Discussion:Roger Peyrefitte

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Articles de Roger Peyrefitte

Lascar, comme tu as pu le constater, je fais la chasse à tous les articles de Peyrefitte – y compris les interviews – qui sont éparpillés ça et là dans des dizaines de revues. Pourrais-tu donner la référence précise (titre et sous-titre complets, date et numéro du magazine, pages, lieu d'édition) de celui que tu as évoqué ?

Bien sûr, si tu possèdes d'autres références du même type, ça ne pourra qu'enrichir cette liste, qui est déjà relativement fournie (car BoyWiki, par l'abondance de sa documentation, doit devenir LA référence incontournable de tout travail touchant à la pédérastie !).

Caprineus 21 février 2010 à 16:00 (GMT)

Quelques réflexions: la carrière de Peyrefitte dans la diplomatie n'a pas été courte (nommé consul-suppléant en juillet 1931-révoqué sans pension en février 1945, avec une interruption d'octobre 1940 à mai 1943: soit 12 ans), ni brillante: reçu dernier au concours, il était destiné à faire carrière dans le corps des consuls, moins prestigieux que celui des attachés d'ambassades. A Athènes, il a "fait fonction" de 3ème secrétaire...(et non pas 1er secrétaire, comme écrit ici ou là). Esprit brillant mais non-conformiste, il avait donc, dès le départ, beaucoup accumulé de mécomptes dans la diplomatie.
Il a été révoqué comme consul de 2ème classe (cf son dossier personnel aux Affaires étrangères, en partie consultable, sous conditions, à certaines catégories de chercheurs).
Le 13 octobre 1940, il a été contraint à la démission par sa hiérarchie pour avoir été interpellé en situation non équivoque avec un garçon de 15 ans et demi...(procédure policière versée à son dossier des Affaires étrangères). Cet épisode faisait suite à de nombreux démélés, avec ses chefs à Athènes, et la police à Paris... malgré la protection vigilante du comte de Robien, chef du personnel, qui obtiendra sa réintégration en 1943.
Il faudrait rappeler qu'il a été rétabli dans ses grades et dignités par le Conseil d'état, en 1962, satisfaction morale sinon financière.
La fonction de diplomate l'a beaucoup marqué: goût des voyages, des relations mondaines, esprit et culture cosmopolites. Elle lui a procuré des relations qui lui ont ouverte beaucoup de portes, dans des milieux trés divers, pour ses livres...
Sur sa vie littéraire, outre son amitié-complicité avec Montherlant, il faudrait évoquer sa fréquentation des salons et milieux littéraires: amitié avec Paul Morand, Marcel Jouhandeau, relations cordiales avec Pierre Benoit, marcel Pagnol, Jacques Laurent, Roger Nimier...et même, durant un temps, Mauriac, ami de Denise Bourdet, très proche de Peyrefitte.
Grandville 16 novembre 2010 à 17:17 (GMT)
Voilà des précisions bien intéressantes ! Cela vaudrait la peine de les intégrer au texte de l'article.
Caprineus 16 novembre 2010 à 23:14 (GMT)