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| | | 20120406={{Extrait|id=8107439|Les adultes ont peur. La « peur panique » soi-même.<br>Le plaisir, c’est dangereux. Rougeur subite de la jeune mère qui, la première fois qu’elle donne le sein, se met à jouir, personne ne l’avait prévenue et elle sent bien que c’est mal. Et ces nourrices autrefois qui baisaient les petits enfants au sexe tandis qu’elles les allaitaient. Ça devait faire des repas un moment assez riche. Et ces petits qui se caressent, devant le monde les innocents, le monde se détourne gêné, et la maman retire la main en disant que c’est pour son bien. Au petit, oh les hypocrites, c’est eux qui sont troublés. Les adultes se glacent devant les enfants parce qu’ils ont peur pour eux-mêmes et leur vertu si chèrement acquise. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=185}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | ||
| | | 20120407={{Extrait|id=8154132|Je deviens citoyen du monde quand j’apprends, saisi de rêverie, qu’il naît sur terre trente-neuf millions de garçons chaque année. Je vois une aube, un arc-en-ciel. Tous sont beaux, à coup sûr, tous me parlent avec plaisir : et leur nombre me convaincrait déjà de vivre trente-neuf siècles. | ||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=54}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
| 20120408={{Extrait|id=8220503|Croissance des enfants du voisinage et des amis. Tristesse vingt fois vécue : voir ''quelqu’un'' devenir n’importe qui. | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=135}}}} | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=135}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20120409={{Extrait|id=8246791|Un enfant est en permanence sous le regard des adultes. Il n’y a que le tôlard qui en soit au même point. Lui, c’est pour le punir. Les enfants, c’est pour les « protéger ». | ||
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=43}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | |||
| 20120410={{Extrait|id=8256630|On ne peut être (ou rester) fat en courant les garçons dans la rue ; sinon, ils vous rient au nez. | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=5|page=91}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | |||
| 20120411={{Extrait|id=8270417|{{personnage|Le Supérieur}} ''(s’adressant à l'Abbé De Pradts)'' :<br>Il ne faut jamais pousser un enfant contre ses parents. La partie nous est trop belle. | |||
{{Réf Livre|référence=La ville dont le prince est un enfant/Gallimard, 1968|acte=III|scène=VII|page=165}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La ville dont le prince est un enfant (citations)]]</p> | |||
| 20120412={{Extrait|id=8312019|Une mère qui, veuve ou divorcée, élève seule son fils est moins hostile qu’une mère en puissance d’époux à une amitié entre le jeune garçon et un aîné. Dans la mesure du possible, je choisis mes petits amis dans les familles désunies, chaotiques, et je m’en trouve toujours bien. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=108}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | |||
| 20120413={{Extrait|id=8360507|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Comment ai-je été assez fou pour croire que cette société exécrée laisserait vivre et aimer en paix un innocent caché parmi la foule ? | |||
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=132}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | |||
| 20120414={{Extrait|id=8392636|{{personnage|L’Abbé de Pradts}} ''(s’adressant à Souplier)'' :<br>Dieu a créé des hommes plus sensibles que les pères, en vue d’enfants qui ne sont pas les leurs, et qui sont mal aimés, et il se trouve que vous êtes tombé sur un de ces hommes-là. | |||
{{Réf Livre|référence=La ville dont le prince est un enfant/Gallimard, 1968|acte=I|scène=II|page=28-29}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La ville dont le prince est un enfant (citations)]]</p> | |||
| 20120415={{Extrait|id=8433816|Les très jeunes sont tentants. Ils sont aussi tentés. Je n’ai jamais arraché ni par la ruse ni par la force le moindre baiser, la moindre caresse. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=44}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | |||
| 20120416={{Extrait|id=8437566|Le pédéraste, l’amant des très jeunes, garçons et filles, est voué à une existence de rebelle, d’outsider, d’hérétique, une existence qui est un continuel pied de nez aux grandes personnes, à leurs soucis, à leurs ambitions, à leur mode de vie. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=81-82}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | |||
| 20120417={{Extrait|id=8458376|Dieu est au-delà de tous les noms de Dieu, au-delà de l’idée de Dieu. Pour pressentir ce que peut être l’existence de Dieu, nous n’avons que deux voies, qui d’ailleurs se confondent : l’amour et la beauté. L’amour de la créature et la beauté du monde créé sont les vitraux à travers quoi nous recevons, en transparence, la lumière du Christ, « soleil de justice ». | |||
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Le Christ »|page=26}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | ||
| | | 20120418={{Extrait|id=8460927|Le Français moyen est un homme que la pédérastie révolte et que le saphisme excite. | ||
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=4|page=137}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | |||
| 20120419={{Extrait|id=8499053|Après avoir cherché toute ma vie, je méritais finalement d’avoir trouvé. | |||
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=12}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | ||
| | | 20120420={{Extrait|id=8502694|[[Henry de Montherlant|{{personnage|Henry de Montherlant}}]] :<br>Je ne reconnais aucun devoir, hors celui du libre arbitre. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | {{Réf Livre|titre=La mort d’une mère|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1950|page=26}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | |||
| 20120421={{Extrait|id=8571020|La frontière est mince entre les amours. | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=12|page=262}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | |||
| 20120422={{Extrait|id=8620509|L’imprudence, la confiance, la naïveté, l’enthousiasme de la plupart des pédérastes les exposent à plus de mésaventures que les autres, – on dirait même que beaucoup les recherchent comme un stimulant. C’est la difficulté de trouver le compagnon rêvé qui leur inspire cette boulimie, prise quelquefois pour une névrose. | |||
{{Réf Livre|titre=« Grandeur et servitudes de la pédérastie »|auteur=Roger Peyrefitte|section=in ''Le Crapouillot'', n.s. n° 12, ''Les pédérastes''|éditeur=Le Crapouillot|année=1970|page=16}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | |||
| 20120423={{Extrait|id=8640371|{{personnage|L’Abbé de Pradts}} ''(s’adressant au Supérieur)'' :<br>L’affection, j’en avais une pour cet enfant. Vous l’avez ruinée et en quelque sorte déshonorée, elle qui était si propre. | |||
{{Réf Livre|référence=La ville dont le prince est un enfant/Gallimard, 1968|acte=III|scène=VII|page=164}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La ville dont le prince est un enfant (citations)]]</p> | |||
| 20120424={{Extrait|id=8700213|« Tu ne dois pas trop investir en moi, personne ne doit trop investir en personne. Quand tu me dis, « je vous appartiens entièrement, je suis votre esclave », cela ne me plaît pas. Sache que tu n’appartiens à personne, ni à tes parents ni à moi, tu n’appartiens qu’à toi. »<br>Le plus important service que je puisse rendre à un adolescent, après lui avoir transmis tout ce que je suis capable de lui transmettre, c’est de lui enseigner à se passer de moi. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=66}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20120425={{Extrait|id=8739237|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>L’enfant de douze ans a atteint un point d’équilibre et d’épanouissement insurpassable qui fait de lui le chef-d’œuvre de la création. Il est heureux, sûr de lui, confiant dans l’univers qui l’entoure et qui lui paraît parfaitement ordonné. Il est si beau de visage et de corps que toute beauté humaine n’est que le reflet plus ou moins lointain de cet âge. Et puis, c’est la catastrophe. Toutes les hideurs de la virilité – cette crasse velue, cette teinte cadavérique des chairs adultes, ces joues râpeuses, ce sexe d’âne démesuré, informe et puant – fondent ensemble sur le petit prince jeté à bas de son trône. Le voilà devenu un chien maigre, voûté et boutonneux, l’œil fuyant, buvant avec avidité les ordures du cinéma et du music-hall, bref un adolescent.<br>Le sens de l’évolution est clair. Le temps de la fleur est passé. Il faut devenir fruit, il faut devenir graine. Le piège matrimonial referme bientôt ses mâchoires (...) | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=104-105}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p> | ||
| | | 20120426={{Extrait|id=8755966|Inciter l’homme à s’abandonner à ses pulsions chaotiques est l’asservir, et non le libérer. Aussi, la libération sexuelle signifie-t-elle parfois la libération de l’esclavage du sexe. La libération n’est pas un synonyme de la licence. Dans certains cas, c’est la continence qui exprime une libération sexuelle. | ||
{{Réf Livre| | {{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=123}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p> | ||
| | | 20120427={{Extrait|id=8789755|Pour être éternel, il suffit au vrai amour d’avoir existé. | ||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page= | {{Réf Livre|référence=Les ambassades/Flammarion, 1951|section=1{{Exp|e}} partie, chap. I|page=11}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les ambassades (citations)]]</p> | |||
| 20120428={{Extrait|id=8824592|La voix chantée du garçon impubère a la même emprise, les mêmes séductions que la vue et le toucher de son corps nu.<br>Les maîtrises ont construit de ce charme, au fil des siècles, un art musical émouvant et très chatouilleur, que seule en Europe méconnaît cette France qui ne s’émeut jamais, ne se chatouille guère et ne chante pas. | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=136}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur les voix de garçons]]</p> | |||
| 20120429={{Extrait|id=8837496|Tous les amours se rejoignent. Plus l’objet aimé nous est interdit, plus il nous prépare au grand sacrifice. Il se confond bientôt avec Dieu lui-même. | |||
{{Réf Livre|titre=Jeunes proies|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1956|page=247}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | |||
| 20120430={{Extrait|id=8839653|Ils sont beaux jusqu’à la douleur, ces jeunes garçons raides et lisses comme leurs verges : trognes d’enfants, silhouettes criminelles, éclairs nacrés des dents, des yeux, ricanements anatides, aines blondes et nerveuses au sperme torrentiel. Cela jette les hommes mûrs, laids, ventrus, velus, célèbres, dans des émois religieux.<br>Hélas, ces adolescents sortent leur beauté en ville sans rien mettre dessous. Ils n’ont qu’une puce dans le crâne, ils n’admirent pas votre esprit, ils ignorent même le nom du bougnat verdâtre qui orne leur billet de banque préféré. Cruauté du désir que la jeunesse inspire. Je vous maudis, charmes trompeurs ! | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=21}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20120501={{Extrait|id=8853186|J’éprouvais, comme je ne l’avais jamais éprouvée, la fatalité d’un amour lié au culte d’un âge, âge qui s’envole tandis que nous le cueillons ou que nous hésitons à le cueillir. Ces formes dont l’ambiguïté va disparaître, ces joues lisses qui vont être adolescentes, cette ardeur qui se cherche et n’a pas encore trouvé l’autre sexe, ne durent qu’une saison.<br>« Un été suffit pour faire du gentil chevreau un bouc velu », dit une épigramme de l’Anthologie grecque. Un conteur japonais a exprimé la même idée plus poétiquement : « La beauté des jeunes garçons s’évanouit, dès que la boucle de leur front est coupée et qu’ils revêtent des robes à manches courtes. Leur amour n’est donc qu’un songe passager. » Je me rappelais également les paroles de Pausanias dans le ''Banquet'' de Platon : « Une loi devrait interdire d’aimer les jeunes garçons, pour qu’on ne gaspillât pas tant de soins à une chose incertaine. »<br>Cette loi est venue depuis longtemps, sous (...) | ||
{{Réf Livre|titre= | {{Réf Livre|titre=Jeunes proies|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1956|page=26-27}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | ||
| | | 20120502={{Extrait|id=8869365|Les enfants sont « irresponsables » mais peuvent néanmoins être jugés, pour délits de droit « commun », et en plus pour des délits propres à eux, qui n’en seraient pas si commis par des adultes (activités sexuelles « précoces », actes de rébellion, cela variant selon les pays). Aux fins de leur « protection » ils relèvent de tribunaux à part, de juges spéciaux, et, en fonction du degré de paternalisme et non de textes précis, ils peuvent se voir condamnés pour de longues années (jusqu’à la majorité) à détention dans des établissements conçus pour les sauver et rééduquer. | ||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=103}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | ||
| | | 20120503={{Extrait|id=8899200|La vitalité sexuelle dépend de l’hygiène alimentaire. La cuisine française, du moins lorsqu’on en abuse, est le meilleur moyen de se désexualiser. Sexualité égale frugalité. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=6|page=143}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/ | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20120504={{Extrait|id=8946360|Priape est le dieu des garçons. C’est lui qui, en leur révélant les plaisirs solitaires, préside à leur seconde naissance – leur véritable naissance à la vie. C’est lui qui, par la main d’un frère, d’un cousin, d’un camarade, fait leur apprentissage de l’amour réciproque, quand ce n’est pas par celle d’un oncle, d’un parrain, d’un ami de la maison, d’un confesseur, d’un professeur, d’un valet ou d’un inconnu dans un lieu public. Jadis, pour les rois enfants, ce soin charitable était réservé aux cardinaux premiers ministres (Mazarin avec Louis XIV, Fleury avec Louis XV). Peu de garçons ont été initiés par une fille ou une femme. Vénus, dont Priape est le fils aussi bien que Cupidon, se présente, lorsque, selon le proverbe grec, « le chevreau est devenu bouc ». Et c’est bien parce que Priape est le dieu des garçons que Tibulle lui demande le secret de les séduire, car « son habileté séduit tous les beaux ». Les séduire est moins difficile que de les aimer et d’en être aimé. | ||
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page= | {{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=13}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | |||
| 20120505={{Extrait|id=9005836|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>L’homme n’oublie pas toujours l’enfant qu’il a été et il tire de ce souvenir des effets inattendus. | |||
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=263}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | ||
| | | 20120506={{Extrait|id=9081570|En 87 Jean-Paul II a publié une « Lettre aux évêques de l’Église catholique sur la pastorale à l’égard des personnes homosexuelles ». L’Église ne veut pas nous laisser dormir en paix. Je me demande si cette obsession ne vient pas du fait que les papes se rendent compte que l’enseignement religieux est le séminaire de la pédérastie. Dans les chansons d’autrefois, « jésuite » rimait toujours avec « sodomite ». La lettre papale ressemble fort à un mea-culpa. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=4|page=207}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/ | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20120507={{Extrait|id=9101303|Au cœur des « démocraties » modernes, les enfants vivent sous le régime de la tyrannie — avec ses variantes connues, de l’autocrate abusif au despote éclairé et même démissionnaire, qui ne modifient pas le principe.<br>Les enfants n’ont ''aucun'' droit, que ceux octroyés, qui peuvent donc être repris à tout instant. Ils doivent obéissance aux parents alliés maîtres et au besoin n’importe qui (adulte) a le pas sur eux.<br>Avantages et punitions dépendent de l’arbitraire adulte, car il n’y a pas de code (en deçà de meurtre ou dommages physiques avérés), et aucune réparation n’est prévue pour les erreurs ou dommages. Et, comme il se doit en régime de tyrannie, le juge est partie. | ||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page= | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=51}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | ||
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Version du 8 avril 2012 à 17:27