Castration en Islam

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La castration en Islam ne concerne pas la religion musulmane, qui l’interdit strictement, mais la castration en pays d’Islam, où cet interdit religieux a très souvent été contourné.

Arabes

Turcs

Berbères

L’eunuque
Wanna där illan ismeg igan amesḫrar n-tgĕmmi, ar-t-it-itasi bäb-ĕns, iḫ ira t-iqqen, ar-d-ittasi azger, ar-as-įakka imendi imäl-ass ŭussan ar-iri aimmĕt s-irifi, iasi-d ismeg, isni-t f-ufella n-uzger, iasi idaren-ns, ikŭrf-tn-in ġ-ddau udis n-uzger, iawi azger s-där waman ar-issa uzger, ar-itaffuf udis-ĕns, ar-d-istġ ukrum n-ismeg, isfi-įas idarn ar-t-it˘alläf ar-d-ijji ; ar-as-ittini ˘abdĕddar, ur-sul aikšem įän där tmġarin bla isemg-ĕlli, ašku, nta ur-sul gis tĕlli lfait : ašku tĕmmut nnĕfts-ĕns.
(Tlit)[1]
Lorsque le maître désire châtrer le jeune esclave qu’il a à son service, il choisit un bœuf. Huit jours durant, il le nourrit uniquement de grains et le prive totalement de boisson. Lorsqu’à ce régime, l’animal est sur le point de mourir de soif, il installe l’enfant sur son dos. Il lui attache alors solidement les jambes sous le ventre et mène la bête à l’abreuvoir. Le bœuf boit avec une telle abondance que ses flancs amaigris s’enflent au point que sous la force exercée, l’akroum de l’enfant éclate. Le maître aussitôt le délivre de cette affreuse position et lui procure des soins jusqu’à sa guérison. On l’appelle désormais cabdĕddar, c’est-à-dire le serviteur de la maison ; lui seul, en effet, a accès auprès des femmes, puisqu’il est impuissant et que sa virilité est « morte ».[2]


Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

  1. Tlit : Portion de tribu berbère du Haut-Atlas, dans le pays Hâhâ, à proximité d’Essaouira. C’est aussi le nom de la vallée qu’elle occupe, avec le village d’Imin Tlit.
  2. « L’eunuque », in Mots et choses berbères : notes de linguistique et d’ethnographie : dialectes du Maroc / Émile Laoust, p. 179-180. – Rééd. en fac-similé. – Rabat : Société Marocaine d’Édition, 1983. – 532 p. ; 4 pl. h.-t., 112 ill.
    Réédition de l’édition originale de Paris : Augustin Challamel, 1920.