Mamma, li Turchi ! (citations)
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On trouvera ci-dessous des citations de Gabriel Matzneff tirées de son roman Mamma, li Turchi !, paru en 2000.
Cet ouvrage se compose de deux parties.
Citations
Première partie
Le père Séraphin :
Les théories sur l’amour n’ont qu’un médiocre intérêt : seuls comptent les gestes de l’amour.
Les théories sur l’amour n’ont qu’un médiocre intérêt : seuls comptent les gestes de l’amour.
- Gabriel Matzneff, Mamma, li Turchi !, Paris, La Table Ronde, 2000, p. 32 (voir la fiche de référence)
Outre l’art du mensonge, une âme sensible qui veut échapper aux faux devoirs à quoi la société prétend l’assujettir doit impérativement acquérir ce qui, loin d’être un défaut, est la plus précieuse des vertus : un résolu, persévérant et inexorable égoïsme.
- Gabriel Matzneff, Mamma, li Turchi !, Paris, La Table Ronde, 2000, p. 43-44 (voir la fiche de référence)
La clandestinité, les obstacles, non seulement n’affaiblissent pas la passion, mais au contraire la corroborent, la chauffent à blanc.
- Gabriel Matzneff, Mamma, li Turchi !, Paris, La Table Ronde, 2000, p. 44 (voir la fiche de référence)
D’un mal peut toujours, inattendu, printanier, naître un bien.
- Gabriel Matzneff, Mamma, li Turchi !, Paris, La Table Ronde, 2000, p. 45 (voir la fiche de référence)
Dieu merci, les seuls enfants qu’il avait eus, c’était ceux des autres.
- Gabriel Matzneff, Mamma, li Turchi !, Paris, La Table Ronde, 2000, p. 67 (voir la fiche de référence)
L’étoile jaune du pédophile que les médias lui avaient collée au front.
- Gabriel Matzneff, Mamma, li Turchi !, Paris, La Table Ronde, 2000, p. 118 (voir la fiche de référence)
Me Béchu :
S’il y a une chose dont la bourgeoisie a horreur, et qu’elle ne pardonne pas, c’est le scandale.
S’il y a une chose dont la bourgeoisie a horreur, et qu’elle ne pardonne pas, c’est le scandale.
- Gabriel Matzneff, Mamma, li Turchi !, Paris, La Table Ronde, 2000, p. 119 (voir la fiche de référence)
Être haï par les cons, jalousé par les aigris, exclu par les hypocrites ne l’avait jamais inquiété. Il y puisait même une subtile satisfaction.
- Gabriel Matzneff, Mamma, li Turchi !, Paris, La Table Ronde, 2000, p. 121 (voir la fiche de référence)
Deuxième partie
[…] ce qu’avait été le siècle qui s’achevait : l’horreur des régimes totalitaires et, après la chute de l’Union soviétique, les États-Unis devenus les maîtres du monde, la planète assujettie aux bombes, au marché et aux glapissements puritains d’outre-Atlantique, les pédophiles désormais substitués aux juifs dans l’imaginaire universel de la diablerie.
- Gabriel Matzneff, Mamma, li Turchi !, Paris, La Table Ronde, 2000, p. 157 (voir la fiche de référence)
Les amoureux de la jeunesse forment une société secrète dont les membres n’ont pas besoin d’insignes ni de gestes convenus pour se reconnaître.
- Gabriel Matzneff, Mamma, li Turchi !, Paris, La Table Ronde, 2000, p. 166 (voir la fiche de référence)
Lorsque la société nous rejette tel un lépreux et sa crécelle, un juif et son étoile jaune, notre seule arme est la fierté.
- Gabriel Matzneff, Mamma, li Turchi !, Paris, La Table Ronde, 2000, p. 179-180 (voir la fiche de référence)
Les ordures qui pensent m’assassiner socialement en me collant au front l’étoile jaune du pédophile n’ont pas la moindre idée de la beauté de ce que nous vivons ensemble, nonobstant notre différence d’âge.
— Peut-être au contraire l’ont-ils, cette idée, et c’est parce qu’ils sont jaloux de toi qu’ils te font du mal.
— Peut-être au contraire l’ont-ils, cette idée, et c’est parce qu’ils sont jaloux de toi qu’ils te font du mal.
- Gabriel Matzneff, Mamma, li Turchi !, Paris, La Table Ronde, 2000, p. 181-182 (voir la fiche de référence)
Voir aussi
Bibliographie
Édition utilisée
- Mamma, li Turchi ! : roman / Gabriel Matzneff. – Paris : La Table Ronde, 2000 (Mesnil-sur-l’Estrée : Société Nouvelle Firmin-Didot, juillet 2000). – 272 p. ; 21 × 14 cm. (fr)ISBN 2-7103-0984-X (broché)