Arandas
Les Arandas (on rencontre également les graphies Arunta, Arrente ou Arrernte) sont des aborigènes du centre de l’Australie. Ils forment une société au sein de laquelle la pédérastie était autrefois une coutume officiellement reconnue et institutionnalisée.
En général, un jeune adulte aranda, entre l’initiation et le mariage, prenait en charge un garçon âgé de dix à douze ans. Ce dernier vivait avec l’adulte pendant plusieurs années, comme s’il était sa femme, jusqu’à ce que le jeune homme se marie[1].
Une traduction française de l’ouvrage de Ford et Beach ( cité-ci-dessus ) a été publiée en 1975 par le Cercle Européen du Livre, sous le titre L’aventure sexuelle (collection Connaissance de la sexualité). On y trouve ce passage (p. 203) :
Chez de nombreux aborigènes d’Australie, ce type de coït anal est une coutume acceptée entre les célibataires et les garçons non initiés. Strehlow[2] écrit sur les Arandas :
« … La pédérastie est une coutume reconnue… Il est courant qu’un homme tout à fait initié, mais célibataire, prenne un garçon de dix ou douze ans comme épouse pendant plusieurs années, jusqu’à ce que le plus âgé se marie. Le garçon n’est ni circoncis, ni subincis, bien qu’on ne le considère plus comme garçon, mais comme jeune homme. Il doit appartenir à la classe dans laquelle l’homme pourra prendre une épouse. »
Dans son ouvrage monumental sur les Arandas, Strehlow précise[3] :
Polyandrie ist unter den Aranda niemals vorgekommen. Ohne Zweifel ist die Päderastie, kwalanga oder kwalangilama, den Aranda bekannt gewesen, dafür zeugt schon der Umstand, daß sich in ihrer Sprache ein Name dafür findet ; ausgedehntere Verbreitung hat jedoch das Laster unter den westlichen Loritja und den nördlich von den Mac Donnell Ranges wohnenden Katitja, Ilpara, Warramunga etc. gefunden. Bein allen diesen Stämmen wird dem unverheirateten Manne, an dem alle Einweihungs-Zeremonien vollzogen sind, ein Knabe von 12 bis 14 Jahren zugeteilt, mit dem er oft mehreren Jahre lang, bis zu seiner Verheiratung zusammenlebt. Der Knabe, der als Weib gebraucht wird, ist weder beschnitten, noch subinzidiert, er würde sonst nicht mehr als Junge, sondern als junger Mann angesehen. Er muß derselben Klasse angehören, aus welcher der Mann sein noa zu nehmen hätte, der Verkehr mit einem Jungen aus falscher Klasse würde bestraft werden.
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Ceci n'est pas une traduction :
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Voir aussi
Bibliographie
- Ford, Clellan S., Beach, Frank A. Patterns of sexual behaviour. – New York : Harper & Row, 1951.
- Carl Strehlow, Die Aranda- und Loritja-Stämme in Zentral-Australien, 7 vol. parus de 1907 à 1920. Un exemplaire numérisé par l'université d'Adelaide est en ligne.
Notes et références
- ↑ Cette information est tirée du traité sur la sexualité rédigé par Clellan S. Ford et Frank A. Beach, Patterns of sexual behaviour, publié à New York par Harper & Row en 1951. Cette référence est citée par Edward Brongersma dans le premier tome de son imposant Loving boys (p. 69) et par Tom O’Carroll dans Pedophilia : the radical case (p. 41).
- ↑ Strehlow, 1915, p. 98
- ↑ Strehlow, op.cit. tome IV, chapitre « Polygamie, Polyandrie, sittliche Verfehlungen », p. 98 (et non p. 93)