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| | | 20110212={{Extrait|id=3956543|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>En France, plus encore que partout ailleurs, les enfants sont regardés comme des objets sacrés, qui ne doivent pas quitter le tabernacle. L’homme qui s’intéresse à eux est toujours suspect. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=226}}}} | ||
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| | | 20110213={{Extrait|id=3962189|Si les chenilles avaient des analystes elles ne deviendraient jamais des papillons. | ||
{{Réf Livre|référence=Les | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=69}}}} | ||
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| | | 20110214={{Extrait|id=4048884|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Les enfants de tous les pays et de toutes les origines sont immédiatement amis (pour peu qu’ils n’aient pas été prévenus par les adultes). Nous nous sommes entendus, parce que nous participons au même culte de l’antiquité, à la même civilisation de l’esprit ; nous nous sommes rencontrés, venant du fond des âges. Mais eux ! ils ne savent rien de tout cela, ils parlent des langues différentes et ils sont déjà amis ! Heureuse enfance qui ne connaît que l’amitié ! C’est sa propre grâce qui l’enchante. Et l’on comprend, à l’opposé, que les hommes n’éprouvent que de la haine. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=249-250}}}} | ||
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| | | 20110215={{Extrait|id=4118386|L’important n’est pas d’être un intellectuel, mais d’être un spirituel et un sensuel. La flamme d’un cierge, la chaleur d’un corps adolescent, voilà ce qui rend la vie passionnante. Les idées, les concepts, c’est très secondaire. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Le Christ »|page=39}}}} | ||
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| | | 20110216={{Extrait|id=4123313|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Je ne crois pas que les enfants aient un sens esthétique très développé. On ferait d’étranges découvertes, je pense, si l’on s’avisait d’enquêter parmi eux pour savoir ce qu’ils entendent par ''beau'' et ''laid''. Mais la plupart sont sensibles au prestige de la force, et plus encore à celui d’une force secrète, magique, celle qui sait peser sur les points faibles de la grise réalité pour la faire céder par pans entiers et l’obliger à livrer les trésors qu’elle cache. | ||
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page= | {{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=67}}}} | ||
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| | | 20110217={{Extrait|id=4160582|C’est un temps à ne pas se sentir coupable : car on n’est pas coupable, quand on est en état de légitime défense. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre= | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=69}}}} | ||
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| 20110218={{Extrait|id=4240090|Tous les toxicomanes sont des gens à sexualité déficiente, même si, au début, le toxique a pu aider la sexualité. La drogue dévirilise, comme la cuisine. Je ne serai jamais un drogué ; je tiens trop à ce que le ciel m’a donné. | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=7|page=154}}}} | |||
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| | | 20110219={{Extrait|id=4241276|Dialogue entre {{personnage|Henry de Montherlant}} et l’auteur :<br>— Les sentiments se mettent dans les livres. Dans la vie, je ne connais que les sensations : elles suffisent à mon bonheur.<br>— Entre l’ange et la bête, vous n’hésitez pas ! Mais cela vous est un peu particulier. Pour le reste des hommes, la civilisation a toujours consisté à faire passer l’ange avant la bête.<br>— Mais moi aussi, je veux des anges, des anges en chair et en os ! Les anges n’ont pas besoin de mères. Malheureusement, notre époque honore les mères et non les anges. | ||
{{ | {{Réf Livre|titre=La mort d’une mère|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1950|page=35}}}} | ||
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{{Réf Livre|titre= | |||
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| | | 20110220={{Extrait|id=4241915|De tous les opprimés doués de parole, les enfants sont les plus muets. | ||
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section= | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=7}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | |||
| 20110221={{Extrait|id=4248228|Je pourrais être amoureux de certaines mères à cause de leurs fils. Mais ce qui prouve que je suis pédéraste au sens strict, c’est que l’amour du fils ne me rendrait jamais amoureux du père. | |||
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. XII|page=81}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | ||
| | | 20110222={{Extrait|id=4249147|Pour l’encourager, je lui avais dit, que, plus on se distinguait des autres par certaines choses, plus on devait les dépasser dans celles que l’on avait avec eux en commun. | ||
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. | {{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. XI|page=76}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | ||
| | | 20110223={{Extrait|id=4277841|De temps à autre, un mari assassine sa femme. Cet incident fâcheux ne remet pas en cause, dans l’esprit des bourgeois, l’institution du mariage. Ce n’est pas parce qu’un malade mental étrangle de temps à autre un petit garçon que ces mêmes bourgeois sont autorisés à faire porter le chapeau à tous les pédérastes, et à priver leurs enfants de la joie d’être initiés au plaisir, seule « éducation sexuelle » qui ne soit pas un mensonge et une foutaise. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=49-50}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20110224={{Extrait|id=4318323|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Sur la ligne qui va de l’animal à l’homme, l’enfant se situe ainsi au-delà de l’adulte et doit être considéré comme suprahumain, surhumain. | ||
{{Réf Livre| | {{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=328}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | ||
| | | 20110225={{Extrait|id=4319573|La pédérastie consiste à posséder les garçons. | ||
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section= | {{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. X|page=72}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | ||
| | | 20110226={{Extrait|id=4346501|La caste adulte, une caste, comme en Inde. Et les gosses, ce sont les intouchables. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=32}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20110227={{Extrait|id=4355135|C’est un temps à dépasser la peur, la peur d’être punis et plus aimés qui a paralysé la première vague des révoltes au bord des profonds bouleversements salvateurs — ô motivations secrètes du militantisme armé-casqué, ô goût caché du pouvoir, ô petit chef, ô actions désespérées suicidaires accomplies pour échouer-expier, ô instinct de mort politique, oh papa, oh maman, au secours ! ô impuissances solitudes essentielles oh merde. | ||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=68}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | ||
| | | 20110228={{Extrait|id=4394546|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Dans presque tout système d’éducation, on part de ce principe que tous les enfants sont suspects, comme partout est suspect un homme qui s’intéresse à eux. En les surveillant à l’excès, on leur rend désirable ce dont il est question de les détourner. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, | {{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=250}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | |||
| 20110301={{Extrait|id=4441750|{{personnage|Abel Tiffauges}} (13 mai 1938) :<br>L’une des inversions malignes les plus classiques et les plus meurtrières a donné naissance à l’idée de ''pureté.''<br>La pureté est l’inversion maligne de l’innocence. L’innocence est amour de l’être, acceptation souriante des nourritures célestes et terrestres, ignorance de l’alternative infernale pureté-impureté. De cette sainteté spontanée et comme native, Satan a fait une singerie qui lui ressemble et qui est tout l’inverse : la pureté. La pureté est horreur de la vie, haine de l’homme, passion morbide du néant. Un corps chimiquement ''pur'' a subi un traitement barbare pour parvenir à cet état absolument contre nature. L’homme chevauché par le démon de la pureté sème la ruine et la mort autour de lui. Purification religieuse, épuration politique, sauvegarde de la pureté de la race, nombreuses sont les variations sur ce thème atroce, mais toutes débouchent avec monotonie sur des crimes sans nombre (...) | |||
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=85}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | |||
| 20110302={{Extrait|id=4451865|En 1945, l’armée américaine avait affectueusement baptisé ''Little boy'' la bombe atomique qui détruisit Hiroshima. Ce « petit garçon » — un long obus de quatre tonnes — fit cent vingt mille victimes en quelques secondes. Dieu merci, ce n’était pas sexuel. | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=140}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
| 20110303={{Extrait|id=4459860|La vérité est que le charme érotique du jeune garçon est radicalement nié par la société occidentale moderne qui rejette le pédéraste dans le non-être, royaume des ombres, ''Katobasiléia''. Le postulat de notre époque, c’est qu’''un jeune garçon n’est pas désirable''. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=30}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | |||
| 20110304={{Extrait|id=4479804|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>L’enfant de douze ans a atteint un point d’équilibre et d’épanouissement insurpassable qui fait de lui le chef-d’œuvre de la création. Il est heureux, sûr de lui, confiant dans l’univers qui l’entoure et qui lui paraît parfaitement ordonné. Il est si beau de visage et de corps que toute beauté humaine n’est que le reflet plus ou moins lointain de cet âge. Et puis, c’est la catastrophe. Toutes les hideurs de la virilité – cette crasse velue, cette teinte cadavérique des chairs adultes, ces joues râpeuses, ce sexe d’âne démesuré, informe et puant – fondent ensemble sur le petit prince jeté à bas de son trône. Le voilà devenu un chien maigre, voûté et boutonneux, l’œil fuyant, buvant avec avidité les ordures du cinéma et du music-hall, bref un adolescent.<br>Le sens de l’évolution est clair. Le temps de la fleur est passé. Il faut devenir fruit, il faut devenir graine. Le piège matrimonial referme bientôt ses mâchoires (...) | |||
{{Réf Livre|titre=Le Roi des aulnes|auteur=Michel Tournier|éditeur=Gallimard|année=1970|page=104-105}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p> | |||
| 20110305={{Extrait|id=4507229|Je suis un homme d’ordre ; mais il y a un certain désordre propice à la liberté des mœurs… « Favorise le remue-ménage, a dit Goethe, tu seras partout chez toi. » | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=2|page=126}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20110306={{Extrait|id=4538612|Jadis, la maison de redressement prétendait corriger les enfants indisciplinés. Aujourd’hui, on leur impose une psychothérapie. Punition patiente qu’administrent des bourgeoises doucereuses, infatuées et perverses. Mais ces dames ne battent pas : elles violent. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=63-64}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
| 20110307={{Extrait|id=4610292|Je tiens que notre époque est aussi favorable que n’importe quelle autre à notre bonheur, à l’assouvissement de nos passions. L’approbation de la société ? Je m’en tamponne le coquillard. C’est dans la clandestinité, le danger, la transgression que je puise mon équilibre, ma santé, ma joie. Un des charmes de l’amour des moins de seize ans, c’est qu’il se cache. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=84}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | |||
| 20110308={{Extrait|id=4643723|[...] le baume que sont pour moi mes amours avec les petits garçons, l’échappatoire de la philopédie homosexuelle. | |||
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« La femme »|page=49}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | |||
| 20110309={{Extrait|id=4662736|Une pédérastie fort active ne voue pas nécessairement à l’infortune. | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=330}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20110310={{Extrait|id=4700561|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Ce qui est imparfait […] peut en être plus parfait : l’esquisse est souvent plus belle que l’œuvre achevée. Ce mot de perfection, pris à la rigueur, n’évoque-t-il pas quelque chose de désincarné ? Un corps parfait ou idéal, c’est vraiment une sorte d’idée. On oublie la chair pour ne considérer que les lignes. Bien plus, quand on s’élève vers la perfection, on s’éloigne de la chair.<ref>Le prince d’Elbassan répond ainsi à miss Teacher, qui vient d’affirmer que des enfants « ne sauraient être beaux ni parfaits », car « ce qui n’est pas achevé ne peut être parfait ».</ref> | ||
{{ | {{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=266}}}} | ||
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{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | ||
| 20110311={{Extrait|id=4704630|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Un grand soleil rouge s’est levé tout à coup devant ma face. Et ce soleil était un enfant.<br>Un ouragan vermeil m’a jeté dans la poussière, comme Saul sur le chemin de Damas, foudroyé par la lumière. Et cet ouragan était un jeune garçon. | |||
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=368}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | |||
| 20110312={{Extrait|id=4711450|La différence et la supériorité conjuguées se payent cher, très cher, et il serait léger de le nier. Il en a toujours été ainsi, Tacite le notait déjà dans sa ''Vie d’Agricola'', et il est chimérique de se figurer que, par un décret spécial de la providence, demain sera autre qu’hier sur ce point. | |||
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Conclusion »|page=158}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | |||
| 20110313={{Extrait|id=4769724|Rien ne m’est plus agréable que de rectifier un de mes préjugés. Quelque libres que nous soyons, nous sommes tous sujets aux partis pris, ce qui nous épargne la peine d’approfondir une question. | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=8|page=312}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | |||
| 20110314={{Extrait|id=4786721|Les mœurs amoureuses s’émancipent à mesure que l’eugénisme, la puériculture, la diététique, le sport embellissent les gens. Car la morale puritaine est le cache-misère des mal foutus. Moins ils seront, moins il y aura de prudes et de châtreurs.<br>Les peuples pauvres et beaux ont des habitudes sexuelles libérales : quand des lois oppressives sont édictées par leur classe dominante, ces lois demeurent inappliquées — faute de police et parce que les habitants n’y croient pas.<br>Mais la France, elle, a deux handicaps. Riche nation policière, elle a les moyens d’infliger ses lois cafardes. Peuple d’une laideur atterrante (elle choquait même un Sigmund Freud, ce joli cœur, alors étudiant à Paris), nous sommes condamnés à cultiver un obscurantisme sexuel massacrant. | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=88-89}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
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Version du 14 février 2011 à 11:07