François (pape)
Jorge Mario Bergoglio, né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, est un homme d’Église argentin, 266e évêque de Rome et pape de l’Église catholique sous le nom de François (en latin : Franciscus) depuis son élection le 13 mars 2013. Il a été auparavant archevêque de Buenos Aires et cardinal.
Il est le premier pape issu des rangs de la Compagnie de Jésus, ordre religieux missionnaire et éducatif dont les membres furent souvent accusés de pratiques pédérastiques. Premier pape non européen depuis près de treize siècles, c’est le premier issu du continent américain. Il est également le premier pape à prendre le nom de François.
Prises de position sur la pédophilie
Interview du 26 mai 2014
Le 26 mai 2014, en réponse au journaliste états-unien Frank Rocca, le pape François évoque le cas d’évêques accusés d’actes sexuels avec des mineurs, puis il compare les relations sexuelles entre un prêtre et un enfant à une messe noire :
In Argentina, ai privilegiati noi diciamo “Questo è un figlio de papà”, no? In questo problema non ci saranno figli di papà. In questo momento, ci sono tre vescovi sotto indagine; sotto indagine, tre, e uno studiando — è condannato già — studiando la pena che se deve fare. Non ci sono privilegi. [Questo abuso dei minorenni è un reato tanto brutto, tanto… Noi sappiamo che è un problema grave dappertutto, ma a me interessa la Chiesa. Un sacerdote che fa questo, tradisce il Corpo del Signore, perché questo sacerdote deve portare questo bambino, questa bambina, questo ragazzo, questa ragazza alla santità; e questo ragazzo, questa bambina si fida, e questo invece di portarli alla santità,] abusa loro, e questo è gravissimo. E proprio come… dirò una comparazione soltanto: è come fare una messa nera, per esempio, no? Tu devi le portare alla santità e le porta a un problema che durerà tutta la vita. […] Ma su questo si deve andare avanti, avanti: tolleranza zero.[1] | En Argentine, on dit des privilégiés « Celui-ci est un fils de pape », n’est-ce pas ? Dans ce problème il n’y aura pas de fils de pape. En ce moment, il y a trois évêques sous enquête ; sous enquête, trois, et un à l’étude — il est déjà condamné — à l’étude pour la peine il doit accomplir. Il n’y a pas de privilèges. Cet abus des mineurs est un crime si horrible, si… Nous savons que c’est un problème grave dans le monde entier, mais ce qui m’intéresse, c’est l’Église. Un prêtre qui fait ça trahit le Corps du Seigneur, parce que ce prêtre doit porter cet enfant, ce garçon, cette fille, vers la sainteté ; ce garçon, cette fille est en confiance, et au lieu de les porter vers la sainteté, il en abuse, et ceci est très grave. C’est vraiment comme si… je fais seulement une comparaison : c’est comme de faire une messe noire, par exemple, n’est-ce pas ? On doit le porter vers la sainteté et on le porte vers un problème qui durera toute la vie. […] Mais sur ça il faut avancer, avancer : tolérance zéro.[2] |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- ↑ Texte original en italien. Le début et la fin sont exactement transcrits à partir d’extraits sonores de Radio Vatican : « Encuentro del Papa con los periodistas volviendo de Tierra Santa ». La phrase entre crochets est recopiée de la transcription légèrement remaniée publiée sur le même site.
- ↑ Trad. BoyWiki.