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| | | 20151230={{Extrait|id=4459860|La vérité est que le charme érotique du jeune garçon est radicalement nié par la société occidentale moderne qui rejette le pédéraste dans le non-être, royaume des ombres, ''Katobasiléia''. Le postulat de notre époque, c’est qu’''un jeune garçon n’est pas désirable''. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=30}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20151231={{Extrait|id=4474086|''Lettre d’André Gide à René Michelet :''<br>Disons provisoirement que la culture donne plus d’épaisseur à la joie ; sans la culture, je ne serais peut-être qu’un vieux cochon. | ||
{{Réf Livre| | {{Réf Livre|titre=Les cahiers de la Petite Dame, 1918-1929|auteur=Maria Van Rysselberghe|éditeur=Gallimard|année=1973|page=68|tome=4|section=23 février 1921|collection=Cahiers André Gide}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[André Gide (citations)]]</p> | ||
| | | 20160101={{Extrait|id=4479804|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>L’enfant de douze ans a atteint un point d’équilibre et d’épanouissement insurpassable qui fait de lui le chef-d’œuvre de la création. Il est heureux, sûr de lui, confiant dans l’univers qui l’entoure et qui lui paraît parfaitement ordonné. Il est si beau de visage et de corps que toute beauté humaine n’est que le reflet plus ou moins lointain de cet âge. Et puis, c’est la catastrophe. Toutes les hideurs de la virilité – cette crasse velue, cette teinte cadavérique des chairs adultes, ces joues râpeuses, ce sexe d’âne démesuré, informe et puant – fondent ensemble sur le petit prince jeté à bas de son trône. Le voilà devenu un chien maigre, voûté et boutonneux, l’œil fuyant, buvant avec avidité les ordures du cinéma et du music-hall, bref un adolescent.<br>Le sens de l’évolution est clair. Le temps de la fleur est passé. Il faut devenir fruit, il faut devenir graine. Le piège matrimonial referme bientôt ses mâchoires sur le (...) | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard-Soleil, 1970|page=104-105}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p> | |||
| 20160102={{Extrait|id=4489345|L’hypocrisie est parfois un hommage que la vertu rend au vice. | |||
{{Réf Article|auteur1=Roger Peyrefitte|titre=Sodome et l’Église|périodique=Le Crapouillot|num=34, ''L’Église et la sexualité''|date=août 1956|page=51}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | ||
| | | 20160103={{Extrait|id=4507229|Je suis un homme d’ordre ; mais il y a un certain désordre propice à la liberté des mœurs… « Favorise le remue-ménage, a dit Goethe, tu seras partout chez toi. » | ||
{{Réf Livre|référence=Mamma, li Turchi !/La Table Ronde, 2000|partie= | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=2|page=126}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | |||
| 20160104={{Extrait|id=4538612|Jadis, la maison de redressement prétendait corriger les enfants indisciplinés. Aujourd’hui, on leur impose une psychothérapie. Punition patiente qu’administrent des bourgeoises doucereuses, infatuées et perverses. Mais ces dames ne battent pas : elles violent. | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=63-64}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
| 20160105={{Extrait|id=4569190|Être haï par les cons, jalousé par les aigris, exclu par les hypocrites ne l’avait jamais inquiété. Il y puisait même une subtile satisfaction. | |||
{{Réf Livre|référence=Mamma, li Turchi !/La Table Ronde, 2000|partie=première partie|chapitre=8|page=121}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Mamma, li Turchi ! (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Mamma, li Turchi ! (citations)]]</p> | ||
| | | 20160106={{Extrait|id=4586765|{{personnage|Claude}}<ref>Interprété par Yves Jacques, Claude est un professeur d’histoire, célibataire et [[homosexualité|homosexuel]].</ref> :<br>Nan mais je parle pas de ma vie sexuelle à moi. Non, sérieusement, je suis pas pédéraste. Mais… esthétiquement il y a rien de plus beau que les fesses d’un garçon de douze ans. Ni la chapelle Sixtine, ni la ''Messe en si mineur''. C’est sublime les fesses d’un garçon de douze ans. Même les filles à c’t âge-là c’est déjà mou… | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Film|titre=Le déclin de l’empire américain|auteur=Denys Arcand|réalisateur=Denys Arcand|producteur=Corporation Image M&M, ONF, Téléfilm Canada, Société Générale du Cinéma du Québec, Radio-Canada|année=1986|temps=39}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p> | ||
| | | 20160107={{Extrait|id=4610292|Je tiens que notre époque est aussi favorable que n’importe quelle autre à notre bonheur, à l’assouvissement de nos passions. L’approbation de la société ? Je m’en tamponne le coquillard. C’est dans la clandestinité, le danger, la transgression que je puise mon équilibre, ma santé, ma joie. Un des charmes de l’amour des moins de seize ans, c’est qu’il se cache. | ||
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page= | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=84}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | |||
| 20160108={{Extrait|id=4662736|Une pédérastie fort active ne voue pas nécessairement à l’infortune. | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=330}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | |||
| 20160109={{Extrait|id=4700561|{{personnage|Le prince d’Elbassan}} :<br>Ce qui est imparfait […] peut en être plus parfait : l’esquisse est souvent plus belle que l’œuvre achevée. Ce mot de perfection, pris à la rigueur, n’évoque-t-il pas quelque chose de désincarné ? Un corps parfait ou idéal, c’est vraiment une sorte d’idée. On oublie la chair pour ne considérer que les lignes. Bien plus, quand on s’élève vers la perfection, on s’éloigne de la chair.<ref>Le prince d’Elbassan répond ainsi à miss Teacher, qui vient d’affirmer que des enfants « ne sauraient être beaux ni parfaits », car « ce qui n’est pas achevé ne peut être parfait ».</ref> | |||
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=266}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | ||
| | | 20160110={{Extrait|id=4704630|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Un grand soleil rouge s’est levé tout à coup devant ma face. Et ce soleil était un enfant.<br>Un ouragan vermeil m’a jeté dans la poussière, comme Saul sur le chemin de Damas, foudroyé par la lumière. Et cet ouragan était un jeune garçon. | ||
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page= | {{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=368}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | ||
| | | 20160111={{Extrait|id=4720263|Pour aimer les garçons, il faut des dispositions naturelles. Pour aimer les filles aussi. Et pour aimer les deux, il faut jouir d’une bénédiction toute spéciale de la déesse Vénus. | ||
{{Réf | {{Réf Article|auteur1=Gabriel Matzneff|titre=Matzneff : théorie du genre, on se calme !|périodique=Le Point|date=3 février 2014|page=[http://www.lepoint.fr/invites-du-point/gabriel-matzneff/matzneff-theorie-du-genre-on-se-calme-03-02-2014-1787231_1885.php matzneff-theorie-du-genre-on-se-calme-03-02-2014-1787231_1885]}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Gabriel Matzneff (citations)]]</p> | ||
| | | 20160112={{Extrait|id=4769724|Rien ne m’est plus agréable que de rectifier un de mes préjugés. Quelque libres que nous soyons, nous sommes tous sujets aux partis pris, ce qui nous épargne la peine d’approfondir une question. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=8|page=312}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20160113={{Extrait|id=4786721|Les mœurs amoureuses s’émancipent à mesure que l’eugénisme, la puériculture, la diététique, le sport embellissent les gens. Car la morale puritaine est le cache-misère des mal foutus. Moins ils seront, moins il y aura de prudes et de châtreurs.<br>Les peuples pauvres et beaux ont des habitudes sexuelles libérales : quand des lois oppressives sont édictées par leur classe dominante, ces lois demeurent inappliquées — faute de police et parce que les habitants n’y croient pas.<br>Mais la France, elle, a deux handicaps. Riche nation policière, elle a les moyens d’infliger ses lois cafardes. Peuple d’une laideur atterrante (elle choquait même un Sigmund Freud, ce joli cœur, alors étudiant à Paris), nous sommes condamnés à cultiver un obscurantisme sexuel massacrant. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=88-89}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20160114={{Extrait|id=4797015|L’essentiel est de savoir se reprendre, avant qu’une turpitude soit devenue une habitude. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre= | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=8|page=187}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20160115={{Extrait|id=4818979|Tu es un homme original, une âme sensible, un tempérament singulier. Les êtres comme toi sont toujours en porte-à-faux dans la société. Moi, je m’y sens en porte-à-faux depuis l’âge de huit ans. Cela ne m’empêche pas de vivre, et d’être heureux. Qu’as-tu besoin de l’approbation des autres ? | ||
{{Réf Livre| | {{Réf Livre|référence=Séraphin, c’est la fin !/La Table Ronde, 2013|section=« Georges Lapassade » (2009)|page=134}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Séraphin, c’est la fin ! (citations)]]</p> | ||
| | | 20160116={{Extrait|id=4832300|{{lang|grc|Ἀκμῇ δωδεκέτους ἐπιτέρπομαι· ἔστι δὲ τούτου<br> χὠ τρισκαιδεκέτης πουλὺ ποθεινότερος.}}<br>—<br>Le summum du douze ans me délecte ; mais le treize ans est bien plus désirable. | ||
{{ | {{Réf Livre|titre=Anthologie grecque, t. XI, Anthologie palatine, Livre XII|lieu d'édition=Paris|éditeur=Les Belles Lettres|année=2002|page=3|collection=des Universités de France|auteur de la contribution=[[Straton de Sardes]]|titre de la contribution=[[La muse garçonnière|{{lang|grc|Παιδική μοῦσα}} = La muse garçonnière]]|section=épigramme 4|ISBN=2-251-00016-X|traducteur de la contribution=BoyWiki|année de la contribution={{s|II|e}}}}}} | ||
< | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p> | ||
| 20160117={{Extrait|id=4866128|Le gosse, ce lingot d’or qu’on enferme dans un coffre-fort. La famille, ce bunker merdique. | |||
{{Réf Livre| | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=108}}}} | ||
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<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | |||
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{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20160118={{Extrait|id=4873064|Beaucoup de pédagogues (instits, moniteurs, chefs scouts) sont des pédérastes, — parfois actifs, le plus souvent refoulés. C’est un prof qui l’avoue : « Tout désir d’éduquer est désir pédérastique perverti » (1). Cependant, motus et bouche cousue, ce ne sont pas des trucs qui se disent dans une société, la nôtre, dont l’une des colonnes d’Hercule est l’illusion que les chères têtes blondes (et brunes) ne peuvent être ni tentantes ni tentées.<br>(1) René Schérer, ''Émile perverti'', Paris, 1974. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=31}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20160119={{Extrait|id=4918117|Protéger les enfants contre le sexe — à commencer par le leur, qu’on détruit — est l’alibi que la droite invoque déjà dans plusieurs pays d’Europe pour infester la société, reprendre le contrôle des vies privées, des imprimés, des images, des propos publics, des initiatives impliquant des mineurs, régner par le soupçon, la dénonciation, l’enquête générale, perquisitionner à tout prétexte, déporter les enfants à l’écart du monde, ''harceler les libertés qu’elle ne peut pas abolir''.<br>La droite met ainsi à profit une faiblesse capitale des progressistes, qui n’ont eu ni le courage de réformer le minorat, ni l’imagination de créer pour les enfants, chacun selon son sexe, un statut social qui leur ménage le droit à une pensée personnelle et à une vie privée.<br>Mais y a-t-il un politique, un intellectuel « de gauche » qui voie dans l’enfant mieux qu’une bestiole d’âge et de sexe indéterminés, un peu attendrissante, un peu encombrante, qu’on a bien raison de (...) | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=138-140}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20160120={{Extrait|id=4925322|Tous les enfants sont des hommes. Peu d’adultes le restent. | ||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page= | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=140}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
| 20160121={{Extrait|id=4957534|{{personnage|Nil Kolytcheff}} :<br>Clandestinité et désinvolture, tel est le destin du philopède. | |||
{{Réf Livre|référence=Harrison Plaza/La Table Ronde, 1988|chapitre=II|page=32}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Gabriel Matzneff (citations)]]</p> | |||
| 20160122={{Extrait|id=4974291|Tout est souhaitable, à qui le souhaite. La sexualité embrasse la nature entière. Mais la pédérastie n’est pas nécessairement la sexualité. Elle est avant tout goût de la beauté, goût de la jeunesse et pas nécessairement goût de l’attentat à la pudeur ni prédisposition au viol. | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=11|page=249}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | |||
| 20160123={{Extrait|id=4998855|La voix chantée du garçon impubère a la même emprise, les mêmes séductions que la vue et le toucher de son corps nu.<br>Les maîtrises ont construit de ce charme, au fil des siècles, un art musical émouvant et très chatouilleur, que seule en Europe méconnaît cette France qui ne s’émeut jamais, ne se chatouille guère et ne chante pas. | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=136}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
| 20160124={{Extrait|id=5016436|{{personnage|Georges}} : Oui, oui, oui, nous le savons, c’est un enfant parfaitement sain ! Si au moins il ne l’était pas ! S’il avait une passion ! La fugue, le vol, la mythomanie… Mais il est lisse et sur ce lisse en vain je cherche à m’accrocher : je glisse et n’accroche pas. | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=249|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | ||
| | | 20160125={{Extrait|id=5017270|{{personnage|Le prince d’Elbassan}} :<br>Les enfants nous montrent l’Amour et ne peuvent nous le faire atteindre. Ils n’en sont que l’image, mais c’est ce qui m’attache à eux, pour ce que chacun d’eux en reflète, quelques instants. Cette image de l’Amour, c’est celle de notre propre enfance, morte à jamais en nous, à jamais immortelle en eux. | ||
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page= | {{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=233}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | ||
| | | 20160126={{Extrait|id=5062735|Les enfants ne nous intéressent qu’autant que nous pouvons bêtiser avec eux. Dans leur prime saison, qui ne les aime ! « Qu’il est gentil ! » — « Oh, le mignon ! » : la mièvre sentimentalité, les ineptes zézaiements. Mais, onze ans accomplis, fini de plaire ; on les traite avec agacement et dédain. Rien d’étonnant : c’est que leur âme est née. Quand leur âme sera morte — elle meurt chez le plus grand nombre aux alentours de la dix-huitième année, — la sympathie et l’attention reviendront d’elles-mêmes. | ||
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=72|section=''La relève du matin'', « La gloire du collège »}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | |||
| 20160127={{Extrait|id=5065938|Il est possible que des vieillards caducs soient affriolés par des êtres sans défense, petits garçons et petites filles, mais ce serait vouloir ridiculiser la pédérastie que d’en faire leur apanage. Elle naît spontanément entre jeunes mâles, parce qu’elle est une manifestation naturelle de la puberté et de la virilité. | |||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|titre=« Grandeur et servitudes de la pédérastie »|auteur=Roger Peyrefitte|section=in ''Le Crapouillot'', n.s. n° 12, ''Les pédérastes''|éditeur=Le Crapouillot|année=1970|page=17}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | ||
| | | 20160128={{Extrait|id=5067259|Vivre avec un enfant sans aimer l’étreindre et qu’il vous y provoque, c’est n’avoir que les corvées que sa faiblesse impose. La nature a fait les petits mammifères ravissants à voir et très épris d’être caressés, d’être léchés : cela attire les adultes nourrisseurs (sans compter quelques ogres), les fidélise et inhibe en eux le désir de meurtre qui s’éveille quand on subit la pression permanente d’un congénère importun. Le phénomène n’est pas sentimental mais neurochimique : ''normalement'' le contact du jeune éteint les violences que sa présence exaspérante peut inspirer à ceux qui ne le touchent pas. | ||
{{Réf Livre| | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=135-136}}}} | ||
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{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20160129={{Extrait|id=5077159|Jamais je n’ai pensé (au contraire !) que l’ascendance juive était une tare. Elle est quelque chose de plus, comme l’homosexualité, – elle n’est quelque chose de moins que par rapport au prépuce –, et je crois qu’on ne saurait me soupçonner de vouloir rabaisser quelqu’un en révélant qu’il est homosexuel. Une particularité qui était mienne, m’a aidé à en comprendre une autre qui ne l’était pas. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=1|page=17}}}} | ||
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Version du 1 janvier 2016 à 18:59