Discussion:Journée internationale de l’amour des garçons
Calcul de la date
En révisant le texte de cet article, j'ai pris conscience d'une bizarrerie dans la méthode utilisée pour déterminer la date de la JIAG.
Selon la formule actuelle de cet article, on prend « le 21 si ce jour tombe un samedi ; ou sinon, le premier samedi suivant cette date ».
Mais l'état précédent du texte, traduit de l'article anglais, disait : « les deux samedis qui suivent [...] les solstices d'été et d'hiver ».
Or ce n'est pas du tout la même chose !
- D'abord parce que selon la deuxième formulation, la JIAG ne peut jamais tomber le jour du solstice, puisqu'il s'agit du samedi qui suit. A mon avis, il s'agit d'une erreur de rédaction, puisqu'à l'origine la JIAG était toujours célébrée le jour même du solstice.
- Ensuite, le solstice tombe généralement le 21, mais pas toujours. Entre 1998 et 2030, il tombe 6 fois sur 33 le 20 juin (en 2008, 2012, 2016, 2020, 2024, 2028) ; et 11 fois sur 33 le 22 décembre (en 1998, 1999, 2002, 2003, 2006, 2007, 2011, 2015, 2019, 2023, 2027).
Conséquence de ce dernier point : si on applique la règle « le 21 ou le samedi qui suit » (beaucoup plus simple), on trouve 3 différences en 33 ans pour l'ensemble des deux solstices, par rapport à la règle « le solstice ou le samedi qui suit » : en décembre 2002 (le 21 au lieu du 28), en décembre 2019 (le 21 au lieu du 28), et en juin 2020 (le 27 au lieu du 20). Il y a donc 4,5 % de différences entre les deux méthodes (3 cas sur 66 occurences).
A noter que pour les 2 différences qui tombent en décembre, la date donnée par la règle « le 21 ou le samedi qui suit » est plus proche du solstice que celle donnée par la règle « le solstice ou le samedi qui suit ».
Prendre pour référence la date exacte du solstice pouvait s'expliquer lorsque la célébration avait lieu le jour même. Mais si elle a systématiquement lieu un samedi, donc avec une coïncidence approximative, ce souci d'exactitude astronomique ne se justifie plus. D'autant que rechercher la date précise du solstice est un peu compliqué (à l'extrême, celui de juin peut varier entre le 19 et le 22, et celui de décembre entre le 20 et le 23).
En conclusion, la règle « La JIAG est célébrée le 21 si ce jour tombe un samedi ; ou sinon, le premier samedi suivant cette date » est beaucoup plus simple à suivre. Elle aboutit dans 95,5 % des cas au même résultat que la règle basée sur le solstice réel ; et sur les 4,5 % de résultats différents, les 2/3 sont quand même plus proches du solstice réel.
Je propose donc que cette rédaction soit officiellement adoptée – après consultation des pédérastes anglophones et germanophones, bien sûr.
Caprineus 27 juin 2011 à 11:33 (GMT)