« Les amitiés particulières (Jean Delannoy) » : différence entre les versions
m |
Intégration du cadre de références |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Référence:Films/Les amitiés particulières (Jean Delannoy)|refcadre}} | |||
'''''Les amitiés particulières''''' est un film [[France|français]] de [[Jean Delannoy]], sorti en [[1964]], adaptation du roman de [[Roger Peyrefitte]] paru en [[1944]] sous le même titre. | '''''Les amitiés particulières''''' est un film [[France|français]] de [[Jean Delannoy]], sorti en [[1964]], adaptation du roman de [[Roger Peyrefitte]] paru en [[1944]] sous le même titre. | ||
Version du 21 avril 2013 à 23:38
Les amitiés particulières | |
---|---|
Réalisation | Jean Delannoy |
Pays | France |
Langue | français |
Musique | Jean Prodromidès |
Production | Lux Compagnie Cinématographique de France, Progéfi |
Tournage | Abbaye de Royaumont, cathédrale de Senlis, studios de Saint-Maurice, du 9 mars au 25 avril 1964 |
Sortie | 4 septembre 1964 |
Durée | 84 min |
Type | N&b |
Genre | Drame |
Garçons | |
Gérard Chambre, 16 ans : André Ferron Dominique Collignon-Maurin, 15 ans : Marc de Blajan Didier Haudepin, 12 ans : Alexandre Motier, 12 ans Francis Lacombrade, 22 ans : Georges de Sarre, 14 ans François Leccia, 16 ans : Lucien Rouvère Alain-Philippe Malagnac, 12 ans : un enfant de chœur | |
Adultes | |
Michel Bouquet : le père de Trennes Louis Seigner : le père Lauzon | |
D’après Les amitiés particulières de Roger Peyrefitte, 1944. | |
Les amitiés particulières est un film français de Jean Delannoy, sorti en 1964, adaptation du roman de Roger Peyrefitte paru en 1944 sous le même titre.
Le film
En 1964, le roman Les amitiés particulières fut porté à l’écran par Jean Delannoy, avec Francis Lacombrade dans le rôle de Georges de Sarre et Didier Haudepin dans celui d’Alexandre, Michel Bouquet jouant le père de Trennes. Le film fut produit par Christine Gouze-Rénal, dont la sœur Danielle était l’épouse du futur président français François Mitterrand. Le tournage eut lieu en l’abbaye de Royaumont, datant du XIIIe siècle, à environ cinquante kilomètres au nord de Paris.
Le film, jugé immoral par les autorités de censure, fut interdit aux moins de dix-huit ans. De plus, il provoqua une vive polémique entre François Mauriac et Roger Peyrefitte, qui publia à cette occasion une lettre ouverte aussi dure que spirituelle contre le vieil académicien qui avait eu l’imprudence de l’attaquer.
L’adaptation du roman par Aurenche et Bost, tournée en noir et blanc, est particulièrement fidèle à l’œuvre originale. Elle ne modifie que des points de détails, comme le suicide d’Alexandre – au lieu de s’empoisonner, il se jette du train qui l’emporte en vacances. D’autre part, Alexandre dans le film est châtain, et non blond : certaines des plaisanteries du livre à ce sujet, entre Alexandre et Georges, n’ont donc pu être reprises.
En marge du film
C’est pendant le tournage que Roger Peyrefitte rencontra le jeune Alain-Philippe Malagnac, âgé de douze ans et demi : il jouait un rôle d’enfant de chœur et était un grand admirateur du livre, que sa mère lui avait fait découvrir peu auparavant. À la demande du garçon, Peyrefitte lui dédicaça son exemplaire du roman, et tous les deux tombèrent amoureux l’un de l’autre. Ils connurent ensuite une relation durable mais orageuse, dont Peyrefitte écrivit la chronique dans certains de ses derniers ouvrages, comme Notre amour (1967) et L’enfant de cœur (1978).
Devenu adulte, Alain-Philippe Malagnac épousa Amanda Lear. Il a péri dans l’incendie de sa maison en 2000, à l’âge de quarante-neuf ans, peu de temps après la mort de Peyrefitte. On ne sait s’il s’agit d'un suicide, même si Peyrefitte dans ses romans avait évoqué un « pacte de suicide » entre eux, c’est-à-dire l’intention de se tuer à la mort de l’autre.