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| 20101113=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9753891|{{personnage|Michel de Saint-Pierre}} :&nbsp;<ref>Extrait d’une lettre de Michel de Saint-Pierre à Roger Peyrefitte, à propos de l’épuration.</ref><br>Que voulez-vous ? je n’aime pas les juges.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=1|page=62}}}}
| 20101114=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9764433|{{personnage|Wilhelm von Gloeden}} :<br>Il faut être hardi avec la jeunesse et […] elle vous en sait toujours gré.
{{Réf Livre|titre=Les amours singulières|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Éd. Famot|année=1974|page=194|section=« Le baron de Gloeden »}}}}
| 20101115=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9774330|{{personnage|[[Alain-Philippe Malagnac]]}} :&nbsp;<ref>De même que dans le reste du récit, le jeune amant de Roger Peyrefitte n’est pas nommé.</ref><br>Les curés m’ont révélé que ce qui m’attirait, c’était un péché ; les livres de ma sœur, que c’était une perversion ; ''les Amitiés particulières'' enfin que c’était l’amour.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. III|page=40-41}}}}
| 20101116=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9790517|Les enfants sont définis par les adultes.<br>Or, les adultes ne connaissent pas les enfants, et ils ne peuvent les connaître : car ils ne les voient que sous leur regard (forcément). C’est-à-dire sous leur surveillance.<br>Un adulte qui observe des enfants, c’est comme regarder des animaux dans un zoo.<br>L’observateur modifie l’observé. Cette loi est spécialement valable en sciences humaines, et dans le cas d’une relation de pouvoir l’indétermination peut aller chercher dans les 100 %. Cela veut dire : l’observation est ''impossible''.<br>On ne connaît que les enfants-des-adultes, comme on ne connut longtemps que les nègres-des-blancs. Oui missié. Tu n’es qu’une vieille bête de nègre, (...)
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=47}}}}
| 20101117=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Citations sur les voix de garçons]]</div>
{{Extrait|id=9803061|''Jede Veränderung der ursprünglichen Verhältnisse kann eine Verzerrung der Balance hervorrufen.<br>So ist es unbedingt notwendig, im Rahmen eine Aufführung mit Knabenchor und mit den Instrumenten der Bach-Zeit auch die Sopran- und Altsoli von Knaben singen zu lassen. In diesem Zusammenhang wird immer wieder die Frage gestellt, ob Kinder die musikalischen Voraussetzungen mitbringen können, so anspruchsvolle Werke entsprechend zu gestalten. Sicherlich kann ein dreizehnjähriger Bub nicht das musikalische Wissen einer erfahrenen Sängerin in die Waagschale werfen; er wird mit einer viel natürlicheren, naiveren Einstellung an seine Aufgabe herangehen. Bei entsprechender Begabung und Anleitung sind Knaben (...)
{{Réf Livre|titre=Johann Sebastian Bach, Johannes-Passion|auteur=Nikolaus Harnoncourt|éditeur=Teldec Schallplatten|année=1987|page=23-24, 55-56|section=''Die Johannes-Passion Johann Sebastian Bachs'', « Zur Aufführung dieser Compact Disc »}}}}
| 20101118=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9841649|Même un saint ne saurait résister à la vue du plaisir que prend un garçon.<br />Cette vue n’enflamme pas seulement les ermites et les pédérastes : elle est d’abord irrésistible pour les jeunes garçons eux-mêmes et pour les jeunes garçons entre eux.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=9|page=303}}}}
| 20101119=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9842490|Les désirs ils viennent n’importe quand. Voire, sur le riche terrain des frustrations, de préférence quand il ne « faut » pas. Ils ont bien des chances d’être « de trop » les malheureux, même lorsque la bonne volonté ne fait pas défaut.<br>Alors si en plus il y a la morale !<br>Il y a, et presque toujours, et même c’est plus pesant que le reste. Insidieuse ou criarde, inconsciente aussi bien. Machinale. Une énorme trouille du désir enfantin. Du désir. Trouille qui dit non par réflexe. Pour la morale, tous les désirs, hormis besoins légitimés, sont en trop.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=85}}}}
| 20101120=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9877025|''Délicieux vainqueur,'' il régnait de nouveau chez moi. C’était tantôt l’Amour sans voiles, tantôt l’Amour vêtu d’un foulard ; l’Amour follement éveillé ou l’Amour qui somnole ; l’Amour debout, l’Amour couché ; l’Amour sur le côté droit, l’Amour sur le côté gauche ; l’Amour à plat ventre, l’Amour à genoux, mais non pour implorer grâce ; l’Amour avec la flèche et l’Amour avec le carquois. Nos gestes étaient complémentaires. Mes pensées, il les devinait, les yeux fermés, par la peau. Il offrait un champ inépuisable aux caprices de l’imagination. Sa beauté et sa grâce permettaient de tout oser sans manquer aux lois de l’esthétique.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. XIV|page=89}}}}
| 20101121=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9878546|Faite pour les grandes personnes et par les grandes personnes, la société française est une société où la grâce et la beauté sont mises sous séquestre.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=92}}}}
| 20101122=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9916929|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Qu’est-ce qu’une petite fille ? Tantôt petit garçon « manqué », comme on dit, plus souvent encore petite femme, la petite fille proprement dite n’est nulle part. C’est d’ailleurs ce qui donne aux écolières un air si gentiment comique : ce sont des femmes naines. Elles trottinent sur leurs courtes jambes en balançant les corolles de leurs jupettes que rien ne distingue – sinon la taille – des vêtements des femmes adultes. C’est vrai aussi de leur comportement. J’ai souvent vu des fillettes très jeunes – trois ou quatre ans – avoir à l’égard des hommes une attitude très typiquement et comiquement féminine, sans équivalent dans la conduite des petits garçons à l’égard des (...)
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=138-139}}}}
| 20101123=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9922145|Pour moi, le dégoût et l’horreur ne résident que dans l’hypocrisie.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=16|page=337}}}}
| 20101124=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9939460|Les enfants sont exclus du minimum de garanties démocratiques, qui n’est pas grand-chose, mais c’est pire sans.<br>Il n’est pas vrai que, ainsi qu’il est écrit dans la fameuse Déclaration des Droits de l’Homme à propos de laquelle en classe on tente d’éveiller notre enthousiasme, « Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Entre autres violations (les femmes), le mot « naissent » n’est pas appliqué. Le statut de mineur est anticonstitutionnel.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=107}}}}
| 20101125=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9956714|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>« Impudique », « obscène », que ces mots paraissent misérables ! Je ne sais si j’ai une âme d’enfant ou une âme de païen, mais je ne puis absolument rien voir ni concevoir d’obscène ni d’impudique.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=252}}}}
| 20101126=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1028750|Si les enfants ne ressemblent pas à l’image accréditée, c’est eux qui se trompent. Ne se connaissent pas, sont déviants, ne sont pas des « vrais » enfants.<br>Le portrait de l’enfant-des-adultes est répandu partout, en images publi-propagande, en mots dans toute une littérature « pour » enfants faite par les adultes, dans une littérature initiatique pour adultes, et dans la tête d’à peu près tout le monde.<br>Les enfants, tels que vus dans la lumière aveuglante de l’autorité, ''sont'' des humains inachevés physiquement et mentalement. Maladroits (longtemps après que leur coordination est assurée), inattentifs, étourdis, fragiles, dispersés, changeants, pas sérieux, ne pensant qu’à jouer, (...)
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=48-49}}}}
| 20101127=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1122763|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Il faut aller à son bonheur tranquillement et le saisir hardiment.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=306}}}}
| 20101128=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1156064|Il y a des gosses qui sont très sages, c’est exact, mais il y a aussi des gosses qui sont très putes. Putes n’est d’ailleurs pas le mot juste. Simplement, ils rêvent de baisers « comme au cinéma », de caresses, d’étreintes et du reste. Certains n’aiment pas les adultes et réservent leurs faveurs aux enfants de leur âge ou plus jeunes qu’eux (gamin, j’étais ainsi), mais il en est d’autres à qui l’idée de coucher avec un grand/une grande ne déplaît nullement.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=42}}}}
| 20101129=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1209581|L’enfance, l’adolescence, et tout ce que ces deux mots expriment d’incertain, de fragile, d’éphémère, rien ne convient davantage à mon tempérament, rien n’est en plus étroite harmonie avec ma ''physis''. Ce qui ne veut pas dire que le grand amour n’existe pas. Les aventures de traverse sont le pain quotidien, mais le grand amour se rencontre, lui aussi, et je plains ceux qui n’en ont pas vécu au moins un dans leur vie.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=63}}}}
| 20101130=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1271994|Notre police, notre justice sourient aux anges si vous vous résignez à ne frapper, tourmenter ou tuer que les pédés, les drogués, les immigrés — et surtout, parmi seize millions de mineurs, celui ou ceux qui sont à vous. Vous pouvez tuer, mutiler des enfants inconnus, mais les seules armes autorisées sont les véhicules routiers et les salles d’opération : sinon, vous encourez de lourdes peines.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=42}}}}
| 20101201=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1284917|Les délits et crimes commis contre les enfants sont définis par les adultes, non par les enfants qui les ont subis. Ainsi, avec meurtre et sévices, on trouve : « attentat ou offense à la pudeur » — non ''sa'' pudeur, mais l’idée que les adultes ont de la pudeur, et « détournement de mineur », ''le mineur fût-il consentant''. En cas de relation d’amour ou de plaisir réciproques entre un adulte et un mineur, l’adulte, considéré instigateur (les enfants sont « irresponsables ») risque de lourdes peines, l’enfant peut être envoyé dans une institution, subir des châtiments familiaux (bien qu’il soit irresponsable, il, et elle, est tout de même coupable). Sommet : deux mineurs se « détournant » l’un l’autre sont en (...)
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=104-105}}}}
| 20101202=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1353366|On dit qu’il faut rétablir la peine de mort contre les assassins d’enfants{{Exp|1}}.<br>Mais ces assassins n’existeraient pas si, jadis, charmants petits garçons, ils avaient été violés et assassinés avant de grandir.<br>Vous voulez couper les têtes après que les assassinats ont eu lieu. Quel laxisme !<br>Non. Guillotinez dès aujourd’hui tous les garçonnets. Ainsi vous empêcherez peut-être qu’apparaissent ces hommes qui tueraient les enfants de demain.<br>_______<br><small>1. Est-ce pour couper le cou à sept cents pères ou mères de France chaque année ?</small>
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=57}}}}
| 20101203=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1430449|{{personnage|Le roi Gustave III de Suède}} :<br>Il n’y a que l’enfant de sérieux, car il est absolu : l’homme est un abîme de contradictions.
{{Réf Livre|titre=Le Prince des Neiges|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1961|page=124}}}}
| 20101204=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1441687|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Pour scandaleuse qu’elle puisse paraître au premier abord, l’affinité profonde qui unit la guerre et l’enfant ne peut être niée. [...] Je me demande si la guerre n’éclate pas dans le seul but de permettre à l’adulte de ''faire l’enfant'', de régresser avec soulagement jusqu’à l’âge des panoplies et des soldats de plomb.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=308-309}}}}
| 20101205=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1464948|Jeune fille de famille prudhommesque, sous Napoléon III :<br>— Père, hélez un sergent de ville, le monsieur en noir m’a regardée ! Hiiiiiiii !<br>Jeune garçon de famille beauf’, cent vingt ans après :<br>— M’man ! Appelle un flic ! Y a un type qui m’ mate ! Hiiiiiiii !
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=52}}}}
| 20101206=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1527343|Il est en vérité singulier que l’amour de la grande jeunesse, qui de toutes les inclinations du cœur humain est assurément la plus naturelle, puisse être classé aujourd’hui parmi les extravagances coupables. N’en déplaise aux psychiatres qui se penchent avec plus ou moins de bienveillance sur cette « minorité sexuelle » qu’est, paraît-il, devenue la pédophilie, ce ne sont pas ceux ou celles qui sont sensibles à la fraîcheur, à la grâce et à la vénusté des moins de seize ans qu’il convient de soigner ; c’est la société qui condamne un tel amour, et le tient pour une étrangeté, voire pour une perversion, légalement pour un crime.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=145-146}}}}
| 20101207=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1614916|Plus que par les chromosomes, on se reproduit en influençant, en modelant, en favorisant ou en combattant autrui. Un talent qu’on a parfois dès l’enfance. Des gamins peuvent séduire, agir sur vous, délabrer vos savoirs, vous imposer leur monde, être copiés : ils se multiplient déjà.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=53}}}}
| 20101208=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1717001|L’amour est ma justice.<ref>Peyrefitte dit avoir choisi cette formule pour devise.</ref>
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=1 et 2|page=45 et 126}}}}
| 20101209=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1718367|Le besoin de protection attribué aux faibles et aux ignorants a toujours légitimé les mesures de coercition de l’État. L’{{petites capitales|u.r.s.s.}} des moujiks, la France des veaux, le peuple de partout.<br>La protection imposée par un protecteur est un contrôle.<br>Il n’y aurait de protection qui mérite ce terme que celle qui serait demandée par une personne (de tout âge, sexe, etc.) en difficulté, et qui n’irait pas au-delà de cette demande.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=109}}}}
| 20101210=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1729993|L’amour, sans supprimer la volupté, en supprime la fringale et en supprime surtout la prostitution.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=319}}}}
| 20101211=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1771675|Tous mes livres exaltent la liberté, surtout celle des mœurs, qui ne saurait exister sans celle de l’esprit.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=1|page=20}}}}
| 20101212=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1828856|Il n’y a aucune ''méprise'' dans l’amour des jeunes garçons. Un pédéraste, un amant des enfants, n’a pas à se chercher des excuses, non plus qu’à se justifier (« pardonnez-moi, mon petit, je vous avais pris pour votre sœur ! ») : un jeune garçon est un jeune garçon, sa spécificité ne fait aucun doute, à preuve les pédérastes tels que Gide qui n’ont ''que'' le goût des garçons.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=24}}}}
| 20101213=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1905124|Décidément les croque-Dieu sont incorrigibles, voyez les moines du ''Décaméron'' et le séminariste Casanova, ce n’est pas sérieux, comme si le Christ ne s’était fait chair, ''flesh'', que pour nous permettre de tringler les premières communiantes et de tailler des pipes aux petits chanteurs à la queue de bois.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=12-13}}}}
| 20101214=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
| 20101214=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1914256|S’il y a les regards éloquents, non suivis de rencontres, il y a les rencontres enivrantes sans lendemain. C’est la destinée de l’amour que j’ai qualifié d’impossible. Il ne l’est pas, en ce qu’il trouve mille façons de se pratiquer, et il l’est, en ce qu’il ne peut ni se chanter ni se vivre.
{{Extrait|id=1914256|S’il y a les regards éloquents, non suivis de rencontres, il y a les rencontres enivrantes sans lendemain. C’est la destinée de l’amour que j’ai qualifié d’impossible. Il ne l’est pas, en ce qu’il trouve mille façons de se pratiquer, et il l’est, en ce qu’il ne peut ni se chanter ni se vivre.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=12}}}}
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=12}}}}
| 20101215={{Extrait|id=1919603|L’honneur du parti communiste est d’être une minorité, qui n’est malheureusement pas infime. L’honneur des homosexuels est d’être une minorité, plus importante que vous ne le pensez. L’honneur des juifs est d’être une minorité. L’honneur des gens intelligents et cultivés est d’être une minorité. L’honneur des belles filles et des beaux garçons est d’être une minorité. Quelle ruse sordide que de prétendre s’attaquer aux « minorités » !
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=1|page=23}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20101216={{Extrait|id=1923476|L’accord parfait est difficile entre les deux sexes, même hors des chemins battus.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=4{{Exp|e}} partie, chap. VII|page=168}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20101217={{Extrait|id=1928077|On répète que les filles sont meilleures en classe que les garçons.<br>Un compliment empoisonné. L’école est fondée sur la routine, la platitude, l’obéissance, la comédie, la jaserie, le chacun pour soi, la servilité envers les maîtresses, l’art de trahir les camarades.<br>Voilà ce qui rend les garçons mauvais élèves : voilà ce qui avantage les filles.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=111-112}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20101218={{Extrait|id=1990428|''Il ne faut jamais suivre un inconnu extrêmement gentil'' ; en revanche, il faut suivre sagement, docilement les vieilles connaissances, parents, profs, même s’ils ne sont pas extrêmement gentils, même s’ils ne sont pas gentils du tout, même s’ils vous foutent des torgnoles, même s’ils sont assis sur votre tête et vous empêchent de respirer, de vivre, d’être heureux. Les adultes qui n’aiment pas les enfants ne supportent pas que les enfants soient aimés par ceux qui les aiment. Un enfant ne peut disposer ni de son cœur ni de son corps ni de son amour ni de ses baisers. Un enfant appartient à ses parents et à ses maîtres. Ce sont eux qui en ont l’usage exclusif. Pourtant, c’est nous que ces nauséabonds personnages accusent de détournement de mineur.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=40-41}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20101219={{Extrait|id=2016737|[...] j’ai en moi une cohue de passions fantasques et de contradictoires obsessions. Je souffre d’une absence de structure : les règles, les normes, les devoirs ne signifient rien pour moi. Le déséquilibre est ma nature propre, et la transgression. Je suis organiquement schismatique.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’écriture »|page=119}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20101220={{Extrait|id=2053253|''Auch die schönsten Frauenstimmen mischen sich niemals so ideal mit den alten Instrumenten wie Knabenstimmen.''<br>Même les plus belles voix de femmes ne se mélangent pas d’une façon aussi parfaite avec les instruments anciens que les voix de garçons.
{{Réf Livre|titre=Johann Sebastian Bach, Matthäus-Passion|auteur=Nikolaus Harnoncourt|éditeur=Teldec Schallplatten|année=1987|page=30|section=''Entstehungsgedichte der Matthäus-Passion''}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur les voix de garçons]]</p>
| 20101221={{Extrait|id=2062906|Quand on s’intéresse à l’adolescence, on n’ignore pas qu’elle n’offre guère que des approximations spirituelles. C’est un des motifs qui rendent volage avec elle ou qui atténuent le chagrin de ne pouvoir la fixer : on a vite fait le tour des corps, fussent-ils charmants.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. II|page=37}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20101222={{Extrait|id=2070389|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>La première loi des gymnastes était, par définition, d’être entièrement nus, et les nôtres ne le sont qu’à moitié. Au nom de quoi souffrons-nous un tel attentat à la pudeur ?
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=267}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
| 20101223={{Extrait|id=2072578|''Tout le monde est pédéraste.''
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=144}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20101224={{Extrait|id=2113879|Les religions abrahamiques sont les seules du monde qui persécutent à la fois les deux anneaux masculins : prépuce, anus. Ces sauvages croient déféminiser ainsi le corps mâle.<br>En renonçant à la circoncision, le christianisme paraît moins barbare : mais il est pire que le judaïsme ou l’islam, car il étend sa persécution à la sexualité tout entière. L’idéal du chrétien est l’eunuque. Saint Paul déjà ne coupe plus les prépuces : il exige davantage — la queue et les oreilles.<br>Je vois que de voluptueux jeunes garçons d’Italie se masturbent dans leur prépuce et ne s’exercent pas à l’abaisser : il adhère au gland, il semble atteint de phimosis. En réalité, il est comme un vagin secret, toujours à la disposition du membre égoïste qui s’y caressera.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=36}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20101225={{Extrait|id=2189619|Ce ne sont pas les enfants qui sont différents, ce sont les adultes.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=50}}}}
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| 20101226={{Extrait|id=2208336|Certains hommes ont l’art de s’adapter parfaitement à la pédérastie, au point qu’elle fait corps avec eux et ne soulève plus d’objection.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=330}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20101227={{Extrait|id=2233317|J’aime les agneaux, pas les moutons.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=8|page=188}}}}
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| 20101228={{Extrait|id=2285218|Quel dommage que l’amant des enfants soit le plus souvent réduit à des contacts clandestins, furtifs, qui ne lui laissent pas le temps de faire aux gosses autant de bien qu’il voudrait ! Rien de plus fécond, de plus bénéfique ne peut arriver à un/une adolescent(e) que la rencontre d’un aîné qui l’aime, qui le/la prenne par la main, qui l’aide à découvrir la beauté du monde créé, l’intelligence des êtres et des œuvres, qui l’aide à se découvrir soi-même. Si j’étais un parent, je n’hésiterais pas un instant à confier ma fille de quinze ans, mon fils de treize ans, au vilain monsieur.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=109}}}}
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| 20101229={{Extrait|id=2299723|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>L’amour – prôné ''in abstracto'' – est persécuté avec acharnement dès qu’il revêt une forme concrète, prend corps et s’appelle sexualité, érotisme. Cette fontaine de joie et de création, ce bien suprême, cette raison d’être de tout ce qui respire est poursuivi avec une hargne diabolique par toute la racaille bien-pensante, laïque et ecclésiastique.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=85}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
| 20101230={{Extrait|id=2343215|Savoir aimer, c’est être capable d’aimer quelqu’un qui change, mais qui vous aime encore à sa façon.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=5{{Exp|e}} partie, chap. VI|page=252}}}}
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| 20101231={{Extrait|id=2371509|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>À l’opposé des fesses des adultes, paquets de viande morte, réserves adipeuses, tristes comme les bosses du chameau, les fesses des enfants vivantes, frémissantes, toujours en éveil, parfois haves et creusées, l’instant d’après souriantes et naïvement optimistes, expressives comme des visages.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=354}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
| 20110101={{Extrait|id=2392447|[...] ''l’Homophile'', mot épouvantable, qui pue la pharmacie. Je n’aime pas plus celui de pédophile, bien qu’il soit authentiquement grec, et je lui préfère le mot plus franc de pédéraste, qui ne l’est pas moins.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=11|page=247}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20110102={{Extrait|id=2416893|En faisant une loi de la cohabitation des enfants et des parents et de la hiérarchie dans la famille, les pouvoirs jouent sur le velours : si les plus petits renâclent contre leur condition, voire contre les institutions elles-mêmes, ce sont les parents qui ont la vie impossible, pas les institutions. Les parents exercent alors leur autorité pour avoir la paix « chez eux », car ils se croient chez eux.<br>Ils se leurrent — ou plutôt sont leurrés. L’idée que les relations interfamiliales sont affaire privée est une illusion. Ne serait-ce d’abord que du fait que la cohabitation est obligée par la loi, aucun ne pouvant s’y soustraire : les enfants ne peuvent pas s’en aller mais les parents ne peuvent pas non plus les mettre dehors ; et ensuite, du fait que la hiérarchie est instituée également par la loi. Les structures sont données de l’extérieur, et non modifiables à volonté. Il n’y a pas là de choix personnel. Et le fonctionnement est contrôlé. La famille (...)
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=31-32}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20110103={{Extrait|id=2529567|Tout homme dit normal peut avoir eu, au moins une fois dans sa vie, une expérience dite anormale.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=359}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20110104={{Extrait|id=2588505|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Il reprochait aux bons pères – pasteurs de jeunes garçons par profession pourtant – d’ignorer qu’un enfant n’est beau que dans la mesure où il est ''possédé'', et qu’il n’est possédé que dans la mesure où il est ''servi''. L’Enfant Jésus sur les épaules de Christophe est à la fois porté et emporté. C’est là tout son rayonnement. Il est enlevé de vive force, et très humblement et péniblement soutenu au-dessus des flots grondants. Et toute la gloire de Christophe est d’être à la fois bête de somme et ostensoir. Dans la traversée du fleuve, il y a du rapt et de la corvée.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=59}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
| 20110105={{Extrait|id=2608763|Une « amitié particulière » peut être l’aventure de n’importe quel homme dans sa jeunesse, tandis que, pour nous, elle n’est que le point de départ. L’amour que j’ai dit impossible, est le point d’arrivée. Mais impossible n’est ni français ni grec. Nous appartenons au passé le plus lointain, car cet amour, rendu glorieux par la Grèce, a fleuri dans toute l’antiquité. Et nous appartenons aux siècles à venir, car un jour il sera aussi libre qu’il le fut jadis. Entre temps, on ne peut le vivre que dans les catacombes, mais nous l’y vivons à la lumière de l’Acropole.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. VII|page=58-59}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20110106={{Extrait|id=2612131|Étant humains et non robots, pleins de contradictions, de frustrations, croulant sous les tracas, à côté de leurs pompes comme tout le monde, et parfois même doués de conscience, ou d’intuition, les parents ne sont pas des instruments parfaits. Ils font des erreurs. Et c’est notre veine : nombre d’anciens enfants qui s’en sont à peu près tirés disent qu’ils doivent leur salut à la pagaille et à l’échec de leur éducation.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=29}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20110107={{Extrait|id=2659358|L’expérience des enfants est visitée comme leurs tiroirs, leur façon de ressentir est mise en question, et si non conforme à l’attente, invalidée, au besoin reconstruite, et à eux resservie comme ''leur'' seule vraie vérité propre : Tu n’aimes pas vraiment cette musique tu veux seulement faire comme tes copains, Tu affiches ces idées pour, Tu es sous l’influence de, etc. Et l’ensemble des enfants est officiellement réinterprété par les experts en enfants. La vraie jeunesse ce n’est pas, c’est.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=43-44}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20110108={{Extrait|id=2691243|Dans le bassin méditerranéen, ce contact avec les gosses est quotidien, permanent, il ne pose aucun problème. Les rues, les boutiques, les plages grouillent de mômes, — et de mômes déjà indépendants, livrés à eux-mêmes, débarrassés de la surveillance de leurs parents.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=90-91}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20110109={{Extrait|id=2780420|La scolarité obligatoire, c’est dix ans de prison préventive. Alphabétiser n’est qu’un prétexte, et cette mission n’est pas remplie. On n’enseigne pas, on surveille. On n’éduque pas, on soumet. On n’éveille pas, on éteint.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=73}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20110110={{Extrait|id=2782603|J’éprouvais une sorte de plaisir salace et méchant à dénoncer les actes impurs que je voyais.<ref>Dans ce passage, Peyrefitte avoue que s’étant abstenu de toute activité sexuelle pendant ses six années de collège, il a dénoncé plusieurs camarades qui s’y adonnaient.</ref>
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=16|page=301}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20110111={{Extrait|id=2892360|En Amérique, on adore les enfants : Reagan a suscité, parmi les enseignants et les polices, une sorte de ''Gestapo'' bigote, innombrable et aux pouvoirs effarants, afin de protéger les mineurs contre le Grand Satan — le sexe.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=137-138}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20110112={{Extrait|id=2896963|Les hommes ordinaires s’outrecuident, lorsqu’ils prétendent à un style de vie d’hommes supérieurs. La marginalité ne peut être le lot que d’une poignée d’élus. Des élus qui sont également des damnés.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Conclusion »|page=157-158}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20110113={{Extrait|id=2961668|Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être — bien plus que ce qu’on entend d’ordinaire par cette formule — le véritable ''troisième sexe''.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=21}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
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Version du 16 décembre 2010 à 18:03