Monnaie
Dans chaque pays, la monnaie existe aujourd’hui sous la forme concrète de pièces et de billets, qui représentent parfois des garçons. Même si ce thème reste relativement rare en numismatique — plus qu’en philatélie —, il a donné naissance à quelques œuvres remarquables, dont certaines sont très recherchées.
On rencontre trois types principaux de représentations garçonnières sur les monnaies :
- les garçons décoratifs ou symboliques (amours, divinités, etc.) ;
- les garçons anonymes (écoliers, petits paysans) ;
- les garçons identifiés (jeunes souverains, princes héritiers).
Les pièces de monnaie s’apparentent à l’art de la sculpture, alors que les billets de banque font appel au dessin et à la gravure.
De telles représentations garçonnières existent ou ont existé pour les pays suivants :[1]
- Albanie → monnaie albanaise
- Algérie → monnaie algérienne
- Allemagne → monnaie allemande
- Autriche-Hongrie → monnaie austro-hongroise
- Bulgarie → monnaie bulgare
- Congo → monnaie congolaise
- États-Unis → monnaie états-unienne
- France → monnaie française
- Grèce → monnaie grecque
- Indochine → monnaie indochinoise
- Roumanie → monnaie roumaine
- Tchécoslovaquie → monnaie tchécoslovaque
- Yougoslavie → monnaie yougoslave
La première moitié du XXe siècle a été l’âge d’or de la numismatique garçonnière. Certains dessinateurs, comme Georges Duval, semblent s’être particulièrement intéressés à ce sujet.
L’un des plus fameux numismates états-uniens, Walter H. Breen (1928 – 1993), auteur de plusieurs traités faisant autorité en matière de monnaies, est également connu sous le pseudonyme “J. Z. Eglinton”, sous lequel il rédigea Greek love en collaboration avec Warren Johansson. Il publia ensuite les revues International Journal of Greek Love (1966), puis Kalos : on Greek Love.
Voir aussi
Notes et références
- ↑ Cette liste n’est pas exhaustive.