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Hypothèses sérieuses
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::Le fait qu’il ait bien supporté les dix-huit mois à la prison de Mazas n’est pas en soi une preuve de bonne santé mentale : on sait que dans certaines conditions inhabituelles et extrêmes, comme la guerre ou la prison, ce sont parfois les « anormaux » qui tirent le mieux leur épingle du jeu (Tournier en a fait la remarque dans ''Le Roi des aulnes'').
::Le fait qu’il ait bien supporté les dix-huit mois à la prison de Mazas n’est pas en soi une preuve de bonne santé mentale : on sait que dans certaines conditions inhabituelles et extrêmes, comme la guerre ou la prison, ce sont parfois les « anormaux » qui tirent le mieux leur épingle du jeu (Tournier en a fait la remarque dans ''Le Roi des aulnes'').
::[[Utilisateur:Agnorum|Agnorum]] ([[Discussion utilisateur:Agnorum|discussion]]) 7 juin 2020 à 21:34 (UTC)
::[[Utilisateur:Agnorum|Agnorum]] ([[Discussion utilisateur:Agnorum|discussion]]) 7 juin 2020 à 21:34 (UTC)
 
:::En l’absence de données, les hypothèses peuvent fleurir. Les vôtres sont très romanesques et témoignent d’un bonne imagination. Il n’y a rien à en dire, tant que vous les présentez comme des hypothèses.
En l’absence de données, les hypothèses peuvent fleurir. Les vôtres sont très romanesques et témoignent d’un bonne imagination. Il n’y a rien à en dire, tant que vous les présentez comme des hypothèses.
:::Un mot au sujet de Tony Duvert : je ne prétends pas faire de diagnostic – je ne suis pas psychiatre – mais s’il fallait demander à un psy d’examiner une hypothèse, je lui proposerais d’étudier une éventuelle ''phobie sociale'' chez Duvert.
 
:::--[[Utilisateur:Skanda|Skanda]] ([[Discussion utilisateur:Skanda|discussion]]) 8 juin 2020 à 12:10 (UTC)
Un mot au sujet de Tony Duvert : je ne prétends pas faire de diagnostic – je ne suis pas psychiatre – mais s’il fallait demander à un psy d’examiner une hypothèse, je lui proposerais d’étudier une éventuelle ''phobie sociale'' chez Duvert.
::::Pour étudier en détail l’affaire Hervé, il n’y a pas « absence de données », mais des données fragmentaires et partiellement déformées (par les journalistes, comme d’habitude, mais aussi par les mensonges des différents protagonistes et de l’institution judiciaire). C’est dire que leur interprétation est difficile — pour autant, elle n’est pas impossible.
--[[Utilisateur:Skanda|Skanda]] ([[Discussion utilisateur:Skanda|discussion]]) 8 juin 2020 à 12:10 (UTC)
::::L’une des bases de la science, justement, ce sont les hypothèses (les idéologies, elles, religieuses ou politiques, s’appuient plutôt sur de prétendues certitudes). L’approche scientifique de l’histoire, souvent, consiste à élaborer les hypothèses qui s’accordent le mieux avec des données fragmentaires : on ne les donne pas pour certaines, mais seulement comme plus ou moins plausibles — tout en les soumettant bien sûr à la critique.
::::Pour les raisons que j’indique brièvement ci-dessus, il apparaît que la version « officielle » est largement invraisemblable, et incomplète. Mon hypothèse, fondée sur quelques données qui passent inaperçues à première vue, est à la fois plus complète et plus cohérente : elle a donc des chances d’être plus proche de la réalité.
::::Bien entendu, ce nouveau « récit » de l’affaire peut être complété, affiné, critiqué, corrigé : c’est ainsi que la connaissance progresse. Mais le mettre au compte de la seule imagination romanesque… ''« c’est un peu court, jeune homme ! »''
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::::N’étant pas psychiatre non plus, je crains de m’avancer en terrain largement inconnu. Deux remarques cependant :
::::*Selon certains, que j’aurais tendance à rejoindre, la ''phobie sociale'' fait partie de ces maladies mentales plus ou moins imaginaires, qui depuis quelques décennies enrichissent leurs « découvreurs », les revues spécialisées, les psychiatres, et l’industrie pharmaceutique. On médicalise à tour de bras la diversité humaine et ses innombrables imperfections : « tout bien-portant est un malade qui s’ignore »…
::::*La description de ce trouble, si l’on en croit l’article dédié de Wikipédia, ne comporte pas du tout l’agressivité. Or les deux épisodes que je citais à propos de Duvert le montrent extrêmement agressif ; et il l’était aussi dans d’autres circonstances, au moins verbalement, par exemple avec sa mère. C’est à cause de cela qu’on penserait plutôt à la bipolarité.
::::[[Utilisateur:Agnorum|Agnorum]] ([[Discussion utilisateur:Agnorum|discussion]]) 9 juin 2020 à 15:56 (UTC)

Version du 9 juin 2020 à 15:56

Page spéciale — Autre titre

Cette affaire est bien mystérieuse ! C’est avec plaisir que j’ai apporté quelques améliorations mineures (mais il reste encore à faire), et que j’ai créé une page spéciale pour les articles de presse et autres documents qui pourront y être joints.

Le titre Hervé (musicien) serait peut-être préférable à Hervé (compositeur), car englobant mieux l’ensemble de sa carrière. En effet, Florimond Ronger a également été chanteur (comme petit choriste d’abord, et ensuite pour ses propres œuvres), pianiste, organiste, professeur de chant, metteur en scène et directeur de troupe.

Agnorum (discussion) 4 juin 2020 à 23:27 (UTC)

Le titre qui me semble logique serait Florimond Roger dit Hervé. J’ai préféré utiliser le même titre que Wikipédia, à savoir Hervé (compositeur).
--Skanda (discussion) 5 juin 2020 à 05:26 (UTC)
Le titre le plus logique serait même Florimond Ronger (avec un n, nom de Zeus !). Mais quand il y a pseudonyme(s), on choisit habituellement le nom le plus connu, afin de faciliter la recherche : Achille Essebac, Jean-Claude Alain, etc. (l’usage reste quand même plus ou moins fluctuant).
S’il n’y a pas d’autre motif que d’imiter la Wikipédia française — laquelle est loin d’avoir toujours raison, témoin son attitude ridicule et injuste envers BoyWiki —, je renommerai l’article en Hervé (musicien), et créerai ensuite toutes les redirections, ainsi que la nécessaire page d’homonymie pour Hervé.
Agnorum (discussion) 5 juin 2020 à 11:29 (UTC)

Questions en suspens

Dans l’état actuel des recherches, il semble y avoir à propos de Florimond Ronger plus de questions que de réponses ! En voici quelques-unes :

  • Quelle est l’origine du pseudonyme Hervé ? R.V. ne correspond à aucun de ses prénoms.
  • Que s’est-il vraiment passé entre Pierre Botreau et lui ? Les versions de l’un comme de l’autre sont invraisemblables, car manifestement incomplètes.
  • Quelles étaient réellement les relations entre le petit Pierre et son oncle ? Brutalité, simple affection avunculaire, ou plus (avec jalousie à la clé) ?
  • Quels sont ces « faits qui témoignent d’une grande dépravation de mœurs », selon l’expression du président ? Avec des hommes, des jeunes gens, des adolescents, des enfants — ou tout à la fois ?
  • Condamné à trois ans de prison, il n’en fait que la moitié, ce qui n’était guère l’usage autrefois. A-t-il bénéficié d’une grâce impériale, et pour quel motif ?
  • À cette époque, aller en Italie avec un garçon de quinze ans, fût-il son propre fils, n’était pas innocent lorsqu’on avait des tendances pédérastiques. Or c’est ce que fit Ronger après son divorce...
  • En raison des « crises de folie » qui l’affectaient, peut-on risquer le diagnostic de bipolarité — comme sans doute pour Jacques Thieuloy et Tony Duvert ?

Agnorum (discussion) 5 juin 2020 à 11:29 (UTC)

Certaines des questions que vous posez ne me paraissent pas énigmatiques en ceci que les réponses possibles ne sont que des variations dans une gamme cohérente : elles ne s’opposent pas diamétralement. Je réponds à celles qui me paraissent à ma portée en fonction de ma subjectivité.
Il faut se replacer dans le contexte socio-économique du XIXe siècle pour comprendre que François Botreau n’était pas vraiment un Thénardier : il estimait légitime qu’un neveu recueilli chez lui, blanchi et nourri, gagne de quoi subvenir à ses besoins (la tenue d’un restaurant n’était pas de tout repos) . Sa rudesse envers le jeune Pierre peut être considérée comme étant dans la moyenne des attitudes de sa classe sociale à l’égard des enfants.
Hervé, comme tout homme normalement constitué, devait avoir un faible pour les jeunes garçons et il a sûrement été apitoyé et séduit par le petit Pierre Botreau. L’expression de son penchant, face aux difficultés d’une relation sexuelle, a dû trouver un exutoire (il attendait peut-être un « mûrissement » de son protégé à ce sujet.) Et je pense que la relation de Florimond avec son fils Emmanuel était aussi de nature amoureuse, comme celle de Thomas Mann pour l’un de ses fils (Klaus, je crois) ou d’Abel Hermant pour son fils adoptif (fils de son ancienne maîtresse et donc demi-frère de sa fille morte peu de temps après sa naissance). Il y a des passages assez ahurissants à ce sujet dans Une journée brève (passages reproduits dans un livre sur la paternité chez Hermant de Quintes-feuilles – encore cet éditeur, c’est louche…)
Quant au jeune Botreau, il est clair qu’il ne pouvait ressentir qu’un soulagement à être d’un seul coup propulsé dans une situation qui favorisait son bien-être. La tentative d’acte sexuel avortée du compositeur n’a été qu’un épisode sans importance à côté des engueulades de son oncle et du travail répétitif et abrutissant de laveur de bouteilles.
Le président parle de faits qui témoignent d’une grande perversion de mœurs parce que, touchant le même milieu (musiciens et chanteurs), l’affaire Hervé et l’affaire Alexis Dupont étaient contemporaines et associées par la presse et les épistoliers (et elle le sera par les mémorialistes).
Je ne savais pas que Jacques Thieuloy et Tony Duvert aient été bipolaires. D’ailleurs est-ce le cas (je veux dire, le diagnostic a-t-il été posé ?)
Pour Hervé, je pense qu’il était loufoque et colérique (la loufoquerie accompagne une certaine forme de créativité) et non bipolaire. Son côté loufoque apparaît dans ses opérettes (et c’est ce qui fait aussi qu’il se soit plu parmi les Anglais qui aiment les excentriques. Pour moi il n’était pas un « fou à mi-temps » selon l’expression de Michel Dansel). Sa bonne santé mentale peut être déduite du fait qu’il a supporté pendant 18 mois la prison de Mazas, une prison cellulaire où le taux de suicide était très élevé à cause de l’isolement des condamnés.
Les autres questions me semblent des os à ronger (avec un n, nom de Zeus !)
--Skanda (discussion) 5 juin 2020 à 13:44 (UTC)
Vos réponses apportent un éclairage intéressant sur certaines énigmes, mais sans certitudes. Rongeons donc encore…
L’oncle François Botreau n’était peut-être pas un Thénardier ; mais peut-être que si : les propos de Ronger, surtout lorsqu’il cite l’autre serveur (qu’on n’a pas retrouvé, c’est vrai), sont assez durs, tant sur la façon dont est traité l’enfant que dans la description de ses vêtements sordides. A-t-il inventé tout cela pour justifier le détournement, ou y a-t-il quand même un grand fond de vérité ? Nous ne le saurons sans doute jamais, puisque apparemment la déposition à huis clos du garçon est inaccessible (détruite en 1871, si j’ai bien compris). Notons cependant qu’il ne semble guère avoir d’affection pour son oncle, puisqu’il le considère surtout comme un patron, qu’il le quitte sans scrupule, et qu’il ne lui fait d’abord aucune confidence sur les circonstances de sa fugue.
Je ne crois donc pas trop à cet oncle attentionné et affectueux, qui par sens du devoir et amour familial aurait recherché et fait rechercher son pupille avec tant d’insistance. Quant à l’intérêt d’avoir un apprenti, il était limité : on en trouvait sans doute à la pelle.
Mon hypothèse serait plutôt la suivante : le petit Pierre était extrêmement séduisant (ce qui explique le véritable coup de foudre de Ronger, alors que pourtant les mignons jeunes serveurs et autres apprentis ne manquaient pas à Paris). Peut-être même était-il plus ou moins séducteur — cet âge est sans pitié —, voire carrément « andréraste »… Et son oncle s’y était laissé prendre : entiché du gamin, qui par la force de la loi lui était totalement soumis, il devait à l’occasion le tripoter, avec plus ou moins de brutalité et de maladresse, et ne pouvait donc accepter de perdre un objet de plaisir à la fois aussi désirable et aussi facile.
Plaçons-nous maintenant du côté de Pierre : voyant débarquer un client bien mis et assez bel homme, qui s’intéresse beaucoup à lui et ne paraît pas banal (les enfants adorent ce qui sort du commun), il en est séduit, et s’efforce à son tour de le séduire. La proposition de s’enfuir lui plaît beaucoup — car tant qu’à avoir des rapports intimes avec un homme, il préfèrerait ce jeune bourgeois gentil et délicat, plutôt que l’oncle brutal et abusif qui lui déplaît fort, mais par lequel il est bien obligé de se laisser faire.
Une fois installé chez Florimond Ronger, celui-ci vient dispenser au garçon quelques caresses sur le divan du salon. Pierre, qui n’est pas naïf, montre sa bonne volonté, et son plaisir ; le musicien l’invite alors dans son lit. Aussitôt dit, aussitôt fait : le gamin sait bien où il met les pieds… Florimond, entre autres gâteries, tentera même une sodomisation ; mais Pierre trouve cela trop douloureux, proteste — et l’on termine donc autrement (que l’on n’ait pas « terminé » d’une manière ou d’une autre, après des débuts si prometteurs, serait psychologiquement invraisemblable, puisque tous deux étaient d’accord pour « faire quelque chose »).
Autre invraisemblance : qu’aucun rapport sexuel n’ait plus eu lieu au cours de la semaine suivante ! Qui peut croire cela ? Pierre étant d’accord pour rester, il accepte la nature de cette relation, qui le satisfait bien mieux que les brutalités maladroites de son oncle. Tant qu’on ne lui fait pas mal, bien sûr — or Florimond ne manque sûrement pas de moyens pour le satisfaire sans douleur !
D’ailleurs, une fois repris et raccompagné contre son gré, il ne se plaint pas du musicien, ni ne raconte ce qui s’est vraiment passé. Seul le commissaire parviendra à lui tirer les vers du nez, par les moyens habituels de pression que peut utiliser un policier sur un enfant : autorité, mensonges, menaces, voire chantage. Mais Pierre, qui ne veut pas accabler Florimond, n’avoue que le strict minimum : une seule tentative, infructueuse de surcroît…
La version que je développe là, plus audacieuse que la thèse officielle, paraît cependant plus crédible, et plus cohérente avec l’ensemble des petits détails de l’affaire, comme avec la psychologie des personnages.
(Si j’osais, j’ajouterais que l’attitude de madame Ronger n’est pas très claire non plus. Voici une épouse qui ne vit pas avec son mari pédéraste, tout en restant avec lui en bons termes, et qui accepte même à l’occasion de s’occuper d’un de ses jeunes amis — lequel lui fait des confidences étranges… Et quelques années plus tard, elle ne s’opposera pas à un voyage en Italie avec leur fils adolescent ! Toutes proportions gardées, on n’est peut-être pas loin d’une ambiance genre Cité du Renard…)
Je ne sais pas si un diagnostic formel de bipolarité a été posé pour Jack Thieuloy ou pour Tony Duvert. D’autant que les intéressés détestaient apparemment les psychiatres, et n’en ont sans doute jamais consulté.
L’article de Wikipédia sur Thieuloy évoque des comportements tout à fait caractériels. Mais comme il n’était pas fou à plein temps, on peut supposer qu’il l’était « à mi-temps »…
Quant à Duvert, ses crises occasionnelles de fureur, totalement injustifiées, font vraiment penser au trouble bipolaire (voir par exemple la cérémonie de remise du Prix Médicis, au cours de laquelle il agresse odieusement ceux-là mêmes qui lui ont obtenu cette distinction ; ou la réception au consulat de France à Marrakech, au cours de laquelle il s’emporte et fait un scandale public à propos d’un détail anodin — alors que, vu ses « occupations » locales, son intérêt aurait été plutôt de faire bonne figure).
Florimond Ronger reconnaît lui-même, dans ses vieux jours, des accès de folie qui lui ont porté grand tort. Cela allait apparemment beaucoup plus loin que de simples attitudes loufoques ou colériques — qui normalement n’ont rien à voir avec de la folie, et que personne ne considère comme telle.
Le fait qu’il ait bien supporté les dix-huit mois à la prison de Mazas n’est pas en soi une preuve de bonne santé mentale : on sait que dans certaines conditions inhabituelles et extrêmes, comme la guerre ou la prison, ce sont parfois les « anormaux » qui tirent le mieux leur épingle du jeu (Tournier en a fait la remarque dans Le Roi des aulnes).
Agnorum (discussion) 7 juin 2020 à 21:34 (UTC)
En l’absence de données, les hypothèses peuvent fleurir. Les vôtres sont très romanesques et témoignent d’un bonne imagination. Il n’y a rien à en dire, tant que vous les présentez comme des hypothèses.
Un mot au sujet de Tony Duvert : je ne prétends pas faire de diagnostic – je ne suis pas psychiatre – mais s’il fallait demander à un psy d’examiner une hypothèse, je lui proposerais d’étudier une éventuelle phobie sociale chez Duvert.
--Skanda (discussion) 8 juin 2020 à 12:10 (UTC)
Pour étudier en détail l’affaire Hervé, il n’y a pas « absence de données », mais des données fragmentaires et partiellement déformées (par les journalistes, comme d’habitude, mais aussi par les mensonges des différents protagonistes et de l’institution judiciaire). C’est dire que leur interprétation est difficile — pour autant, elle n’est pas impossible.
L’une des bases de la science, justement, ce sont les hypothèses (les idéologies, elles, religieuses ou politiques, s’appuient plutôt sur de prétendues certitudes). L’approche scientifique de l’histoire, souvent, consiste à élaborer les hypothèses qui s’accordent le mieux avec des données fragmentaires : on ne les donne pas pour certaines, mais seulement comme plus ou moins plausibles — tout en les soumettant bien sûr à la critique.
Pour les raisons que j’indique brièvement ci-dessus, il apparaît que la version « officielle » est largement invraisemblable, et incomplète. Mon hypothèse, fondée sur quelques données qui passent inaperçues à première vue, est à la fois plus complète et plus cohérente : elle a donc des chances d’être plus proche de la réalité.
Bien entendu, ce nouveau « récit » de l’affaire peut être complété, affiné, critiqué, corrigé : c’est ainsi que la connaissance progresse. Mais le mettre au compte de la seule imagination romanesque… « c’est un peu court, jeune homme ! »
N’étant pas psychiatre non plus, je crains de m’avancer en terrain largement inconnu. Deux remarques cependant :
  • Selon certains, que j’aurais tendance à rejoindre, la phobie sociale fait partie de ces maladies mentales plus ou moins imaginaires, qui depuis quelques décennies enrichissent leurs « découvreurs », les revues spécialisées, les psychiatres, et l’industrie pharmaceutique. On médicalise à tour de bras la diversité humaine et ses innombrables imperfections : « tout bien-portant est un malade qui s’ignore »…
  • La description de ce trouble, si l’on en croit l’article dédié de Wikipédia, ne comporte pas du tout l’agressivité. Or les deux épisodes que je citais à propos de Duvert le montrent extrêmement agressif ; et il l’était aussi dans d’autres circonstances, au moins verbalement, par exemple avec sa mère. C’est à cause de cela qu’on penserait plutôt à la bipolarité.
Agnorum (discussion) 9 juin 2020 à 15:56 (UTC)