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Le réalisateur, dont on ne sait s’il est conscient de l’agrément du film pour des amateurs de garçons, présente bon nombre de scènes attrayantes – en particulier celle du dortoir, avec la lecture d’une histoire avant l’endormissement. On remarque aussi une agréable sélection de jeunes acteurs, notamment Erik Per Sullivan, huit ans, dans le rôle de Fuzzy (c’est le petit Dewey de la série ''Malcolm''), ou encore Kieran Culkin qui joue le personnage de Buster, un orphelin jamais adopté (bien qu’il ait environ dix-sept ans au moment du tournage, il en paraît trois de moins). | Le réalisateur, dont on ne sait s’il est conscient de l’agrément du film pour des amateurs de garçons, présente bon nombre de scènes attrayantes – en particulier celle du dortoir, avec la lecture d’une histoire avant l’endormissement. On remarque aussi une agréable sélection de jeunes acteurs, notamment Erik Per Sullivan, huit ans, dans le rôle de Fuzzy (c’est le petit Dewey de la série ''Malcolm''), ou encore Kieran Culkin qui joue le personnage de Buster, un orphelin jamais adopté (bien qu’il ait environ dix-sept ans au moment du tournage, il en paraît trois de moins). | ||
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[[Catégorie:Film états-unien]] |
Version du 2 août 2013 à 19:16
The cider house rules (L’œuvre de Dieu, la part du diable) est un film états-unien, réalisé en 1999 par Lasse Hallström. L’histoire est tirée du roman de John Irving publié en 1985 sous le même titre.
Synopsis
Le film retrace l’histoire d’un orphelinat aux alentours de 1920. Cet établissement nommé Saint-Cloud a pour mission d’héberger des enfants non désirés, mais aussi (pour la « part du diable »), d’effectuer des avortements de grossesses non souhaitées. L’histoire tourne principalement autour du personnage d’Homer Wells (interprété par Tobey Maguire), jeune orphelin adopté quatre fois mais toujours rendu : à chaque tentative, il découvre brièvement le monde avant de revenir à l’orphelinat.
Fiche technique
- Titre original : The cider house rules
- Titre français : L’œuvre de Dieu, la part du diable
- Réalisation : Lasse Hallström
- Scénario : John Irving, d’après son roman The cider house rules
- Production : Alan C. Blomquist, Bobby Cohen, Richard N. Gladstein, Leslie Holleran, Meryl Poster, Bob Weinstein et Harvey Weinstein
- Société de production : Miramax Films, FilmColony et Nina Saxon Film Design
- Société de distribution : Miramax Films (USA), Bac Films (France)
- Musique : Rachel Portman
- Photographie : Oliver Stapleton
- Montage : Lisa Zeno Churgin
- Décors : David Gropman et Karen Schulz Gropman
- Costumes : Renee Ehrlich Kalfus
- Budget : 24 000 000 $
- Pays d’origine : États-Unis
- Langue : anglais
- Format : Couleurs – Format de projection 2,35:1 – Dolby Digital – Format 35 mm
- Genre : Film dramatique
- Durée : 126 minutes
- Date de sortie : 10 décembre 1999
Le personnage d’Homer Wells
Orphelin n’ayant jamais été définitivement adopté, Homer Wells est cependant l’objet de quatre tentatives ; mais chaque fois il est rendu à l’orphelinat après quelques jours, parce qu’il ne parle jamais. Au fur et à mesure que le temps passe, le docteur Wilbur Larch, directeur de l’orphelinat, le traite comme son fils adoptif – lui enseignant la médecine pendant son adolescence, et lui faisant prendre part petit à petit au travail de l’orphelinat, en particulier à la mise au monde les enfants non désirés ; mais Homer refuse toujours d’effectuer des avortements. Totalement coupé du monde extérieur – l'orphelinat étant loin de tout –, Homer se prend à rêver et à vouloir connaître le monde, mais sans jamais y songer réellement.
Arrive un jour un jeune couple qui souhaite un avortement. Homer demande au jeune homme, Wally, de l'emmener, et il fait alors rapidement ses valises, malgré l’opposition de son père adoptif, le docteur Larch. Wally procure du travail à Homer. Celui-ci vit sa première expérience amoureuse avec la femme de Wally, absent pendant la guerre. Suite au retour de Wally, Homer décide de retourner à l’orphelinat. Le docteur Wilbur Larch étant mort à la suite d’un accident, il reprend alors tout naturellement sa place.
Cette vie, ou plutôt cette « vie du monde », vite vécue, porte en elle une symbolique très importante et est comprise dans l’ensemble du film.
Aspect moraliste
La réalisation d’avortements – la part du diable – est perçue comme acceptable par le docteur Wilbur Larch, qui argumente que s’il refusait de les pratiquer, ils auraient lieu ailleurs et dans des conditions sanitairement déplorables. L’accomplissement de l’avortement devient alors moralement moins grave, car il est accepté non en lui-même, mais au nom du moindre mal.
Aspect garçonnier
Le milieu décrit est agréable pour les amateurs de garçons : un orphelinat, rempli de gamins de tous âges (et aussi de fillettes), qui vivent dans l’espoir d’être adoptés par une famille. Mais cette décision dépend uniquement de celle-ci, et il reste au final un grand nombre d’enfants non adoptés.
Le réalisateur, dont on ne sait s’il est conscient de l’agrément du film pour des amateurs de garçons, présente bon nombre de scènes attrayantes – en particulier celle du dortoir, avec la lecture d’une histoire avant l’endormissement. On remarque aussi une agréable sélection de jeunes acteurs, notamment Erik Per Sullivan, huit ans, dans le rôle de Fuzzy (c’est le petit Dewey de la série Malcolm), ou encore Kieran Culkin qui joue le personnage de Buster, un orphelin jamais adopté (bien qu’il ait environ dix-sept ans au moment du tournage, il en paraît trois de moins).