Roger Peyrefitte (citations)
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Roger Peyrefitte est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages principaux et de nombreux textes secondaires, toutes œuvres dont sont extraites les citations ci-dessous.
Les amitiés particulières (1944)
Mademoiselle de Murville (1947)
Armel de Murville :
Il y a des amours précieuses et rares, comme il y en a de vulgaires.
Il y a des amours précieuses et rares, comme il y en a de vulgaires.
- Roger Peyrefitte, Mademoiselle de Murville, Jean Vignaud, 1947, p. 96
Armel de Murville :
Tout le monde est fait pour l’amour : on n’a vécu que si l’on a aimé.
Tout le monde est fait pour l’amour : on n’a vécu que si l’on a aimé.
- Roger Peyrefitte, Mademoiselle de Murville, Jean Vignaud, 1947, p. 112
Le Prince des Neiges (1947)
Le roi Gustave III de Suède :
On n’est jamais ridicule que de ne plus avoir quatorze ans, c’est-à-dire de ne plus avoir de beauté.
On n’est jamais ridicule que de ne plus avoir quatorze ans, c’est-à-dire de ne plus avoir de beauté.
- Roger Peyrefitte, Le Prince des Neiges, Flammarion, 1961, p. 119
Le roi Gustave III de Suède :
Il n’y a que l’enfant de sérieux, car il est absolu : l’homme est un abîme de contradictions.
Il n’y a que l’enfant de sérieux, car il est absolu : l’homme est un abîme de contradictions.
- Roger Peyrefitte, Le Prince des Neiges, Flammarion, 1961, p. 124
L’oracle (1948)
→ Voir à la page L’oracle (citations)
Les amours singulières (1949)
Il y a des degrés pour la vertu, il ne devrait pas y en avoir pour le vice. Il ne trouve d’excuse que dans l’accomplissement impitoyable de sa destinée. Il lui faut aspirer aux sommets ou aux abîmes, tout sauver ou tout perdre, abdiquer ou triompher. Ses vrais triomphes sont rares.
- Roger Peyrefitte, Les amours singulières, Éd. Famot, 1974, p. 7
Qu’il ait le bon carquois ou le mauvais, que sa flèche aille à droite ou à gauche, que sa tête soit couverte de cendres ou de roses, l’Amour est toujours l’Amour.
- Roger Peyrefitte, Les amours singulières, Éd. Famot, 1974, p. 8
Mathias :
L’amour, c’est autre chose que de faire l’amour.
L’amour, c’est autre chose que de faire l’amour.
- Roger Peyrefitte, Les amours singulières, Éd. Famot, 1974, « La maîtresse de piano », p. 84
Le baron S. : [1]
Je suis surpris […] d’avoir pu demander qu’on me guérisse de ce mal et non pas qu’on me le donne.
Je suis surpris […] d’avoir pu demander qu’on me guérisse de ce mal et non pas qu’on me le donne.
- Roger Peyrefitte, Les amours singulières, Éd. Famot, 1974, « Le baron de Gloeden », p. 187
Wilhelm von Gloeden :
Il faut être hardi avec la jeunesse et […] elle vous en sait toujours gré.
Il faut être hardi avec la jeunesse et […] elle vous en sait toujours gré.
- Roger Peyrefitte, Les amours singulières, Éd. Famot, 1974, « Le baron de Gloeden », p. 194
La mort d’une mère (1950)
Henry de Montherlant :
Je ne reconnais aucun devoir, hors celui du libre arbitre.
Je ne reconnais aucun devoir, hors celui du libre arbitre.
- Roger Peyrefitte, La mort d’une mère, Flammarion, 1950, p. 26
Dialogue entre Henry de Montherlant et l’auteur :
— Les sentiments se mettent dans les livres. Dans la vie, je ne connais que les sensations : elles suffisent à mon bonheur.
— Entre l’ange et la bête, vous n’hésitez pas ! Mais cela vous est un peu particulier. Pour le reste des hommes, la civilisation a toujours consisté à faire passer l’ange avant la bête.
— Mais moi aussi, je veux des anges, des anges en chair et en os ! Les anges n’ont pas besoin de mères. Malheureusement, notre époque honore les mères et non les anges.
— Les sentiments se mettent dans les livres. Dans la vie, je ne connais que les sensations : elles suffisent à mon bonheur.
— Entre l’ange et la bête, vous n’hésitez pas ! Mais cela vous est un peu particulier. Pour le reste des hommes, la civilisation a toujours consisté à faire passer l’ange avant la bête.
— Mais moi aussi, je veux des anges, des anges en chair et en os ! Les anges n’ont pas besoin de mères. Malheureusement, notre époque honore les mères et non les anges.
- Roger Peyrefitte, La mort d’une mère, Flammarion, 1950, p. 35
Parmi les regrets de ma vie, figure celui de ne pas avoir découvert plus tôt que les plaisirs d’une nuit en troisième classe dépassent de loin ceux d’une nuit en couchette.[2]
- Roger Peyrefitte, La mort d’une mère, Flammarion, 1950, p. 51
Ce qui vient de l’enfance est ce qu’il y a de plus profond et de plus séduisant.[3]
- Roger Peyrefitte, La mort d’une mère, Flammarion, 1950, p. 176
Les ambassades (1951)
→ Voir à la page Les ambassades (citations)
Du Vésuve à l’Etna (1952)
La fin des ambassades (1953)
Les clés de saint Pierre (1955)
Jeunes proies (1956)
Chevaliers de Malte (1957)
L’exilé de Capri (1959)
Le spectateur nocturne (1960)
Les Fils de la Lumière (1961)
La nature du prince (1963)
Les secrets des conclaves (1964)
Les juifs (1965)
Notre amour (1967)
→ Voir à la page Notre amour (citations)
Les Américains (1968)
Des Français (1970)
La coloquinte (1971)
Manouche (1972)
L’enfant Amour (1972)
Un musée de l’amour (1972)
Tableaux de chasse, ou La vie extraordinaire de Fernand Legros (1976)
Propos secrets (1977)
→ Voir à la page Propos secrets (citations)
La jeunesse d’Alexandre (1977)
L’enfant de cœur (1978)
Roy (1979)
Les conquêtes d’Alexandre (1979)
Propos secrets 2 (1980)
→ Voir à la page Propos secrets (citations)
Alexandre le Grand (1981)
L’illustre écrivain (1982)
Correspondance Henry de Montherlant – Roger Peyrefitte (1983)
La soutane rouge (1983)
Voltaire, sa jeunesse et son temps (1985)
L’Innominato : nouveaux Propos secrets (1989)
→ Voir à la page Propos secrets (citations)
Réflexion sur De Gaulle (1991)
Voltaire et Frédéric II (1992)
Le dernier des Sivry (1993)
Retours en Sicile (1996)
Voir aussi
Articles connexes
- ↑ À propos de l’amour des garçons, après avoir été “soigné” sans succès par Krafft-Ebing.
- ↑ Dans les trains français, les wagons de troisième classe, où voyageaient les familles les plus pauvres, n’ont été supprimés qu’en 1956. À la fin du même chapitre, Peyrefitte évoque à nouveau les aubaines qu’un pédéraste pouvait y rencontrer.
- ↑ Peyrefitte fait cette réflexion à propos de la lettre que lui a adressé « un garçon de quinze ans », jeune lecteur belge des Amitiés particulières qu’il évoquera dans la première partie de Jeunes proies.