Saint chrétien
De BoyWiki
Certaines Églises chrétiennes appellent « saints » des personnes particulièrement exemplaires et vénérables, qui grâce à leurs vertus ont rejoint le Christ Jésus dans un état appelé « communion ».
On trouvera ci-dessous une liste de saints chrétiens pouvant intéresser les personnes concernées par les garçons. Bien que la notion de saint ne soit pas en vigueur chez les protestants, quelques noms de personnalités remarquables appartenant aux Églises réformées y ont été ajoutées.
Dans chaque catégorie, les saints sont classés par ordre chronologique.
Saints morts dans l’enfance ou l’adolescence
Jeunes martyrs
- Saints Innocents, enfants de moins de 2 ans massacrés aux environs de Bethléem sur l’ordre du roi des juifs Hérode, vers l’an -6 (fête le 28 décembre en Occident, le 29 décembre en Orient).
- Saint Pontique ou Ponticus, 15 ans, frère de la jeune esclave Blandine, martyrisé avec elle et quarante-six autres chrétiens à Lyon en 177 (fête le 2 juin).
- Saint Laurentin et saint Pergentin, 10 et 12 ans, frères et martyrs à Arezzo en 250 (fête le 3 juin).
- Saint Cyrille de Césarée, enfant, martyr à Césarée de Cappadoce en 257 (fête le 29 mai).
- Saint Modeste et saint Ammone, enfants, fils de saint Damien, martyrs à Alexandrie (fête le 12 février).
- Saint Marin, enfant, martyr vers 284 (fête le 26 décembre – ne pas le confondre avec plusieurs autres Marin fêtés à la même date).
- Saint Just d’Auxerre ou Juste de Beauvais, 9 ans, martyr à Saint-Just-en-Chaussée en 287 (fête le 18 octobre).
- Saint Donatien et saint Rogatien (les Enfants nantais), adolescents martyrs à Nantes entre 287 et 304 (fête le 24 mai).
- Saint Alexandre et saint Cuthias, fils de Claude et Prépédigne, tous martyrs en 295 à Ostie (fête le 18 février).
- Saint Pancrace de Rome, 14 ans, martyr à Rome en 304, patron des enfants (fête le 12 mai).
- Saint Hilarion, enfant, l’un des martyrs compagnons de Saturnin à Carthage en 304 (fête le 12 février).
- Saint Artémas de Pouzzoles, écolier, martyr à Pouzzoles en 304 (fête le 25 janvier).
- Saint Paulille, enfant, prostitué et martyr à Cirta en 437 (fête le 13 novembre).
- Saint Guillaume de Norwich ou William of Norwich (vers 1132 – 1144)[1], assassiné à 12 ans en Angleterre, prétendûment martyrisé par des juifs (fête le 24 juin).
- Saint Hugues de Lincoln ou Little Saint Hugh (1247 – 1255), assassiné à 8 ans en Angleterre, prétendûment martyrisé par des juifs (fête le 27 juin).
- Bienheureux André de Rinn ou Andreas Oexner von Rinn (1459 – 1462), assassiné à 3 ans en Autriche, prétendûment martyrisé par des juifs (fête le 12 juillet).
- Bienheureux Cristóbal (né à Atlihuetzia vers 1514/1515, tué par son père en 1527), Antonio et Juan (nés à Tizatlán vers 1516/1517, assassinés à Cuauhtichan en 1529), adolescents indigènes du Mexique, connus sous le nom de Niños Mártires de Tlaxcala, Enfants martyrs de Tlaxcala (fête le 22 septembre).
- Saint André Wang Tianqing (1891 – 1900), enfant martyr en Chine (fête le 28 septembre).
- Saint Alexis Romanov ou Saint-tsarévitch Alexis (1904 – 1918), assassiné à 13 ans à Iekaterinbourg, célébré depuis 2000 comme martyr par l’Église orthodoxe russe (fête le 17 juillet).
Jeunes saints non-martyrs
- Saint Stanislas Kostka (1550 – 1568), mort à 18 ans, novice de la Compagnie de Jésus (fête le 13 novembre).
- Saint Dominique Savio (1842 – 1857), mort à 14 ans, élève de saint Jean Bosco (fête le 9 mars).
Jeune saint imaginaire
- Saint Amable Hyacinthe, 15 ans, dont le Père Xavier de Trennes obtient la canonisation dans le roman de Roger Peyrefitte Les clés de saint Pierre.[2]
Saints dont l’enfance est remarquable
- Saint Jean l’Apôtre ou Jean l’Évangéliste ou Jean le Théologien (mort en 101), fils de Zébédée et de Marie Salomé, frère de Jacques le Majeur ; peut-être adolescent au moment de sa rencontre avec Jésus, il est souvent assimilé au « disciple que Jésus aimait » de l’Évangile de Jean (fête le 26 décembre pour les orthodoxes, le 27 décembre pour les catholiques).
- Saint Viateur (mort en 390), jeune lecteur, ami intime de saint Just de Lyon (fête le 21 octobre).
- Saint Méloir, Mélar, Mylor ou Magloire (524 – 544), jeune prince breton maltraité et assassiné sur ordre de son oncle (fête le 2 ou le 3 octobre).
- Saint Émeric de Hongrie (1007 – 1031), fils du roi saint Étienne de Hongrie, réputé dès l’enfance pour sa chasteté (fête le 4 novembre).
- Saint Bernardin de Sienne (1380 – 1444), prêtre et prédicateur (fête le 20 mai).
- Saint Louis de Gonzague ou Aloys Gonzague (1568 – 1591), patron de la jeunesse catholique (fête le 21 juin).
- Evert Willemsz. Bogaert ou Everardus Bogardus (1607 – 1647), orphelin, visionnaire à l’âge de quinze ans, pasteur de l’Église réformée néerlandaise à Manhattan.
Saints liés à l’enfance
- Saint Christophe (mort vers 250), martyr, porteur de l’enfant Jésus (fête le 21 août en Occident, le 9 mai en Orient).
- Saint Babylas d’Antioche (mort en 251)
- Saint Blaise de Sébaste (mort vers 316), martyr, guérit un enfant mourant qui avait avalé une arête de poisson (fête le 3 février).
- Saint Nicolas de Myre ou Nicolas de Bari (270 – 345), patron des enfants, des écoliers et des hommes célibataires, aurait ressuscité trois enfants assassinés par un boucher, et ramené à ses parents leur fils qu’ils croyaient noyé (fête le 6 décembre – la Saint-Nicolas est à l’origine de la légende de Santa Claus, devenu le Père Noël).
- Saint Hilaire de Poitiers, évêque (vers 315 – 367)
- Saint Just de Lyon (mort en 390), archevêque, puis ermite en Égypte avec son jeune lecteur et ami intime saint Viateur (fête le 2 septembre).
- Saint Bassien de Lodi (319 – 409)
- Saint Zénobie de Florence (337 – 417)
- Saint Augustin d’Hippone (354 – 430), parfois représenté en compagnie d’un petit garçon (un ange ou l’enfant Jésus) qui verse avec une coquille l’eau puisée dans la mer, pour lui démontrer l’inanité de ses recherches sur le mystère de la Trinité (fête le 15 juin en Orient, le 28 août en Occident).
- Saint Brice de Tours (mort en 444)
- Saint Médard de Noyon (456 – 545)
- Saint Claude de Besançon (vers 607 – 699)
- Saint Willibrord (vers 658 – 739)
- Saint Rombaut de Malines (mort vers 775)
- Saint Grégoire de Nicopolis ou Grégoire Makar ou Grégoire d’Arménie (mort en 999)
- Saint Jean-Baptiste de La Salle (1651 – 1719), prêtre éducateur, fondateur de la congrégation enseignante des Frères des Écoles chrétiennes (fête le 7 avril).
- Saint Jean Bosco (1815 – 1888), prêtre éducateur, fondateur de la congrégation enseignante des Salésiens (fête le 31 janvier).
Voir aussi
Bibliographie
- Berlaymont, R. P. Philippus de. Paradisus puerorum, in quo primaevae honestatis totiusque pueritiae recte informatae reperiuntur exempla.... – Duaci : ex officina J. Bogardi, 1618. – 844 p. et l’index : front. gravé ; in-8°.[3]
- Berlaymont, R. P. Philippus de. Paradisus puerorum.... – Coloniae Agrippinae : apud J. Kinchium, 1619. – 10 ff. lim., 782 p., 59 ff. d’index ; in-8°.
- Berthon, Maurice. Lorsque les saints de France étaient petits garçons / ill. de Ph. Depret-Bixio. – Paris : Spes, 1958. – 224 p. : couv. ill. en coul. ; 19 × 14 cm.
- Frijhoff, Willem. « Enfants saints, enfants prodiges : l’expérience religieuse au passage de l’enfance à l’âge adulte » / in Paedagogica historica, vol. 29, n° 1, p. 53-76. – Colchester : Routledge, 1993. – (ISSN 0030-9230). Téléchargement au format PDF
- Groenendijk, Leendert F., van Lieburg, Fred A. Voor edeler staat geschapen : Levens- en sterfbedbeschrijvingen van gereformeerde kinderen en jeugdigen uit de 17e en 18e eeuw. – Leiden, 1991.
- Po-chia Hsia, R. The myth of ritual murder : Jews and magic in Reformation Germany. – New Haven ; London, 1988.
Articles connexes
Liens externes
- Site Nominis : Saints catholiques du jour
- Vies de saints selon Dom Guéranger sur le site de l’abbaye de Saint-Benoît de Port-Valais : L’année liturgique
Notes et références
- ↑ Selon d’autres sources, Guillaume de Norwich serait né en 1125 et aurait été assassiné en 1137 (L. M. Pétin, Dictionnaire hagiographique, ou Vies des saints et des bienheureux, t. 1, Paris, Abbé Migne, 1850, p. 1279).
- ↑ Roger Peyrefitte, Les clés de saint Pierre, Paris, Flammarion, 1955, p. 347-361.
- ↑ Cet ouvrage est évoqué par Roger Peyrefitte, sous le titre Le paradis des garçons, dans Les clés de saint Pierre, Paris, Flammarion, 1955, p. 363-365.