« La sirène (Denys Puech) » : différence entre les versions

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Création - Il faut vraiment que j'aille à Orsay faire quelques photos libres de droits pour illustrer...
 
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Correction orthographe - NB cet article a été rédigé par un ami BL qui souhaite garder l'anonymat
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Parmi les nombreuses autres versions et copies de cette oeuvre, on peut noter :
Parmi les nombreuses autres versions et copies de cette oeuvre, on peut noter :
* Une réplique grandeur nature en marbre à la Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague,
* Une réplique grandeur nature en marbre à la Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague,
* Un exemplaire grandeur nature en plâtre dans laque un "voile de pudeur" masque les parties intimes du garçon au musée Denys Puech de Rodez,
* Un exemplaire grandeur nature en plâtre, dans laquelle un "voile de pudeur" masque les parties intimes du garçon, au musée Denys Puech de Rodez,
* Un exemplaire en plâtre de 1,35 m de haut au musée Chéret de Nice,
* Un exemplaire en plâtre de 1,35 m de haut au musée Chéret de Nice,
* Une étude en plâtre patiné de 42cm de haut (avec le même voile de pudeur que l'exemplaire de Rodez), passée en vente en 2000,
* Une étude en plâtre patiné de 42cm de haut (avec le même voile de pudeur que l'exemplaire de Rodez), passée en vente en 2000,

Version du 12 avril 2012 à 20:37

La sirène est une œuvre sculptée du français Denys Puech qui a été conçue vers 1888 alors que son auteur était pensionnaire à la Villa Médicis. L'original est daté de 1889.


Description

Cette œuvre de style académique représente une femme ailée dont le bas du corps est emprunté à un poisson (la sirène du titre) tenant sur son épaule gauche un jeune garçon nu. Elle tient la main gauche du garçon dans sa main droite qu'elle semble tirer vers elle tandis que sa main gauche est posée sur la hanche gauche du garçon, dans un geste évoquant aussi bien le maintien de l'équilibre qu'une douce sensualité. Le visage de la sirène est tourné vers le haut et regarde le jeune garçon tandis que ce dernier regarde au loin devant lui, l'air un peu absent.

La sirène, fidèle à la vocation de sa nature, semble vouloir emporter le garçon dans les flots. Cependant, par un étrange retournement de situation, c'est la sirène qui regarde le garçon avec une attitude désirante tandis que lui semble plutôt insensible au charme (aux charmes ?) de la femme-poisson et expose les siens à notre regard.


Versions

Après des dessins (visibles au musée Denys Puech de Rodez) et une esquisse en plâtre de 52 cm (figurant dans les collections du musée des Beaux-arts de Reims), l'original a été sculpté dans le marbre. D'une hauteur de 2,50 m pour 1,60 m de large et 1,40 m de profondeur, cette œuvre a été acquise par l’État au Salon de 1890, pour 12 000 F. Elle figure depuis 2011 au Musée d'Orsay (Salle 7 - Peinture académique - Rez-de-Chaussée Numéro d'inventaire : RF 4060, LUX 86).

Parmi les nombreuses autres versions et copies de cette oeuvre, on peut noter :

  • Une réplique grandeur nature en marbre à la Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague,
  • Un exemplaire grandeur nature en plâtre, dans laquelle un "voile de pudeur" masque les parties intimes du garçon, au musée Denys Puech de Rodez,
  • Un exemplaire en plâtre de 1,35 m de haut au musée Chéret de Nice,
  • Une étude en plâtre patiné de 42cm de haut (avec le même voile de pudeur que l'exemplaire de Rodez), passée en vente en 2000,
  • De nombreuses réductions en marbre, en particulier à Lisbonne (Fondation Calouste Gulbenkian) et au National Memorial Park de Falls Church (Virginie, États-Unis),
  • De nombreuses éditions en bronze par Barbedienne dont une version de 80cm a récemment été estimée entre 10 et 15 000 €...