« Pédérastie active – 2, Chapitre II » : différence entre les versions
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Thomas cependant retourna, et combien de fois ! (Dieu seul le sait pour l’avoir consigné sur son grand livre, il nous le révélera au dernier jour !) Thomas, oui, le polisson, retourna avec Just et le berger. Il lia connaissance aussi avec le charretier, un grand brun celui-là.<br> | Thomas cependant retourna, et combien de fois ! (Dieu seul le sait pour l’avoir consigné sur son grand livre, il nous le révélera au dernier jour !) Thomas, oui, le polisson, retourna avec Just et le berger. Il lia connaissance aussi avec le charretier, un grand brun celui-là.<br> | ||
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Version du 7 août 2011 à 16:06
Deuxième partie — Chapitre II
Pas plus tard que le surlendemain, Thomas se retrouva avec Just aux environs de la grange témoin de leur premier crime. Aussitôt la conversation s’engagea, une conversation cochonne…
Thomas tout heureux de sa bonne fortune des deux dernières nuits, sans autre préambule, annonça à son ami que lui aussi avait joui et que vrai c’était bon… Dans tous et chacun de leurs détails, il expliqua les manipulations personnelles qui avaient enfin produit la bienheureuse félicité, la jouissance. Et Just l’écoutait avidement, cependant que sa bite, quoiqu’elle eût été secouée à trois reprises la nuit précédente, se gonflait démesurément dans sa culotte. Quand Thomas eut fini ses explications, Just continua son cours d’onanisme pratique. Il ne se passait pas vingt-quatre heures sans qu’il ne le fît. À l’asile départemental, c’était avec ses camarades, le jour dans un coin ou dans un autre, aux cabinets surtout, et la nuit tout seul.
Depuis qu’il était arrivé ici, en condition c’était régulièrement au moins deux fois toutes les nuits, avec le troisième charretier, un robuste garçon de dix-neuf ans (19 ans !) dont il partageait le lit. Ce qu’il en avait une bite celui-là !… – Ah ! mon Thomas, si tu voyais cela !… – C’était aussi avec le berger qui souvent lui disait : « Branle-moi. » Et lui docilement le branlait.
Thomas enviait le sort de Just, il faisait les vœux les plus sincères pour avoir tôt ou tard le plaisir de coucher comme Just avec un pareil charretier et de faire la connaissance d’un tel berger.
Cet échange d’angéliques propos ne tarda guère à faire venir l’eau à la bouche de nos deux polissons et les esprits spermatiques à leur pine.
— Dis, Thomas, viens dans la grange.
Les voilà bientôt installés sur une botte de paille que Just a déliée tout exprès. « Branlons-nous. » Chacun alors d’exhiber son morceau que l’un empoigne à l’autre… Comme ils y allaient avec toute la fougue de leur juvénile ardeur ! Ils eussent vite fait de précipiter l’inévitable catastrophe si Just, pour avoir maintes et maintes fois éprouvé l’expérience de la chose, n’avait fait cesser la manœuvre, afin que l’ineffable plaisir durât plus longtemps et que fût plus intense aussi l’indicible jouissance !
Tandis que côte à côte, serrés l’un contre l’autre, ils se reposaient de leur impudique travail, curieusement Thomas questionnait Just sur le troisième charretier et le berger, lui disant, lui répétant son vif désir de le faire avec eux ; lui demandant s’il croyait que ce ne fût pas impossible. Pauvre enfant ! cher innocent ! gentil adolescent ! il n’y avait pour lui rien de plus désirable sur terre que de contempler et de manier la bite de ces deux grands types-là ! dix-neuf et vingt ans !… qui avaient un soupçon, une ombre de moustache, et qui s’étaient déjà amusés avec des femmes !… Ah ! les femmes !… C’est après quoi Just, de son côté soupirait, n’ayant pu, en dépit de quelques tentatives d’ailleurs maladroites, goûter à cet exquis fruit défendu. Il cherchait toujours, il imaginait quelles nouvelles tentatives plus fructueuses il pourrait bien entreprendre, afin d’avoir quelque chance de réussir. Ah ! les femmes !… une femme !… n’importe laquelle, pourvu que ce soit une femme !… D’après les dires du troisième charretier, corroborés avec ceux du berger, une femme c’était si divinement bon !… Pour calmer le prurit sexuel qui le démangeait, il se fit à nouveau empoigner par Thomas, l’assurant de plaider chaleureusement sa cause auprès des deux jeunes gens. Demain sans manquer ils iraient trouver dans les champs le berger occupé à la garde de ses moutons et… – « tu verras ce qu’on aura du plaisir !… »
Tout à la joie de l’imminence de cette idéale perspective, Thomas redoubla d’ardeur dans son amoureuse besogne, tandis que son ami, de son côté, était loin certes de rester inactif. Ils travaillèrent tant et si bien, les deux polissons, qu’au bout de trois à quatre minutes tout au plus, Thomas se sentait envahir par le génésique frémissement. Au même instant, Just qui éprouvait les mêmes symptômes, projeta de son membre démesurément raidi et gonflé, à deux mètres à peu près de distance, son foutre brûlant cependant qu’il marmottait une fois de plus : « Ah ! les femmes !… les femmes !… une… une f…emme !… » Puis leurs nerfs surexcités se détendirent ; ils étaient anéantis…
Ne pouvant quand même rester là indéfiniment, chacun rentra son histoire sans prendre l’élémentaire précaution d’en essuyer le bout encore suintant de la crème d’amour, et après s’être rendu compte que personne ne les voyait sortir de la grange, ils se quittèrent pour se retrouver le lendemain. Le bon Dieu seul les avait vus… Pauvres chéris, continuez à vous branler en paix ; si dans sa miséricorde, il vous a, le bon Dieu, ornementé d’une bite, c’est pour que vous vous en serviez. Au repos, les outils ça se rouille.
La nuit fut calme et modérée, Thomas ne se branla qu’une fois, avant de se lever le matin. Le charretier avec qui couchait Just avait eu, lui, la bonne fortune de tirer, à la tombée du soir, un véritable et sérieux coup avec une fille du bourg, qui d’ailleurs avait depuis longtemps prostitué sa virginité. Sans trop de difficulté, elle s’était laissé pincer, embrasser, chatouiller, et finalement baiser. Le charretier sans déconner la baisa trois fois en une demi-heure ; il avait épuisé sa réserve. Voilà pourquoi, cette nuit-là, Just qui de son côté s’était esquinté avec Thomas, put reposer chastement. Se souvenant de la promesse enregistrée la veille dans son spasme vénérien, Thomas sur les onze heures le lendemain rôdait aux environs de la ferme, Just rentrait pour manger la soupe. Comme il était accompagné d’autres travailleurs, il se borna, tandis que ceux-ci fredonnaient un air ordinaire, de lui glisser dans le tuyau de l’oreille : « Eh bien ?… » Et Just, sans perdre une syllabe des horreurs que les autres chantaient, de lui répondre à mi-voix : « Oui, ce soir à cinq heures, à la Croix-Rousseau. » Les gars continuaient leur ignominie sacrilège parodiant l’air d’un pieux cantique (air : Accourez, peuples fidèles).
- Ah ! qu’ c’est bon un’ fumelle,
Quand elle est en chaleur,
On déguste avec elle
Cinq minutes de bonheur (bis).
De sorte que pas un n’entendit demande ni réponse et ne se douta qu’entre les deux petits misérables se tramait quelque impur complot.
Plutôt avant qu’après cinq heures, au pied du calvaire dénommé la Croix-Rousseau, probablement du titre de propriété de celui qui avait eu la dévotion de l’ériger en pleine solitude de la campagne, Thomas se trouvait joyeux, quoiqu’un tantinet anxieux de ce qui allait se passer. La silhouette de Just se profila à l’horizon, elle se dessina de plus en plus nettement, il approchait à grand pas ; il était arrivé au rendez-vous.
À cette époque de l’année, le berger qui faisait parquer son troupeau dans les champs, ne rentrait pas le soir à la ferme, il couchait à la belle étoile, sous le grand ciel de la Beauce, dans sa petite cabinette roulante. Chaque soir on lui portait son souper, et ce soin rentrait dans la catégorie des quotidiennes occupations de Just. « Si tu veux venir mon Thomas, tu vas voir c’ qu’on va rigoler… » Si tu veux venir ! Parbleu, il ne demandait que cela. Ce n’était point pour autre chose qu’il était ici. Au détour du prochain chemin, ils aperçurent les moutons qui, épars, broutaient la luzerne et le sainfoin, sous la garde vigilante des chiens dont les allées et venues régulières délimitaient rigoureusement le territoire concédé à leur appétit. Le berger, lui, était nonchalamment étendu à l’ombre d’un repli de terrain. Couché sur le dos, ses bras repliés lui servant d’oreiller, il rêvait ; car que faire ainsi désœuvré, au long d’une interminable journée d’été, à moins que de rêver ? Il rêvait à ses amours, à sa blonde, à qui chaque dimanche, la retrouvant au pays voisin, il faisait sa petite affaire. Il rêvait aussi à Just qui ne devait plus guère tarder à lui apporter sa pitance, et qui jamais ne repartait sans s’être de la meilleure grâce prêté à l’opération masculine.
En ce moment Just arrivait avec Thomas dont le cœur battait plus fort à mesure qu’il approchait du berger. Celui-ci avait-il été édifié par Just sur le désir de son jeune compagnon, ou bien était-ce simple intuition, ou encore passion irrésistible ?… Toujours est-il qu’aussitôt après s’être rendu compte du menu, toujours le même d’ailleurs, qui lui était servi, Émile, le berger, un gentil blond de vingt ans aux yeux d’un bleu d’azur, absolument comme s’il n’y avait pas eu en la personne de Thomas un témoin attentif de ses propos, se prit à dire à Just :
— Tu sais, il était temps que tu arrives, voilà plus de deux heures que je bande à m’en faire péter le nœud. Allons, hop ! place-toi.
Sans tarder et sans la moindre révolte de pudeur, Just prit sa position accoutumée ; c’est-à-dire qu’il se déculotta, laissant retomber son pantalon jusqu’au bas de ces jambes, se coucha sur le dos à peu près à la place qu’Émile occupait tout à l’heure, releva sa chemise jusqu’au-dessus de son nombril, écarta les jambes, et tout en caressant sa bite qui se dressait vers le ciel, comme un minuscule paratonnerre, il attendit… Il attendait que le berger, lui aussi, après avoir pissé (c’est une précaution toujours utile de lâcher la pisse jaune avant que de faire sortir la blanche, sans cela on éprouve parfois après des picotements désagréables), il attendait donc qu’il eût laissé choir complètement sa culotte, qu’il eût bien haut relevé sa chemise, et se fût sur lui couché à plat ventre, de telle sorte que dans le mouvement réciproque qui s’opérait au contact de leurs nombrils, leurs bites, parfois aidées de la main qui les remettait dans le droit chemin (hélas ! bien différent de celui de la vertu !) pussent se fricasser l’une contre l’autre.
Thomas jouit de ce spectacle délirant !… Just ne lui avait pas menti ; elle était vraiment grosse, superbe, la queue du berger. À vrai dire, il lui eût été difficile d’établir une comparaison fondée, puisque jusque là, en fait de bites un peu sérieuses, il n’avait guère vu que celle de Just. Je ne mentionne même pas, ça en vaut si peu la peine, les insignifiantes quéquettes de ses petits camarades.
Tandis donc qu’Émile, le gentil blond de vingt ans, dans son délire érotique, s’acharnait à faire à Just ce que le latin, parce qu’il revendique le droit de braver dans ses termes l’honnêteté, appelle le coïtus inter femora. Je traduis pour ceux qui n’entendent point cette langue archaïque et aussi à l’usage de ceux qui, comme moi et tous les gens sensés, estiment que tout par un Français peut être dit dans son langage national assez riche par lui-même d’expressions variées – tandis donc qu’installé sur Just, comme il en usait avec sa blonde et tant d’autres à l’occasion, Émile s’efforçait en précipitant ses mouvements corporels de provoquer la bienheureuse éjaculation, Thomas allongé tout près de lui et lui aussi bite à l’air, se branlait en cadence, sans perdre la moindre de leurs paroles lubriques qu’il gravait précieusement en sa mémoire. Des lèvres des deux partenaires sortaient en effet les plus cochonnes expressions qui puisent germer dans un cerveau en rut. Ils avaient maintenant fini, Just avait déchargé à l’instant précis où Émile lui barbouillait le bas du ventre de foutre. Et les deux saligauds restaient dans la stupide position qu’éprouve infailliblement chacun de ceux qui viennent de sacrifier à l’amour. Thomas lui, avait eu la présence d’esprit de ne pas aller jusqu’au bout ; dame, il était grand temps qu’il arrêtât sa manœuvre personnelle !…
C’est le berger qui le premier revint de son égarement. Il se disposait à corriger ce que son costume avait de par trop immodeste, quand Thomas toujours en train de se branler mollement, sans précipitation, en gamin expert déjà dans l’art de faire durer le plaisir le plus longtemps possible, se hasarda à soupirer : « Oh ! » Le berger eut vite fait de constater qu’il promettait ce gosse (j’en sais maintenant quelque chose pour ma part) ; par bonté d’âme, par complaisance, il ne refusa point de combler ses vœux. Seulement il lui demanda de le branler un peu pour faire raidir. Thomas ne demandait pas mieux. Il fit donc au berger la même opération que déjà il avait pratiquée sur son ami Just, que plusieurs fois il s’était infligée à lui-même. Il n’avait pas besoin lui qu’on le branlât, car il bandait atrocement, sa machinette ressemblait comme dureté à une toute petite barre de fer. Le berger ne tarda point à bander, et quand il banda Thomas se coucha sur le dos, tandis qu’Émile écartait les jambes, et il reçut la décharge en plein ventre, la chaude décharge lui inonda le nombril.
Promesse de se revoir le lendemain si possible, ne peut-on pas toujours s’arranger pour cela ?… Les deux victimes du berger le quittèrent. Le sens moral pourtant chez eux n’était pas encore tellement oblitéré que, tout en n’osant point s’en faire la confidence, ils n’eussent un semblant de honte après ce qui venait de se passer.
Thomas cependant retourna, et combien de fois ! (Dieu seul le sait pour l’avoir consigné sur son grand livre, il nous le révélera au dernier jour !) Thomas, oui, le polisson, retourna avec Just et le berger. Il lia connaissance aussi avec le charretier, un grand brun celui-là.
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