Compagnie de Jésus
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La Compagnie de Jésus (Societas Jesu, en abrégé SJ ou s.j.) est un ordre religieux catholique strictement masculin dont les membres sont des clercs réguliers appelés « jésuites ». La Compagnie a été fondée par Ignace de Loyola et les premiers compagnons en 1539, et approuvée en 1540 par le pape Paul III.
Ordre missionnaire et éducateur
Anecdotes et citations
- Épitaphe satirique :
« | Ci-gît un Jésuite : Passant, serre les fesses et passe vite ![1] |
» |
- Dans L’exilé de Capri, Roger Peyrefitte fait parler le prince de Candriano, lors d’une promenade dans Naples avec Jacques d’Adelswärd-Fersen :
« | Le prince désigna, sur les hauteurs de Pizzofalcone, les murs rouges et gris de la Nunziatella. « Voilà, dit-il, la bonne maison par où nous sommes tous passés : l’ancien noviciat des jésuites, devenu collège militaire pour la jeunesse bien née. Or, vous savez que l’hôpital des enfants trouvés s’appelle L’annunziata. C’est ce qui a produit un vilain calembour, populaire à Naples : « Si les garçons pouvaient accoucher, la Nunziatella serait l’Annunziata. »[2] |
» |
- Dans L’Innominato, troisième tome de ses Propos secrets (1989), Peyrefitte rappelle que la réputation pédérastique des jésuites était bien établie en France :
« | Dans les chansons d’autrefois, « jésuite » rimait toujours avec « sodomite ».[3] | » |
Liste de jésuites
- Saint Stanislas Kostka (1550 – 1568)
- Saint Louis de Gonzague ou Aloys Gonzague (1568 – 1591), patron de la jeunesse catholique
- Abbé Servien
- Abbé de Septmaisons
- Pierre-François Guyot Desfontaines (1685 – 1745)
- Xavier de Trennes, personnage imaginaire des romans de Roger Peyrefitte
- Le pape François (né en 1936)
Voir aussi
Bibliographie
- Sentiment des jésuites touchant le péché philosophique / père Bouhours, Dijon.
- Dissertation sur les mœurs de Socrate, relativement à laccusation de pédérastie / abbé Fraguier.
- Sébastien Roch / Octave Mirbeau, Charpentier, 1890. (Sur le collège Saint-François-Xavier de Vannes.)
- Prêtres et moines non conformistes en amour : les infâmes / G. Dubois-Desaulle, Paris, Éd. de la Raison, 1902.
Articles connexes
Notes et références
- ↑ Cité par Richard Francis Burton dans une note de sa traduction des Mille et une nuits (The book of the Thousand nights and a night, New York, The Heritage Press, 1962, t. II, p. 1240.)
- ↑ Roger Peyrefitte, L’exilé de Capri, Paris, Le Livre de Poche (Le livre de poche), 1974, Deuxième partie, chap. XVII, p. 193}}.
- ↑ Roger Peyrefitte, L’Innominato, Paris, Albin Michel, 1989, chap. 4, page 207.