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| | 20131224={{Extrait|id=7165708|Il n’est pas de bonheur qui n’ait sa source et sa fin dans les sens, mais le charme de l’enfance est de promettre avant de pouvoir tenir. Encore tient-elle volontiers, à un âge que ne soupçonnent pas les bonnes gens. L’auteur de ''Lolita'' a étonné en dévoilant l’existence des « nymphettes ». Les satyrisques étaient les petits compagnons des satyres, les panisques de Pan et, si l’occasion leur en était offerte, les Lolitos supplanteraient les Lolitas.<br> ''… Que deviendraient les familles,<br> Si les cœurs des jeunes garçons<br> Étaient faits comme ceux des filles ?''<br>Le chevalier de Boufflers, qui était pédéraste, fait semblant de poser là une question qu’il avait résolue : les cœurs des garçons sont aussi ardents que ceux des filles et leurs corps plus précoces et plus exigeants. | | | 20140122={{Extrait|id=7850877|Ce sont les adultes qui parlent pour les enfants, comme les blancs parlaient pour les noirs, les hommes pour les femmes. C’est-à-dire de haut, et de dehors. |
| {{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{e}} partie, chap. III|page=22-23}}}} | | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=7-8}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> |
| | 20131225={{Extrait|id=7182226|''To be twelve is an attainment worth the struggle. A boy, just twelve, is like a Frenchman just elected to the Academy.<br>Distinction and honour wait upon him. Younger boys show deference to a person of twelve: his experience is guaranteed, his judgment, therefore, mellow; consequently, his influence is profound. Eleven is not quite satisfactory: it is only an approach. Eleven has the disadvantage of six, of nineteen, of forty-four, and of sixty-nine. But, like twelve, seven is an honourable age, and the ambition to attain it is laudable. People look forward to being seven. Similarly, twenty is worthy, and so, arbitrarily, is twenty-one; forty-five has great solidity; seventy is most commendable and each year thereafter an increasing honour. Thirteen is embarrassed by the beginnings of a new colthood; the child becomes a youth. But twelve is the very top of boyhood.''<br>—<br>Avoir douze ans est une position digne d’être poursuivie. Un garçon qui vient d’avoir douze ans est comme un Français qui vient d’être élu à l’Académie.<br>Honneur et distinction l’attendent. Les garçons plus jeunes témoignent du respect à quelqu’un de douze ans : il a une expérience certaine, donc un jugement nuancé ; et par conséquent une profonde influence. Onze ans n’est pas tout à fait satisfaisant : ce n’est qu’un début. Onze ans présente le même inconvénient que six, dix-neuf, vingt-quatre et soixante-neuf. Mais, comme douze ans, sept est un âge honorable, et l’ambition d’y parvenir est louable. On est impatient d’avoir sept ans. De même, vingt ans vaut la peine, et c’est aussi le cas, arbitrairement, de vingt et un ; quarante-cinq est d’une grande solidité ; soixante-dix ans est extrêmement respectable, et chaque année de plus procure un honneur croissant. Treize ans est embarrassé par les débuts d’un nouvel apprentissage ; l’enfant devient un jeune. Mais douze ans est vraiment le sommet pour un garçon. | | | 20140123={{Extrait|id=7857273|Être rebelle à seize ans, c’est la banalité : chaque adolescent(e) un peu sensible l’est. Ce qui en revanche est difficile, et rare, c’est de l’être encore dans l’âge adulte. La société n’a pas besoin d’originaux, elle a besoin de citoyens dociles, et son filet est si sûrement lancé que rarissimes sont ceux/celles qui passent au travers des mailles. |
| {{Réf Livre|titre=Penrod|auteur=Booth Tarkington|lieu d'édition=New York|éditeur=Grosset & Dunlap|année=1914|page=308-309|chapitre=XXVIII « Twelve »|traducteur=BoyWiki}}}}
| | {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Conclusion »|page=156-157}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p>
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> |
| | 20131226={{Extrait|id=7212968|Coucher avec un/une enfant, c’est une expérience hiérophanique, une épreuve baptismale, une aventure sacrée.
| | | 20140124={{Extrait|id=7876461|Ces jeunes vedettes, jetées, presque dans l’enfance, de l’obscurité à la plus vive lumière, reçoivent cependant une ombre émouvante qu’étend sur elles l’incertitude de leur avenir. Ce ne sont pas tout à fait des enfants perdus, mais ce sont des enfants menacés. Menacés par la trahison de leur propre nature, qui un jour refusera peut-être de fournir plus longtemps les richesses mystérieuses des premières années ; menacés aussi par le public, qui goûte le sang quand il lui est permis de se venger des réputations qu’il a lui-même construites. |
| {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=75}}}} | | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=292|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Notes de 1948 sur ''Fils de personne'' »}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | |
| | 20131227={{Extrait|id=7225993|{{personnage|Philippe Vandel}} :<br>C’est vrai que votre maman, quand vous étiez adolescent ou préadolescent, vous a conseillé de commencer votre vie sexuelle — pardon de parler de ça, mais c’est vous qui l’avez raconté — par une liaison avec un homme plus âgé ?<br>{{personnage|Stéphane Hessel}} :<br>Ma mère avait l’esprit libre, comme vous l’avez déjà dit ; considérait l’amour socratique, l’amour tel que Platon le décrit, comme une expérience extrêmement importante pour un jeune homme ; et se disait : « Mon fils, qui veut avoir toutes les expériences intéressantes possibles, pourquoi pas ? » Elle est tombée à côté de la plaque parce que j’aime beaucoup les femmes. Mais elle aurait pu avoir une influence dans ce sens sur moi. | |
| {{Réf Émission|auteur=Stéphane Hessel|émission=Tout et son contraire|réalisateur=Philippe Vandel|diffuseur=France Info|date=12 mars 2012}}}}
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| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Stéphane Hessel]]</p>
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| | 20131228={{Extrait|id=7226582|S’il y a un âge où un garçon a besoin de contacts sexuels, c’est l’adolescence. La société adulte n’a aucun droit de lui interdire d’étancher cette soif.
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| {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=49}}}}
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| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
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| | 20131229={{Extrait|id=7276723|De quelque façon qu’ils s’y prennent, les adultes ne font que gâcher l’enfance.
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| {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=297|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Les “préparations” de ''Fils de personne'' » (1943)}}}} | |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> |
| | 20131230={{Extrait|id=7285116|Il y a des gens dans le monde qui non seulement n’ont pas de ressources, mais n’ont pas le droit de s’en procurer, ni de disposer de celles qu’ils possèdent, par héritage par exemple. Ce sont les enfants de la société moderne — où, manque de pot, tout repose sur l’argent. Même s’ils travaillent, ce qui peut leur arriver dès 13 ans et demi, ils ne reçoivent pas un salaire entier ; ils risquent de ne pas en recevoir du tout. Ils ne peuvent se suffire à eux-mêmes avant 18 ans, voire 20. Il leur faut donc être à la charge d’adultes. Et pas n’importe lesquels, qu’ils choisiraient ou qui les choisiraient — il ferait beau voir qu’un adulte entretienne un mineur ou une parce qu’il l’aime bien ! ce serait du détournement. Expressément ses parents, ou son tuteur.<br>Cela fait de l’enfant de société avancée un attardé, qui reste aux graines de sa famille dans les dix ans de plus que son frère « primitif » ou médiéval. Un bébé longue-durée. | | | 20140125={{Extrait|id=7949514|La question cardinale est pour moi celle-ci : la femme et l’homme peuvent-ils avoir un langage commun ou bien, murés dans leurs différences, sont-ils condamnés à être l’un pour l’autre soit des étrangers, soit des adversaires ? Ma réponse est que la complémentarité des deux sexes est une illusion platonicienne, qui exprime (comme d’ailleurs la pédophilie, mais tout différemment) cette nostalgie paradisiaque de l’androgyne qui est un des plus anciens, et plus beaux rêves de l’humanité ; noble illusion donc, mais illusion. La femme et l’homme ne sont pas faits pour s’accorder (au {{s-|XVII|e}}, ''accordé'' signifiait « qui s’est engagé par un contrat de mariage, fiancé »), mais pour se combattre et se détruire. Entre l’homme et la femme, c’est une guerre permanente, tantôt sournoise, tantôt ouverte, mais une guerre à mort. La seule langue compréhensible par l’un et l’autre sexe est celle de l’amour fou, et l’univers de la passion le seul où ils puissent, ne serait-ce que fugitivement, se retrouver. Hors de cette commune planète – où les permis de séjour ne sont jamais donnés que pour un temps très bref –, l’homme et la femme habitent des mondes ennemis, hétérogènes. |
| {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=141}}}} | | {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« La femme »|page=48-49}}}} |
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> |
| | | 20140126={{Extrait|id=7997239|Les mouvements intérieurs sont également réglementés : tu n’as pas de désirs sexuels avant le moment prescrit par tes adultes, ni vers qui tu veux (sens obligatoire vers sexe opposé), sauf permissivité (blâmable et rare). Ils n’aiment pas qui ils veulent hors de la famille, Je ne veux pas que tu voies A., — et dans la famille ils aiment, cela va de soi (les parents n’étant, sur ce point, pas plus libres). |
| | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=44}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> |
| | 20131231={{Extrait|id=7335540|''The big mistake that men make is that when they turn thirteen or fourteen and all of a sudden they’ve reached puberty, they believe that they like women. Actually, you’re just horny. It doesn’t mean you like women any more at twenty-one than you did at ten.''<br>—<br>La grande erreur que font les hommes, lorsqu’ils arrivent à treize ou quatorze ans et qu’ils atteignent soudain la puberté, est de croire qu’ils aiment les femmes. En réalité, on est seulement excité. Ça ne veut pas dire qu’on aime plus les femmes à vingt et un ans qu’à dix. | | | 20140127={{Extrait|id=8034935|Certes, chaque être humain est un condamné à mort en sursis, mais l’amoureux de l’extrême jeunesse vit cette fatalité de façon plus aiguë et désespérée que quiconque. |
| {{Réf Livre|auteur=Jules Feiffer|titre=Loose talk|éditeur=Linda Botts|année=1980|page=non précisée|traducteur=BoyWiki}} | | {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=148}}}} |
| }}
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
| | | 20140128={{Extrait|id=8048061|Il y a des degrés pour la vertu, il ne devrait pas y en avoir pour le vice. Il ne trouve d’excuse que dans l’accomplissement impitoyable de sa destinée. Il lui faut aspirer aux sommets ou aux abîmes, tout sauver ou tout perdre, abdiquer ou triompher. Ses vrais triomphes sont rares. |
| | 20140101={{Extrait|id=7355710|Comment monsieur le curé peut-il être sûr qu’aucun enfant de chœur ne pisse dans sa burette à vin ? Car il faut se venger, quand on vous a tiré les oreilles. Ou ça remplace le vin qu’on a volé. Ou ça fait rire un camarade.<br>Mais les bigots avalent n’importe quoi.
| | {{Réf Livre|titre=Les amours singulières|auteur=Roger Peyrefitte|lieu d'édition=Genève|éditeur=Éd. Famot|collection=Grands romans contemporains|année=1974|page=7}}}} |
| {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=78}}}}
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| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |
| | 20140102={{Extrait|id=7357248|Le fait d’être pédéraste ne comporte aucune grandeur, mais il n’en interdit non plus aucune. Peut-être la vraie grandeur de la pédérastie est-elle dans ses servitudes, car, jusque chez les Grecs, qui l’avaient pourtant divinisée, elle obligeait ses adeptes à lutter contre les préjugés du vulgaire. À toutes les époques, la vie du pédéraste a été un combat. Combat, lorsqu’il est jeune, contre ses maîtres et contre sa famille, combat ensuite contre la société, menace perpétuelle pour son honneur et sa position, haine farouche des refoulés, des hypocrites et des imbéciles. Qu’on ne s’abuse pas sur les victoires de certains pédérastes dans des domaines particuliers. Elles sont toujours chèrement acquises et âprement contestées. Enfin, comme la pédérastie est le genre d’amour où le couple idéal est le plus difficile à constituer, à maintenir et à parfaire, c’est celui qui offre le moins de réussites et où le plaisir tient lieu le plus souvent de bonheur. | |
| {{Réf Article|auteur1=Roger Peyrefitte|titre=Grandeur et servitudes de la pédérastie|périodique=Le Crapouillot|num=12 n.s., ''Les pédérastes''|date=août-septembre 1970|page=15}}}} | |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> |
| | 20140103={{Extrait|id=7375996|Le désir des corps n’est pas nécessairement de l’amour, et il est des occasions où le refus de l’acte sexuel est une preuve d’amour plus grande que ne le serait un baiser. Il y a érotisme là où il y a tension : l’élan créateur de l’artiste, le combat ascétique du moine, la chasteté nuptiale d’un couple ramassent plus d’énergie sexuelle positive, plus d’érotisme cosmique que l’abandon de ceux/celles qui s’envoient en l’air avec n’importe qui. Aimer un être, c’est le découvrir comme une personne, c’est-à-dire comme quelqu’un d’unique, et respecter cette unicité. L’amour est aux antipodes de l’égoïsme vampirisateur du donjuanisme (et, souvent, de la passion) ; l’amour est oblation de soi. | | | 20140129={{Extrait|id=8072423|L’univers où se meuvent les enfants (je veux dire : que leur imposent les adultes) est pour l’ordinaire d’une telle bassesse, d’une telle vulgarité, d’une telle déliquescence intellectuelle et morale, que c’est faire œuvre sainte que de leur apprendre à le mépriser et de les aider à s’en échapper : auprès de moi, c’est à une autre hauteur qu’ils respirent, ce sont d’autres horizons qu’ils découvrent. Je n’ai pas de goût pour la pédagogie, mais je crois à la fonction socratique de l’adulte. |
| {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=137}}}} | | {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=131-132}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> |
| | 20140104={{Extrait|id=7376545|''[Insérer le texte original en norvégien]''<br>—<br>Si nous avons vraiment besoin d’un âge de consentement, ce devrait être douze ans. Selon moi, nous n’avons pas besoin d’une telle règle. L’abus est déjà bien assez pris en compte par les lois contre l’agression. | | | 20140130={{Extrait|id=8092953|Et les enfants de chœur, branlant du chef, opinent… |
| {{Réf Article|auteur1=Tor Erling Staff|titre=Interview ''[titre à préciser]''|périodique=Dagbladet|date=7 octobre 2005 ''[date et référence à vérifier]''}}}} | | {{Réf Chanson|titre=La religieuse|auteur=Georges Brassens|interprète=Georges Brassens|album=Misogynie à part|date=1969|label=Philips}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Enfant de chœur]]</p> |
| | 20140105={{Extrait|id=7404672|Pour celui qui, comme moi, s’est mis dès l’adolescence à l’école des sages de l’Orient et de l’Antiquité gréco-romaine, l’amour des gosses n’est en soi ni un bien ni un mal, mais une chose indifférente, ''adiaphoron''. | | | 20140131={{Extrait|id=8107439|Les adultes ont peur. La « peur panique » soi-même.<br>Le plaisir, c’est dangereux. Rougeur subite de la jeune mère qui, la première fois qu’elle donne le sein, se met à jouir, personne ne l’avait prévenue et elle sent bien que c’est mal. Et ces nourrices autrefois qui baisaient les petits enfants au sexe tandis qu’elles les allaitaient. Ça devait faire des repas un moment assez riche. Et ces petits qui se caressent, devant le monde les innocents, le monde se détourne gêné, et la maman retire la main en disant que c’est pour son bien. Au petit, oh les hypocrites, c’est eux qui sont troublés. Les adultes se glacent devant les enfants parce qu’ils ont peur pour eux-mêmes et leur vertu si chèrement acquise. |
| {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=79}}}} | | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=185}}}} |
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> |
| | | 20140201={{Extrait|id=8154132|Je deviens citoyen du monde quand j’apprends, saisi de rêverie, qu’il naît sur terre trente-neuf millions de garçons chaque année. Je vois une aube, un arc-en-ciel. Tous sont beaux, à coup sûr, tous me parlent avec plaisir : et leur nombre me convaincrait déjà de vivre trente-neuf siècles. |
| | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=54}}}} |
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> |
| | | 20140202={{Extrait|id=8220503|Croissance des enfants du voisinage et des amis. Tristesse vingt fois vécue : voir ''quelqu’un'' devenir n’importe qui. |
| | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=135}}}} |
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> |
| | | 20140203={{Extrait|id=8246791|Un enfant est en permanence sous le regard des adultes. Il n’y a que le tôlard qui en soit au même point. Lui, c’est pour le punir. Les enfants, c’est pour les « protéger ». |
| | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=43}}}} |
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> |
| | | 20140204={{Extrait|id=8256630|On ne peut être (ou rester) fat en courant les garçons dans la rue ; sinon, ils vous rient au nez. |
| | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=5|page=91}}}} |
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> |
| | | 20140205={{Extrait|id=8270417|{{personnage|Le Supérieur}} ''(s’adressant à l'Abbé de Pradts)'' :<br>Il ne faut jamais pousser un enfant contre ses parents. La partie nous est trop belle. |
| | {{Réf Livre|référence=La ville dont le prince est un enfant/Gallimard, 1968|acte=III|scène=VII|page=165}}}} |
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La ville dont le prince est un enfant (citations)]]</p> |
| | | 20140206={{Extrait|id=8294954|Où n’y a-t-il pas plein de petits gosses, en Italie, dans la vraie Italie, de Florence à Syracuse, de Toscane en Sicile ? |
| | {{Réf Livre|titre=[[L’Élu (Achille Essebac)|L’Élu]]|auteur=Achille Essebac|éditeur=L’Édition Moderne, Ambert et C{{Exp|ie}}|année=1902|page=non précisée|chapitre=XVI}}}} |
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Italie]]</p> |
| | | 20140207={{Extrait|id=8312019|Une mère qui, veuve ou divorcée, élève seule son fils est moins hostile qu’une mère en puissance d’époux à une amitié entre le jeune garçon et un aîné. Dans la mesure du possible, je choisis mes petits amis dans les familles désunies, chaotiques, et je m’en trouve toujours bien. |
| | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=108}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> |
| | 20140106={{Extrait|id=7451726|Un seul oncle farfelu de passage réussit sans y penser à foutre par terre tout un édifice d’abêtissement édifié à grands efforts — disons que l’oncle a dû mettre en résonance des gènes qui ne demandaient qu’à sauter dans l’action, car du potentiel c’est toujours prêt à sauter. L’oncle peut être une rencontre de vacances, d’autres enfants, le ciné, une chanson, la rue, les événements socio-politiques. Les enfants sont sensibles aux événements socio-politiques, et très tôt ils les perçoivent à leur façon, qui n’est pas forcément stupide, comparée à celle des adultes. Réduire leur univers, comme le font en particulier les freudiens, à papa-maman, c’est les voir — et tâcher de les faire voir — comme des sortes d’appendices sans yeux ni oreilles ni intelligence ; c’est une vision oppressive. « L’oncle » donc peut être partout et n’importe quoi, tout fait ventre. On n’a pas encore trouvé le moyen de l’éviter à coup sûr et c’est notre veine.<br>La famille est la courroie de transmission de l’idéologie dominante, mais qu’il passe un papillon tout est à refaire. | | | 20140208={{Extrait|id=8360507|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Comment ai-je été assez fou pour croire que cette société exécrée laisserait vivre et aimer en paix un innocent caché parmi la foule ? |
| {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=97}}}} | | {{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=132}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> |
| | 20140107={{Extrait|id=7452326|J’ai vu des garçons qui à douze ans avaient une espèce de génie, et qui à quatorze ans, du jour au lendemain (je veux dire : en quelques semaines), étaient devenus des idiots, qu’ils sont restés. | | | 20140209={{Extrait|id=8392636|{{personnage|L’Abbé de Pradts}} ''(s’adressant à Souplier)'' :<br>Dieu a créé des hommes plus sensibles que les pères, en vue d’enfants qui ne sont pas les leurs, et qui sont mal aimés, et il se trouve que vous êtes tombé sur un de ces hommes-là. |
| {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=303|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Pour la reprise de 1963 »}}}} | | {{Réf Livre|référence=La ville dont le prince est un enfant/Gallimard, 1968|acte=I|scène=II|page=28-29}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La ville dont le prince est un enfant (citations)]]</p> |
| | 20140108={{Extrait|id=7494826|Je sais que j’ai la meilleure part, et qu’elle ne me sera point enlevée. | | | 20140210={{Extrait|id=8433816|Les très jeunes sont tentants. Ils sont aussi tentés. Je n’ai jamais arraché ni par la ruse ni par la force le moindre baiser, la moindre caresse. |
| {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=69}}}} | | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=44}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> |
| | 20140109={{Extrait|id=7502464|On réforme le code pénal. Désolant de penser que, par le jeu des bassesses parlementaires, il ressemblera aux idées reçues et aux valeurs timorées de la France qui vote. Un décalogue de la médiocratie.<br>Le code Napoléon eut au moins le mérite politique d’être promulgué par un jeune tyran qui chiait sur l’opinion publique. Aujourd’hui, c’est cette opinion publique le tyran. Qui l’abattra ? Il n’en est pas de plus ignoble dans l’histoire.<br>Le nouveau code sera établi par une agora de vétérans électoralistes, clientélistes, superstitieux, soumis jusqu’à l’anus aux lobbies truandesques qui financent leurs campagnes. À chaque progrès qu’il faut construire, ces mille vieillards — qui tueraient fils et fille pour gagner quelques voix contre un adversaire — n’auront qu’un seul souci : combien j’y perds ? combien j’y gagne ?<br>Une racaille politicarde sénile va fixer le Bien et le Mal français du {{petites capitales|xxi}}{{Exp|e}} siècle. Je pressens quelle fraîche morale va régner. Quand est-ce qu’on émigre, ô mes jambes, et quelles Pyrénées franchir ? | | | 20140211={{Extrait|id=8437566|Le pédéraste, l’amant des très jeunes, garçons et filles, est voué à une existence de rebelle, d’outsider, d’hérétique, une existence qui est un continuel pied de nez aux grandes personnes, à leurs soucis, à leurs ambitions, à leur mode de vie. |
| {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=74-75}}}}
| | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=81-82}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
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| | 20140110={{Extrait|id=7516652|La vérité ne détruit rien.
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| {{Réf Émission|auteur=Roger Peyrefitte|émission=En français dans le texte, « Vérité du scandale »|réalisateur=Jean Feller|diffuseur=RTF|date=27 décembre 1959}}}}
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| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
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| | 20140111={{Extrait|id=7535573|{{personnage|Le roi Gustave III de Suède}} :<br>On n’est jamais ridicule que de ne plus avoir quatorze ans, c’est-à-dire de ne plus avoir de beauté.
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| {{Réf Livre|titre=Le Prince des Neiges|auteur=Roger Peyrefitte|lieu d'édition=Paris|éditeur=Flammarion|année=1961|page=119}}}}
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| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
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| | 20140112={{Extrait|id=7559901|J’ai horreur de Socrate, de Platon, de toute la mélasse sublime dont ils enrobent le désir et le plaisir, j’ai horreur de la pédérastie à prétentions pédagogiques. On peut caresser un jeune garçon sans se croire obligé de lui donner une leçon de maths ou d’histoire-géo dans la demi-heure qui suit. Et qu’on ne nous casse pas les pieds avec l’amour des âmes. L’âme, ça n’existe pas, et si ça existe, ça n’existe qu’incarné, chair dorée, duveteuse.
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| {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=32}}}} | |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> |
| | 20140113={{Extrait|id=7573358|Quel plus beau souvenir pour un homme, que de savoir qu’il a été désiré par un autre homme quand il était jeune garçon ? | | | 20140212={{Extrait|id=8458376|Dieu est au-delà de tous les noms de Dieu, au-delà de l’idée de Dieu. Pour pressentir ce que peut être l’existence de Dieu, nous n’avons que deux voies, qui d’ailleurs se confondent : l’amour et la beauté. L’amour de la créature et la beauté du monde créé sont les vitraux à travers quoi nous recevons, en transparence, la lumière du Christ, « soleil de justice ». |
| {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=324}}}} | | {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Le Christ »|page=26}}}} |
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> |
| | | 20140213={{Extrait|id=8460927|Le Français moyen est un homme que la pédérastie révolte et que le saphisme excite. |
| | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=4|page=137}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> |
| | 20140114={{Extrait|id=7598375|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Ma satisfaction à moi, c’est de peser l’âme des enfants. | | | 20140214={{Extrait|id=8480263|{{personnage|Code pénal}} ([[France]], [[1832]])<ref>Code pénal de 1810, modifié par la loi du 28 avril 1832. L’âge limite a été relevé à treize ans en 1863, puis à quinze en 1945 (mais vingt et un ans pour les actes homosexuels).</ref> :<br>Tout attentat à la pudeur, consommé ou tenté sans violence sur la personne d’un enfant de l’un ou de l’autre sexe âgé de moins de onze ans, sera puni de la réclusion. |
| {{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=248}}}} | | {{Réf Livre|titre=Les codes annotés|tome=III, Codes d’instruction criminelle, pénal et forestier|section=''Code pénal'', Livre III, article 331|auteur=Jean-Baptiste Sirey, Pierre Gilbert|lieu d'édition=Paris|éditeur=Cosse|année=1855|année d'origine=loi du 28 avril 1832|page=482}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de onze ans]]</p> |
| | 20140115={{Extrait|id=7613014|{{personnage|Le baron S.}} : <ref>À propos de l’amour des garçons, après avoir été “soigné” sans succès par [[Richard von Krafft-Ebing|Krafft-Ebing]].</ref><br>Je suis surpris […] d’avoir pu demander qu’on me guérisse de ce mal et non pas qu’on me le donne. | | | 20140215={{Extrait|id=8499053|Après avoir cherché toute ma vie, je méritais finalement d’avoir trouvé. |
| {{Réf Livre|titre=Les amours singulières|auteur=Roger Peyrefitte|lieu d'édition=Genève|éditeur=Éd. Famot|collection=Grands romans contemporains|année=1974|page=187|section=« Le baron de Gloeden »}}}} | | {{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{e}} partie, chap. II|page=12}}}} |
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> |
| | | 20140216={{Extrait|id=8502694|[[Henry de Montherlant|{{personnage|Henry de Montherlant}}]] :<br>Je ne reconnais aucun devoir, hors celui du libre arbitre. |
| | {{Réf Livre|titre=La mort d’une mère|auteur=Roger Peyrefitte|lieu d'édition=Paris|éditeur=Flammarion|année=1950|page=26}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> |
| | 20140116={{Extrait|id=7666076|{{personnage|Pasiphaé}} : Que m’importe le mépris ? La poussière couvre bien les rois qui chevauchent. Heureuse ou malheureuse, innocente ou coupable, je suis ce que je suis, et ne veux être rien d’autre. Que ferais-je, si je ne fais ce que les autres craignent de faire ? Au delà de notre patrie, il y a une autre patrie, celle de tous les êtres qui sont hors du commun. Non pas la face voilée, mais la face au grand jour ''(elle se dévoile)'', avec tout ce qu’il y a de lisible, pour tous, sur cette face, j’irai à ce que j’ai voulu, sans fierté comme sans remords. | | | 20140217={{Extrait|id=8528958|J’ai vu des garçons qui à treize ans étaient des idiots et qui à seize ans étaient solides et bien. |
| {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=91|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}}
| | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=303|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Pour la reprise de 1963 »}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de seize ans]]</p> |
| | 20140117={{Extrait|id=7674218|Ne voyant rien à la vraie richesse de l’enfance, en revanche nous lui en prêtons une qu’elle n’a pas.
| | | 20140218={{Extrait|id=8566930|C’est environ l’âge de treize ans que la plupart des êtres mâles atteignent à leur plus grande richesse d’âme. |
| {{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=117|section=''La relève du matin'', « Trois variations sur le thème : Maîtrises »}}}}
| | {{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=72|section=''La relève du matin'' (1920), « La gloire du collège »}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p> |
| | 20140118={{Extrait|id=7680942|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Rien ne m’est plus délassant que la compagnie des enfants. Ils me rendent le goût de vivre. Je ne crois à la vie qu’en les regardant, comme ce Romain ne croyait au printemps que lorsque les roses étaient venues. J’ai renoncé à emmener des amis et des amies, avec qui et entre qui les choses ne tardent jamais à se gâter. Enfin, on ne peut changer chaque année d’amis et d’amies, au lieu que l’on peut changer d’enfants, quand ce sont les enfants des autres. En tout cas, il ne peut plus y avoir d’autre société que la leur, pour le trop grand voyageur que j’ai été.
| | | 20140219={{Extrait|id=8571020|La frontière est mince entre les amours. |
| {{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=224}}}}
| | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=12|page=262}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
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| | 20140119={{Extrait|id=7753983|Dans les amitiés d’un ton chaud que j’avais eues au collège, j’étais toujours l’aîné de plusieurs années. Sans doute, dans ces amitiés, c’était moi qui avais la sensibilité la plus vive, et qui, de cœur, donnais davantage ; mais je restais le « grand », le protecteur, le « directeur ».
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| {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=9-10|section=''L’exil'', « Préface de l’édition originale » (notes de 1954)}}}} | |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | |
| | 20140120={{Extrait|id=7765141|J’incline à croire que la valeur générale d’un être, à quatorze ans, c’est celle qu’il gardera toute sa vie. […] N’avons-nous pas tous connu des gosses, d’un âge plus tendre encore, et dans tous les milieux, dont on pouvait dire qu’ils étaient des ''gosses d’esprit'' ou des ''gosses de cœur'' (comme on dit : un homme d’esprit, une femme de cœur) ? Toutefois, si la question évoquée ici m’était posée, je répugnerais à lui donner une réponse ferme. Je répondrais : « L’incertitude est la position de l’intelligence. Il n’y a que des cas particuliers. La plus grande partie des erreurs de l’action vient de notre pente à généraliser, pente où s’engagent les plus intelligents. » | |
| {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=272|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Notes » (1943)}}}} | |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | |
| | 20140121={{Extrait|id=7819354|Je suis absolu, dans mes goûts, dans mes amours, dans mes antipathies, comme un enfant. Être absolu, c’est nécessairement être injuste. | |
| {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|section=« Avant-propos »|page=9}}}} | |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> |
| | 20140122={{Extrait|id=7850877|Ce sont les adultes qui parlent pour les enfants, comme les blancs parlaient pour les noirs, les hommes pour les femmes. C’est-à-dire de haut, et de dehors. | | | 20140220={{Extrait|id=8617025|Oui, ces gamins de treize à dix-sept ans, cette vie désordonnée et disloquée, c’est le champ de l’action de Dieu. |
| {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=7-8}}}} | | {{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=98|section=''La relève du matin'' (1920), « La gloire du collège »}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p> |
| | 20140123={{Extrait|id=7857273|Être rebelle à seize ans, c’est la banalité : chaque adolescent(e) un peu sensible l’est. Ce qui en revanche est difficile, et rare, c’est de l’être encore dans l’âge adulte. La société n’a pas besoin d’originaux, elle a besoin de citoyens dociles, et son filet est si sûrement lancé que rarissimes sont ceux/celles qui passent au travers des mailles. | | | 20140221={{Extrait|id=8620509|L’imprudence, la confiance, la naïveté, l’enthousiasme de la plupart des pédérastes les exposent à plus de mésaventures que les autres, – on dirait même que beaucoup les recherchent comme un stimulant. C’est la difficulté de trouver le compagnon rêvé qui leur inspire cette boulimie, prise quelquefois pour une névrose. |
| {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Conclusion »|page=156-157}}}} | | {{Réf Livre|titre=« Grandeur et servitudes de la pédérastie »|auteur=Roger Peyrefitte|section=in ''Le Crapouillot'', n.s. n° 12, ''Les pédérastes''|éditeur=Le Crapouillot|année=1970|page=16}}}} |
| <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> |
| | | 20140222={{Extrait|id=8640371|{{personnage|L’Abbé de Pradts}} ''(s’adressant au Supérieur)'' :<br>L’affection, j’en avais une pour cet enfant. Vous l’avez ruinée et en quelque sorte déshonorée, elle qui était si propre. |
| | {{Réf Livre|référence=La ville dont le prince est un enfant/Gallimard, 1968|acte=III|scène=VII|page=164}}}} |
| | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La ville dont le prince est un enfant (citations)]]</p> |
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