« Jean-Baptiste Lully » : différence entre les versions
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'''Giovanni Battista Lulli''', en [[France]] '''Jean-Baptiste Lully''', né le [[28 novembre]] [[1632]] à [[Florence]] et mort le [[22 mars]] [[1687]] à [[Paris]], est un compositeur d’origine [[italie]]nne. | '''Giovanni Battista Lulli''', en [[France]] '''Jean-Baptiste Lully''', né le [[28 novembre]] [[1632]] à [[Florence]] et mort le [[22 mars]] [[1687]] à [[Paris]], est un compositeur d’origine [[italie]]nne. | ||
Surintendant de la musique de [[Louis XIV]], Lully fut l’ami de [[Molière]] et de [[Charles Coypeau d’Assoucy|Dassoucy]]. | Surintendant de la musique de [[Louis XIV]], Lully fut l’ami de [[Molière]] et de [[Charles Coypeau d’Assoucy|Dassoucy]]. Il pourrait avoir composé la mélodie du ''God save the King'', bien que cela ne soit pas prouvé. | ||
En [[1685]], sa liaison avec le jeune [[Brunet]], un [[page de musique|page]] de la Chapelle, fit scandale ; le roi, qui en prit ombrage, n’assista pas l’année suivante aux représentations d’''Armide'', le dernier opéra de Lully. | |||
==Épigrammes== | ==Épigrammes== |
Version du 4 décembre 2013 à 23:38
Giovanni Battista Lulli, en France Jean-Baptiste Lully, né le 28 novembre 1632 à Florence et mort le 22 mars 1687 à Paris, est un compositeur d’origine italienne.
Surintendant de la musique de Louis XIV, Lully fut l’ami de Molière et de Dassoucy. Il pourrait avoir composé la mélodie du God save the King, bien que cela ne soit pas prouvé.
En 1685, sa liaison avec le jeune Brunet, un page de la Chapelle, fit scandale ; le roi, qui en prit ombrage, n’assista pas l’année suivante aux représentations d’Armide, le dernier opéra de Lully.
Épigrammes
- Baptiste est fils d’une meunière,
Personne n’en saurait douter,
Il chevauche comme un meunier,
Toujours sur le derrière.
- Baptiste est fils d’une meunière,
- Un jour l’Amour dit à sa mère :
Pourquoi ne suis-je pas vêtu ?
Si Baptiste me voit tout nu,
C’est fait de mon derrière.[1]
- Un jour l’Amour dit à sa mère :
Notes et références
- ↑ Bibliothèque Nationale, Chansonnier Clairambault, II, 423, 424.
Ces deux épigrammes sont citées par John Grand-Carteret, Derrière « Lui », p. 14.