« Jacques Pyerre » : différence entre les versions
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Dernière version du 14 octobre 2013 à 20:51
Jacques Pyerre est le pseudonyme sous lequel un homosexuel français a publié en 1969 deux récits autobiographiques, Les embrassades et La fin des embrassades.
Il mentionne dans Les embrassades un autre ouvrage qui serait son « premier livre », paru chez Jérôme Martineau sous le titre La mille et deuxième nuit.[1]
Une sexualité précoce
Né au Maroc entre les deux guerres mondiales, Jacques Pyerre découvre dès l’enfance, à Rabat, son attirance pour les hommes, goût qu’il commence à satisfaire à l’âge de six ans avec un jardinier marrakchi, puis avec un jeune facteur indigène, et aussi avec ses camarades d’école. Au début de l'adolescence, il drague avec succès des marins de passage.
Mais à quinze ans il quitte définitivement le Maroc pour accompagner sa famille à Toulouse, où son père a été muté. Une fois entré à l’université, il peut voyager librement en Europe (Suisse, Italie, Royaume-Uni) et en Afrique du Nord (Égypte), collectionnant les « protecteurs » et les amants de passage.
Œuvres
- La mille et deuxième nuit / Jacques Pyerre. – Paris : Jérôme Martineau. (Non mentionné dans les catalogues de la Bibliothèque nationale de France.)
- Les embrassades / Jacques Pyerre. – Paris : Jérôme Martineau, 1969 (Le Chesnay : Presses des Yvelines, 1er juin 1969). – 184 p. ; 21 × 13 cm.
- La fin des embrassades / Jacques Pyerre. – Paris : Jérôme Martineau, 1969.
- La fin des embrassades : roman / Jacques Pyerre. – [Nouv. éd.]. – Paris : I.D.M., 1973 (Thonon-les-Bains : Impr. S.I.P.E.). – 242 p. : couv. ill. en coul. ; 21 cm.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- ↑ Jacques Pyerre, Les embrassades, 1969, p. 49.