=124}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | |||
| 20130412={{Extrait|id=1441687|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Pour scandaleuse qu’elle puisse paraître au premier abord, l’affinité profonde qui unit la guerre et l’enfant ne peut être niée. [...] Je me demande si la guerre n’éclate pas dans le seul but de permettre à l’adulte de ''faire l’enfant'', de régresser avec soulagement jusqu’à l’âge des panoplies et des soldats de plomb. | |||
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=308-309}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | |||
| 20130413={{Extrait|id=1464948|Jeune fille de famille prudhommesque, sous Napoléon III :<br>— Père, hélez un sergent de ville, le monsieur en noir m’a regardée ! Hiiiiiiii !<br>Jeune garçon de famille beauf’, cent vingt ans après :<br>— M’man ! Appelle un flic ! Y a un type qui m’ mate ! Hiiiiiiii ! | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=52}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20130414={{Extrait|id=1527343|Il est en vérité singulier que l’amour de la grande jeunesse, qui de toutes les inclinations du cœur humain est assurément la plus naturelle, puisse être classé aujourd’hui parmi les extravagances coupables. N’en déplaise aux psychiatres qui se penchent avec plus ou moins de bienveillance sur cette « minorité sexuelle » qu’est, paraît-il, devenue la pédophilie, ce ne sont pas ceux ou celles qui sont sensibles à la fraîcheur, à la grâce et à la vénusté des moins de seize ans qu’il convient de soigner ; c’est la société qui condamne un tel amour, et le tient pour une étrangeté, voire pour une perversion, légalement pour un crime. | ||
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page= | {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=145-146}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | ||
| | | 20130415={{Extrait|id=1614916|Plus que par les chromosomes, on se reproduit en influençant, en modelant, en favorisant ou en combattant autrui. Un talent qu’on a parfois dès l’enfance. Des gamins peuvent séduire, agir sur vous, délabrer vos savoirs, vous imposer leur monde, être copiés : ils se multiplient déjà. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=53}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
| 20130416={{Extrait|id=1641909|{{personnage|Le Chœur}} : Malheureuse, oui, malheureuse ! Non pas d’être encagée, mais de croire l’être. Malheureuse, oui, malheureuse, de buter contre des barreaux qui n’existent pas. | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=86|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | |||
| 20130417={{Extrait|id=1693016|{{personnage|Inès}} : Mon petit garçon aux cils invraisemblables, à la fois beau et grossier, comme sont les garçons. Qui demande qu’on se batte avec lui, qu’on danse avec lui. Qui ne supporte pas qu’on le touche. Qu’un excès de plaisir fait soupirer. | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=169|section=''La reine morte'' (1942)}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p> | |||
| 20130418={{Extrait|id=1703816|{{personnage|Georges}} : J’avais mesuré mon affection, et ses entraves, et je les avais acceptées. Lui, j’avais mesuré ses travers et ses lacunes, et je les avais acceptés eux aussi. | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=225|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | |||
| 20130419={{Extrait|id=1717001|L’amour est ma justice.<ref>Peyrefitte dit avoir choisi cette formule pour devise.</ref> | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=1 et 2|page=45 et 126}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20130420={{Extrait|id=1718367|Le besoin de protection attribué aux faibles et aux ignorants a toujours légitimé les mesures de coercition de l’État. L’{{petites capitales|u.r.s.s.}} des moujiks, la France des veaux, le peuple de partout.<br>La protection imposée par un protecteur est un contrôle.<br>Il n’y aurait de protection qui mérite ce terme que celle qui serait demandée par une personne (de tout âge, sexe, etc.) en difficulté, et qui n’irait pas au-delà de cette demande. | ||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=109}}}} | |||
< | |||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | ||
| | | 20130421={{Extrait|id=1724446|L’âge de treize ans chez les garçons me semble aussi à part, aussi nettement distinct des douze et des quatorze ans. Brève année éclatante ! Sénèque a un mot voluptueux, pour dire que la splendeur de l’enfance paraît surtout à sa fin, comme les pommes ne sont jamais meilleures que lorsqu’elles commencent à passer. À treize ans, l’enfance jette son feu avant de s’éteindre. Elle traverse de ses dernières intuitions les premières réflexions de l’adolescence. L’intelligence est sortie de la puérilité, sans que l’obscurcissent encore les vapeurs de la vie pathétique qui va se déchaîner dans quelques mois. Avant de s’en aller pour sept ans dans de redoutables oscillations, l’être se repose une minute en un merveilleux et émouvant équilibre. Jamais cet esprit n’aura plus de souplesse, plus de mémoire, plus de rapidité à concevoir et à saisir, jamais ses dons ne se montreront plus dépouillés. Il n’est rien qu’on ne puisse demander à un garçon de treize ans. | ||
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=24|section=''La relève du matin'' (1920)}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p> | |||
| 20130422={{Extrait|id=1729993|L’amour, sans supprimer la volupté, en supprime la fringale et en supprime surtout la prostitution. | |||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=319}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | |||
| | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/ | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20130423={{Extrait|id=1771675|Tous mes livres exaltent la liberté, surtout celle des mœurs, qui ne saurait exister sans celle de l’esprit. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=1|page=20}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/ | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20130424={{Extrait|id=1828856|Il n’y a aucune ''méprise'' dans l’amour des jeunes garçons. Un pédéraste, un amant des enfants, n’a pas à se chercher des excuses, non plus qu’à se justifier (« pardonnez-moi, mon petit, je vous avais pris pour votre sœur ! ») : un jeune garçon est un jeune garçon, sa spécificité ne fait aucun doute, à preuve les pédérastes tels que Gide qui n’ont ''que'' le goût des garçons. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=24}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20130425={{Extrait|id=1903620|{{personnage|Pasiphaé}} : Parfois, à des heures de faiblesse, la mauvaise tentation m’assaille, de me trahir pour devenir pareille aux autres, et de charger des bonheurs qui ne sont pas les miens. Et pour me défendre contre cette tentation, je ne trouve que moi-même, toujours moi-même. Mais n’est-ce pas bien ainsi ? | ||
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section= | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=91|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | |||
| 20130426={{Extrait|id=1905124|Décidément les croque-Dieu sont incorrigibles, voyez les moines du ''Décaméron'' et le séminariste Casanova, ce n’est pas sérieux, comme si le Christ ne s’était fait chair, ''flesh'', que pour nous permettre de tringler les premières communiantes et de tailler des pipes aux petits chanteurs à la queue de bois. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=12-13}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | |||
| 20130427={{Extrait|id=1914256|S’il y a les regards éloquents, non suivis de rencontres, il y a les rencontres enivrantes sans lendemain. C’est la destinée de l’amour que j’ai qualifié d’impossible. Il ne l’est pas, en ce qu’il trouve mille façons de se pratiquer, et il l’est, en ce qu’il ne peut ni se chanter ni se vivre. | |||
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=12}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | ||
| | | 20130428={{Extrait|id=1919603|L’honneur du parti communiste est d’être une minorité, qui n’est malheureusement pas infime. L’honneur des homosexuels est d’être une minorité, plus importante que vous ne le pensez. L’honneur des juifs est d’être une minorité. L’honneur des gens intelligents et cultivés est d’être une minorité. L’honneur des belles filles et des beaux garçons est d’être une minorité. Quelle ruse sordide que de prétendre s’attaquer aux « minorités » ! | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=1|page=23}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
|#default= | |#default= | ||
}} | }} |
Version du 31 mars 2013 à 08:10